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    Les Invisibles
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    4,2
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    101 critiques spectateurs

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    Septième Sens
    Septième Sens

    81 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2013
    Les Invisibles arrive aujourd'hui à point nommé, car lorsque Le Pen propose à Hollande de faire un référendum pour le mariage homosexuel, on a sérieusement de quoi se poser des questions.

    Habitué au thème de la sexualité dans ses précédents longs-métrages (Plein Sud, Wild Side), Sébastien Lifshitz continue son exploration de l'identité humaine en signant un documentaire subtile et bien amené. On peut d'abord penser à Être et avoir pour la place importante que le cinéaste accorde à la nature dans chacune de ses transitions. Mais aussi pour l'attention que l'homme accorde à ses plans et à la qualité de son image.

    Cependant, ce documentaire dans l'air du temps conserve sa propre identité en présentant un propos très rare au cinéma : l'homosexualité chez les personnes âgées. Nous n'assistons pas ici à une véritable analyse sociologique, mais plutôt à des témoignages simples et justes, où certains sont peut-être plus pertinents que d'autres. On remarque l'importance du poids du passé qui n'a toutefois pas fait peur à ces individus. Ces derniers s'étant battus pour s'assumer aux yeux de tous et surtout d'eux-mêmes.

    Voilà pourquoi Les Invisibles est nécessaire et doit être vu par le plus grand nombre. Et pour les réticents qui comprendront peut-être enfin que l'homosexualité n'est pas une maladie. Et pour les bienveillants qui assumeront définitivement leurs idées. Il y a encore en 2012 du travail pour que nos mentalités évoluent. Cela se passe dans la rue (manifestation du 16 décembre), mais aussi sur nos écrans.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 mai 2013
    Pour mémoire

    Un documentaire montre plus qu'il ne démontre mais à qui s'adresse-il ? À tous quand il est bon. Malheureusement tous ne s'y intéresse pas, pire peut être seuls ceux que le sujet intéresse le découvriront et ainsi les invisibles dont il est question ici le resteront encore longtemps et c'est bien dommage tant ces passagers de l'ombre ne sont à y regarder de près que des hommes et des femmes qui n'ont d'extraordinaire que leur vie ordinaire contrairement à ceux que d'aucuns s'entêtent à vouloir croire. Au delà des combats nécessaires menés par les homosexuels pour exister socialement, à l'heure ou le mariage pour tous fait débat, il est rafraîchissant de se souvenir pour certains et découvrir pour d'autres que la vie est là comme ailleurs avec son lot commun de joies et de peines
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 16 mai 2013
    Pure propagande, comme dans l'entre-deux guerre justement, avant une proposition de loi (toujours chercher où sont les subventions). L’intérêt de ce film est si faible qu'on regrette le temps perdu et se demande quel genre de spectateur peut se faire tirer les larmes.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 avril 2013
    Parfois drôle, parfois touchant, beaucoup d'humanité dans ce documentaire qui malheureusement s'éternise pour finir par être ennuyeux!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 avril 2013
    Voici qu’on leur donne la parole, qu’on les écoute, qu’on revient vers eux, ces vieux-là, trop vieux maintenant vous croyez ? mais trop vieux pour quoi ? Pour avoir oublié ce désir ? pour ne plus en avoir ? pour ne plus sourire du coin des lèvres ou avoir les yeux qui brillent, tandis qu’on regarde les images de leurs anciens amours, de leurs autrefois caressés et qu’on écoute ? De leur désir présent on ne dit presque rien, on devine encore quelques mains. Parfois, souvent même, dans leurs paroles c’est une émotion rare qui se dégage, qui va au-delà de ce qu’ils racontent, au-delà de cette homosexualité qui est leur particularité commune, on touche au plus profond de l’humain, ce peut être la rage, ce peut être la candeur ou l’évidence, l’évidence oui c’est cela, que c’est beau l’évidence, c’est simple, ça vous épargne les questionnements. Eux, elles, ils ont combattu quand on cachait les mots, les faits. Pas la peine de remonter si loin d’ailleurs, mais qu’importe. Les Invisibles ne voulaient pas forcément l’être, certains criaient, manifestaient, se battaient. Les Invisibles l’étaient parfois malgré eux, déni, lutte intérieure, terreur. Aujourd’hui ils le sont peut-être redevenus, parce qu’avec les rides et les cheveux c’est comme si on s’imaginait que… que non… que l’amour ce n’est pas pour eux. Quelle drôle d’idée, l’amour c’est encore là, regardez-les.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 février 2013
    A l'heure des débats sur le mariage pour tous, Les Invisibles arrive à point nommé pour aborder un point de vue que l'on ne voit jamais sur les plateaux de télé : les homosexuels septuagénaires.
    Le film commence par quelques portraits de couples divers, aux profils tout aussi divers, qu'ils soient hommes, femmes, ruraux ou urbains. Le propos aurait pu en rester là et il aurait touché par son honnêteté, sa pudeur et son émotion. Mais, dans une seconde partie, il va plus loin, découvrant petit à petit le voile de certains de ses participants. On rencontre ainsi Thérèse Clerc, qui, en 1968, découvre le féminisme. Mère de plusieurs enfants, elle quitte son mari et rejoint le Mouvement des Femmes et va découvrir le lesbianisme. Femme des premiers combats, elle milite pour la contraception et intègre le MLAC (Mouvement pour la liberté de l’avortement et la contraception), en même temps qu'elle pratique clandestinement des avortements.
    On rencontre aussi Christian de Leusse, grand bourgeois qui avait fait la une de Paris Match, à son insu, en 1979 alors qu'il était militant lors de la première université d’été homosexuelle à Marseille. Ce dernier avait été photographié en train de danser avec un autre homme et c'était retrouvé dans la célèbre revue, sous le gros titre : "La vague homo, la France atteinte à son tour".
    Loin de toute démonstration militante, on rencontre ainsi ceux qui ont pris part aux premiers combats de la cause homosexuelle et ceux qui vivaient leurs vies discrètement, sans faire de vague.
    Un documentaire fin, et précieux par ses témoignages et ses portraits.
    Karim H
    Karim H

    119 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 février 2013
    Enfin il nous fallait un support tel que celui la pour cerner l'indicible. Je le conseille fortement.
    Yves G.
    Yves G.

