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    Coco
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    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 328 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2018
    En 2013, après le rachat tout frais de Pixar par Disney et les sorties concomitantes du douteux « Rebelle » et la triste exploitation de la licence « Planes », j’avais écrit un article acerbe contre le studio à la lampe, annonçant même sa mort artistique… Bon bah voilà qu’en 2017, deux ans après « Vice-versa », Pixar sort ce « Coco » ; le film qui démontre à quel point j’étais totalement à côté de la plaque. Moi, au sortir de ce film, je n’ai qu’une seule chose à dire : « chapeau ». Chapeau parce qu’au lieu de s’être laissé polluer par l’esprit réac de chez Disney, Pixar a au contraire su persévérer dans son audace formelle et discursive, tout en emportant la petite souris Mickey dans son sillage. Et pour le coup, ce « Coco » en est quand-même juste l’incroyable et lumineuse illustration. A une époque où on a tendance à tout lisser / édulcorer / simplifier sous prétexte qu’il ne faut pas brusquer / choquer / bousculer pour plaire au plus large public ; ce « Coco » prend ici le parti opposé en se posant la question dans l’autre sens. Qu’est-ce qui n’a pas encore été exploré ou raconté ? Qu’est-ce qui n’a pas encore déjà été dit dans une logique de spectacle pour toute la famille ? Quel univers visuel n’a pas encore été inventé ? Cette démarche là, c’est une démarche qui manque trop au cinéma d’aujourd’hui. Cette démarche là – et n’en déplaise à Jean-Michel Frodon – ça s’appelle une démarche d’artiste. Oui, les petits gars de chez Pixar sont des artistes, et pour moi toute cette série de prises de risque et de contrepieds par rapport aux attentes face à ce genre de spectacle le démontrent bien. Oser parler de la mort : première audace. Oser le faire au travers d’une culture qui n’est pas dominante au regard des critères américains en vigueur : deuxième audace. Oser en profiter pour questionner cette institution intouchable qu’est la famille : troisième audace. Et tout ça pour creuser des sujets comme le deuil, l’oubli ou bien encore la transmission… Ça, déjà, c’est avoir des « cojones »… Mais encore faut-il avoir le talent de ficeler toutes ces prises de risques en un film qui sache à la fois conquérir sans diviser et émouvoir sans sombrer dans la facilité. Et là, franchement, je dois avouer mon admiration inconditionnelle aux équipes qui ont été ici dirigées par Lee Unkrich et Adrian Molina. TOUT marche. Et ça marche parce que le fond et la forme sont incroyablement cohérents. L’opposition jeunes / vieux ; famille / individus ; tradition / émancipation ; sagesse / passion est ici posée et incarnée dès les premières minutes au travers de cette idée très judicieuse qu’est l’utilisation de la fête des morts comme cadre de cette histoire. Alors certes, ce début nous annonce quelque-chose de très classique comme schéma de résolution, mais au moins ça a le mérite de poser très rapidement et très clairement les choses, sans perdre de temps comme avait pu le faire à ses dépends « Cars 3 ». Et si le classicisme aurait pu être un souci, ici ce n’est pas le cas car, très rapidement, « Coco » dépose une flopée de nouvelles idées, couche par couche, au point de nous emmener progressivement vers quelque-chose d’assez unique en son genre. D’ailleurs – franchement – si vous pouvez aller voir ce film sans rien en savoir comme ce fut mon cas, vous risquez de vous régaler tant ce film est riche en surprise et n’arrête jamais d’enrichir les choses qu’il traite. La créativité se retrouve partout. Chaque plan est l’occasion de trouvailles visuelles, de références culturelles, de détails raffinés et succulents. Et si d’ailleurs le film s’était contenté simplement de faire ça, je l’aurais déjà trouvé génial, mais en plus de ça, il a fallu que le duo Unkrich / Molina ait poussé leur exigence jusqu’au fait d’apporter de nombreux retournements de situation qui, loin d’être superflus, savent apporter sans cesse une dimension de plus en plus subtile à notre compréhension de l’intrigue. Ainsi faisant – forcément – ce « Coco » débouche sur un final qui n’a rien à envier à celui de « Vice-versa » : touchant, sincère et humble. Que ce film sache d’ailleurs réinvestir les questions de la famille et de la tradition sans passer par la case ultra-réac, ça apporte aussi une véritable fraicheur et ça comble un manque ; incontestablement. Et dire qu’avant d’aller le voir ce « Coco » je trainais les pieds ! Et tout ça parce que la seule chose que j’en avais vu, c’était un simple encart « publicitaire » d’Allociné qui montrait l’image d’un gamin jouant de la guitare avec le titre : « Coco : un pas de plus vers la diversité des personnages. » Fort heureusement, « Coco » n’est pas ce film cochant des cases qu’Allociné semblait vouloir nous vendre. Et si c’est l’idée que vous vous en faites, alors apprenez que non – justement – « Coco » c’est tout l’inverse. Il est un film audacieux et créatif qui va là où personne n’ose aller aujourd’hui, mais tout en maintenant un niveau d’exigence formelle absolument irréprochable. Moi qui désespérais depuis le début de cette année d’avoir un film qui sache m’émouvoir, me transcender et me bousculer en profondeur, et bah en tout cas me voilà maintenant servi. Donc merci Pixar. Mille fois merci. Et encore une fois : « bravo ». Après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 décembre 2017
    Que dire du nouveau Disney-Pixar ? En un mot : sublime ! Au départ, après avoir vu les différents teaser, j'étais assez sceptique. L'histoire ne m'emballait pas, et je la trouvais pas si extraordinaire que ça. Depuis le 29 novembre, j’entends que des bonnes critiques. Du coup ce matin hop, direction le cinéma. Franchement, je ne m'attendais pas à prendre une telle claque.

