Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
lara cr28
75 abonnés
123 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 16 janvier 2014
La première demi-heure laisse présager un navet, c’est ennuyeux et attendu. Puis, à partir du voyage au Groenland, le film change de rythme, prend une autre tournure, se colore d’une teinte burlesque et plonge le spectateur dans une douce euphorie. Une belle illustration de l’idée selon laquelle il faut construire sa vie et non la subir.
14 101 abonnés
12 487 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 17 janvier 2015
Saut d'un hèlicoptère en pleine tempête, 17 kilomètres en skateboard vers un volcan en irruption, escalade du Noshaq en Afghanistan, matelot sur un chalutier en Islande...J'en ai pas fait autant lorsque j'ai entrepris de faire le tour du monde dans les annèes 2000 mais j'ai ressenti les mêmes sensations (mêmes idèes, couleurs et rèfèrences culturelles kalèidoscopiques) lorsque l'on sillonne à pied ou à vèlo un nouveau continent! Bienvenue dans "The Secret Life of Walter Mitty" de Steve Conrad, tirè d'une histoire de James Thurber qui, en 1939 a ècrit une nouvelle incluse à sa chronique qui paraissait dans "The New Yorker". Elle fit forte impression à l'èpoque car on pouvait s'identifier au personnage crèè par Thurber! C'est un homme qui passe ses journèes en pilote automatique, mais qui vit intensèment dans sa tête! L'histoire traitant d'un sujet qui n'avait jamais ètè, exprimè de façon aussi èloquente que Thurber ne l'a fait : le dèsir d'èchapper à notre vie et de vouloir quelque chose de plus, même si on ne sait pas vraiment quoi! Mitty est un personnage universel! il y a toujours une petite personne en nous qui se fait ècrabouiller par le monde! Avec la possibilitè d'une idèe ingènieuse : se servir des rêves, non pas en suivant l'articulation de l'histoire, mais comme structure de base que Ben Stiller utilise avec le talent qu'on lui connait pour faire son numèro, dans un sens modeste et croissant! Honorablement rèalisè (en dèpit des inèvitables belles images que suscite ce type de films) pour un divertissement made in Hollywood qui amène le public à lire la nouvelle de Thurber! Un remake qui pousse ègalement à l'èvasion par rapport au classique de Norman Z. McLeod où Ben Stiller reprend le rôle de Danny Kaye, d'une histoire toute diffèrente de l'original! Seconds rôles convaincants : la grande Shirley MacLaine, le tènèbreux (et sûr de lui) Sean Penn et Kristen Wiig, charmante comèdienne dont les grands yeux bleus rappellent ceux de Zooey Deschanel...
Pendant que tout le monde s'extasiait sur la bande annonce (puis sur le film entier) du dernier film de Ben Stiller je dois dire que j'en avais cure. Ce truc puait le bienpensant le côté écolo "va faire le tour du monde au lieu d'être un ouvrier" le tout dans un monde fantasmé qui ne prend jamais le parti pris de la réalité pour se rendre compte que vivre en communion avec la nature, voir des choses sublimes c'est très bien, mais c'est surtout atrocement dur rien rien qu'administrativement (je ne parle pas de l'aspect survie).
Et la vie rêvée de Walter Mitty c'est exactement ça, on a ce message bidon déjà vu et très classique associé à une mise oeuvre elle aussi très classique et pourtant ça fonctionne. Je dois dire que je me suis pris au jeu, le McGuffin de la photo n°25 est assez intriguant pour que l'on ait envie de savoir ce qu'elle représente et la beauté des paysages font le reste (en même temps le type va en Islande, ça doit être dur de rater un cliché carte postale là-bas si on veut en faire un).
