Une recette épuisée, si l on rajoute une coloration sépia, l'on se retrouve dans un film lent et sans réel intérêt digne d' un apm sur M6, l acteur Ali Mosaffa est le seul a tirer son épingle du jeu, le reste est surjoué, le réalisateur a confondu profondeur des personnages et clichés négatifs du cinéma français; la musique est absente du film, si ce n est une espèce de basse subwoofer qui est censée relancer la tension inexistante du film ,au final une grosse déception faite d ennui et d incompréhension qui démontre une fois de plus a quel point le cinéma peut être parfois surcoté....
Un film d'acteur, seulement d'acteur. Pas de musique, pas de décor, pas de costume, un scénario très serré et plus de deux heures de film autour d'un sujet assez lourd. On doit se pâmer aux Cahiers du cinéma, ça doit être bien pour les amoureux du cinéma d'auteur, moi j'avoue, c'est moins mon truc. La fin est totalement décalée avec le reste du film, c'est dommage. Quelques idées intéressantes comme ces scènes récurrentes de gens qui parlent derrière des vitres. Par contre Bérénice Béjo palme de la meilleure actrice, bof bof.
Bon avant toute chose je dois dire que lorsque je vais au ciné c'est pour m'évader, je ne suis pas à la recherche des "tranches de vies" , '"histoire analytiques métaphysiques" ou autre "réflexion sur notre société". j'aime que ça aille vite, les silences, les "je mets 3h à me servir un verre d'eau", ou à peindre ou nettoyer la bêtise que le gamin a faite avec de la peinture, je m'en cogne... Alors voilà beaucoup de ces choses figurent dans ce film. Certes de manière subtile, le réalisateur réussi le tour de force de nous les montrer sans (rarement) nous ennuyer toutefois, je n'arrive toujours pas à comprendre comment on peut trouver formidable de passer 2h à chercher qui aurait bien pu suicider la suicidée si ce n'est la suicidée elle-même...
Profondément déçue, après ce déluge de critiques très favorables réservées à ce film. C'est sombre, long, l'expression des sentiments est disproportionnée. Ces sentiments sont d'ailleurs eux-mêmes souvent incompréhensibles. Cependant une mention pour le petit comédien qui interprète le rôle de Fouad et qui est le seul à ne pas surjouer. Bref, ou est l'intérêt de ce film ?
Très décevant pour un film projeté à Cannes avec des acteurs comme Tahir et Bérénice, acteurs que j'apprécie par leur caractère trempé ! Les plans sont mal tournés comme un téléfilm sans mettre en valeur un suspens qui aurait dû apparaître car il y a une intrigue qui y apparaît mais de façon bâclée car amenée très rapidement sur la fin du film. Je suis d'accord avec un internaute qui pensait que si le film s'était déroulé en Iran, le film aurait une meilleure couleur, car le film est vraiment pas regardable, digne d'une série B avec des sons pas maîtrisés. Je trouve le personnage de Tahir très effacé, pour un mari qui voit l'ex de son épouse revenir habiter un temps soit peu à son domicile. J'ai tellement vu de bonnes critiques sur ce film que je suis très vite tombé de ma chaise dès le début du film, les plans sont trop longs (spoiler: cf la 1ère scène du film dans la voiture entre Bérénice et son ex, l'Iranien, la scène dure au moins 5 bonnes minutes et n'a pas lieu d'être cela casse l'envie du spectateur qui a envie d'être dans un rythmespoiler:
Bien sûr, on reconnaît la patte Farhadi pour savoir disséquer ces climats de tension, ces affrontements humains où les silences se mélangent au verbe, magnifier la complexité des sentiments. Une histoire menée comme un thriller, une étude des personnages soignée, une maîtrise des ellipses, un film intense. Asghar Farhadi ou comment captiver son auditoire en narrant la vie ordinaire comme en vivent des milliers de personnes. Ajoutons un plan final superbe, même si le dénouement est prévisible. Ali Mosaffa (Ahmad) est fascinant. L’acteur iranien par sa douceur et son calme transperce l’écran. A mon avis, il méritait plus les honneurs cannois que Bérénice Bejo (elle avait remplacé au pied levé Marion Cotillard) qui, tout en assumant bien son rôle, ne parvient pas à lui donner une dimension exceptionnelle. Alors, pourquoi juste la moyenne ? parce que ce film comporte autant de pépites que de maladresses indignes d’un réalisateur de ce niveau. On a peine à croire, après avoir encensé – à juste titre - "A propos d’Elly" et "Une Séparation", qu’il s’agit du même homme aux manettes. Farhadi a voulu transposer "Une Séparation" en France dans une sorte de Copier/Coller. Sans doute sa manière de nous montrer que les conditions de vie en Occident avec les familles recomposées ne sont pas un long fleuve tranquille. Le fait ici de tourner en français fait perdre à son "Passé" l’atmosphère et donc le cachet de ses précédents longs-métrages. Le son laisse à désirer, certains dialogues restent inaudibles au niveau des intonations finales, quand ce ne sont pas les acteurs eux-mêmes qui mangent les mots. Mais le pire de tout concerne le montage et le contrôle d’ensemble de la pellicule. Comment Naïma peut-elle parler avec un accent très marqué au milieu du film et ne plus en avoir aucun à la fin ? Comment Marie qui pète les plombs, durant la fugue de sa fille, peut-elle se montrer aussi distante lors du retour de celle-ci ? Dans la scène d’ouverture, Marie arbore un plâtre à l’avant-bras qui disparaît dans la séquence suivante. Des nuisances incompréhensibles, dont certaines inacceptables, qui atténuent significativement ce qui aurait dû être un grand moment de cinéma.
J'ai trouvé ça glauque. Le film se déroule dans deux de mes endroits préférés de Paris. Très rapidement devant la rue Pihet, chez un brocanteur. Et surtout, aux environs de la piscine Georges Hermant, là où est implanté le pressing tenu par Tahar Rahim. Je sens que je vais avoir le cafard la prochaine fois que j'irai piquer une tête. Comme tous les éléments du film, on se situe dans une sorte de misère. Les intérieurs des habitations sont défraichis, il pleut quasiment tout le temps, l'action se tient au coeur d'une famille déchirée, l'incompréhension devient haine, de pauvres enfants sont martyrisés psychologiquement. Paris n'est pas bien filmé, seule la recherche des éléments topographiques est distrayant. Sinon, c'est totalement surfait et laisse une impression de malaise. Je n'avais déjà pas été impressionné par Une Séparation et ne comprends pas pourquoi tout le monde crie au génie Faradi. Ce film est vraiment dans la veine d'A perdre la raison de J. LAFOSSE, là aussi film terriblement gris et antipathique. On y parle de dépression sans originalité, sans prendre un point de vue novateur qui permettrait de mieux comprendre ce phénomène. L'interprétation n'est pas spécialement bonne, c'est vraiment surfait.
Après avoir lu et entendu tellement de critiques positives sur le film je m' attendais à beaucoup...pourtant j' ai été deçue. Le scenario n'a rien d'extraordinaire et tourne en rond; en effet j'avais l'impression de connaitre déjà l'histoire. A mon avis c'est un peu trop de "Degage! ..Reviens à la maison!... Casse toi!.. Rentres!". En plus le film dure trop longtemps; au bout d'un moment j'ai commencé à regarder ma montre pendant le film car il était vraiment trés lourd et ennuyeux. En revanche le jeu d'acteur était correct; Berenice Bejo a bien interpreté son role de mère inquiete et parfois furieuse qui veut se construire une nouvelle vie pour oublier le passé. Par contre je trouve que l'ambiance et la musique sont trop grises et deprimants; pas de quoi rever! J'attendais beaucoup plus!