    Visuellement il est magnifique. Toutes ces couleurs, donnent une touche plus gaie au film, qui est somme toute assez triste. L'histoire, qui peut paraitre banale et simple aux premiers abords, se révèle être une merveilleuse ode à la vie, à la famille, et à la mort aussi. La mort est abordé d'une façon douce et j'ose dire joyeuse même. Le petit Miguel est très touchant, et nous prenons plaisir à voir son aventure. La fin du film est juste un feux d'artifice d'émotion, qui vous submerge et qui vous fera verser une ou deux larmes (perso j'ai carrément pleuré comme un bébé).

    Merci aux Studios Disney-Pixar pour cette merveilleuse histoire.
    Stephenballade
    Stephenballade

    395 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 décembre 2017
    Ayayayaaaaayyyyy !!! Caramba ! Voilà donc cette nouvelle production de la paire Disney/Pixar… Eh bien personne ne l’avait vue venir celle-là, mais elle est MORTELLE !! Dans le bon sens du terme, bien entendu. Car là, les studios défoncent toutes les portes de la perfection pour atteindre un niveau jamais obtenu. Ni même imaginable. Là, je ne vois pas comment on pourrait faire mieux et les studios concurrents ont du souci à se faire pour ne serait-ce que tutoyer le niveau atteint ici. En toute logique, c’est donc un petit 5/5 que je donne. Petit parce qu’on ne peut pas donner mieux alors que ce "Coco" mérite bien plus encore. Ecoutez, c’est bien simple : tout est parfait. Tout est absolument parfait. Point de vue thème, "Coco" est culturel. C’est toujours intéressant de découvrir certaines traditions de contrées lointaines. En plus de ça, il porte sur l’esprit de famille, et donne une sacrée matière à réflexion. On a beau essayer de protéger les siens, les règles s’appliquant aux uns ne s’appliquent pas forcément aux autres, mais je vous laisse le soin de décortiquer tout cela par vous-mêmes. Le fait est que cela a permis de nous offrir un long métrage coloré. Très coloré. Hyper coloré. Mais qu’est-ce que c’est beau ! Cette sorte de veillée funéraire organisée par tout un peuple, seulement éclairée de bougies… que c’est beau ! Et puis quelle imagination pour rendre le pays des morts si chatoyant tout en gardant ce petit côté inquiétant avec tous ces squelettes qui se promènent le plus normalement du monde, comme s’ils faisaient partie du monde des vivants. L’animation est une merveille, et il se passe quelques trucs aussi en arrière-plan. D’abord réussir à rendre les squelettes aussi expressifs est un véritable tour de force, quoique plus aucune limite ne semble exister depuis que les concepteurs ont réussi à humaniser des bolides à l’occasion du surprenant "Cars", au cours duquel le rendu de la foule était bluffant. Ici, le rendu est tel que la foule paraît aussi vraie que nature. De loin, on dirait un vrai public ! Et la musique ? N’est-elle pas géniale ? Elle l’est ! Et bien que le scénario trouve son point de départ là-dessus, les chansons ne sont pas aussi nombreuses qu’on pourrait le croire au départ. En fait, je pense que le parfait équilibre a été trouvé jusque dans le rythme pour nous donner une sévère claque visuelle et émotionnelle. En plus du plaisir des yeux bien réel, on rit par de bons petits gags toujours bien placés ici et là (sans trop en abuser), on se surprend par moments à battre la mesure sur certaines musiques ou chansons et cerise sur le gâteau, on verse une larme car l’histoire est somme toute assez triste… triste mais en même temps si belle… Si on suit avec beaucoup d’intérêt les curieuses aventures de Miguel, notre attachement définitif le plus profond va s’en aller du côté de Coco, mais ça… ce n’est qu’à la fin qu’on le saura. Pour moi c’est clair, c’est le meilleur Disney/Pixar de tous les temps. La preuve, et son succès est loin d'être immérité, un succès populaire qui se construit grâce au bouche à oreille, car on ne peut pas dire que ce film d’animation ait bénéficié d’une promo tapageuse. Un conseil, allez le voir en famille. Même les plus petits seront charmés par les nombreuses couleurs et par ces squelettes finalement plutôt mignons. Vous allez passer un moment inoubliable.
    romano31
    romano31

