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Votre avis sur La Chasse ?
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C'est un film qui traite du difficile sujet de la pédophilie d'une manière originale et judicieuse. Oui, les enfants mentent. Non, les adultes n'ont pas toujours la tête froide quand il s'agit d'enfants. Le casting est bon. Les dialogues sont réalistes. Le cinéma norvégien est connu pour traiter de sujets épineux de manière frontale et quasiment sans tabou. Ce film en est la parfaite illustration. Le sujet m'avait quelque peu rebuter lors de sa sortie mais je suis finalement satisfait de l'avoir regardé.
Le sujet est en soi évidemment sensible et terrifiant. Pour autant, il est amené maladroitement, par des révélations de l'enfant roi probablement pas en âge d'une telle prise de conscience. L'adulte condamné d'office par l'opinion et le manque de conviction du gentil Lucas (M. Mikkelsen) orientent ce récit à charge où certaines scènes sont presque grotesques.
On peut noter le bon jeu des interprètes de ce film, d'autant plus qu'il est captivant, Cependant, il a pour but de mettre en scène les effets destructeurs de fausses accusations. Bien que cela puisse être possible, mettre comme accusatrice une enfant de 4 ans est immonde, d’autant plus que la petite ne l’accuse véritablement jamais. Ce film envoie un message dérangeant sur la pédocriminalité où l'agresseur serait lui aussi une victime à part entière.
Nath Visuals
Bon, par où commencer ? La chasse de Thomas Vinterberg est un film qui m'a tout simplement bouleversé comme rarement auparavant. Il raconte l'histoire de Martin, un animateur dans un jardin d'enfant accusé d'abus sexuels sur ces derniers. Le film tourne autour de la rumeur et de l'injustice face à laquelle se retrouve cet homme incarné par Mads Mikkelsen qui d'ailleurs offre sa meilleure performance. Dans sa filmographie, je n'ai vu que Casino Royale et Drunk mais je pense qu'avec le prix d'interprétation masculine à Cannes, je ne prend pas trop de risque en le disant.
On ne peut s'empêcher d'être dérangé face à cette situation, et même face à tout ce qu'il vit, on ne peut tout de même s'empêcher de se questionner sur sa culpabilité. C'est là où le film est tout aussi génial qu'horrible, car qui croire ? L'enfant est roi dans l'histoire, car "la vérité sort de la bouche des enfants" et cette rumeur qui se propage dans toute la ville vient de l'un d'entre eux. Thomas Vinterberg choisi de ne pas rentrer dans toutes les procédures judiciaires mais de se concentrer qu'uniquement sur son relationnel au travail, au sein du voisinage et de son meilleur ami, seul contre tous. Et je pense que c'est un choix très judicieux.
Au delà du scénario, le film est beau, et une scène m'a complètement frappé et c'est celle donnant l'affiche du film, celle à l'église où Martin regarde derrière lui entre les paroissiens vers son ami. Une scène où l'on voit la détresse dans ses yeux et où l'on peut facilement se douter de la suite, on ne sait juste pas quand cela va arriver et comment.
Du côté des musiques, le thème du film repris à plusieurs reprises est absolument magnifique de par cette guitare acoustique avec une mélodie mélancolique et tragique qui accompagne magnifiquement bien l'œuvre.
Bref, un long métrage grave et touchant qui n'en fait jamais trop, avec d'excellentes performances pour les acteurs principaux et notamment Mads Mikkelsen qui est magistrale.
On ne peut s'empêcher d'être dérangé face à cette situation, et même face à tout ce qu'il vit, on ne peut tout de même s'empêcher de se questionner sur sa culpabilité. C'est là où le film est tout aussi génial qu'horrible, car qui croire ? L'enfant est roi dans l'histoire, car "la vérité sort de la bouche des enfants" et cette rumeur qui se propage dans toute la ville vient de l'un d'entre eux. Thomas Vinterberg choisi de ne pas rentrer dans toutes les procédures judiciaires mais de se concentrer qu'uniquement sur son relationnel au travail, au sein du voisinage et de son meilleur ami, seul contre tous. Et je pense que c'est un choix très judicieux.