Alors il y a tout un tas de trucs un peu lourd, quelques tentatives d'humour un peu ratées, mais le film n'est pas drôle la plupart du temps il cherche juste à être beau et ça suffit. Bon après c'est beau de façon très artificielle, c'est archi surligné, on te met la musique etc. En somme c'est vulgaire pour que n'importe qui comprenne car Stiller est entrain de lui taper dans le coude que c'est "magnifique". Mais comme je le disais ça fonctionne à plusieurs reprises, j'aime beaucoup la rencontre avec Sean Penn et ce qu'il dit sur la beauté (dommage que le film ne tire pas leçon de ses propres enseignements), mais là c'est assez sobre justement pour qu'il se passe un truc.
Bien sûr c'est un film sponsorisé par les agences de voyage de toute la planète, mais ça donne vraiment envie et quelque part le contrat est respecté, j'ai vu un film pas désagréable qui donne envie de voyager. Non parce que des films se ratent totalement là-dessus en n'arrivant à exploiter leurs paysages en gâchant systématiquement tout. Je ne peux pas dire que c'est bien ou même que ça soit rafraîchissant tant ça sent le réchauffé, mais tout de même, j'ai passé un moment agréable avec quelques moments biens sentis.
En ce moment on ne peut pas dire que Ben Stiller soit au top de sa forme. Il a enchainé les bides commerciaux comme "Le Casse de Central Park" par exemple. Il fallait qu'il revienne en force avec un film plus en lien avec ce qu'il faisait autrefois. Il n'est pas obligé de marquer les esprits mais j'aimerai le retrouver tel qu'il était. Drôle. Je ne voulais pas d'un film totalement similaire qu'un " La Nuit au musée" ou d'un "Mon beau-père et moi" puisque c'était évident que ça aurait été une fois de plus un échec. Changer de registre était une nécessité pour cet acteur en perte de vitesse. Avec "La vie rêvée de Walter Mitty" on est dans l'émotion. Pas larmoyant non loin de la mais plus dans la beauté de la vie, dans la poésie pur et simple (ressemble sur quelques points à Forrest Gump de mon avis). C'est bien mais il manque un peu de folie. Mal dosé.
Pourquoi ? On part en fanfare et puis ça retombe au fur et à mesure du film. Le principal intérêt de ce film réside dans les rêves plus vrais que nature de Walter. Mais plus l'intrigue avance (quand il commence à faire des voyages) moins il y en a et les gags qui restent sont assez creux. Plus grand chose à se mettre sous la dent (mise à part lorsqu'il retrouve le protagoniste incarné par Sean Penn ou quand il saute du mauvais côté en hélicoptère ...) Non pas qu'ils sont mauvais mais par rapport aux rêves ils font pâle figure. Le meilleur moment du film reste probablement quand il combat son boss tyrannique. Juste excellent. J'ai beaucoup aimé aussi le moment passé au parc. Mais on constate que Walter perd son caractère de grand rêveur pour laisser place à celui du grand aventurier. On perd, par ce changement, la pitié pour un personnage pas bien débrouillard. On reste attaché au protagoniste principal mais moins qu'au début. Peut être bien parce que je me retrouvais plus dans la première partie du film. Dans la deuxième, on tombe dans le romantisme un peu chiant et prévisible. Il me restait donc les incroyables panoramas et les somptueux paysages de l'Islande sur de belles musiques signé Jose Gonzalez (je vous le conseille d'ailleurs) On peut compter quand même sur de très bons acteurs à commencer par Adam Scott (le boss de Walter) vraiment très bon. Une tête à claque exécrable que j'aurais aimé tuer de mes propres mains. Et puis même si Sean Penn à un petit rôle, il le joue tellement à fond que j'aurais aimé le voir un peu plus. À la réalisation Ben Stiller ne fait pas dans les artifices et c'est tant mieux. Il préfère jouer la carte de la sécurité en misant sur une mise en scène sobre qui reste toutefois de très bonne facture. Efficace.
Il faut voir ce film. Ça ne renouvelle en rien la comédie romantique mais on passe un agréable moment. À voir en famille, avec sa copine ou son meilleur pote, ce film plaira à absolument tout le monde. Et puis Ben Stiller est génial en tant que réalisateur.