    278 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2017
    Je ne vais pas faire dans l'original. Je ne vais faire que confirmer les critiques dithyrambiques qui sortent sur ce film : oui, Coco est un excellent film, oui, Coco est un des meilleurs Pixar à ce jour et oui, Coco est chef-d'oeuvre de l'animation. Loin d'être un simple film réservé aux enfants (comme d'habitude avec Pixar), le film nous questionne sur la vie, la mort, la famille, les rêves et les êtres que l'on a perdus. Des messages forts qui font échos en chacun de nous. Sur le plan visuel c'est juste sublime (l'Oscar du meilleur film d'animation a déjà son gagnant), la réalisation est au top, les personnages sont ultra attachants et le tout est accompagné par une superbe musique qui ferait danser un mort (sans mauvais jeu de mot). Bref, je ne saurais que trop vous conseiller d'aller voir Coco car vous y verrez le meilleur film d'animation de l'année et un des meilleurs de l'année tout court d'ailleurs. Une réussite totale et un succès critique et public amplement mérité.
    Alice025
    Alice025

    1 664 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 novembre 2017
    Un véritable chef d'oeuvre et je ne mâche pas mes mots ! « Coco », le nouveau Pixar met la barre encore plus haut et nous fait vivre une ribambelle d'émotions. Plongé dans le décor de la fête des morts, la Santa Muerte, nous y suivons la vie d'une famille et plus particulièrement de Miguel, aspirant à devenir musicien contrairement aux refus de ses proches. Suite à un accident le propulsant dans le pays des Morts, Miguel va rencontrer ses ancêtres et vivre une fabuleuse aventure qui est loin de tout repos, tout en ayant pour but de rentrer dans son monde. Les valeurs traditionnelles, musicales et surtout familiales sont extrêmement bien exploitées et scénarisées. Les décors sont magiques et on va toujours plus loin dans les graphismes à chaque nouveau film d'animation, c'est incroyable.
    Le début peut paraître un peu « linéaire », mais ne vous y méprenez pas, l'histoire monte en qualité jusqu'aux dernières scènes, où l'on ressort complètement bouleversé et ému par ce que l'on vient de voir et de vivre. Difficile de retenir ses larmes devant « Coco ». Pixar arrive toujours aussi bien à concilier aventure rythmée avec de réelles leçons de vie. Courrez-y, c'est un film à ne louper sous aucun prétexte !