Au delà du scénario, le film est beau, et une scène m'a complètement frappé et c'est celle donnant l'affiche du film, celle à l'église où Martin regarde derrière lui entre les paroissiens vers son ami. Une scène où l'on voit la détresse dans ses yeux et où l'on peut facilement se douter de la suite, on ne sait juste pas quand cela va arriver et comment.
Du côté des musiques, le thème du film repris à plusieurs reprises est absolument magnifique de par cette guitare acoustique avec une mélodie mélancolique et tragique qui accompagne magnifiquement bien l'œuvre.
Bref, un long métrage grave et touchant qui n'en fait jamais trop, avec d'excellentes performances pour les acteurs principaux et notamment Mads Mikkelsen qui est magistrale.
Quelle belle société moderne ! Les gens sont tous des moutons et ne savent pas réfléchir de leur plein gré ! Alors oui, des accusations par une petite fille sont légitimes d'être entendues et prises aux sérieux, et on aurait tendance à la croire plutôt qu'un adulte. Cependant, ce film illustre bien qu'il n'existe aucune confiance totale en ce Monde : même les êtres les plus innocent ne sont pas digne de confiance. C'est ça qui fait la puissance morale de ce film. Lucas voit sa vie chavirer en un instant : un cauchemar sans fin, avec une société lui tournant le dos et pire : le blessant mentalement et physiquement. La performance exceptionnelle de Mads Mikkelsen fait vivre le plus réellement possible son personnage, nous immisçant ainsi et nous rendant compte de cette vie changée à tout jamais !
Et même si le pardon fini par triompher : la méfiance et la vengeance elles, restent à tout jamais.
Et même si le pardon fini par triompher : la méfiance et la vengeance elles, restent à tout jamais.
"La Chasse" de Thomas Vinterberg est une œuvre cinématographique d'une intensité rare, qui plonge le spectateur dans les abysses sombres de l'hystérie collective et de la fragilité de la réputation humaine. Ce film, ancré dans un réalisme cru, explore la déchéance d'un homme, Lucas, incarné avec une justesse désarmante par Mads Mikkelsen, dont la performance est d'une puissance émotionnelle inoubliable. La direction de Vinterberg est impeccable, maniant avec finesse la tension narrative et les subtilités des relations humaines, tandis que le scénario, coécrit avec Tobias Lindholm, navigue avec brio dans les eaux troubles des accusations sans fondement et de leurs conséquences dévastatrices.
La photographie de Charlotte Bruus Christensen, à la fois sobre et poignante, capture avec une précision chirurgicale l'atmosphère oppressante du petit bourg danois, devenant presque un personnage à part entière du récit. La musique, discrète mais efficace, accentue la montée en tension, jouant sur les cordes sensibles du spectateur, tandis que le montage, signé Anne Østerud et Janus Billeskov Jansen, contribue à l'efficacité redoutable du récit, alternant habilement entre les moments de quiétude trompeuse et les accès de tension.
La force de "La Chasse" réside également dans son habileté à questionner, sans jamais apporter de réponses faciles, les thèmes de la vérité, de la justice et de la rédemption. Le film offre une réflexion poignante sur la capacité de l'homme à juger, à haïr, mais aussi à pardonner. La fin, ambiguë et ouverte, invite à une introspection profonde sur la nature humaine et les mécanismes de l'exclusion sociale.
Au-delà de son récit, "La Chasse" se distingue par sa capacité à créer une empathie bouleversante pour son protagoniste, nous amenant à ressentir viscéralement l'injustice et l'isolement auxquels il est confronté. C'est une œuvre qui marque l'esprit longtemps après le générique de fin, résonnant comme un écho douloureux des peurs et des préjugés qui hantent nos sociétés.