Ce genre de film, sur des tranches de vie, ne doit pas être pour moi, mais je m'y attendais un peu. J'ai trouvé ça très lent, très bavard, pas très prenant (c'est sûr qu'il ne faut pas s'attendre à de l'action dans tous les sens) mais surtout pas très touchant mais par contre, extrêmement bien joué. Les adultes (Bérénice Béjo, Tahar Rahim et Ali Mosaffa) comme les enfants (notamment le gamin) jouent véritablement bien, et certaines scènes ne devaient pas être aisées à tourner.
Déçu après avoir lu et entendu les critiques élogieuse de ce film pourtant couronné du prix d'interprétation féminine à Cannes. "Le passé" même s'il explore des sujets intéressants n'a pas véritablement de ligne directrice ni de personnages clefs. On ne sait pas si c'est l'histoire de Ahmad, Samir ou de Bérénice Béjot ou de sa fille. Tout s'emmêle pour finir sur la fameuse question concernant le suicide de l'épouse de Samir. Au final, on assiste à une histoire pseudo dramatique qui s'étire en longueur, d'une lenteur affligeante (même si cette façon de tourner peut être sublime quand elle est maitrisée), le tout dans des décors qui font froid dans le dos. Les acteurs sont cependant très bons et très crédibles et la mise en scène excellente. Suis resté sur ma faim tout de même...
Farhadi s'exile non pas à Hollywood mais en France. Une intention louable qui malheureusement donne lieu à son premier ratage. Parce que "Le passé", à savoir l'autre grand favori de la palme d'or 2013, est raté sur bien des plans. D'abord la subtilité de l'auteur bizarrement absente. Privilégiant des plans et des symboles gros comme des camionsspoiler: (On pensera d'ailleurs à ce fameux plan final qui n'est pas sans rappeler la palme d'or 2012 à savoir "Amour" d'Haneke c'est à dire un plan choc, silencieux, brutal, qui a besoin de choquer pour provoquer l'émotion, en somme un plan de trop) Farhadi se perd dans une histoire déprimante et bavarde sur l'amour, la famille, le pardon, la rédemption, l'égoïsme et j'en passe. Contrairement à la justesse de ses précédents films, ici tout sonne intello-pompeux-hystérico-branchouillard et fait pour choquer la bourgeoise. On comprend bien ce qui a pu motiver l'auteur bienheureux d'"Une séparation", à savoir le défi de tourner dans une autre langue, diriger des comédiens français reconnus etc sauf qu'il aurait très probablement réalisé un bien meilleur film sur sa terre natale. Sans parler du casting (Bérénice Bejo hystérique et insupportable entre autres) ni des quarante-cinq minutes de trop que constitue ce fameux film d'exil dont parle les critiques. Ce qui est sûr, c'est que Farhadi, c'était mieux avant.
oh là là long long trop long! mais qu'est-ce qu'ils sont compliqués, tous!!!!!!!!!! j'ai vraiment eu beaucoup de mal à rester jusqu'au bout!! dommage, car en effet Bérénice Béjo est excellente mais son personnage rendrait mysogyne le plus amoureux!!!!
c'est le prix d'interprétation de B.Béjo qui m'a donné envie de voir ce film. quelle déception! film noir avec un petit garçon tête à claques du début à la fin d'ailleurs qui n'amène à rien, qui fait que chacun se sent coupable mais en définitif qui est le vrai coupable?
Autant j'avais trouvé une séparation passionnant, autant j'ai trouvé que le passé se trainait, qu'il n'y avait aucune intensité dramatique, que c'était tout juste spoiler: chiant ...je dois reconnaitre que je fais partie d'une minorité, car les critiques sont élogieuses et la salle semblait subjuguée; moi je l'avoue, je suis parti avant la fin, sinon je sombrais dans un sommeil profond, et ce jour là il faisait beau, c'est suffisamment rare pour que j'aie préféré regarder les arbres et le ciel plutôt que les atermoiement de cette famille qui ne m'ont pas ému ni intéressé un seul instant, peut être parce que j'avais vécu les mêmes.