    cinephile-critique.over-blog.com
    L'Otaku Sensei
    L'Otaku Sensei

    311 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 décembre 2017
    Pixar revient d'entre les morts !!! M'enfin....non, dire que Pixar était mort, peut être pas quand même, même si clairement, l'ampoule de lampe de bureau sautilleuse se faisait de moins en moins "brillosa" ces derniers temps. "Vice Versa" en juin 2015, avait été un vrai coup de génie gagnant (aussi bien critique que financier, 4,7/5 de moyenne de Presse sur Allociné et 857 millions de dollars au box office mondial), pour les pères de l'animation 3D, qui en mettant en scène les aventures cérébrales d'émotions personnifiées, avaient réussis à réconcilier les fans de la première heure pour qui Pixar traversait un âge noir depuis "Cars 2" en 2011 ou les critiques ne parlaient comme avant d'une seule et même voix quand à l'imagination géniale.
    Malheureusement, juste "después" "Vice Versa" qui d'un seul coup, venait de gagner sa notoriété de chef d'oeuvre légitime aux côtés des grands tels que Toy Story, Le Monde de Némo, Là-Haut....ironie cruelle, destin cruel....voilà que Pixar nous sert quelques mois après son grand retour plein de promesses et de belles perspectives d'avenir, "Le Voyage d'Arlo" ou pire que ce qu'il n'avait jamais fait auparavant en gâchant tout le potentiel génial de son idée de base de survie des dinosaures....dans un melting pot scénaristique paresseux, presque honteux de l'Âge de Glace/Némo/le Roi Lion. Aussi vite, Pixar a ressemer le doute (et pour de bon) chez ses fans aussi vote qu'il l'avait pourtant dissipé.
    Ainsi donc, depuis "Vice Versa", Pixar me laissait bien perplexe; non pas que je veuille faire mon vieux ronchon mais perso, entre "Le monde de Dory" (2016) qui était surtout un gros réchauffé peu inspiré de Némo et "Cars 3" l'été dernier, très inspiré des "Rocky" qui était bon (notamment grâce à sa surprenante conclusion) mais pas ouf non plus....je restais cruellement sur ma faim côté Pixar qui, dans l'ombre de Disney qui nous a sorti 2 gros chefs d'oeuvre en 2016 (Zootopie et Vaïana), se contentait de nous offrir de la facilité, juste du bon....(qui plus est, hormis Dory et son milliard très surestimé, "Arlo" et "Cars 3" connurent des semi flops avec respectivement 332 et 380 millions de dollars pour des budgets de prod élevés) mais un Pixar ça ne doit pas être juste bien, ça doit au moins être "muy bien" !
    Néanmoins, un espoir subsistait malgré tout, c'était "Coco" !!
    Bon, "Coco" (anciennement "Dia de los muertos"), 19ème film d'animation des studios Disney-Pixar réalisé par Lee Unkrich à qui l'on doit le magnifique et inoubliable Toy Story 3 en 2010, et Adrian Molina (inconnu au bataillon chez Pixar.... ?), nous emmène cette fois au Mexique pour fêter "Dia de los Muertos" !
    spoiler: Dans la famille Rivera, on est cordonnier et cireur de chaussures de générations en générations depuis plusieurs décennies et la musique est y bannie pour d'obscures raisons familiales... . Chacun semble accepter ce destin de travailler dans la confection de chaussures....excepté Miguel, un jeune garçon de 12 et benjamin de cette grande famille qui, comme son idole, le grand mariachi Ernesto De la Cruz, rêve de musique ! Le soir del Dio de los Muertos, malgré que sa famille lui ait formellement interdit de jouer, Miguel décide d'ignorer leur interdit et de voler la précieuse guitare de De la Cruz. Mais au moment ou le jeune garçon s'empare de l'instrument...il se retrouve alors projeté dans le royaume des morts, un royaume peuplé de squelettes et, sa seule chance de quitter cet endroit "vivant" est de retrouver De la Cruz lui même, qui semble être le seul à pouvoir faire quelque chose...seul un vrai musicien pourra aider Miguel ! Mais faut il renoncer à sa famille pour son rêve ? Faut-il saisir l'opportunité peu importe les sacrifices qu'elle engendre ? Quelle est le véritable pouvoir de la musique ??

    Voilà pour le pitch global.
    Verdict : ENFIN ! Le projet dans les cartons de Pixar depuis au moins 2013 sort en salle !!! Et avec de telles notes dithyrambiques (4,1/5 de moyenne de Presse, 4,6/5 de moyenne des Spectateurs sur Allociné, 8/10 sur SensCritique et....96 % d'avis positifs sur Rotten Tomatoes O_O); il y avait toutes les raisons du monde d'attendre un nouveau chef d'oeuvre de Pixar......et les notes ne mentent PAS !!
    Muy bien, excelente, que digo : SOBRICIMIENTE !!! Hola Senora y senores, muchachas, muchachos, sortez le maquillage, las guitarras, los tacos, las tortillas, las pinatas y venis bailar con los esqueletos ! viva la FIESTA !!! AH c'que ça fait du bieeeeeeeen ! Voilà, CA c'est du Pixar, du vrai du grandiose ! Celui qui arrive à te prendre un thème, une culture, un mythe, un imaginaire et à te changer en or n'importe quel plomb, à te créer de l'extraordinaire à partir de l'ordinaire ! "Un real éxito !"
    "Coco" est una pura maravilla ! Un véritable feu d'artifice éclatant entre "La Légende de Manolo" (2014) de Jorge Guitérrez, "Les Noces funèbres" de Tim Burton (2005), "Le Voyage de Chihiro" de Miyazaki (2001), "Bienvenu chez les Robinson" (2007) et "Rio" (2011) !
    En primer plano, la historia de "Coco" est une très belle trouvaille, une aventure très très bien tissée, très inspirée de culture populaire mexicaine (como el personaje de "La Caterina" de José Guadalupe Posada, crée en 1912, la femme squelette au chapeau) sur le rythme endiablé de la guitare, d'une imagination débordante bercée de folklore, de traditions et de croyances latino-américaines solidement documentées et traité avec grand respect.
    L'Âme mexicaine avec un grand A vit à travers ce petit bijoux ! Si el tema central de la Familia n'est pas nouveau chez Disney Pixar (Les Indestructibles, Némo, Vice Versa ect), "Coco" arrive pourtant à offrir quelque chose de nouveau malgré le côté récurrent souvent rabâché dans les films d'animation, un message profond, émouvant qui dépasse le stade du "la famille compte avant tout", car tout ce thème de la famille est encré de coutumes dans un paysage culturel déterminé original. Le message gagne en profondeur en s'articulant en plus dans une certaine dimension macabre de Vanité/ Memento mori poétique façon "Les Noces funèbres" (2005) à la Burton. On retrouve chez Unkrich une grande inspiration visible du style Burtonnien un traitement à la fois gagesque, comique (je me suis demandé si on allait pas avoir droit à un caméo de Brook dans "One Piece" par moments yohohoho ! XD) et dramatique de la vie et de la mort, sans être dans la copie mais belle et bien dans l'inspiration, d'autant qu'Unkrich va ici plus loin que Tim dans la mesure ou il ne s'arrête pas à la dimension physique de la mort, du corps mais s'intéresse aussi à spoiler: La dimension spirituelle de la muerte ! De manière extrêmement poignante, Lee aborde ici la pregunta philosophica de la muerte symbolique par l'oubli. Car pire que le décès, la véritable mort survient lorsque l'on tombe dans l'oubli, lorsqu'on ne se souvient plus de nous et Pixar a parfaitement réussi à saisir et à exploiter tout le potentiel émotionnel d'une thématique matérielle-spirituelle aussi poignante !!

