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eldarkstone
219 abonnés
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3,5
Publiée le 30 décembre 2013
Une chronique dramatique et poignante, terrible, car très humaine, et donc touchante, nous rappelant que personne n'est à l'abri d'un événement qui changera notre vie.
Quand il s'agit d'une histoire vrai comme celle la, le film devient éprouvant à regarder.. Je ne savais pas de quoi sa traité et une fois visionné on en ressort abasourdi, écœuré, le cœur lourd rempli de tristesse et de compassion, fasse à une tels injustice. Film qui sort 1 an avant le drame similaire actuelle qui secoue les États-Unis, sur la violence policière et l'abus de pouvoir de la police New new-yorkaise.. Le casting annoncé déjà la couleur avec Michael B. Jordan (Futur Mr Fantastic) et Octavia Spencer (la couleur des sentiments) qui n'étaient pas la pour faire une simple reconstitution mais donné une âme au film.. c'est un magnifique hommage pour Oscar Gant mais c'est surtout pour ne jamais oublier. Bravo à l’équipe de Fruitvale Station qui a fait un super job et au réalisateur qui fait ces débuts! Difficile de comprendre son absence ou Oscar ou Golden Globe (histoire encore trop sensible?).. bref un 19/20, peu importe si sa déplait, cette note est mérité pour ce film d'exploitation. Même le début qui pourrait paraitre banal est d'une grande intensité! On plonge tout de suite sur la vie de ce personnage et on veut en savoir plus.
Un portrait d'humanité tourné caméra à l'épaule, avec des scènes dramatiques manifestement inventé l'objectif du film est on ne peut plus limpide : plaider en la faveur d'Oscar Grant comme les meilleurs avocats américains savent le faire, en démontrant l'humanité d'un homme fauché par la violence policière. Mais ce que démontre magnifiquement Fruitvale Station, ce n'est pas seulement la violence dont sont victimes de jeunes Noirs, c'est aussi le privilège dont bénéficient leurs opposants blancs. Lire la critique complète d'Anne Crémieux sur le site d'Africultures.
Le film retrace les 24 dernières heures de la vie d'Oscar Grant, un jeune black de 22 ans qui s'est fait abattre comme un chien d'une balle dans le dos par un policier, Johannes Mehserle, sûrement un crétin mais pas forcément raciste. L'histoire vraie s'est déroulée le 1er janvier 2009 à Oakland. Le drame a conduit à des émeutes, etc. Il est assez évident que le scénario et la mise en scène cherchent une dramatisation maximale. Le film présente ainsi Grant comme un bon gars qui a certes fait des conneries (vente de drogue, tromperie) dans le passé, mais qui est bien décidé à se construire un avenir serein. Bref, le flic ne va pas tuer un raté ou un taré mais un brave gars. L'effet est automatique après la balle: on récolte un sentiment d'injustice et de gâchis. Comment juger un film si proche d'une réalité dont on ne peut nier l'horreur? Est-ce un documentaire, un témoignage? Pour me faire une idée de la distance aux faits réels, j'ai regardé quelques sites de journaux américains, le site wikipédia de l'affaire, l'arme utilisée, les vidéos des téléphones portables qui ont filmé la scène, etc. Le meurtrier n'a pris que deux ans du fait que le jury a été convaincu qu'il a pris son flingue (SIG Sauer P226) pour un taser (Taser X26). C'est difficilement crédible mais, bon, je ne suis pas un expert. J'ai appris aussi que la femme du flic attendait un enfant, et que ses amis ont relaté sa dépression après les faits... Mon avis est que ce drame aurait pu être le fait de n'importe lequel de ces flics circulant dans les métros qui jouent les gros bras et qui en cultivent l'esthétique (on dirait bien souvent des boneheads --je ne dirais pas skinhead par respect pour le mouvement originel). Le mérite du film est sûrement de rappeler qu'il faut toujours surveiller nos policiers et leurs éventuelles dérives... Par contre, cinématographiquement, il n'y a rien de très enthousiasmant...
Nul, une perte totale de temps. Oscar Grant est tué sans raison par un policier, le film nous retrace les evenements 24h avant le drame. Autant vous prévenir tout de suite : il n'y a ABSOLUMENT aucun lien entre la mort d'Oscar et ce que le film nous montre : la vie cliché d'un américain noir en galère. Le film en lui meme n'est donc pas justifié. Il s'agit d'un hommage en raison des émeutes qui suivirent cet "assassinat".
Je me suis ennuyé terriblement pendant tout le film spoiler: en attendant la scène du métro puisque ce film est tiré d'un fait divers. Je regrette que le réalisateur ai meublé autant pour en faire un film aussi long et ennuyeux. Le spectateur est entrainé petit à petit dans le point de vue tranché de l'auteur pour nous faire adhérer à son point de vue manichéen spoiler: (le gentil black américain victime d'une injustice à cause d'un flic très méchant) . Tout l’intérêt du film se trouve selon moi dans la mise en scène du fait divers dont il est tiré, donc autant lire un article de presse moins engagé, sans parti pris.
Film à la sincérité juste qui mérite d'etre vue par tous. Michael B Jordan est étonnant, il nous emporte dans une histoire pleine de rebondissements et de suspense. Émouvant, ce long métrage touche aux bons moments, aux bons endroits, pour dénoncer une vraie injustice.
