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nikolazh
63 abonnés
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3,5
Publiée le 3 janvier 2014
Si le film ne brille pas par la finesse de sa réalisation où l'originalité de son histoire (certains passages sont vraiment lourds et inutiles) l'ensemble reste agréable à regarder et suffisamment rythmé pour qu'on ne s'ennuie pas. Un bon moment de détente, le genre de film à voir en famille avec une gentille morale, mais pas bête pour autant. Bref, du spectacle de bonne qualité. A voir.
Ben Stiller nous a mijoté un étrange film, une sorte d'ovni à mi-chemin entre la comédie mainstream américaine et une approche plus personnelle. Sans être indispensable, l'oeuvre atteint une certaine grâce, soutenue par un scénario aux ruptures surprenantes et une mise en scène et photographie particulièrement soignées. Agréable.
Si je devais résumer "La vie rêvée de Waler Mitty" (très long titre) en 3 mots, ce serait : sincère, touchant, et naïf. Que Ben Stiller se soit donné la peine de réaliser le film lui-même, adapté semble-t-il d'une histoire courte, et qu'il se soit donné le rôle titre, c'est, je pense, la preuve que le projet l'emballait, et que l'histoire ne l'a pas laissé de marbre, au point de se l'approprier complètement. C'est bon signe, dans le sens où l'on peut s'attendre à une réalisation personnelle, impliquée, et pas seulement commerciale, uniformisée et sans âme. Or, c'est exactement ce qui donne tant de force au film: c'est qu'il a une âme. Ben Stiller insuffle une âme à son film, par son côté sincère dans la narration et la mise en scène. Par son interprétation aussi, en se démarquant de ses autres rôles de prédilection, alors même que Walter Mitty ressemble en de nombreux points aux personnages qu'il a l'habitude d'interpréter. Le fait de le jouer autrement (à mon humble avis bien sûr) est la preuve que nous ne sommes pas un film qu'il considère comme les autres. Il en devient attachant. Du coup, on se laisse toucher par cette histoire et ce personnage. L'ensemble peut paraître naïf et utopiste. C'est vrai. Mais les choix de mise en scène de Ben Stiller permettent à l'ensemble d'être solide et convaincant. La palme pour la scène de "Major Tom", où notre cher Walter "déconnecte" juste avant de prendre l'hélicoptère, et Kristen Wiig pousse la chansonnette. Cette scène marque un tournant du film. Bref, pour un peu qu'on ait envie de rêver et se laisser conquérir par cette histoire bien menée, il y a moyen de passer un bon moment. Pour ma part je me suis laissé charmer.
un film inclassable qui, s'il est un remake, bénéficie du talent de Ben Stiller et du charisme démesuré de Sean Penn (que l'on voit peu) nous faire passer deux heures de dépaysement , de sourire et de fraîcheur qui font vraiment du bien en ce début d'année.
Parfois trop plein de sentiments, mais c'est tellement jubilatoire de voir cet homme ordinaire avoir cette vie extraordinaire !! Pour notre plus grand plaisir le film s'offre de magnifiques panorama. Un très bon moment.
Pas le film de l'année mais, on passe un bon moment dans le monde un peu barré de mitty. De belles images, parfois drole, nous donne une petite envie d'aventure
Belle aventure d'un Ben Stiller, souvent dans son monde de rêves... Peu d'effets spéciaux (le seul est dans la bande annonce), mais de beaux paysages. Un film qui se laisse regarder gentiment ;o)
Ben Stiller veut délivrer plein de beaux messages: celui de vivre ses rêves avant de se rendre compte qu'il est trop tard, plébisciter les travailleurs de l'ombre qui sont appliqués et essentiels, profiter de la nature dans ce qu'elle a de plus magnifique, etc... Si le réalisateur parvient à faire passer tout cela chez le spectateur, à coups de paysages somptueux servis par une très belle musique, d'aventures rocambolesques (le requin, le volcan), de dialogues pertinents, de rêves décalés (le jouet qui s'étire, le ski sur le bitume, le grimpeur qui débarque à la machine à café, etc...) amusants et d'idées brillantes (la photo 25), le film pêche dans la narration et une trame de fond trop classique. En effet, l'ensemble est entrecoupé de scènes dispensables qui casse le rythme (notamment les coups de téléphone trop redondants de eHarmony ou bien les réunions de famille) et certains ressorts scénaristiques sont téléphonés (l'issue de l'histoire d'amour, le coup du portefeuille retrouvé). Côté acteurs, Ben Stiller est pas mal dans un registre différent, Kristen Wiig est plus calme qu'à l'habitude mais joue bien, Sean Penn s'avère sobre et convaincant et j'adore Adam Scott (surtout avec cette barbe). Ce film, c'est un peu le croisement entre un Narco moins barré (pour les rêves), un Tonnerre Sous Les Tropiques plus soft (certains gags comme le requin) et un Into the Wild moins dramatique (pour les paysages, les messages et les incrustations d'écran style carnet de voyage), hélas un peu décousu parfois dans son récit et en revanche trop cousu de fil blanc dans son histoire. Intéressant, divertissant mais pas pleinement créatif et maîtrisé.