    Si le scénario souffre un poquito por momentos de quelques longueurs qui ralentissent un poco l'action en cours, ce qui prône par dessus la progression de l'histoire en fin de compte, c'est le partage culturel que le film fait avec le spectateur. Comme Carlos Saldanha l'avait fait avec "Rio" (2011) en nous emmenant au pays du Carnaval, de la Samba et du Football dans une balade exotique haute en couleurs, "Coco" fait de même avec cette fois le Mexique avec la bamba ! Et les couleurs sont au service de ce généreux et régalant partage culturel ! Orange, pourpre, bleu marine émeraude....un véritable bouquet multicolore qui décuple l'onirisme qui nous fait oublier de cligner des yeux tant on est absorbés à contempler l'exotisme d'une aussi belle toile d'animation avec ses rues pavés, ces pétales de flores naranjas virevoltants, ces grandes lignes de téléphériques ces tapisseries (en parlant de toile, il est fort possible que Unkrich et Molina se soient inspirés de "Songe d'un après midi dominical dans l'Alameda centrale", 1947, de Diego Rivera.....attends un peu....le héros....il s'appel Rivera, tout est lié !!).
    Côté persos, ils sont vraiment de très agréables compagnie, plein de vie et bien marrants (même les morts...c'était gratuit ^^).Miguel est super attachant, jeune mais pas naïf. J'aime bien ce genre de personnage qui me rappel pas mal les jeunes protagonistes des films des studios Ghibli. Un jeune enfant qui se retrouve projeté dans un monde fantastique-étrange peuplé de créatures ancestrales, ou il va faire au cours d'un voyage initiatique l'apprentissage de valeurs morales qui déclencheront une prise de conscience sur son avenir, comme on a eu avec "Chihiro", "Le Royaume des Chats" (2002) ou encore (puisqu'on parle de musique ^^) "Si tu tends l'oreille" de Yoshifumi Kondo (1995). Sans arriver encore à atteindre le niveau de Ghibli et l'immense talent del Maestro Miyazaki, Unkrich parvient très très bien à nous développer quelque chose de juste et de mature, mélangeant la légèreté/le merveilleux de l'Enfance, confronté à la dureté d'un monde adulte terre à terre et sans fantasy. Mention spéciale à Hector à qui Ary Abittan (le gendre juif de Philippe de Chauveron dans "Qu'est ce qu'on a fait au bon Dieu ?"), réussi vraiment par la voix à donner un coeur en vf. On peu dire ce que l'on veut de l'acteur qui n'est pas un grand acteur...mais là franchement, son doublage est irréprochable !
    spoiler: Le personnage d'Hector m'a vraiment beaucoup plût, (encore une fois, j'ai beaucoup pensé à Brook dans "One Piece", qui plus est est....musicien. Une sorte de mélange entre Brook de OP et Fender de "Robots", le film de Blue Sky sorti en 2005) dès le départ avec ses gags de travestissement en Frida Kahlo qui font de lui una buena comicidad, pas lourdingue pour un os ^^. C'est par la suite que le personnage gagne une profondeur insoupçonnée (virage à 180 degrés ^^) lorsque les révélations tombent à propos de la vérité sur la familia Rivera, on a envie de serrer très fort son petit squelette fragile dans nos bras tant son but est noble (c'est vraiment lui qui porte toute la dimension critique de Vanité). D'ailleurs, j'ai trouvé le twist à propos de De la Cruz qui est le vrai antagoniste bien crédible (mieux amené que Hans dans "La Reine des Neiges" qui devenait le bad guy comme un cheveux sur la soupe...)

