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    Fruitvale Station
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    3,9
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    159 critiques spectateurs

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    Toto INF
    Toto INF

    36 abonnés 555 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Un film inspiré d'une histoire vraie, qui dépeint une Amérique actuelle, qui fait froid dans le dos.
    Avec une bonne réalisation, de bons acteurs, un scénario (inconnu au premier visionnage) qui nous amène là où l'attend pas (pour le coup la bande-annonce révèle pas grand chose sur l'intrigue), des scènes dynamiques qui nous ennuient jamais, le film fait fort pour nous immerger dans le récit de ces personnes contemporaines.
    D'un point de vue européen, le film est très intéressant à regarder, d'un point de vue cinématographique, il fait un très bon travail pour raconter une histoire poignante.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    109 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 septembre 2014
    Instrumentalisation d’un sordide fait divers au profit d’une sensibilisation par la voie cinématographique. Ryan Coogler, cinéaste en herbe qui fait ici ses premières armes, semble pourtant avoir conquis le public américain avec le drame social d’Oscar Grant, plus précisément les festivaliers et jury de Sundance l’an passé. Alors que viennent à peine de se taire les cris et se tarir les émeutes de Ferguson, la question se pose. L’Amérique est-elle encore raciste? Fruitvale Station n’interroge pas ni ne répond à une quelconque question de société. Il s’agit là d’un drame, d’un fait divers aussi sordide que d’une banalité horrifiante. Ryan Coogler s’efforce donc de ne pas en faire un simple accessoire porteur d’un quelconque message mais préfère l’option du sensationnalisme. Dès lors, Oscar, qu’il ne cesse de dépeindre comme le roi des hommes, n’est qu’un prétexte pour que le public verse une petite larme.

    En effet, si les cinéastes américains dits indépendants s’entendent pour déterrer des sujets sociaux qui fâchent, qui font grincer des dents, peu d’entre eux sont capables de traiter ces mêmes sujets de manière très objective. Ryan Coogler, lui, n’échappe pas à la règle et semble d’avantage obnubilé par la possibilité de faire pleurer son auditoire que d’exposer concrètement des faits. Oscar, brillamment interprété par Michael B. Jordan, acteur révélé lors de la première saison de The Wire et aujourd’hui star montante, est littéralement disséquer par le cinéaste. D’abord sans le sou, sans travail et sans statut social digne de ce nom, le cinéaste s’efforce, en guise d’hommage, de faire de son personnage une véritable victime du système. S’il l’est sans doute, en partie, il n’en reste pas moins que Fruitvale Station peut s’apparenter à une succession de bonnes intentions destinées à la vénération du bonhomme. Le résultat étant que la fin doit être plus glaçante encore, pour marquer le coup. Si ce postulat peut être gênant, il apparaît pourtant que la recette fonctionne parfaitement.

    Si en effet toute la démarche n’est pas très louable, synonyme d’huile sur un feu déjà passablement incontrôlable dans les périphéries des métropoles américaines, toujours est-il que Fruitvale Station offre une vision très naturelle d’une telle catastrophe. Bavure policière, provocation, à chacun son avis, même si ici le cinéaste a clairement tranché en faveur d’une victime qu’il s’efforce d’acclamer. Au fond, la méprise du policier menant à la mort du jeune homme est abominable, les circonstances du drame incongrue et le drame social est indéniable. Pour autant, faillait-il faire un film, agrémenté qui plus est des images intimes d’une certaine commémoration, pour faire reconnaître les quelconques torts d’un système qui, dans le fond, n’y peut pas grand-chose. Si pour un premier film, Fruitvale Station est indéniablement bien tourné, Ryan Coogler manque d’un certain discernement, à l’image des cinéastes propagandiste, patriotes jusqu’à l’excès et qui polluent une certaine vision des drames qui foisonnent sur notre planète.

