Mon compte
    Carol
    Note moyenne
    4,0
    4740 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Carol ?

    393 critiques spectateurs

    5
    79 critiques
    4
    141 critiques
    3
    94 critiques
    2
    51 critiques
    1
    19 critiques
    0
    9 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2016
    Dans les années 50, Thérèse, jeune vendeuse dans un grand magasin de New-York, tombe amoureuse de Carol, une riche cliente en plein divorce.

    Todd Haynes propose un beau portrait de femmes prisonnières des conventions, dans l'esprit de "Loin du Paradis". On y retrouve là aussi des héros déchirés entre raison et passion dans une langueur et un romantisme maudit. La mise en scène et en images, tout comme la recomposition de l'époque, sont particulièrement soignées. Si, parfois, le rythme s'essouffle, les interprètes, parfaits, nous captivent. Cate Blanchet marque particulièrement par la justesse de son jeu dans l'interprétation d'un personnage complexe, que sa beauté particulière et son élégance d'une autre époque servent parfaitement. Un beau film d'un classicisme raffiné.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 janvier 2016
    Si vous avez lu le livre vous serez déçu.
    Manque un soupçon de sensualité.
    Le road trip pas aussi passionnant que dans le livre.
    Cependant on ne peut nier que le jeu d'actrice est à couper le souffle.
    Je vous conseille donc de voir le film en premier et de vous jeter dans le livre ensuite.
    In love with Cate.
    yoyo114
    yoyo114

    38 abonnés 480 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2016
    Je ne peux pas dire que j'ai adoré Carol, ni que le film m'a bouleversé. Néanmoins, c'est exactement ce que j'attends du cinéma : une histoire simple et limpide, par laquelle on explore des sentiments complexes. L'amour entre Carol et Therese est d'autant plus poignant qu'il est fugace. Ce sont deux belles héroïnes : elles n'ont pas peur, elles ne reculent pas face au désir, et le réalisateur ne les juge pas. Il ne les écrase pas non plus sous le poids de l'époque. L'ambiance fifties est parfaitement rendue, mais ce n'est pas la finalité du film. Voilà donc un beau récit, un peu convenu, mais mis en scène avec élégance et délicatesse. Les deux actrices sont merveilleuses.
    tabco
    tabco

    17 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2016
    Film splendide. Je l'attendais avec impatience je ne suis pas déçue. Tant au niveau de la lumière, de la photo des décors, de la BO et sans parler du jeu des actrices tout en finesse et subtilité.
    A voir absolument.
    Je conseille aussi de lire le bouquin.
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 janvier 2016
    Qu'un film d'amour concerne des lesbiennes ou des hétéros, on a besoin de croire en l'histoire du couple principal.

    C'est peu de dire de Carol qu'il ne m'a autorisé aucune empathie : il m'a fait le même effet qu'un congélateur fera à une bûche glacée.

    Cate Blanchett est un personnage mal dessiné, prédatrice sexuelle se transformant laborieusement en amoureuse transie. Son physique est froid, son désespoir poli, ses pulsions raisonnées.

    Rooney Mara affiche un joli minois sans aspérité, qui n'exprime qu'une vague et terne personnalité.

    J'ai traversé ce film comme on regarde l'oeil hagard une belle reconstitution de train de luxe dans un musée du Limousin : l'objet est beau, sans enjeu sociologique ou dramaturgique, juste le témoin désuet et inutile d'un temps passé. Dans Carol, à l'image du personnage joué par Kyle Chandler, ce potiche de mari, tous les êtres vivants semblent secondaires et comme passés par un bain de naphtaline. C'est certes très bien filmé, mais le scénario du film ne permettait en réalité d'envisager qu'un modeste court-métrage.

