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NotThatYouThink
40 abonnés
272 critiques
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2,5
Publiée le 7 novembre 2023
“Le Passé” de Asghar Farhadi reste une histoire assez banale. D’un rythme très progressif, les scènes et la trame mettent beaucoup de temps à se développer, avec des indices qui apparaissent au compte-goutte pour une durée totale de 2 heures et 10 minutes. Malheureusement, à part des discussions ça et là, il y a dans le long-métrage peu de place à l’action et aux rebondissements . Marie (Berenice Bejo) est ravissante, Ahmad (Ali Mosaffa) un peu mollasson, Samir (Tahar Rahim) indécis, le propos s’enlise avec l’arrivée de Lucie (Pauline Burlet) avec des aller-retours incessants concernant l’intrigue : spoiler: le suicide de la femme de Samir. A vrai dire, la bipolarité de Lucie et la dualité avec sa mère Marie reste vite redondante. Le thème du suicide est abordé avec beaucoup de tabous, malgré les efforts et ne se développe que très peu ; spoiler: la scène finale entre Samir et sa femme en est la preuve.
Le plus intéressant reste le travail de mise en scène avec les enfants, notamment Elyes Aguis dans le rôle de Fouad, mais pas de quoi en faire un film que je conseillerais.
Il ne se passe pas grand-chose dans la première heure de ce film. Il s'agit de la mise en place des personnages et d'une situation somme toute assez banale. Ce n'est pas mal fait, mais l'intérêt reste très limité, la réalisation ne dépassant guère celle d'un bon téléfilm. Puis le film glisse vers le "thriller" sentimental et familial, qui semble être la voie choisie par le cinéaste, avec plusieurs révélations et découvertes du récent passé. Malheureusement le problème moral qui est posé à Lucie, la fille de la famille recomposée, n'est qu'évoqué plutôt qu'approfondi, et le réalisateur oblique vers de nouveaux "rebondissements" artificiels et sans intérêt, avant de conclure par une fin très "mélo" aux caractéristiques identiques. Après l'excellent "Une séparation", "Le passé" se révèle un film bien décevant dont on gardera quand même en mémoire le personnage, excellemment joué, du petit Fouad, et particulièrement de sa discussion avec son père dans les couloirs du métro Parisien. PS : il est difficile de comprendre le prix d'interprétation attribué à Bérénice Béjo, dont la prestation alterne pour l'essentiel entre des dialogues chuchotés inaudibles et des gesticulations hystériques sans nuances.
14 101 abonnés
12 487 critiques
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2,0
Publiée le 28 mai 2020
Applaudi aux Oscars et à Cannes, "Le passè" est pourtant un film surestimè qui doit surtout sa rèputation à Asghar Farhadi, rèalisateur des brillants "A propos d'Elly" (2009) et "Une sèparation" (2011). C'est l'histoire d'un iranien qui vient retrouver sa femme française pour règulariser son divorce! Et voici le passè qui ressurgit [...] De la jalousie, des conflits familiaux, des mensonges, des non-dits et des choses qui se rèvèlent petit à petit! Mais que c'est long à se mettre en place avec un scènario complètement refermè sur lui-même et des rebondissements forcès! On se laisse nèamoins sèduire par la prestation remarquable de Ali Mossafa! Tahar Rahim n'est pas mal non plus! En revanche, on ne plonge jamais dans la douleur de Bèrènice Bejo qui, avouons le, n'est pas bonne dans ce rôle! A l'arrivèe, un suspense psychologique ambigu avec des personnages complexes! Mais en même temps banal, peu intense et assez dècevant...
Film assez ennuyeux , lent et sans grande intensité dramatique malgré la très bonne composition pleine de réalisme de Bérénice Béjo. Une équation à quatre inconnues assez peu resolvable ..et le coup du parfum qu'on sent arriver dans le couloir de hôpital! J'ai réussi à tenir deux heures pour pas grand chose!
J'ai trouvé ce film mou mais mou ! Et même si jetais sur le point de m'endormir je n'ai pas pu à cause des cris hystériques de Bérénice Bejo qui a reçu un prix pour cela . C'est troublant et décidément je ne comprends rien à Cannes
Le cinéaste iranien Asghar Farhadi pose sa caméra en banlieue parisienne et nous livre un bon polar amoureux et un drame intimiste. Bérénice Bejo, Ali Mossafa et Tahar Rahim sont captivants dans cette illustration de la complexité des comportements humains, assortie d’une réflexion sur le mensonge et la conséquence des non-dits au sein d’une famille recomposée. Un peu lent toutefois...
Non, franchement pas terrible du tout même. On a l'impression que le scénario est construit avec des briques qui s'empilent dans un ordre donné, chacune étant constituée de non-dits évidents pour faire durer une intrigue assez vide. Il est en effet évident que si on ne dit rien, on ne peut que développer le fantasmes verbal et alimenter sans fin du dialogue au kilomètre. Ce genre de non-dit alimente aussi bien sûr le quiproquo. C'est "comme tu m'as pas dit que, je croyais que, mais si tu avais su la vérité que je ne pouvais pas te dire, etc ...". Les dialogues sont du niveau série télé moyenne gamme où les relations entre les individus sont totalement dépourvues de profondeur émotionnelle et le scénario les rend volontairement incapables de s'exprimer sur des choses élémentaires dans un schéma d'une grande banalité. Deux étoiles cependant pour le jeu de celui qui joue le rôle de Ahmad.
A la vision de ce film je ne peux m'empêcher de me dire : "Tout ça pour ça!!!" ou plutôt pas grand chose pour en arriver là! Il ne se passe pas grand chose et le scénario minimaliste n'arrange pas. Il y a des drames cinématographiques beaucoup plus prenant et inspirés.
Un film long, une histoire sans relief qui commence à prendre vie 1/2 heure avant la fin. C'est lourd, c'est long. L'absence complète de musique accentue la lourdeur et la lenteur. Les acteurs masculins sont fades, comme morts (on leur a sans doute demander). Bref, un film que je regrette d'avoir vu : pure perte de temps.