    L’Amérique sera et restera encore bien longtemps un terreau fertile aux drames sociales tant les inégalités règnent dans une nation aussi hétéroclite qu’inégale. Peu importe, on peut adhérer ou non au film de Coogler, sans pour autant passé à côté du formidable acteur qui incarne Oscar, toujours le même Michael B. Jordan, très naturel. Par ailleurs, la mise en scène, façon documentaire, de Ryan Coogler s’avère être étonnement bien pensée, sonnant d’une très grande justesse en dépit des intentions mielleuses du script. Un film à voir si ce n’est, au moins, que pour sa culture cinématographique et pour se faire une idée sur un cinéaste et un acteur que nous retrouverons très certainement tout bientôt. 10/20
    Gabith_Whyborn
    Gabith_Whyborn

    38 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 octobre 2014
    Un film réaliste et humain qui retrace les 24 dernières heures de Oscar Grant, un homme de 22 ans en couple et père d'une petite fille. La nuit du nouvel an en 2009, il as malheureusement été victime d'une arrestation qui as mal tourné.
    C'est très triste et révoltant... Les 20 dernières minutes sont très prenantes.
    antony Z.
    antony Z.

    71 abonnés 1 056 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 décembre 2014
    Plus qu'un film, c'est un véritable hommage à cette tragédie. Pour se souvenir, pour que ça n'arrive plus... Si l'on considère l'histoire telle qu'elle est livrée par cette fiction inspiré des faits réels alors c'est terrifiant de voir une vie basculer si froidement, si injustement. La mise en scène est excellente recréant l'univers difficile de ce jeune en difficulté semble-t-il pas si "mauvais" et en quête d'un nouveau départ. Elle apporte toute la dimension humaine et l'ambiance sombre et horrifique de cette terrible fin de soirée qui termina tragiquement suite à un banal incident (cf la bagarre dans la rame). Mais qu'en penser réellement?? Le réalisateur choisit de retracer les évènements et de dépeindre la personnalité de ce jeune en créant de l'empathie pour lui et en le victimisant. Mais est-ce à tort ou à raison? Etait-il réellement tel qu'il est présenté?? Sincère, compréhensif du monde qui l’entoure, à l’écoute constante des autres, prêt à se remettre dans le bon chemin et offrir à sa jeune fille le père qu’elle mérite... Le film, faisant de la victimisation de ses figures le cœur de sa narration, reste surtout dangereusement manipulateur, dans le sens où il se prétend être l’adaptation réaliste du drame alors qu’il n’en présente qu’une vision "fantasmée", manichéenne, qui lorgne dangereusement avec le communautarisme – les flics sont forcément blancs et blonds tandis que le médecin qui soignera Oscar est noir. Dans un tel contexte, difficile de croire à une coïncidence de casting... C'est toute la difficulté d'un tel film où la réalisation prend clairement parti dans sa narration. Dans le bénéfice du doute et en mémoire à Oscar tout autant qu'aux vies brisés de ses proches, je me laisse porter par cette version qui fait froid dans le dos avec beaucoup de peine quant à cette tragédie injuste. Puis avec du recul, me permet de me poser quelques questions quant à la véracité objective de ces faits puis des autres récentes tragédies de même nature. Comment des policiers peuvent-ils en arriver à de telles "bavures", crimes?? Quel est leur réel quotidien à eux aussi pour en arriver là?? Commençons par réduire les inégalités.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 13 février 2014
    Ma note concerne le film, pas son fait divers de la haine ordinaire.

    Ce n'est pas parce qu'un film est tiré d'une histoire vraie et pathétique que ça en fait un bon film.
    Là, on a droit au bon gros baquet de pathos et à la description très partiale d'un pov'jeune ma pov'dame...
    Sans revenir sur le genre "filmé avec les pieds" à la mode, l'enchainement de scènes voulant rendre la future victime sympathique sont lourdingues : c'est long.

    Je ne vois pas en quoi les antécédents, qu'ils soient bons ou mauvais, de la victime, changeraient quoi que ce soit à l'impardonnable meurtre, sur fond de délit de faciès de ce jour là : le meurtrier ne savait rien de sa victime, il a réagi à une ambiance, à une couleur de peau.
    Il serait probablement possible de faire un film sur le meurtrier, de la même façon, qui en ferait un brave gars, ayant commis l'irréparable par accident .
    Les récompenses de ce film sentent l'exutoire à culpabilité d'un pays divisé en communautés presque étanches.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2016
    C’est inspiré d’un fait divers qui a eu lieu le 31 décembre 2008 à San Francisco à la station de métro Fruitvale. Il s’agit d’une bavure policière spoiler: qui a entrainé la mort d’un jeune afro-américain de 22 ans, père d’une petite fille.
    Octavia Spencer (superbe dans « La couleur des sentiments ») est excellente dans le rôle de la mère du jeune homme. Un film bien fait avec une fin spoiler: tragique
    poignante.
    Quentin Cocozza
    Quentin Cocozza

    12 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2016
    Très poignant, la première partie est assez longue, mais le message du film vient seulement lors des 20 dernières minutes tirées d'une hiatoire vraie et filmé par plusieurs personnes.