Dans un panorama cinématographique où les drames humains peinent parfois à renouveler leur approche, "La Chasse" émerge comme un joyau brut, mêlant habilement les éléments du thriller psychologique à une étude de caractère profondément émouvante. C'est un film qui défie, qui bouleverse et qui, in fine, élève le cinéma à la hauteur d'une expérience cathartique, nous confrontant à nos propres ombres avec une force rarement égalée.
La photographie de Charlotte Bruus Christensen, à la fois sobre et poignante, capture avec une précision chirurgicale l'atmosphère oppressante du petit bourg danois, devenant presque un personnage à part entière du récit. La musique, discrète mais efficace, accentue la montée en tension, jouant sur les cordes sensibles du spectateur, tandis que le montage, signé Anne Østerud et Janus Billeskov Jansen, contribue à l'efficacité redoutable du récit, alternant habilement entre les moments de quiétude trompeuse et les accès de tension.
La force de "La Chasse" réside également dans son habileté à questionner, sans jamais apporter de réponses faciles, les thèmes de la vérité, de la justice et de la rédemption. Le film offre une réflexion poignante sur la capacité de l'homme à juger, à haïr, mais aussi à pardonner. La fin, ambiguë et ouverte, invite à une introspection profonde sur la nature humaine et les mécanismes de l'exclusion sociale.
Au-delà de son récit, "La Chasse" se distingue par sa capacité à créer une empathie bouleversante pour son protagoniste, nous amenant à ressentir viscéralement l'injustice et l'isolement auxquels il est confronté. C'est une œuvre qui marque l'esprit longtemps après le générique de fin, résonnant comme un écho douloureux des peurs et des préjugés qui hantent nos sociétés.
Dans un panorama cinématographique où les drames humains peinent parfois à renouveler leur approche, "La Chasse" émerge comme un joyau brut, mêlant habilement les éléments du thriller psychologique à une étude de caractère profondément émouvante. C'est un film qui défie, qui bouleverse et qui, in fine, élève le cinéma à la hauteur d'une expérience cathartique, nous confrontant à nos propres ombres avec une force rarement égalée.
Y a un truc qui colle dans film, c’est horrible. Et tu sens que ça ne se décollera jamais. Le film ne nous fait jamais douter de l’innocence du héros ce qui fait que nous vivons les événements comme une énorme injustice permanente. Et tu comprends très vite que plus rien ne sera jamais comme avant. Quoi qu’il arrive.
La vérité sort-elle systématiquement de la bouche des enfants et faut-il inconditionnellement la considérer comme parole d'Evangile ? C'est en prenant cette simple et universelle question comme point de départ que le réalisateur Thomas Vinterberg, dont je découvre ici l'oeuvre, tire un scénario exploitant parfaitement le potentiel de son sujet.
L'acteur Mads Mikkelsen, excellent comme à son habitude, prête ses traits à cet homme qui sur la base de quelques mots prononcés, passe de la position de chasseur à celui de chassé. Ce sentiment est bien appuyé par la réalisation, enfermant le personnage dans le cadre, l'exposant sans cesse au hors-champ qui se fait de plus en plus menaçant.
Dans une atmosphère des plus sobres et réalistes, par-dessus laquelle le réalisateur assume une absence totale de musique au profit de long silences de la vie quotidienne, le destin d'un homme s'écroule, strates par strates, et si le récit s'appuie initialement sur une vérité acceptée pour ensuite tenter de la décortiquer, c'est avant tout du pouvoir destructeur et catastrophique de la rumeur dont parle Vinterberg.
De celui, destructeur, de l'adulte, véritable antagoniste du film, et non celui de l'enfant, lui systématiquement innocent, qu'il convoque au fil de son long-métrage.
Puissant et terrifiant.