    En parlons de VF, un très bon point à souligner : ils ont gardé l'Espagnol dans les chansons, et pour le coup, ça aide vraiment le film à rester en contact avec ses racines, à avoir en plus, une ambiance sonore existante (gracias Michael Giacchino !)
    Pour en revenir au personnages, on regrettera juste que la famille squelettique de Miguel soit assez peu développée (même s'ils trouvent une petite utilité dans l'acte final), assez ironique qu'il s'agisse de squelettes car ils ne sont finalement que des "cadavres animés", encore une fois sertes rigolos mais Pixar peu mieux faire.
    Esta todo, pienso que digo suffisamente cosas à proposito de "Coco", para fin, podemos concluir que "Coco" est une pure merveille, un gros coup de coeur pour esta magnifica pelicula d'animation.
    Un voyage magique en el mundo de los muertos signé Pixar qui marque son grand retour et on espère pour longtemps.
    Maintenant on y est....dernière ligne droite avant la suite la plus attendue, la plus désirée de toute l'histoire de l'animation voir du cinéma : Les Indestructibles 2 !! Et au vu de la première B.A.....ça va faire mal ! D'ici là, mangez des tacos, des tortillas, faîtes la fiesta et n'oubliez pas : saisissez l'opportunité !
    Walter Mouse
    Walter Mouse

    510 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 novembre 2017
    Coco pourrait très bien marquer un tournant dans l'histoire de Pixar. Jusqu'à présent, le studio de Luxo Jr. s'était toujours spécialisé dans les œuvres contemporaines au regard porté sur l'avenir et au sentiment de mélancolie, les quelques veines tentatives pour sortir de son retranchement (Rebelle, Le Voyage d'Arlo) n'ont pas obtenu les résultats espérés et semblaient cloisonner John Lasseter dans sa zone de sécurité pour un long moment. Puis vient Lee Unkrich qui, après le succès colossal de son magnifique Toy Story 3, propose la mise en chantier d'un long-métrage ayant pour thème El Dia de los Muertos, fête mexicaine commémorant sous forme festive l'esprit des morts. Après 7 années de recherche intensive et de développement, l'un des piliers du studio peut enfin présenter aux côtés d'Adrian Molina son nouveau bébé. On l'aura compris, Coco est assez éloigné du cadre habituel de Pixar, plaçant son intrigue dans un Mexique très traditionnel à la technologie peu avancée. Tout l'enjeu est même de se plonger dans le passé d'un peuple, de découvrir ses coutumes, ses célébrations et son folklore. Et pourtant, toutes les thématiques du studio se retrouvent dans le récit avec son besoin de s'ouvrir à l'ancienneté et de préserver ce qui a été jadis acquis. L'hommage rendu à l'imaginaire latino-américain est formidable. Il faudra plus d'un visionnage pour percevoir tous les détails cachés dans chaque plan. L'imagerie est d'une beauté sidérante et c'est un euphémisme de le dire. Le Pays des Ancêtres regorge de couleurs et de vie, logeant plus de défunts qu'il ne peut en contenir et les mélangeant aux créatures issues des légendes locales. Visuellement, les animateurs ont encore franchi un pas de géant. Pourtant, la trame, on ne peut plus classique, met un peu de temps à décoller. La première partie est frustrante car peine à se poser. Tout va trop vite, ça hurle dans tous les sens, on ne nous laisse que trop rarement le temps d'apprécier ce que l'on regarde, un peu comme Le Monde de Dory l'avait fait l'an passé. Mais tout change à partir d'une superbe scène informant de ce que le film va réellement raconter sur l'importance des souvenirs. Dès ce moment, Coco gagne en intensité à chaque minute. Il a beau abuser de grosses ficelles scénaristiques (toute l'attente avant de retrouver Ernesto de la Cruz est révélatrice de vers où la morale va se diriger) et de certaines limites (on repassera sur l'utilité de Dante), les révélations s'enchaînent sans gratuité dans le seul but d'approfondir chaque arc lancé, les personnages prennent une toute autre dimension, ils s'épaississent, ils nous font prendre conscience de la fatalité que sont la mort et l'oubli (on saluera l'audace de Pixar d'utiliser pour la première fois dans l'animation la maladie d'Alzheimer) jusqu'à un climax chargé d'émotion. Une fin magnifique dans la lignée de ce que Vice-Versa avait accompli en 2015. Mais là où Coco détonne le plus c'est dans son ambiance sonore. Généralement peu à l'aise avec tout ce qui touche aux chansons, les Studios Pixar ont décidé de faire de la musique l'élément-clé de leur histoire. S'il n'est pas une comédie musicale, Coco laisse les personnages pousser régulièrement la chansonnette lors de spectacles ou de scènes nécessitant l'apport de mélodies. Plusieurs artistes ont ainsi collaboré pour la bande-originale, Michael Giacchino pour la partie instrumentale retranscrivant bien la culture musicale du pays, Germaine Franco, Adrian Molina et le couple Robert Lopez/Kristen Anderson Lopez pour les chansons. Celles-ci sont entraînantes à souhait et améliorent les plus beaux instants du métrage comme l'entêtante et significative Remember Me. Le temps nous dira si Coco rejoindra le panthéon des plus grands Pixar. Il n'est pas le plus subtil ou le plus original mais ses sentiments sont incroyablement justes et on ne peut passer à côté de la réalité de son message qui, à coup sûr, saura émouvoir bien des enfants et des adultes pendant longtemps. Un film fort, évocateur et transgénérationnel.
    tony-76
    tony-76