    Beau film, je vous le recommande.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 février 2014
    On en parlai comme d'un nouveau Boy z n Hood, mais ça reste un film très moyen.
    Tchi Tcha
    Tchi Tcha

    12 abonnés 247 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2016
    Produit par la boîte de production de Forest Whitaker qui aide les jeunes réalisateurs, voici le premier long métrage de Ryan Coogler, encore étudiant, âgé de 22 ans, bouleversé par le fait d'hiver de sa ville (San Francisco, 2009). Fruitvale Station révèle les prémices d'un futur grand réalisateur et d'un acteur confirmé.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 26 janvier 2014
    Une histoire qui se construit petit à petit, qui, on le pense, va expliquer les évènements du début par un flashback. Mais non, aucune explication, tout s'écroule en 20 minutes. Décevant.
    Medouch .
    Medouch .

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Bien que l'on connaisse la fin du film dés le début, pendant toute la durée du film, on n'ose y croire. Je vous le conseille grandement.
    bsalvert
    bsalvert

    409 abonnés 3 579 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 novembre 2024
    Plongée à l'interieur d'un fait divers et c'est pour une fois réussi. Le thème de l'injustice est toujours porteur. Les acteurs réussissent à être crédibles sans trop en faire.
    David S.
    David S.

    66 abonnés 409 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2014
    Émouvant est le 1er mot qui vient. Injustice sera le 2ème.
    Mais poussons le discours plus loin.

    Fruitvale Station nous embarque dans un voyage émotionnel d'une journée de la vie d'Oscar Grant, un jeune Black de 22 ans.
    Un voyage à la fois intense et ordinaire.
    L'ordinaire à travers le quotidien d'Oscar et de sa petite famille. Des gestes les plus anodins aux grandes décisions pour changer de vie.

    L'intensité à travers les événements qui clôtureront cette journée.

    Ryan Coogler nous promène dans l'ordinaire afin de mieux dénoncer l'état de la société américaine et plus particulièrement son attitude avec les afro-américains.

    Les acteurs sont magnifiques de justesse, Michael B. Jordan en tête, et toutes les interactions entre les personnages transforment des moments simples en images touchantes. La vie tout simplement avec les soucis de boulot, les peines de cœur, les manques, les soucis, les joies, les moments heureux, cette sorte de félicité que l'on ressent dans les petits gestes et câlins du quotidien. Tout cela aurait suffit à faire un joli film, un peu contemplatif mais intéressant.
    Mais le réalisateur ne veut pas juste nous faire vivre les chroniques ordinaires de quelques individus mais nous faire revivre un fait divers ayant défrayé la chronique il y a quelques années et nous en proposer sa vision politique. Ce qui sur le papier fait saliver.

    Le problème est que le réalisateur ne nous propose pas de point de vue et n'arme pas son propos. Son intention politique est floue et donc vaine.
    En sortant de la salle, on est ému certes mais on se demande quel message a-t'il voulu nous faire passer ? C'est là que le bas blesse. On n'en sait rien. La rédemption ? L'injustice ordinaire ? Le racisme ?L'attitude arbitraire de la police US ? La façon dont sont perçus les noirs américains au XXIème siècle ?
    Et c'est dommage car ce film est simplement joli et méritait beaucoup plus. À défaut de brûlot, on se contentera d'émotion et de gorge serré. Déjà pas si mal pour ce premier film vu en 2014. 3,5/5
    BabsyDriver
    BabsyDriver

    80 abonnés 817 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2014
    Même si Ryan Coogler traite son sujet avec beaucoup d'humanité et de justesse et si "Fruitvale Station" nous laisse aussi bouleversés que révoltés, quelques erreurs de débutant subsistent, rendant ce premier film indépendant aussi encourageant que consensuel.
    T-rhy
    T-rhy

    78 abonnés 292 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 janvier 2014
    Un film poignant retranscrivant avec réalisme, simplicité et beaucoup de réussite un fait divers tragique qui est resté en mémoire. Une réalisation caméra à l'épaule donnant un certain dynamisme à l'histoire, et une bonne bande son. Les acteurs sont tous très bon. Bref, un très bon moment de cinéma.
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