L'acteur Mads Mikkelsen, excellent comme à son habitude, prête ses traits à cet homme qui sur la base de quelques mots prononcés, passe de la position de chasseur à celui de chassé. Ce sentiment est bien appuyé par la réalisation, enfermant le personnage dans le cadre, l'exposant sans cesse au hors-champ qui se fait de plus en plus menaçant.
Dans une atmosphère des plus sobres et réalistes, par-dessus laquelle le réalisateur assume une absence totale de musique au profit de long silences de la vie quotidienne, le destin d'un homme s'écroule, strates par strates, et si le récit s'appuie initialement sur une vérité acceptée pour ensuite tenter de la décortiquer, c'est avant tout du pouvoir destructeur et catastrophique de la rumeur dont parle Vinterberg.
De celui, destructeur, de l'adulte, véritable antagoniste du film, et non celui de l'enfant, lui systématiquement innocent, qu'il convoque au fil de son long-métrage.
Puissant et terrifiant.
Le film m'a peu emballé : même en admettant que la bêtise humaine n'a pas de limites (ce n'est pas moi qui le dit, c'est Einstein), trop c'est trop... Tout un village et des pédagogues sont d'accord pour dire que les enfants ne mentent jamais... Ils n'ont jamais eu d'enfant ou ils n'ont jamais été enfant !
spoiler:
Cette petite qui a presque détruit la vie d'un type par ses mensonges est pardonnée, par sa propre victime, comme si de rien n'était... Par ce qu'elle a une jolie frimousse ?
Ce qui m'a interpellé le plus ce sont les propos mis dans la bouche de la fillette de quatre ans. Cette petite actrice a perdu son innocence pendant le tournage. Comment ses parents ont pu accepter ça ?
Ce qui m'a interpellé le plus ce sont les propos mis dans la bouche de la fillette de quatre ans. Cette petite actrice a perdu son innocence pendant le tournage. Comment ses parents ont pu accepter ça ?
Sans doute le titre le plus célèbre de Thomas Vinterberg, ( avec "Festen") fondateur avec Lars Von Trier de " Dogma 95" sorte de précepte artistique qui vise à se rapprocher au plus près de la vérité. Il faut toutefois noter que " la chasse" ne relève pas du Dogme ( on y voit des armes).
M.Mikkelsen obtint le prix d'interprétation à Cannes pour sa prestation formidable dans " la chasse".
On retrouve un canevas voisin de celui de " la rumeur" opus de haute gamme de W.Wyler : ici , un employé d'une garderie d'enfants en bas âge est accusé à tort d'avoir commis un outrage à la pudeur sur la petite fille de son meilleur ami.
Voué à la vindicte et au rejet de la part de la communauté villageoise, à l'agression psychologique et physique, la fin suggère que même si les circonstances prouvent le mensonge de l'enfant, la calomnie et le soupçon ne seront jamais totalement effacés et la réputation du personnage principal écornée à jamais.
On est saisi par la force captivante des images et Vinterberg parvient à nous montrer et surtout à nous faire ressentir, le poids de la médisance, de la rumeur dévastatrice, du mensonge et de l'injustice qui peuvent toucher chacun d'entre nous.
Certes, c'est moins accompli, moins subtil et surtout plus violent que chez Wyler, mais le spectacle proposé vaut incontestablement un regard attentif.
On peut tout de même regretter la grande simplicité du scénario et l'esquisse pas assez développée des personnages qui minore (selon moi) le sentiment global que l'on éprouve à la fin de la projection.
On n'est ici pas bien loin de la théorie du bouc émissaire chère à René Girard.
M.Mikkelsen obtint le prix d'interprétation à Cannes pour sa prestation formidable dans " la chasse".
On retrouve un canevas voisin de celui de " la rumeur" opus de haute gamme de W.Wyler : ici , un employé d'une garderie d'enfants en bas âge est accusé à tort d'avoir commis un outrage à la pudeur sur la petite fille de son meilleur ami.
