Derniers Avis : Le Passé - Page 3

C'est très bien filmé, mais les personnages ne sont pas réalistes dans leurs émotions, ou plutôt dans leur manque d'émotion. Ils semblent subir les faits sans réaction. L'amour n'y est que platonique, voire atonique. Assez déprimant.

Le Passé suit Marie de Bérénice Bejo, comme elle tente de jongler entre son amant actuel (Samir Tahar Rahim ) et son ex-mari (Ahmad Ali Mosaffa) qui lui rend visite pour signer des papiers de divorce au cours des quelques jours particulièrement mouvementées. Comme ce fut le cas avec le précédent film de Farhadi " une séparation", la progression se passe à un rythme délibérément et manifestement méthodique qui accentue son atmosphère d'authenticité - avec une tranche de vie du film perpétué par une demi-heure d'ouverture qui est presque entièrement dépourvu de contexte (le spectateur est forcé de suivre les choses par inférence et des bribes de dialogue). Les bonnes performances vont d'un long chemin vers le maintien des choses intéressantes et plus ouvertement des étirements sans interets. Il est tout aussi clair, cependant, que le film commence à être manifestement à bout de souffle dès qu'il dépasse un certain point, quand Farhadi, à un degré de plus en plus exaspérant, souligne les circonstances entourant la maladie mortelle d'un personnage secondaire .
L'inclusion de plusieurs instances du mélodrame n'a certainement pas arrangé les choses, et c'est le cas, par conséquent, devenu pratiquement impossible de trouver quelconque intérêt ou sympathie pour les différents personnages qui cimente Le Passé on fini par s'ennuyer 2.5/5

Quelle déception... Quelques mois après sa sortie au cinéma et l'éloge qui en a été fait, je me suis décidée à voir ce film.... J'ai perdu 2h10 de ma vie... C'est ennuyeux, l'histoire n'a pas d'intérêt, le fameux secret n'est pas très recherché, les acteurs sont bien mais sans plus et le pire reste le cadre: une banlieue un peu pourrie sous la pluie... On dirait que le réalisateur a voulu filmer une famille de 2013 sans rien avoir à dire dessus... Bref, à éviter...

Doté d'un scénario intéressant, "Le Passé" entraîne le spectateur dans une histoire complexe entre les protagonistes. De ce fait, la réalisation tâche d'être réaliste et d'émouvoir le spectateur mais elle ne fait pas assez d'effet. Par ailleurs, les acteurs sont convaincants sans réel plus. Ainsi, le film reste moyennement captivant puisque l'ensemble n'est pas complétement maîtrisé.

Mou, lent, le film ne dit quasiment rien du monde où il a lieu. Le scénario avance par pallier mais ne grimpe jamais très haut. Déception.

Un beau film mais une atmosphère si malsaine et pesante qu'elle en devient caricaturale. Résultat: on en ressort plus déprimé que déconcerté. Si un bon scénario ne doit pas laisser le spectateur indemne, le plomber n'est pas nécessaire!

J'ai trouvé le Passé nettement moins réussi qu'Une séparation - qui était un véritable chef-d’œuvre. Outre le fait que Bérénice Béjo est très loin de Leila Hatami (même si Asghar Farhadi sait indéniablement transformer ses acteurs), le film est appliqué à outrance, ce qui empêche tout laisser-aller. Comme beaucoup, je pense que le passage de Farhadi (malgré l'habileté de sa réalisation) à l'Occident, en l'occurrence la banlieue parisienne, est manqué - pour le moment.

Excellente performance de Pauline Burlet et Bérenice Béjot mais le choix de la mise en scène rend ce film lent et ennuyeux. Dommage.

Grosse déception. Je comprends vraiment pas comment Bérenice Bejo a fait pour obtenir le prix de la meilleure actrice.. je trouve son jeu très decevant, les émotions ont du mal à percer. De meme pour le role de l'adolescente, personnage trop fade et trop depressif. Le film en lui même est à mon gout beaucoup trop morose. Il manque les émotions, ce qui en aurait fait un film fort. Certe le sujet est dur, mais pas assez convaicant.

je pensais voir un film génial mais hélas j'ai été déçue. Une histoire de séparation banale, la femme, l'ex, le nouveau, les enfants des uns et des autres et au bout du compte et du conte on ne sait plus trop qui aime qui ?

J’avoue avoir été conquise par la bande annonce et par le casting prometteur de ce film, moi qui ne raffole pas des films français. Le passé est l’oeuvre du réalisateur iranien Asghar Farhadi à qui l’on doit Une séparation que je n’ai point vu mais dont j’ai entendu le plus grand bien.