J'ai été un peu déçue par ce film, j'aurais aimé qu'il se concentre plus sur la psychologie du personne. En effet, il questionne sur la passivité des humains face à leur destin mais sans vraiment creuser le sujet. De plus, la fin n'est pas surprenante, mon copain et moi l'avions devinée ! Disons que j'avais placé la barre assez haute au vu du réalisateur. Cela reste quand même un film agréable à regarder ! Avec en prime de beaux paysages.
"La vie rêvée de Walter Mitty" est typiquement ce que l'on nomme un "feel good movie" comme notre période de crise prolongée aime à en produire pour nous faire oublier deux heures durant les soucis qui assaillent la planète, notre pouvoir d'achat, nos retraites, notre vivre ensemble... Quel meilleur remède que de faire comme Walter Mitty qui s'immerge, à fréquence régulière et n'importe où, dans des rêves qui le transportent loin des préoccupations quotidiennes. Mais comme tous les doux rêveurs, il est entouré d'une majorité de gens aux pieds bien plantés dans le sol et son étourderie joue souvent des tours pendables à Walter qui approchant la cinquantaine est toujours célibataire. Quand Life, le célèbre journal pour lequel il travaille comme chef du service des négatifs abandonne sa version papier pour se consacrer uniquement au net (un clin d'œil au progrès qui écrase tout sur son passage), Walter qui a en charge la responsabilité de la dernière couverture papier du journal doit absolument retrouver la photo envoyée par le reporter vedette Sean O'Connell (Sean Penn) qui a disparu de son laboratoire. Est venu alors pour Walter tel Forrest Gump, l'heure de se confronter au vaste monde et de vivre enfin toutes ses aventures fantasmées. Ben Stiller désormais réalisateur/acteur confirmé maîtrise son sujet grâce à un sens du rythme jamais pris en défaut, de remarquables images et un rôle taillé sur mesure pour lui-même. Il faut préciser que Walter Mitty est un héros né de l'imagination de l'écrivain James Thurber en 1939 déjà adapté au cinéma en 1947 par Norman Z. McLeod avec Danny Kaye dans le rôle-titre. Il ne faut pas attendre plus de Walter Mitty que ce qu'il a à donner et qui est clairement affiché dans le titre du film. Le contrat est rempli.
La vie de Walter Mitty semble être un condensé de tentatives avortées, d'inspirations réjouissantes condamné par un destin assommant à ne rester que fantasmes. Seule son imagination parvient pendant de courts (mais nombreux) moments à le faire échapper à un quotidien plutôt morne. Dans ces instants, Walter saute dans un building pour sauver un chat d'une mort certaine, devient un héroïque globe-trotter, ou arrive à faire fondre l'élue de son cœur, sa collègue Cheryl. Alors que son nouveau (détestable) patron le charge de retrouver le négatif 25 du célèbre photographe Sean O'Connell, pour le dernier numéro du magazine Life avant fermeture, Mitty décide de passer enfin à l'acte. Il s'embarque pour un voyage qui changera sa personne pour le restant de ses jours. Ben Stiller délaisse la satire mordante dans laquelle il excelle (cf Zoolander, Tonnerre sous les Tropiques), mais n'abandonne pas l'humour pour autant. Son récit initiatique amuse autant qu'il touche par son absence totale de cynisme. Il amène même le réalisateur à un niveau supérieur en terme de réalisation. Certaines séquences sont tout simplement renversantes de maîtrise (cf l'introduction, le périple en skateboard,...). L'émotion est de tous les plans, et on ne peut que s'attacher à l'incroyable destin du héros. D'autant plus que Stiller est toujours aussi bon devant l'objectif de la caméra. Le seul problème qui ramène le film sur Terre, en dehors de son côté prévisible, concerne le rythme. Trop rapide, on a presque pas assez de temps pour admirer le voyage que mène Mitty tellement ça file. 10 minutes de plus pour "aérer" la nouvelle création de Stiller aurait été salvateur. Mais sinon, c'est un voyage qui, malgré sa vitesse (et pourtant il fait 1H50), est des plus plaisants et atypiques. On aurait tort de ne pas s'y laisser embarquer.
Une très bon feel good movie, au message fédérateur et originalement mis en scène. Ben Stiller est excellent, portant le film sur ses épaules et aidé en cela par d'excellents seconds rôles. Le personnage qu'il incarne est rapidement attachant et identifiable, un homme poussé par de subites envies de voyage, après s'être longtemps fait de nombreux films fantasmés dans sa tête. Ce film aurait pu s'appeller "le premier jour du reste de sa vie", tant il montre les mutations intérieures de tout homme qui a besoin de repousser ses limites et de sortir de sa zone de confort. À voir pour réfléchir.
« La Vie rêvée de Walter Mitty » est un film sympathique, dans l'air du temps en ce qu'il questionne sur le sens de la vie, à travers le récit de l'existence morne et solitaire du héros éponyme, employé au service négatifs du magazine Life. Le magazine en question prône le dépassement de soi, la découverte de nouveaux horizons, une vie vraiment vécue... celle de Walter Mitty est à l'exact opposé : il n'est personne, et la restructuration du magazine n'arrange pas les choses. En effet, une nouvelle équipe arrive aux manettes, notamment un petit chef détestable au possible. Mais Walter a pour particularité d'être un rêveur très imaginatif, et nous assistons à ses rêves éveillés avec bonheur, surtout lorsqu'il s'agit de remettre le chefaillon en question à sa place.