Un film fait Par Ben Stiller, Avec Ben Stiller et Pour Ben Stiller. L'histoire en elle même est plutôt intéressante mais bon... On retrouve toujours les même personnages, les même situations comiques, les mêmes actions... C'est à ce demander si il n'existe pas une secte cinématographique aux états-unis qui obligerait les réalisateurs à se tenir à un schéma narratif précis. Mis à part cela, "La vie rêvée de Walter Mitty" est un film dans lequel on a mit de l'argent, ce qui lui permet d'être beau, bien fait et bien découpé. Les paysages sont magnifiques et certains raccords sont étonnamment jolis. Néanmoins c'est difficile de juger le fond d'un film seulement en regardant la forme (C.F : "Gravity"). C'est pourquoi, malgré l'audacieuse tentative de Ben Stiller, son oeuvre ne mérite pas plus de 3/5 (selon moi).
Sentiment mitigé pour cette cinquième réalisation de Ben Stiller, il se lance dans un projet ambitieux, en nous racontant l’histoire de Walter Mitty, un homme plutôt ordinaire mais enfermé dans son quotidien où il ose s’évader uniquement à travers des rêves, et lorsque la réalité le rattrapera, il devra surmonter ses peurs et partir à l'aventure. Ben Stiller a quelques trouvailles plutôt ingénieuses, que ce soit dans sa mise en scène ou par moment dans l’écriture. En effet, on a notamment un héros vraiment attachant, plutôt romantique et charmant, et en général tous les personnages sont attachants, de plus ils sont très bien interprétés, Ben Stiller dans le rôle titre mais aussi les seconds rôles, à l'image de Shirley McLane, presque 60 ans après sa révélation chez Hitchcock, toujours pétillante et qui fait plaisir à voir. Certaines scènes sont vraiment bien faite, à l’image de toute la partie au Groenland que ce soit dans le bar avec une adaptation de David Bowie ou sa chute de l’hélicoptère. On a aussi une belle photographie, de belles couleurs et d’assez beau paysage. L'ensemble est assez charmant, parfois poétique mais malheureusement la deuxième partie tombe parfois dans l'excès de sentimentaliste (et trop moraliste, ce qui va donner une fin assez décevante) et le déroulement devient un peu trop prévisible et malgré l’audace, on peut regretter qu’il n’en a pas eu assez, il ne va pas assez loin dans la frontière entre rêve et réalité, qu’il abandonne assez vite et si le film est original sur la forme, il ne l'est pas assez dans le fond qui est plutôt classique (voir un peu cliché dans la deuxième partie). Bien évidemment ce n'est pas un mauvais film, et c'est même une bouffé d'air frais, c'est trop rare de voir des films de ce genre, simple mais charmant avec quelques touches poétique et romantique et une ode à la liberté, malheureusement ancré dans certaines conventions. Nul doute que Ben Stiller n'est pas un mauvais réalisateur, il a de l'avenir si il continue à faire de beau projet comme celui-là, mais à condition de gommer quelques défauts, si c'est plutôt pas mal comme film, on pouvait s'attendre à mieux.
Qui allait se douter que Ben Stiller puisse faire plonger le spectateur dans une aventure épique, mêlant l'inattendu à l'émotion, prolongée d'une simple pichenette par un Penn impressionnant de par sa force d'acteur. Honnêtement, ce voyage rendu unique par sa sincérité, déroule sous nos yeux une explosion de saveurs, d'images, et surtout de sensations, qui montrent que le système Hollywoodien à plus d'un tour dans son sac. Et tant pis si il y' a de la naïveté dans le scénario, on est tellement pris par ce flot continu de nouvelles idées, que le fait de voir quelques défauts ne blesse en rien l’impressionnisme de la situation vécue telle un coup de poing, puissant comme la foudre et rapide comme l'éclair.
