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Un visiteur
5,0
Publiée le 13 avril 2013
Très bon film. Acteurs grandioses : Mads Mikkelsen n'a pas volé son prix d'interprétation masculine à Cannes. Paysages danois sublimes. Une histoire plus que plausible Pour moi un chef d'oeuvre.
Un film excellent avec un sujet sensible tout ça traité de façon sobre mais de manière efficace. C'est difficile voir impossible de ne rien ressentir pendant ce film on passe par divers émotions que ça soit la colère ou la tristesse, l'histoire est révoltante on peut dire qu'il y a des gifles qui se perdent même si on peut comprendre (ou pas...) le parti pris des parents pour leur fille. Le film dégage une intensité et une tension incroyable, l'ambiance est oppressante on se sent vraiment concerné par le sort et la descente aux enfers de Lucas personnage interprété de façon incroyable par Mads Mikkelsen.
Enfin un film qui mettra mal à l'aise les adultes les plus intelligents qui auront compris le message de ce chef d’œuvre. Brillant, poignant, captivant, déroutant, émouvant, saisissant... la liste serait encore bien longue pour qualifier au plus juste ce film et ses acteurs.
En un mot ? REDOUTABLE ! Faisant peu à peu monter la pression jusqu'à une tension terrible qui prend aux tripes ! Mads Mikkelsen excellent dans un rôle loin de ses personnages froids habituels ! Une fin peut-être trop simple et rapide, en plus d'une certaine interrogation, mais le film en lui-même est saisissant !
C'est bien joué (il y a quelques petits soucis de doublage parfois mais c'est un détail). Ca change un peu des films américains, pas totalement car c'est pas forcément construit différemment mais au moins ce n'est pas les mêmes mimiques, ça fait du bien. J'ai bien aimé mais en fait, après l'avoir vu je me dis oui mais bon. La petite fille joue bien, ça ne devait pas être évident de lui donner des indications pour jouer ça, elle m'a épaté. Il y a un film avec Jacques Brel sur le sujet, il faudrait que je le voie pour comparer. Un truc qui aurait pu être bien (mais ce serait alors un autre film) c'est de faire en sorte qu'on ne sache pas si oui ou non il avait quelque chose à se reprocher, de laisser planer le suspense, voire de finir le film en ne disant pas vraiment de telle sorte qu'on y pense toute la nuit ensuite...
Thomas Vinterberg créateur du dogme 95 avec Lars Von Trier aime à s’emparer des sujets tabous de notre société. Sur le thème de l’inceste, il avait livré en 1998 avec « Festen » un film cru qui mettait à nu le processus du déni qui s’organise au sein d’une famille autour du patriarche pour conserver l’unité de façade qui s’est lentement construite afin de préserver les apparences. Son film sans concession exposant la vérité sans détour avait donné un immense crédit au jeune metteur en scène qui a un peu déçu par la suite . Quinze ans plus tard les mentalités on évolué et la parole de l’enfant est devenue « sacrée » partant du principe que sur de tels sujets un enfant ne saurait mentir. L’affaire Outreau a balayé toutes ces certitudes. C’est la propagation de la rumeur et ses ravages sur une communauté en apparence soudée que Vinterberg ausculte en priorité. Mads Mikkelsen prête sa présence mutique à Lucas, puériculteur divorcé parfaitement intégré dans son village natal dont le destin bascule soudainement quand Klara la fille de son meilleur ami se met à proférer des accusations fantaisistes à propos d’attouchements. La panique de la directrice de la crèche dépassée par la nouvelle, ajoutée à la passivité de Lucas allume la mèche de la rumeur qui va se répandre comme une trainée de poudre jusqu’à la mise en accusation de Lucas qui n'arrive pas à croire que tous les liens tissés depuis l’enfance ne lui assureront pas la présomption d’innocence. Ce qui frappe c'est la rapidité avec laquelle la meute se met en place comme si Lucas avait toujours été secrètement rejeté par ceux qu'il a toujours cotoyé. En moins de temps qu'il n'en faut les réflexes ancestraux de "chasses aux sorcières" réapparaissent pour laisser le loisir à la haine contenue au fond de chacun de s'exprimer . C'est sans doute la faiblesse du film de Vinterberg de se laisser aller facilement à un manichéisme outrancier qui atténueson propos en le teintant d'irréalisme. Sur cet aspect purement formel Vinterberg n'a pas beaucoup fait évoluer la démonstration qu'avait proposée en 1967, André Cayatte sur le même sujet dans "Les risques du métier " avec Jacques Brel en lieu et place de Mads Mikkelsen. C'est peut-être la marque des réalisateurs engagés sur des sujets forts de ne pas faire dans la nuance.