    1 071 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2017
    « Savoir saisir l'opportunité » Un nouveau Pixar pour Noël ! Cette société de production américaine a l'habitude de nous offrir des films excellents, voir magnifiques. Inside Out nous avait complètement bouleversés, et que dire de Ratatouille, The Incredibles, Monsters, Inc. et même les Toy Story qui sont, encore à ce jour, des classiques pour les jeunes et les parents. Bien sûr, il y a aujourd'hui de la compétition dans le monde de l'animation qu'il y en avait à l'époque passée mais, grâce à Coco, Pixar parvient à rester sur le marché et peut devenir une référence de qualité. On voyage dans un autre monde dans lequel règne une fête mexicaine, pleines de couleurs car Coco veut nous transmettre un message pour les jeunes spoiler: - celui de la mort -
    et ce n'est pas un thème facile à aborder, surtout lorsqu'on s'adresse à eux ! Alors il faut beaucoup d'élégance pour discuter sur un sujet aussi grave, sans tomber dans la maladresse et le drame. Dans ce cas, l'équipe de Pixar y arrive de manière réconfortante. Coco a le sens du détail spoiler: - l'idée des morts qui disparaissent lorsqu'ils sont oubliés par les siens -
    s'avère une image très émouvante et intéressante. Les chansons sont aussi très réussies notamment spoiler: « Ne m'oublie pas », chantée par un père à sa fille, et ensuite par un petit-fils à son arrière-grand-mère souffrant de fréquentes pertes de mémoire...
    Une très bonne VF avec un Ary Abittan qui s'amuse dans la peau de cet Héctor, on s'attache directement à lui. D'un point de vue esthétique, Coco se démarque par son visuel coloré, vif et pétillant. L'équipe de Pixar est parvenue à rendre des squelettes forts attachants, ce qui est une tâche assez complexe. L'humour a bien sûr sa place dans l'histoire, sans trop exagérer dans la situation ! Que se soit les morts ou les vivants, ces êtres dansent, chantent et sourient ! Les bêtes qui les accompagnent spoiler: - le dragon aux multiples couleurs ou encore le chien qui suit Miguel -
    sont aussi formidables. Le dénouement final est juste incroyable parce que de nombreux cinéphiles peuvent avoir le cœur tout chamboulé ! Certes, Coco ne possède pas la même profondeur et intelligence que Inside Out mais il s'avère brillant, divertissant et pertinent qui introduit d'habile façon le concept de la mort aux enfants. Le succès sera mérité ! C'est un beau Pixar de 2017 !
    1008cent99
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    45 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 décembre 2017
    Mon Dieu, encore une fois Disney/Pixar à mis la barre très haute dans la catégorie films d'animations ! J'ai adoré !!! Les personnages, l'univers, les rebondissements, l'émotion... Tout est parfait. Quel bonheur de se laisser bercer par un film dont on à aucunes attentes et ressortir totalement conquis du cinéma. A revoir forcément, de préférences en full HD ou 4K, l'image est juste magnifique.
    Critik D
    Critik D