Voué à la vindicte et au rejet de la part de la communauté villageoise, à l'agression psychologique et physique, la fin suggère que même si les circonstances prouvent le mensonge de l'enfant, la calomnie et le soupçon ne seront jamais totalement effacés et la réputation du personnage principal écornée à jamais.
On est saisi par la force captivante des images et Vinterberg parvient à nous montrer et surtout à nous faire ressentir, le poids de la médisance, de la rumeur dévastatrice, du mensonge et de l'injustice qui peuvent toucher chacun d'entre nous.
Certes, c'est moins accompli, moins subtil et surtout plus violent que chez Wyler, mais le spectacle proposé vaut incontestablement un regard attentif.
On peut tout de même regretter la grande simplicité du scénario et l'esquisse pas assez développée des personnages qui minore (selon moi) le sentiment global que l'on éprouve à la fin de la projection.
On n'est ici pas bien loin de la théorie du bouc émissaire chère à René Girard.
L'histoire de cette chasse est simple, mais d'un réalisme captivant. La réalisation nous projette au plus près de ce que ressentent les personnages. Une performance exceptionnelle de Mads Mikkelsen.
Très bon tout en exploitant un sujet sensible. Bien réaliser et surtout interprété, le film ne faibli jamais en intensité et l'on est sur un fil tendu du début à la fin, malgré tout le scénario comporte quelques faiblesses qui peuvent agacé et qui rende par le fait, le film encore plus énervant, notamment ce manque cruelle de recul de la part des adultes, que la fillette mente, ok , mais ce manque de discernement de la part des adultes que ce soit ces amis, où collègues laisse perplexe, la directrice du jardin d'enfants qui le clou au pilori sans aucunes preuves et après un interrogatoire plus que discutable, ses amis qui le traite comme un pestiféré sans même l'entendre, ou bien les parents qui oriente les réponses de leur fille sans même l'écouter sans parler des habitants dénué de toutes réflexions font que le film usent de certaines facilités d'autant plus que l'enquête policière est inexistante. Malgré tout l'ont reste captivé par cette descente aux enfers.
Un drame haletant où le spectateur participe petit à petit à cette complicité malaisante amenant au doute.
Il dénonce aussi l’horreur malsaine que peut accompagner la peur chez certaines gens, et le pouvoir qu’un possible mensonge crée, à faire justice par soi-même simplement par des on-dit.
Le jeu de Mikkelsen est tout bonnement excellent (comme toujours, non?), ainsi que les personnages secondaires (comme le rôle du père).
Un film puissant.
Il dénonce aussi l’horreur malsaine que peut accompagner la peur chez certaines gens, et le pouvoir qu’un possible mensonge crée, à faire justice par soi-même simplement par des on-dit.
Le jeu de Mikkelsen est tout bonnement excellent (comme toujours, non?), ainsi que les personnages secondaires (comme le rôle du père).
Un film puissant.
Que dire a part film prenant, poignant
Mads mikelsen au zénith dans ce rôle d'accusé a tort aux abois
A voir absolument 👌👌👌
Mads mikelsen au zénith dans ce rôle d'accusé a tort aux abois
A voir absolument 👌👌👌
C'est affectivement un très bon film. C'est d'ailleurs un sujet extrêmement délicat à traiter. Le sujet c'est celui de la vindicte, de la rumeur. Un homme se fait accuser par une enfant d'abus sexuel. C'est sa parole contre la sienne. Et une fois que les camps sont établis c'est difficile de changer la donne. Le film a dix ans et aujourd'hui la part des réseaux sociaux seraient un facteur aggravant. Le film ne montre rien de cet angle-là. C'est facile de rejoindre un camp mais en sortir parce qu'on s'est trompé, c'est presque impossible. La conformité est la loi ou presque. Seul le meilleur ami de la victime va réussir cet exploit. La fin est aussi tragique. Tout semble être revenu à la normale mais pas pour tout le monde; Il y a et il y aura toujours un doute. Le film est réalisé de façon sensible et juste. C'est un bijou.
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