Compte tenu de sa bande-annonce plutôt alléchante et décalée, ce film m'a laissé un je ne sais quoi d'insatisfaction et/ou de frustration... Cela dit, ce film a un bon scénario et de bons acteurs (Ben Stiller est vraiment attachant). Il y a plein d'humour et de situations rocambolesques, pittoresques ou touchantes. Et j'ai vraiment passé un très bon moment en le regardant. Peut-être peut-on faire une analyse approfondie du ou des messages portés par ce film. Je m'en garderai bien et je me contenterai d'y voir une allégorie de la réalisation de soi : la vraie vie vaut mieux que l'imaginaire ou les rêves. PS : bonne année 2014 à tous ceux qui liront cet avis !
Après le cinéma en difficulté, la presse écrite moribonde sert ici de trame et de prétexte à Ben Stiller. Avec "Tropic Thunder" (2008), sa précédente réalisation, il revisitait de façon tonitruante, iconoclaste et potache les codes du film de guerre et d'aventures "exotiques". Là, c'est l'apprentissage (tardif) supplémenté à l'aventure qui est convoqué dans ce remake libre de "The secret Life of Walter Mitty" de l'Après-guerre, dû à Norman McLeod, avec le même argument de base, tiré d'une nouvelle de James Thurber. Nous sommes en 2009, quand le prestigieux magazine "Life" met la clé sous la porte, en version-papier - n'existe plus dès lors qu'en version numérique. Partant de ce réel (cruel) fait-divers, Stiller joue sur les mots : le timide quadra Walter Mitty (dont il assure lui-même le rôle) va vivre à l'avantage du spectateur 2 heures durant sa "vie secrète", à la suite d'un concours de circonstances très romanesque, le projetant dans son "Life" secret - il est depuis 16 ans responsable du service "négatifs", spoiler: et devra partir à la recherche d'un cliché égaré du légendaire Sean O'Connell (Sean Penn), "into the Wild" (eh, eh) : Groënland, Islande, mais aussi Himalaya, jusqu'en Afghanistan. Devenu aventurier pour ne pas trahir la confiance du grand photographe, Walter dépasse aussi ses limites pour les beaux yeux de Cheryl (Kirsten Wiig) - dimension "romcom", et pour la plus grande fierté de sa mère Edna (Shirley McLaine), dont les talents de pâtissière ne seront pas indifférents à la bonne progression de son étonnant périple ! Il y a de belles choses (immersion dans la nature) et de bonnes choses (l'épisode "buttonnesque", par exemple), des trouvailles, notamment "sportives" spoiler: (combat avec le liquidateur dans les rues de New York, rencontre musclée avec un requin dans l'Atlantique, virée en skate-board avant éruption en Islande...), le côté lunaire de Walter est exploité avec à-propos et poésie... mais c'est un brin trop vieillot - surtout dans la forme - sans que l'on sache si c'est voulu (sorte d'hommage au film de 1947), ou pas.... 3/5.
Deux choses préoccupent Walter Mitty et chatouillent sa vie ultra ordinaire, ses finances et une collègue de boulot (qui n'en est pas vraiment une). A l'image du piano, la sœur et la mère sont imposantes. Elles interfèrent dans ce quotidien où notre rêveur arrive à s'échapper par des moments d'absence. Enfermé dans sa routine insipide il laisse sa relation avec Cheryl à son imagination. Mais en un clic Walter Mitty décide pourtant rapidement de donner un sens à sa vie. Un choix (d'abord vain) qui va remplir les pages blanches et apporter de l'authenticité à ses relations. Si il était réellement quelconque Mr Mitty aurait probablement accepté comme une fatalité le tragique destin lié au magazine. Le découragement serait de mise pour beaucoup. Comme dans une traditionnelle comédie-romantique la première approche n'est pas encourageante. Porté par ses envolées spéciales il trouve la soif de vie nécessaire pour accepter le combat de Life. Cheryl commence par être une simple connaissance très éloignée. La liaison n'est qu'onirique et même les échanges virtuels électroniques