    152 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 novembre 2017
    C'est un magnifique voyage que nous propose cette année les studios Pixar en cette période traditionnelle de noël. Car ici, il sera question de la culture et de la tradition au travers Del dia de los muertos. On découvre Miguel, un jeune garçon qui rêve de marcher dans les pas de son idole Ernesto de la Cruz. Malheureusement la musique a été bannie de sa famille depuis que son arrière arrière grand-père à quitté sa famille pour vivre son rêve d'artiste. Difficile d'interdire la musique dans un pays où elle fait rage. C'est au travers de ce secret de famille que nous allons suivre Miguel dans le monde des morts. Sans trop en dévoiler, c'est une histoire touchante et coloré qui nous est conté. Les graphismes sont magnifiques, les personnages attachants, les chansons rythmées et superbes et l'histoire excellente ! Un très beau conte qui m'a beaucoup touché et devant lequel je n'ai pas pu retenir mes petites larmes. Et je dois bien avouer, que cela fait du bien de voir une œuvre original et non pas une nouvelle suite d'une franchise des studios. Je n'en attendais pas grand chose, je n'étais pas particulièrement conquise et pourtant c'est l'une des belles surprises de cette fin d'années et un très beau film d'animation.
    Romain N.
    Romain N.

    5 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2017
    La vie, les rêves,l'autorité, la mort, l'oubli, la filiation, l'amour, la joie, le mérite, la duplicité, tous ces thèmes sont abordés dans ce tourbillon de couleurs et d'émotions. Coco est en effet un excellent Pixar, très rythmé, très coloré, souvent grandiose dans ses décors et animations toujours plus réalistes et beaux/belles d'année en année. C'est un super divertissement pour tous les âges, vraiment tous les âges.
    Attention cependant si vous êtes un peu fleur bleue, préparez des mouchoirs et des excuses pour renifler dans la salle, il y a le long de l'histoire de nombreux moments très émouvants, qui risquent de vous faire avoir une poussière dans l'oeil. Un film de fête 5 étoiles
    titicaca120
    titicaca120

    384 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 novembre 2017
    un pixar d'une autre dimension , toujours plus innovant , toujours
    visuellement au top, toujours des idées nouvelles , des personnages
    inoubliables, ce film d'animation rend un vibrant hommage à la culture
    mexicaine avec une force incroyable on reste ébahis devant tant de prouesses
    on retrouve notre âme d'enfant, on rit on pleure la magie fonctionne à fond.
    quel régal.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 janvier 2018
    Magnifique film et je parle notamment pour un public adulte car certains enfants ont pu pleurer pendant la séance forcément ce film d'animation parle de la mort donc tous les enfants ne sont pas forcément apte à regarder ce dessin animé. Les expressions des visages des personnages est vraiment stupéfiante et les chansons Disney que d'habitude je fuis son pour le coup très réussies ... Comme quoi les goûts et les couleurs....
    Alain D.
    Alain D.

    584 abonnés 3 280 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2018
    Ce film d'animation réalisé par Lee Unkrich (Toy Story 2 et 3, Le Monde de Nemo ...) et Adrian Molina nous offrent de superbes animations, une comédie plus orientée vers l'aventure que vers l'humour. Le scénario nous donne un bel exemple d'accomplissement de soi et une très belles évocations du souvenir des disparus. Bien que basé sur la famille et la musique, il nous conte une histoire avec paradoxalement très peu de scènes musicales.
    Les incursions dans le monde des ancêtres nous délivrent des scènes fantastiques qui peuvent perturber le très jeune public.
    Nyns
    Nyns

    214 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2017
    Le skull mexicain est tellement tendance avec ses fleurs et ses couleurs vives qui dénotent l'aspect macabre, qu'on en oublie presque sa provenance. Au cinéma la dernière expérience en date c'est James Bond dans le Spectre avec cette scène d'ouverture pendant la journée des morts justement, grandiose et marquante. Puis cette année, m'enfin cela fait un moment que c'est prévu on sait comment ça se passe, Disney donne vie à la dia de los muertos avec un nouveau héro mexicano, un projet alléchant pour nous occidentaux clairvoyants, voyant la mort comme le bout du chemin et la tristesse ultime. Sur la base de cette coutume, on nous brosse un univers parallèle qui est celui des morts, pleins de couleurs et de gaieté. C'est sans compter sur une aventure extraordinaire pour la reconnaissance avec l'idée de la mémoire des défunts et du choix entre la famille et la passion. Des thèmes rarement évoqués dans les long-métrage des oreilles de souris ou du moins de cette façon, Coco se dresse donc au sommet des projets originaux comme les derniers nés Pixar et confirme donc le vent en poupe qu'à les studios en ce moment. Bon bien sur, niveau code et culture on est dans les stéréotypes. Mexicain égal mariachi, tacos et Frida Khalo (ah et merci pour le chien nu loufoque, j'adore). Mais en même temps si on analyse bien tous les autres films, ça va rarement plus loin dans le réalisme. C'est donc une jolie aventure avec un héro sympathique sur la transmission qui peut parler aux petits comme surtout en fait, aux grands.
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