    Sorte de bel objet qu'on laissera traîner avec ostentation sur sa table basse mentale, le film de Todd Haynes semble obstinément se refuser à fournir la moindre émotion.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    396 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2016
    Todd Haynes a choisit comme ligne de conduite il y a 20 ans avec Safe puis Far From Heaven de filmer la femme au foyer américaine, de sa capacité à exister dans un milieu ne favorisant pas nécessairement son émancipation, Carol se place dans cette même lignée en abordant cette fois en majeure partie l’homosexualité. La couleur était d’ores et déjà affichée et ma première crainte fut que le film tombe gracieusement dans un discours pro-lesbianisme des plus consensuels, ce genre de campagne prisée par les académies encourageant la bienséance d’un ordre moral au cinéma contre vents et marées de celle d’une inquiétante ligue grandissante et manifeste. Toujours bousculer les consciences, le monde en est irrémédiablement au même point, la mission était donc ardue et sensible, à ce niveau tout peut se jouer sur des détails, principalement la mise en scène et le ton donné au sujet. Périlleux.

    Dans le New York des années 50 la jeune Thérèse Belivet (Rooney Mara) travaille un peu par défaut dans un grand magasin de jouets, elle rêve de devenir photographe à temps plein mais reste craintive du monde, un jour sa vie va changer lorsqu’elle croise Carol (Cate Blanchett) une femme d’une classe gracieuse et ensorcelante supportant le poids d'un mariage instable, c’est le coup de foudre. Les deux vont alors rester en contact pour partager leurs secrets et leurs désirs de liberté, cette complicité naissante va devenir rapidement vitale, quitte à prendre des risques dans une époque où ce genre de relation très rapprochée du même sexe n’est pas publiquement reconnue.

    Le premier réel potentiel du film réside dans le choix du casting où Rooney Mara et Cate Blanchett semblent parfaitement à leur place, la première représente la jeunesse ingénue et fragile au visage de poupée brunette de porcelaine et la seconde la maturité à la blondeur flamboyante d’une carrure cicérone, deux actrices au charme et au talent certains qui se démarquent dans ce sens. Haynes a déjà prouvé par le passé ses qualités de metteur en scène et son travail ne pouvait en être que facilité, la justesse des regards et de l’expression corporelle se suffisent pour comprendre ce qui se passe entre ces femmes, de même qu’une caméra qui arrive à dépeindre subtilement l’idée reçue, toute la séquence de la rencontre dans le magasin de jouets est très réussie. L’idée du flashback aide aussi évidemment mais n’apporte que peu de pistes, le scénario avance en prenant son temps et l’ambiguïté sensuelle s’affirme au fur et à mesure, c’est je dois dire bien pensé et réalisé, car de prime abord il n’est pas criant que Thérèse et Carol soit homosexuelles, le doute est réellement permis dans la première partie, l’une fréquente tant bien que mal et timidement des garçons de son âge et l’autre est une mère de famille impliquée. Il n’est pas forcément question de verser dans la gratuité provocatrice pour choquer le spectateur réticent, Haynes veut simplement parler d’amour entre deux êtres perdus cherchant désespérément leur âme sœur, un message pouvant être reçu par n’importe qui, et c’est cette profonde sensibilité qui fonctionne.

    Cependant ce qui m'a dérangé dans l'application de ce schéma c'est que les hommes n’ont eux pas vraiment de rôle consciencieux, ils sont forcément maladroits, fourbes, profiteurs ou ivrognes, j’ai eu l’impression que cette pointe de manichéisme avait comme volonté de déblayer le terrain pour favoriser ce rapprochement, le jeune garçon qui tente de séduire Thérèse ne fait absolument pas illusion, je pense que le film n’avait pas besoin de ça pour étayer son propos, un vrai triangle amoureux aurait même pu par exemple être encore plus pertinent. Et la musique se place un peu trop souvent pour appuyer avec insistance des moments qui auraient pu s’en retrouver encore plus intéressants dans la manière croissante de distiller ce magnétisme charnel, heureusement le film retrouve de la grâce et du raffinement dans la séquence du piano avant que le mari de Carol n'entre en scène. Là on ose comprendre le passé de cette mère de famille et de ce couple qui bat sérieusement de l’aile, il y a de la suspicion dans l’air, la crainte du personnage de Kyle Chandler ne peut pas être infondée, il en va de même pour sa fréquentation avec celui de Sarah Paulson, tout semble lié. Puis vient l’éloignement forcé et la dépendance de l’une à l’autre, c’est la fascination de Thérèse pour Carol qui saute premièrement aux yeux, agissant autant comme une figure matriarcale qu’un fantasme inexprimable, encore une fois le film prend son temps et fait durer ses rapprochements jusqu’à l’étreinte annoncée.