Toutefois, la vie de Walter Mitty semble être condamnée à la vexation et à la frustration... lorsqu'un évènement va tout bouleverser. spoiler: Sean O'Connell, un reporter star, lui envoie une série de photographies, dont l'une d'entre elles, particulièrement réussie, doit faire la une du dernier numéro papier du magazine, avant qu'il ne devienne exclusivement numérique. Problème : Walter a bien reçu la pellicule, il manque juste une photo... justement celle qui doit faire la couverture ! Or la pression est immense : le nouveau management tient à faire de ce dernier numéro papier un moment exceptionnel, ce doit être l'aboutissement de leur démarche, la réussite du magazine numérique à venir y est directement liée. Mais rien n'y fait, la photo est introuvable...
spoiler: Walter décide alors de partir à la recherche d'O'Connell, fameux baroudeur qui l'emmènera à sa suite aux quatre coins du monde. L'air de rien, Walter commence alors à mener la vie d'aventures dont il a toujours rêvé. Et l'histoire se finit en beauté, avec une dernière séquence touchante . « La Vie rêvée de Walter Mitty » est ainsi un long métrage cohérent qui réserve même certains passages émouvants, et pose la question de ce qui fait une vie digne de ce nom : que demander de plus ?
Pourtant, devant des qualités certaines, pourquoi ne lui ai-je pas attribué une note plus élevée ? La raison est que du début à la fin, le film baigne dans une sorte de conformisme visuel et scénaristique qui l'empêche de prétendre, à mon sens, au titre de réel chef-d’œuvre, si tant est que ce fut son ambition. La vision de la vie « idéale » qu'il dépeint, faite de voyages façon National Geographic, est presque de l'ordre du cliché et peine à percer derrière la surface de ce qui devient comme une injonction aujourd'hui : si tu n'as pas fait le tour du monde (en parfait touriste la plupart du temps), tu as raté ta vie... Une vision un peu étriquée de l'existence humaine il me semble... Toutefois, je le répète : la fin du film vient lui donner une dimension supplémentaire et enfin cette pincée d'âme qui lui faisait tant défaut tout du long. Et tout compte fait, à défaut de grand film, nous avons affaire ici à un bon long métrage. Je suis tout de même curieux de découvrir la version de 1947, elle-même également tirée de la nouvelle éponyme d'origine !
Un film de rêveur agréable. The Secret Life of Walter Mitty n'est pas un mauvais film mais j'ai du mal à voir en lui plus qu'un divertissement un peu plus inventif que la moyenne. On est une fois de plus dans un roman d'apprentissage qui verra son héro, l'homme ordinaire par excellence (vous, moi, le spectateur qui paye 12€ sa place de ciné) se transformer en un héro par le truchement d'aventures hors du commun. Un film qui comme tant d'autres vous fait croire que vivre des moments extraordinaires peut vous rendre exceptionnel. Que plonger au milieu de requins vous rendra charismatique ou que descendre une route en skate board vous rendra drôle. Que la femme (forcément ce n'est jamais l'homme qui attend) de laquelle vous êtes amoureux depuis si longtemps vous attend et que quand le moment sera le bon vous le saurez. Cette invitation au voyage et à l'imaginaire souffre (quelle ironie) d'un manque criant d'idées novatrices. Entre l'histoire d'amour attendue, les méchants RH, le passage obligé sur l'expérience des parents et le twist ending moisi à la Hangover on peine à adhérer complètement. The Secret souffre aussi de la fadesse de son héro. Walter est tellement peu singulier (pour faciliter l'identification) qu'il en devient presque virtuel, un peu à la manière du héro de The Lego Movie. Ses rêves souffre d'un cruel manque de folie. Acteur d'un monde (la photographie argentique) qui disparaît, Walter Mitty est surtout mal interprété : comment nous inviter au rêve avec un héro qui se prend tellement au sérieux ? Comment adhérer à la transformation si elle s'avère aussi prétentieuse et clichée, "How was the picture ? I didn't look", Ben Stiller est un excellent acteur mais ici il ne joue pas le bon personnage. Reste les lieux et situations, très inégales. On alterne entre le convenu ou sirupeux (les requins, la balade familiale au parc, l'ascenceur, la vidéo du gosse pour Walter, le "comment je ferai sans toi maman"), le maladroit (l'échange skate board / M. élastique, le foot dans l'Himalaya), le pompé hommage (Benjamin Button), le pompé non cité (le combat façon Scott Pilgrim). Heureusement le tout est mené avec rythme, l'âge "avancé" de Ben Stiller nous évite une énième promise, jeune, blonde et sans talent et certaines scènes sont franchement inspirées : le falcon poetry, le text sur la montagne, la descente en skate, le karaoké dans un bar de l'Islande, l'hélicopter Space Oddity.