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weihnachtsmann
1 233 abonnés
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4,5
Publiée le 22 octobre 2022
« Je n’aime que les fous. Mais les fous sont difficiles à vivre » Passionnant documentaire qui interpelle sur le désir sexuel des personnes âgées en plus de son sujet sur la sexualité elle-même. Je trouve que les personnes sont magnifiques. Ce qu’elles disent sur la vie, sur l’amour. Sur ce qu’il reste encore aujourd’hui de l’amour. Sur leur jeunesse certes, mais sur l’instant présent qui témoigne de leur épanouissement. C’est extraordinaire et terriblement attachant.
Je viens de découvrir ce documentaire dont j'avais beaucoup entendu parlé. Formidable travail du réalisateur, le propos est très profond et les témoignages bouleversants. A voir d'urgence pour un regard moderne et humain sur la société.
Sébastien Lifshitz (Adolescentes - 2019 & Petite fille - 2020) réalise ici un vibrant hommage à des femmes et des hommes qui se sont battus pour leurs convictions et surtout, pour faire respecter leurs droits. Le réalisateur donne la parole à ces oubliés, à ces personnes âgées & homosexuelles que les médias semblent avoir mis de côté.
Les Invisibles (2012) nous donne l’occasion de découvrir des personnages haut en couleur, ampli d’humanisme et tellement passionnant à écouter. Yann & Pierre, Bernard & Jacques, Pierrot, Therese, Christian, Catherine & Elisabeth, Monique ou encore Jacques ont plusieurs points en commun, ils sont tous nés dans l'entre-deux guerres, ils sont gays ou lesbiens et surtout, ils ne se sont pas privés pour le vivre au grand jour à une époque où cela était très mal vu et où la société les rejetait et considérait l’homosexualité comme une maladie honteuse.
Sébastien Lifshitz nous offre des portraits tout bonnement magnifiques, poignants et sincères. Des « invisibles » sortis très (trop) tôt du placard (à une époque où ils étaient déconsidérés) et dont certains étaient pionnier dans les luttes des droits de l’Homme et notamment du droit à l’avortement avec notamment le témoignage de Thérèse Clerc, importante militante féministe française qui pratiquait des avortements clandestins dans l’après 68.
Ils ont osé braver l’interdit et vivre au grand jour leur amour interdit afin de ne pas s’interdire de vivre. Le réalisateur lève le voile sur des histoires méconnus du grand public, des témoignages touchants et relevant très souvent de l’intime. C’est parfois cru et drôle, parfois tragique et courageux. Assurément un documentaire nécessaire et qui devrait être vu par le plus grand nombre (le film fut couronné du César du meilleur film documentaire en 2013).
Film parfois drôle et émouvant puis une seconde plus tard vous avez la larme à l'œil.....ma fille est éducatrice spécialisée,je la retrouve dans ce film avec ses questionnements et ses espoirs et souvent de la déception mais un dévouement hors pair (heureusement).Beau film à la limite du documentaire . À voir sans hésitation.
Bouleversant, touchant, j'ai ri et pleuré en même temps. Une Audrey Lamy d'une sincérité et d'une justesse incroyable, et j'ai découvert une Déborah Lukumuena qui m'a fait mourir de rire (Omar Sy au féminin) ! Louis-Julien Petit fait aussi passer des messages forts comme les barrières "anti-SDF" installées sur les bancs pour les empêcher de dormir, ou encore les absurdités du système qui poussent un peu plus ces femmes dans le gouffre. Vraiment sublime, je met la note maximale, et j'irai le revoir en famille à sa sortie en Janvier. Bravo d'avoir mis ces femmes en lumière, et je fais le souhait qu''il réveille nos consciences et fasse avancer les choses...
Beauté, poésie, sensibilité... Amour, homosexualité, luttes et désirs ; personnalités invisibles et intimité. Voici quelques mots qui résument ce documentaire bucolique ! À voir et à revoir sans modération.
Utile et agréable . Joli documentaire avec les confidences sexuelles de personnes âgées . Leur goût des autres ,Leur différence , leur parcourt . De plus une bouffée d'air frais à la campagne ... Bonne idée ce film . Ces confidences sont de l'or , rares , et touchantes . Vive les plaisirs .