Le principal problème du film est que nous spectateur savons que Mikkelsen est innocent et c'est là qu'il rate totalement son film , il y aurait eu beaucoup plus d'intensité si il avait joué double jeu , donc comme pour nous il n'y aucun doute sur l'innocence de Mikkelsen et bien on prend en pleine face la vision gerbante de L'Homme de Vinterberg qui déverse sa haine envers l' Homme tout au long du film . Vinterberg manipule le spectateur et sur un sujet comme ça c'est malhonnête intellectuellement .
un acteur magnifique ! Ce film qui nous plonge dans une atmosphère étrange, là où la parole d'un homme ne vaut plus rien face au déchainements d'une communauté . Cependant pour moi, le film manque un peu de tension dans ses aspects dramatiques dans le sens où dès le début les spectateurs prennent le parti de Lucas, j'aurais aimé qu'il y ait plus d'ambiguité quant à sa culpabilité.
Film très sobre, bien mené, profond. Pas de tsoin tsoin. La nature profonde de l'humain, de l'amitié, d'un pardon, d'une reconnaissance qui ne viendra jamais. Les sombres couloirs des relations humaines dans une petite communauté. Comme partout.Même près de chez nous.
Aux vues des critiques spectateurs, je m'attendais à quelque chose de plus intense. "La chasse" ne trouvera qu'une importance dans le fait de mettre mal à l'aise le spectateur vis-à-vis de cet homme, accusé à tort de pédophilie, à la façon de "Présumé coupable" de Vincent Gareng. Dès que le scénario se met en route, on connait l'évolution de cette histoire à l'avance. Abandonné, rejeté, insulté, humilié, seul contre tous, Mads Mikkelsen va devoir persuader son entourage qu'il est innocent. La prestation de son acteur principal est bonne (sans pour autant mériter un prix), certaines scènes effleurent le réalisme, d'autres s'en éloignent. Certes c'est un sujet sensible et triste, mais l'histoire traitée dans un film n'en fait pas sa note à elle-seule.
L'histoire est glaciale et sombre comme l'hiver danois. La chasse est ouverte et la bête est traquée mais la bête c''est l'homme. Mad Mikkelsen est un cerf blessé.
Les chasseurs sont pires que des bêtes sauvages. La rumeur est incontrôlable comme un virus, véhiculée par des adultes ignorants, et transportées par des histoires d'enfants.
Clara est dépassée par son mensonge et manipulée à son tour par les autres
L'histoire se construit, lla directrice pose le premier mot. les abus sexuelles terrifient mais la peur fascine et les parents s'emballent. On aime la victime et ceux qui la soutiennent
Un film très intéressant sur le thème de l'accusation infondée, sur la parole d'un enfant et sur l'interprétation que la collectivité en fait. Porté par l'excellente performance de Mads Mikkelsen, le film touche par le fait que cette histoire peut arriver à tout le monde. La réalisation assez subtile de Thomas Vinterberg et le rythme assez lent permet de mettre en avant les acteurs et de laisser leur talent s’exprimer. Une belle réflexion sur la rumeur et les conséquences qu'elle peut apporter.
Film excellent, d'une rare intensité. J'avais déjà remarqué Mikkelsen dans la trilogie Pusher. Ici encore il m'épate par son talent et sa noirceur bien qu'innocent. A voir absolument