échouent. Le destin va créer peu à peu une vrai rencontre. Le contexte de ce croisement n'est pas vraiment prometteur. Le profil eHarmony et le vide des cases "j'ai vu", "j'ai fait" explique le manque d’intérêt que peu suscité le personnage de Ben Stiller. Il n’apparaît pas comme quelqu'un de vivant. Cela ressort aussi de son allure. Chemise-cravate serrée et rasage de près. Le changement est évident quand il finit barbu, décoiffé et débraillé. Beaucoup moins paumé, franchement plus ouvert et d'avantage droit dans ses bottes. Son périple va lui apporter le courage de sortir vers l'inconnu. Toujours dans la lune pour s'échapper de l'ennui de sa réalité, son nouveau patron fait de lui son bouc émissaire. Il le surnomme Major Tom, rapport à la chanson de David Bowie. Véritable hymne du film Space Oddity, aurait tout aussi pu titrer cet article que la chanson d'Iggy Pop. Son interprétation (philosophique et musicale) par Kristen Wiig donne une scène magnifique. Un choix musical en accord parfait avec l'odyssée spéciale racontée. Face au constat du gouffre qui est au bout du chemin qu'il suit, Walter change de voie. Il fonce dans un jeu de piste qui va (presque) tout changer. La recherche d'un simple négatif qui va prendre une ampleur disproportionnée. Derrière cette photo semble ce cacher toute les solutions, elle devient le Graal. L'aventure de Mitty est une grande fantaisie digne de ses rêveries, pourtant elle est bien réelle. Jamais mis en doute, l'improbable de ce récit est excessif. Une surenchère de mélange de fantastique et de burlesque assez amusante mais sans autre grand intérêt. Dans cette partie excursion le scénario est surtout intéressant dans son travaille énigmatique. De gros raccourcis et des facilités déconcertantes dans le tracé du parcours. Un récit très téléphoné dans ses moindres aboutissements. Avec des indices très clairs on devine vite où est la photo et même ce qu'on y verra. L'histoire d'amour utilise les codes traditionnels de la romance. Un peu convenu. Les petits signaux sont tout de même bien placés et la ligne reste fidèle jusqu'à la fin. Pas déplaisant de ne pas être pris à contre-pied et d'être conforté dans sa lecture des images et des mots clés. Parfait avec plus de subtilité. Dans l'écriture une place immense est laissée aux objets. Tellement montrés qu'ils ont tous forcement une symbolique, une importance dans le récit. C'est parfois très clair : Les photos, le portefeuille, le gâteau, le carnet de compte; d'autres fois plus trouble : le bonhomme élastique, le skate, l'enseigne Papa John. La paternité ressort évidemment de ces trois derniers mais l'idée n'est pas élaborée, dommage. Une fois le périple accomplit, Walter Mitty ne change pas le monde mais donne un second souffle à sa vie. Sa famille d'abord encombrante (frais, piano, venues impromptues) devient un soutient pour lui. La vente de l'instrument en est l'image concrète qui appuie des échanges plus affectifs. Enfin le frère évoque sa sœur et son spectacle. Sa prestance est le vrai Graal ramené de sa quête. Si la toute dernière idée du film met en image la naissance d'un Walter imposant, le retour au siège de Life lançait les premiers éclairs. Évidemment le changement opère sur ses ambitions amoureuses. Cela aurait pu devenir une publicité de deux heures pour le célèbre magazine. Le propos et l'utilisation de cet outil sont finalement très honnêtes. C'est même le reflet d'une société trop vite modernisée qui montre les travers de la presse informatique. C'est intéressant de découvrir les coulisses de feu Life. Comédie-romantique plutôt amusante dans son extravagance et touchante par son protagoniste fabuleusement paumé. Kristen Wiig est sérieusement radieuse, elle qui a tant fait rire dans Saturday Night Live. Sean Penn admirable. Intrigue prévisible mais convenant dans sa tenue et sa franchise.