Le film comporte quelques passages émouvants, attendrissants ou intéressants, notamment sur les révoltes qui ont suivi mai 68. Tout cela nous rappelle qu'on revient de loin, en matière de moeurs. Mais c'est vraiment très long, très répétitif et entrecoupé de divers plans de décors divers, notamment campagnards, qui ressemblent fort à du remplissage. Un docu plus rythmé de 45 minutes aurait suffi. Les bonnes intentions ne suffisent pas à faire du bon cinéma.
C'est superbe. C'est émouvant. Bien sûr il faut accepter une certaine lenteur, laisser le sujet se déployer, accepter d'entrer progressivement dans l'intimité de gens qu'on ne connaît pas, de vies qui, peut-être, ne ressemblent pas à la nôtre mais qui sont passionnantes et surtout racontées avec tellement d'honnêteté... On y parle naturellement de l'homosexualité mais -et peut-être plus encore- de l'amour, du temps qui passe, des sentiments qui changent, des états d'esprit qui évoluent (lentement), des combats à mener pour se faire entendre, des corps qui vieillissent... On y dit aussi qu'il ne faut pas toujours chercher une raison à tout et qu'il vaut mieux peut-être accepter de suivre ses inclinations que de trop chercher à les analyser. Je pense que c'est grâce à ce genre de témoignages que le regard des autres -parfois humiliant, cruel, intolérant- peut s'adoucir, se faire plus compréhensif, plus amical, plus humain.
Documentaire bien réalisé avec de l'émotion, de l'humour, de la tendresse on voit que cela n'a pas été facile pour s'imposer dans ce monde assez fermé surtout à ces époques passées Cela est un peu plus simple aujourd'hui d'être homosexuel, mais pas encore tout à fait accepté par tout le monde
Après un démarrage un peu lent, le documentaire se met en place au fil des témoignages et de la découverte de l'histoire de ces séniors. Il a le mérite de mettre en avant ce qui était considéré il y a encore relativement peu de temps, comme une maladie mentale. Les femmes sont particulièrement intéressantes et attachantes et il est bien rare que des personnes d'âges murs parlent de sexualité et encore moins d'une sexualité considérée comme "hors norme". Un grand bravo à Sébastien Lifshitz !!!
Les invisibles est un beau film. J'ai été ému par ces gens qui racontent leur histoire, qui nous invitent chez nous, à nous parler de leur vie entre deux tasses de café. C'est beau, c'est simple, c'est pudique, c'est pas larmoyant. Non, c'est pas larmoyant, alors que ça aurait pu l'être. Ca aurait pu être genre "j'ai du me battre toute ma vie" j'ai été malheureux toute ma vie" etc etc. Mais non, au contraire, le film est plein d'amour, plein de bonheur, plein de grâce, plein de joie ! Ca irradie à l'écran à chaque seconde. Chaque histoire complète une autre, apporte un nouvel aperçu, un nouveau regard. Le film est vraiment passionnant, c'est vraiment un excellent documentaire et l'un des meilleurs films sortis l'année dernière. Un film simple, sans chichis, beau, émouvant et surtout plein de joie.
Le documentaire est quelquefois émouvant mais aussi parcouru de certaines banalités et focalisé sur un nombre trop restreint de personnages, qui plus est blancs, vivant au soleil et plutôt heureux. A travers ces bouts de portraits, ces témoignages subjectifs, il vise à dépeindre une certaine époque pour une génération de gays, de bis et de lesbiennes français-es. Le sentiment qui ressort de ces quelque mises à nu de vies particulières n'en est pas forcément réjouissant, c'est même plutôt déprimant. Reste un doc sérieux, sans fards (mais avec aperçu du FHAR!), tissé d'images d'archives, qui se suit sans trop d'ennui. On reste malgré tout sur sa faim, en attente de plus de diversité et de mouvement.
Honnêtement je mettrais un 3 mais par pure necessité ce film est une perle rare. Comment parler de notre avenir gays quand nous serons vieux. Cela fait peur, angoissant, mais réel. Comment également dans une époque dite coincée : l'homosxualité était toléré que si on ne le revendiquait pas. Aujourd'hui c'est un droit, une loi qui a changé et ceux qui en déplaisent. Pouvoir aux gays Vive les GAYS place à nous