Ce film est avant tout une reconstitution, celle d'un crime commis par la police de San Francisco..... On suit les heures précédents le réveillon de 2009, d'un jeune black, jeune époux, jeune père, et personnage généreux...... Ne pensez pas que comme je l'ai lu quelque part, que tout bouge, que c'est nerveux à cause de la caméra sur l'épaule, celle ci est utilisée avec brio..... Le film est émouvant, tendance cinéma libre new yorkais, avec une utilisation des faits et des personnages réaliste et un souci de vérité.... Bien sûr ce n'est pas grand public, mais peu être à tord, car en dehors du message universel pour la tolérance, la mise en scène est efficace et ouverte à tous.... Pas mal..........
Ouille. Le spectateur est sur le ring, mis K.O au premier round et impossible de se relever. C'est terrible, terrifiant, glacial. Tu ne peux être que tétanisé et rester bel et bien impuissant. Ce que montre Ryan Coogler dans Fruitvale Station, c'est juste pas critiquable. Certain remettrons en cause l'effet brut avec un quasi 100% caméra épaule, d'autre ne ferons pas de partie pris tant les circonstances sont accablantes.. Et ils auront raison.
Le dernier jour de la vie d'un homme. Un fait divers, une bavure policière, la mort d'un type ni meilleur ni pire qu'un autre. Un noir tué par un flic blanc trop nerveux (et raciste ?). L'intérêt de Fruitvale Station vient de son aspect documentaire, dans un récit qui se base sur des faits réels. Ryan Coogler, pour son premier film, signe une oeuvre militante qui essaie cependant de ne pas sur-dramatiser les événements. Il a pas mal de talent pour saisir les petits riens du quotidien et décrire l'apparente banalité d'une existence et les liens familiaux. De ce côté là, Coogler n'a rien à envier au Spike Lee des débuts si ce n'est, peut-être une mise en scène plus terre à terre, pas aussi terne que cela, malgré tout. Ce coup d'essai de Ryan Coogler, loin d'être parfait, certes, laisse une belle marge de progression au cinéaste. On le suivra avec intérêt.
« Fruitvale Station » enfonce certes des portes ouvertes, verse dans le braquage lacrymal sur la fin, est standardisé sur un scénario à grosses ficelles, mais est pourtant parcouru d'incroyables fulgurances : la générosité, l'énergie et la maîtrise de Ryan Coogler, le talent de composition de Michael B. Jordan, le fait divers point de départ, suffisamment révoltant pour émoustiller et chagriner.
Un film qui fait mal, mais qui permet de se remettre en question. Même si l'action ne se passe pas en France, de plus en plus on tend vers ce genre de chose, avec des actes xénophobes et une montée du racisme qui fait peur. Fruitvale Station est vraiment là pour remettre les choses au clair, ce pauvre Oscar qui s'est fait abattre à passer les 24 heures précédant sa mort à avoir une journée tout à fait banale : C'est ça qui fait la force du film, un homme lambda, noir ou blanc on s'en fout, qui aurait pu être n'importe qui. On s'identifie facilement au personnage et c'est ce qui encore plus douloureux à la fin. Outre l'histoire, le film dans sa forme ne déçoit pas non plus, un petit budget, un tournage très court qui permettent de mettre une intensité et une justesse, dans le jeu, très touchante. Les plans sont serrés et assez longs ce qui nous plonge encore plus dans la proximité et l'intimité du personnage. Le film est vrai parce qu'il n'en rajoute pas, le protagoniste n'a rien fait d'exceptionnel le jour de sa mort et pourtant Ryan Coogler arrive à nous raconter son histoire d'une façon qui est loin d'être banale et qui permet de lui rendre un bel hommage.
Vu à Cannes, un premier film coup de poing sur une société américaine qui n'est pas suffisamment exposée au grand jour. Des acteurs au top, une photo hors du commun. A voir absolument.
Un film qui donne envie de chier sur la police. Complètement bouleversant. Les gens qui crient au politiquement correct et à la dramatisation sont des idiots finis, qui défendraient le système même si leur propre mère était assassinée par un rustre portant l'uniforme. Au fond on s'en fou que Grant ait été gentil, méchant, dealer ou banquier, que ce soit un salopard qui ait trompé sa femme, il a été assassiné comme un chien d'une balle dans le dos et le dit policier est maintenant libre et a repris du service avant même de savoir ce que les mots prison et culpabilité signifiaient. Alors bien sûr le film n'est pas un docu, mais d'après tout ce que j'ai pu lire sur l'histoire, la reconstitution de la scène clée est belle et bien fidèle à la réalité. Gerbant
Je me suis ennuyé durant pratiquement tout le film. L'histoire d'un mec lambda, avec une vie quelconque, et tout le tralala. Rien pour émoustiller mon esprit. Il faudra attendre la fin du film pour renter dans le sujet durant quelques minutes et puis c'est tout. Les acteurs ne sont pas mauvais, c'est bien filmé mais c'est creux. Pourquoi suis-je allez voir ce film me direz-vous ? Pour accompagner Moukina ! Mais personnellement, je ne me serait pas déplacé pour ça. La bande annonce ne me plaisait déjà pas !