Un petit brin de déception pour ce film dont j'attendais beaucoup mieux. Ben Stiller nous offre une très belle réalisation sur le thème de l'accomplissement personnel de nos rêves les plus fous, entre drôleries et émotions, le tout avec de superbes images (magnifique travail de la photo). Malgré cela, j'avoue que j'ai trouvé le temps un peu long, j'attendais impatiemment le dénouement qui traine à se montrer. Un beau film quand même, à voir ne serait-ce que pour l'apparition quasi magique du charismatique Sean Penn.
J'attendais ce film avec une vive impatience et j'en suis ressortie avec une pointe de déception. Walter Mitty est un bon film sans pour autant être grandiose et inoubliable, malheureusement... Le côté visuel et poétique m'a beaucoup plu. Les paysages sont magnifiques, les couleurs sont vives et cela donne envie de voyager. Walter Mitty est attachant du début jusqu'à la fin. Ce personnage dont la vie semble morose et qui s'évade par des rêves, va enfin pouvoir vivre sa propre aventure et dépasser ses limites. Courage, audace et bravoure sont ces trois qualités qui vont bercer ce film. La première partie du film est amusante et entraînante. La fiction et la réalité se mélangent et nous apportent une bonne dose de rêverie. La deuxième partie du film m'a moins enchanté... A force de vouloir trop faire dans le voyage initiatique, on s'y perd. Déjà, partir au Groenland et en Afghanistan pour retrouver un photographe et un bout de pellicule, c'est assez... bizarre. La frontière du rêve s'estompe très rapidement pour passer à la réalité, trop rapidement même, et c'est surtout cela qui m'a déçu. La vie rêvée de Walter Mitty est un très beau film, charmant et plein de romance et de poésie. Mais la rêverie s'essouffle trop vite malheureusement. Ben Stiller reste tout de même un très bon acteur et réalisateur.
Walter Mitty a une vie simple mais assez morose, employé de bureau pour le magazine "Life" il va alors devoir retrouver un précieux négatif d'une photo qui fera la couverture du magazine . Entre ses rêveries et ses sentiments envers une de ses collègue Walter va alors se lancer dans une folle aventure pour retrouver le photographe qui aurait oublié de donner le négatif si précieux .
Entre de très sympathiques et douces mélodies, un coté onirique et un brin de folie Ben Stiller se dévoile plus mature que dans ses précédents films . On ressent des airs façon "Michel Gondry" on voyage et on se laisse emporter dans cette fabuleuse aventure qui s'offre comme une ode à la vie, une ode aux rêves . Doux et léger on s'évade comme Walter, on vit une aventure un peu folle à travers de somptueux paysages et divers pays, pas vraiment drôle mais on garde le sourire et c'est très plaisant .
Malheureusement on retrouve cette touche très Américaine, le pseudo message moralisateur envers les vilains chefs d'entreprises qui licencient, le coté "Vis ta vie et tu verras tu seras heureux et tu choperas même ta super collègue !!", un peu trop classique sur les bords au niveau des messages que l'on veut colporter aux spectateurs mais qu'importe ça reste un film qui fait rêver et qui dévoile une aussi bonne maitrise d'acteur que de réalisateur pour Ben Stiller .
Un film avec un bon fond mais autant d'atouts que de maladresses. On s'ennuie parfois, on rigole de temps en temps. Mais comme souvent, on regrette que 90% des meilleurs moments du films soient visibles dans la bande-annonce.