    Tout l’aspect road-movie reflétant la fuite ne met pas forcément le rythme en valeur il faut bien l’admettre car provoquer le délai fini par avouer le vide laissé en route, les étapes en deviennent redondantes, forçant l’instant du contact à n’être qu’exceptionnel de grâce pour marquer un climax émotionnel tenant toutes ses promesses. La scène en question est plutôt réussie même si elle aurait pu être à mon sens bien meilleure, j’ai aimé cet aspect initiatique et le distinguo du rapport de force où Carol dépose Thérèse sensiblement pétrifiée sur le lit, les actrices y vont à fond, puis l’équilibre des corps et le "My angel from outer space" lâché de la bouche susurrante de Blanchett, c’est convaincant, juste dommage que ça ne dure pas un petit peu plus longtemps (je ne demande pas La Vie d’Adèle non plus) tout en multipliant les angles de caméra, et puis sincèrement la harpe en guise de fond mélodique c’est un tantinet cliché niveau abondance mielleuse. Le dernier tiers nous replongera au plus prêt du regard de Thérèse, cette carence vitale soulignant les cernes de ses yeux, les murs de sa vie ont besoin d’être repeints pour y loger un avenir suivant les conventions; Carol retrouve ses repas dominicaux routiniers, souffrant également de l’absence de sa fille lors de la procédure de divorce contre son mari; la morosité est bien captée, comme un train qui reprenait son chemin initial après avoir déraillé vers une parenthèse enchantée.

    Le flashforward justifie les actes manqués, la conclusion est je pense réussie car malgré, j’insiste, cette bande originale ratée et à mon goût trop académique (pourtant signée du compositeur habituel des frères Coen), l’émotion est là, j’ai trouvé ça touchant, le message sur l’amour universel et ce besoin irréversible de l’être désiré transparaît réellement, le cheminement est cohérent avec la volonté d’expliquer ce qu’est l’attraction d'une vie, ce don du ciel, le dernier plan est sublime. Haynes réussi son pari, son film n’est pas exempt de petits défauts mais on saurait lui pardonner, le duo Blanchett-Mara est irréprochable, sans doute le rôle majeur qu’attendait cette dernière après son passage fort prometteur chez Fincher, les consciences ne sont pas forcément bousculées mais le projet a au moins le triomphe modeste de sortir des sentiers battus du sur-conformisme hollywoodien, bien plus qu'un simple "film à Oscars"
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    187 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 janvier 2016
    Todd Haynes, le réalisateur qui aime les femmes et elles le lui rendent bien. Revenir sur le sujet de l'homosexualité durant les années 50 pouvait laisser penser que Haynes reprenait la formule magique de "Far From Heaven" avec la sublime Julianne Moore. C'est en partie vrai mais l'histoire est abordée différemment, du point de vue inverse : les personnages principaux sont les homosexuels et les hétérosexuels les secondaires. Ici, on parle de l'homosexualité féminine mais pas avec des personnages caricaturaux. Elles sont coquettes, mères de famille ou futures épouses. L'histoire de cette rencontre et de ce parcours est très touchant et ne nous laisse pas indifférent grâce aux deux personnages féminins correspondants en tous points à ceux que chérit tant Haynes, des femmes qui se battent pour vivre et exister. Et il faut bien avouer que ces personnages sont magnifiques. Cate Blanchett et Rooney Mara sont incroyables. C'est un véritable bonheur de les voir ensemble tellement une symbiose se crée entre elles. Et le reste du casting, comme le fabuleux Kyle Chandler, aide à garder ce bel équilibre. La réalisation, très inspiré des classiques hollywoodiens, garde une originalité et une modernité qui lui permettent de s'en différencier. La photographie est magnifique. Les plans à travers les fenêtres et les pare-brises des voitures sont époustouflants. La bande son colle parfaitement à l'époque. La direction artistique a fait un travail incroyable car plusieurs séquences sont en extérieur et les bâtiments, les vitrines, les voitures, les passants, tout y est comme dans les années 50. Todd Haynes nous laisse encore une fois sans voix.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 janvier 2016
    Ce film est exellent, probablement un des meilleurs ! Il vous donne ce desir de vivre une histoire d'amour passionelle. Cate Blanchett et Rooney vous plonge dans leurs emotions. Je recommande vraiment ce film !
    pcone
    pcone