    1 429 abonnés 3 454 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 février 2013
    Sébastien Lifshitz, réalisateur engagé, a choisi le documentaire pour parler des homosexuels d'aujourd'hui.
    Pas les bogosses aux amours compliquées et aux pratiques sexuelles sophistiquées des quartiers parisiens les plus branchés.
    Mais des homos de province, des hommes et des femmes âgés, voire très âgés, qui ont pour point commun d'avoir vécu leur homosexualité à une époque où il était moins facile de la vivre qu'aujourd'hui
    Le générique de fin se déroule sur les paroles de la belle chanson de Juliette Gréco: Le Monsieur et le jeune homme : "Un monsieur aimait un jeune homme/ Surtout ne nous affolons pas/ Regardons autour de nous comme/ Chaque amour va son propre pas."

    Ce documentaire sort en plein débat sur le "mariage pour tous" et nous délivre un message d'une infinie douceur.
    Les homos, dit-il, sont des gens comme les autres, ni plus beaux, ni plus laids, ni plus riches, ni plus pauvres, ni surtout plus pervers que les autres.
    Chaque parcours est singulier. Certains sont homosexuels depuis l'enfance. Quelques uns ont longtemps vécu une hétérosexualité qui ne les a pas satisfaits et avec laquelle ils ont eu le courage de rompre. D'autres enfin ont refoulé péniblement des pulsions qu'ils ont mis de longues années à accepter - avant que la société non sans réticence ne les acepte à son tour.
    J'ai été profondément ému par ce très beau documentaire qui donne à voir, sans verser dans le voyeurisme ni dans le militantisme, des gens honnêtes et libres.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 11 février 2013
    Alors là j'ai le coeur partagé: le sujet me touche et parle de la condition de notre communauté dans des temps pas si lointains. Les témoignages sont intéressants. Mais d'un autre côté, c'est lent, assez poussif, et manque complètement de mise en relief, par exemple par rapport à la situation actuelle. Au final un film qui a des longueurs et qui semble à côté de la plaque. Déroutant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 janvier 2013
    Joli documentaire qui nous fait rencontrer des personnages, hommes et femmes attachants. Le point négatif : pour nous faire accepter les différences, le film semble vouloir nous démontrer que tout le monde est pareil. Aïe, j'aurais préférer un autre axe de pensée.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 janvier 2013
    Un film certes imparfait, mais qui a le mérite de donner la parole à des amoureux qu’on voit peu et qui aiment pourtant d’autant plus fort. Ma critique en googlant : "Les Invisibles Ted sifflera 3 fois".
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 janvier 2013
    Vision de gens qui sont simples, sans artifices ils osent se mettent dans la lumière. Le fait qu'ils soient vieux accentue notre intérêt à leur vécu, leur histoire. Ils sont touchants et vrai. Bonne idée de nous montrer ces corps là.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 janvier 2013
    Magnifique documentaire avec des protagonistes vrais, courageux et intelligents.
    Plein d'amour et de tolérance, des éléments de lesquels on n' mais a jamais assez!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 janvier 2013
    Des hommes et des femmes, nés dans l'entre-deux-guerres, ils n'ont aucun point commun sinon d'être homosexuels et d'avoir choisi de le vivre au grand jour, à une époque où la société les rejetait. Ils ont aimé, lutté, désiré, fait l'amour. Aujourd'hui, ils racontent ce que fut cette vie insoumise, partagée entre la volonté de rester des gens comme les autres et l'obligation de s'inventer une liberté pour s'épanouir. Ils n'ont eu peur de rien...

    Le cinéma de Sébastien Lifshitz est sculpté par la grâce, « Les Corps ouverts » (1998), « Les Terres froides » (1999), « Presque rien » (2000), « La Traversée » (2001), « Wild Side » (2004), « Plein sud » (2009), où l’humain, souvent, est déterminé par ses actions. Ce cinéma sensible, qui naturalise les intentionnalités et leurs conséquences, dans « Les Invisibles », rend immortels ces témoins du 20e siècle qui évoquent, souvenirs parfois idéalisés, les combats passés, FHAR, GLH, EUEH, MLF, Gouines Rouges, accompagnés d’archives passionnantes. Les cadres, le lyrisme, les bruitages, emmenés par la main d’un maître, du visible de la question, nous font basculer progressivement vers sa zone invisible, homogénèse, génération d’êtres semblables à nous. Ces « Invisibles », donc, sortis très tôt du placard, pionniers pour certains des luttes pour les droits, d’autres, témoins sincères d’une homosexualité rurale, nous disent l’accomplissement d’une vie, grand œuvre/petits actes, des souvenirs triviaux, ce qui reste quand on va tout oublier. Pour éprouver, nous, presque rien, l’émerveillement. (Hervé Joseph Lebrun, « Chéries-Chéris 2012 »)
    alexdelaforest
    alexdelaforest

    38 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2013
    Un documentaire de très belle facture qui permet de faire parler des personnes âgées homosexuelles. Beaucoup de tendresse. De toutes petites maladresses de montage parfois mais beaucoup de très belles scènes.
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