La Vie rêvée de Walter Mitty, adaptation de la nouvelle de James Thurber et cinquième réalisation de Ben Stiller est une ode à la vie et au dépassement de soi mais qui souffre de défauts non négligeables qui l’empêche d’être l'oeuvre merveilleuse que nous vendait la bande annonce. Le scénario tout d'abord n'est pas aussi touchant et aussi fou que l'on peut l'imaginer, d'ailleurs les phases rêvées du personnage ne sont pas primordial à l'histoire, elles sont même anecdotique car très vite laisser de coté servant plus à faire de l'humour ou montré des séquences spectaculaires, d'ailleurs seulement deux rêves sortiront du lot spoiler: ( le rêve parodique de Benjamin Button est très drôle tandis que le combat entre Mitty et son patron est plutôt impressionnant ) . On aura du mal à s'attacher à la romance du film car elle est au final peu exploité et trop standard pour passionné et le faite que le personnage reprenne sa vie en mains aussi vite après tant d'années de passivité parait un peu facile. Tout comme la raison de sa timidité chronique qui est plutôt obscure et mal amené. D'ailleurs il y à énormément d'erreurs de scénario, avec la sœur principalement qui n'a pas sa place dans l'histoire car elle n'apporte rien et ne sert à rien alors que tout les autres personnages ont un rôle plus ou moins majeurs à jouer, elle, elle fait tache car elle n'a aucune incidence sur la vie de son frère et paradoxalement au film. Pour dire même Todd, le type du téléphone à plus d'utilité. Le film a vraiment trop tendance à tomber dans les facilités notamment avec la mère de Walter qui a réponse à tout et conduit trop souvent le récit ou encore des personnages très caricaturaux comme le patron arrogant ou le photographe philosophe qui fait une leçon de vie. La vraie bonne idée du scénario est de placer l'intrigue dans Life, un magazine qui touche à sa fin en version papier pour devenir un site web et que la fin est inévitable, quoique le héros face il ne pourra pas sauver son emploi. Une approche pessimiste des choses qui montre que c'est lorsque l'on perd ce qui nous définit que l'on trouve vraiment sa place et nous pousse à une remise en question, mais malheureusement la réflexion de soi ne va pas jusqu'au bout et reste en surface. Ben Stiller n'a clairement pas voulu s'encombrer d'un fond plus solide que ça, voulant avant tous faire un feel good movie sous forme de carte postale plutôt que faire une approche plus psychologique des choses. En soit il à réussi car l'a jouant dans l'épate, il se révèle en faiseur d'image hors pair aux idées de mise en scène ingénieuse notamment dans les nombreux travellings latéraux du film qui sortent peu à peu le héros de ses rêves au fur et à mesure de la progression spoiler: ( le premier étant dans le premier rêve, le second durant la prise de conscience du personnage avec la scène des affiches de Life qui annonce la naissance d'un homme nouveau et le troisième durant sa course vers l'hélico qui part de son dernier "vrai" rêve pour aboutir dans l'hélico ou il s'agrippe littéralement à la réalité ) . Une astuce de mise en scène récurrente qui montre l'évolution du personnage avec intelligence. Le reste n'est pas en reste d'ailleurs avec un mention pour les inscriptions dans les décors qui sont très esthétique, les plans magnifiques des paysages ainsi que des morceaux de bravoure très maîtrisé comme les rêves ou encore toute les séquences en Islande de la course en vélo à l’éruption en passant par la descente en skate qui est un des passages les plus abouti du film. Ben Stiller à clairement montré qu'il savait être un réalisateur intelligent aux multiples idées même si il n'a pas encore la vision d'un cinéaste, il signe son meilleur film sur un plan esthétique et technique grâce à une mise en scène très travaillé mais qui à parfois des airs de clip géant. Malheureusement le film s’essoufflera vers la fin après une première heure très réussi et le tout manque d'humour ou alors rate à provoqué le rire spoiler: ( la chute en vélo est facile et déjà tellement utilisé que ça tombe dans le cliché ) . Sinon les acteurs sont bon notamment Adam Scott qui excelle dans le rôle du gros con de service ou encore la rayonnante Kristen Wiig, on regrettera juste Ben Stiller qui fait du Ben Stiller est qui ne transcende pas son jeu. La photographie est magnifique et la bande originale, fabuleuse et bien choisi. En conclusion La vie rêvée de Walter Mitty est un beau film par sa forme mais remplit de défauts dans son fond, il est à l'image de son réalisateur sympathique et attachant mais pas assez profond. Un bon film qui vient ouvrir cette année cinématographie de 2014 sur une note positive en espérant que celle-ci nous apporte des choses intéressantes dans les mois à venir.