    8 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 janvier 2016
    Tiré d'un roman de Patricia Highsmith, ce magnifique portrait de deux femmes dans les puritaines années 50 aux Etats-Unis est avant tout une histoire d'amour.
    Cate Blanchett, d'une classe et d'une élégance folle (à l'instar de son personnage dans Blue Jasmine) campe avec brio une femme blessée qui va tomber sous le charme d'une jeune vendeuse (personnage interprété par Rooney Mara, qui n'a pas usurpé son titre de meilleure interprète féminine du dernier Festival de Cannes).
    La rencontre à l'écran de ces deux femmes est magique et leur jeu d'une extrême finesse, tout en nuances, est remarquable.
    Il en résulte un mélodrame poignant où l'amour, la passion, le manque sont majestueusement dépeints.
    Sublime film de début d'année !
    Barbara C.
    Barbara C.

    20 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2016
    Todd Haynes aime bien les années 50 : "Loin du paradis" avait été une superbe intrusion dans les dessous de cette époque où tout semble tiré à quatre épingles et lisse.
    "Carol" est une femme apparemment typique des fifties. Mère au foyer, rouge aux lèvres, oeil de biche et taille de guêpe. Sauf que sa vie n'est pas aussi sage qu'elle en a l'air... On veut même nous faire croire qu'elle est traversée d'une folle passion...
    Le problème, c'est qu'à cadrer trop parfaitement (certains plans ressemblent à du Hopper), qu'à ne rien laisser déborder, les sentiments passionnés et passionnels sonnent creux. L'émotion peine à émerger, la faite à une prestation de Cate Blanchett trop cadenassée ? Quant à Rooney Mara, même si on a su mal à comprendre son parcours, elle a au moins le mérite de s'épanouir à l'écran.
    Marvelll
    Marvelll

    87 abonnés 295 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 janvier 2016
    Avec certains films, j’ai parfois l’impression de vivre sur une autre planète. Plébiscité par les critiques outre-Atlantique, nominé pour un paquet de prix, Carol n’a provoqué chez moi qu’un seul sentiment : l’ennui. Malgré le talent des deux actrices principales, l’alchimie ne fonctionne pas. J’ai sans cesse eu l’impression qu’elles se forçaient. De plus, leurs personnages présentent autant d’épaisseur qu’un écureuil qui est passé sous les pneus d’une voiture sur l’autoroute. Une image pas forcément glamour, mais digne de mon ennui.
    Jérémy V.
    Jérémy V.

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2016
    Une fois n'est pas coutume avec Todd Haynes, tout sonne juste dans cet envoutant mélodrame. Enseignement universel, regards éternels... On ne ressort pas indemne de la plongée dans cette douceur merveilleuse et féérique.
    Pauline_R
    Pauline_R

    176 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2016
    Un beau film, superbement réalisé, bien qu'un peu trop formel dans le sens où il est très classique, si ce n'est un peu froid. Il vaut surtout pour la performance inouïe de ses deux actrices, la reine Cate Blanchett et la plus que prometteuse Rooney Mara. Elles sont ici exceptionnelles et donnent une belle ampleur au film. Ne pas avoir récompensé Blanchett avec Mara lors du Festival de Cannes me semble incompréhensible tant on sort du film en se disant que c'est la meilleure actrice du Monde. Elle est puissante et hypnotique, en contraste avec la fragilité et la timidité touchantes de Rooney Mara. Le film comporte quelques longueurs mais n'en reste pas moins prenant de bout en bout, le spectateur étant rapidement happé par la relation s'installant entre les deux femmes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 janvier 2016
    Excellente interprétation en effet. Les mises en scènes traduisent totalement les sentiments cachés; le travail sur les décors est incroyable!
    Mey K.
    Mey K.

    2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 janvier 2016
    Ce film vous donne envie d'aimer et d'être aimé, un petit bijou joué par deux actrices aussi passionnées que passionnantes !
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top