On y découvre une Bérénice Bejo (The Artist, OSS 117 – Le Caire nid d’espions) méconnaissable, mère de famille tourmentée vivant dans une petite ville de banlieue que j’ai reconnue dès les premières minutes du film (La personne qui m’accompagnait pourra témoigner en cas de besoin) puisqu’il s’agit de Sevran: La ville qui m’a vue grandir.

Elle doit gérer une situation particulièrement difficile. Elle revoit pour la première fois depuis quelques années son mari, Ahmad, qui arrive tout droit de son pays natal, l’Iran. L’heure n’est pas à la réconciliation puisqu’elle a refait depuis sa vie et souhaite régler une bonne fois pour toute la séparation (Rien à voir avec le précédent film du réalisateur) , en officialisant le divorce.

La suite est à lire sur mon blog

Bonne séance!

J'attendais avec impatience de voir ce passé...cruelle déception. J'ai attendu, attendu...et rien. Juste quelques rebondissements peu probables, et surtout un profond ennui. Ce film tire plus sur le téléfilm, et reste très anecdotique. Aucun attachement ni même la moindre empathie pour les personnages. Ca sonne faux. Je n'y ai pas cru un instant. Cette mise en scène nue (pas de musique par exemple...), semblant justifié le thème du deuil, du pardon parait bien superficielle. La morale de l'histoire est d'une simplicité presque insultante. Un beau raté, pourtant tant plébiscité...

j'y suis allée pleine d'entrain en me disant voilà une valeur sûre ! Asghar Farhadi j'aime et avec tout ce que l'on a entendu et lu ça va le faire. Et bien pour moi ça l'a fait moyen.. Autant "A propos d'Elli" et "La séparation" avaient quelque chose de nouveau, d'authentique et surtout l'Iran y jouait son rôle, c'était intriguant.. là... c'est glauque, Bérénice Béjo joue bien mais j'ai pas compati 5 minutes sur sa vie... cette femme perdue qui n'arrive à rien avec sa famille recomposée, mais il faut dire qu'elle n'ai pas très douée en relations affectives...(avec tous et notamment ses enfants)... bref l'intrigue de la fille qui a fait qq chose de "mal" se devine rapidement même si il y a qq retournements de situation, à mon sens les éléments importants de cette histoire ne sont pas approfondis on se contente de tourner autour des personnages...bravo à Ali Mosaffa, l'ex mari (le seul qui à l'air normal) il sera le médiateur dans ce marasme de non dit... Le film est tout de même pas mauvais mais vraiment en dessous des précédents du réalisateur.

Le film est assez décevant par rapport aux critiques qui en étaient faites. L'intrigue est peu passionnante, le rythme lent, et les rebondissements très répétitifs. L'histoire ne m'a pas captivé, l'ambiance pesante et les longues scènes tournées en intérieur m'ont ennuyé.
Les décors glauques, les appartements délabrés, les scènes de conflits, la mère dépassée et la façon neutre de filmer en font un film crédible, qui aurait fait un très bon documentaire sur les familles en crise dans les quartiers populaires.
J'ai apprécié malgré tout la performance des acteurs, qui sont en accord avec l'esprit du film. Mais ni la mise en scène ni le propos ne m'ont particulièrement touché.

Avant de le visionner, je m'attendais à un très bon film renfermant beaucoup d'émotions et de suspense. Malheureusement, en le découvrant, c'est l'effet complètement inverse. Je me suis ennuyé du début à la fin. Tout le long, il ne se passe pratiquement rien. C'est mou à souhait, et l'intrigue laisse à désirer. De plus, tu restes sur ta fin, qui, selon moi, est médiocre : spoiler: Le personnage joué par Tahar Rahim retrouve sa femme à l'hôpital, s'asperge de parfum et prend sa main dans l'espoir qu'elle se réveille, puis hop ! C'est la fin.
Non franchement, une déception, je m'attendais à beaucoup mieux que ça. Il y a également beaucoup trop de longueurs dans ce film, avec une ambiance que je qualifierai de morose et lugubre. Dommage, le concept demeurait intéressant à la base, mais l'intrigue est mal exploitée. Seul point positif : le jeu d'acteurs, très bonne performance, notamment des deux acteurs principaux, Bérénice Bejo (très attachante dans ce rôle, en plus d'être jolie), et Ali Mosaffa. Tahar Rahim, en revanche, bien qu'il se débrouille, est trop en retrait. Cependant, je ne regrette tout de même pas de l'avoir vu, comme ça on peut se faire notre propre avis.