Après le somnolant "Somewhere" Sofia Coppola récidive avec "The Bling Ring" narrant le fait réel d'un groupe de jeunes filles pilleuses de maison de stars hollywoodiennes. Rien que le synopsis n'inspire pas grand intérêt, pourquoi ce choix de sujet ? La réalisatrice se contente de poser sa caméra et de filmer cette histoire, plutôt banale, de fashionistas cambrioleuses, et comme dans son précédant long métrage on s'ennui, comme si cette succession de séquences devait remplir les 1h30 de pellicule. C'est vide, le scénario tiens sur un post-it, ça plaira forcément au petites nanas fans des chaussures Zalando, des sacs Gucci et des lunettes D&G, c'est vraiment trop excluant pour une majorité de spectateurs. Les admirateurs de Emma Watson seront également ravis, pas de bol ça n'est pas mon cas, l'interprétation des jeunes rôles est plutôt correcte, on ne peut pas leur reprocher grand chose. Certaines scènes sont plus ou moins rythmées mais n'ont pas vraiment de cohérence, comme celle de la boîte de nuit, filmer des filles faisant des selfies ou dansant sur la piste pour ensuite passer à une séquence sans aucun lien, et ainsi de suite ... C'est énervant d'aller nulle part et de se faire mener par le bout du nez, Sofia Coppola devrait plutôt se tourner exclusivement vers les clips musicaux ou les pubs, c'est son truc, le cinéma ça n'est plus pour elle. J'ai bien compris son message sur la décadence de la jeunesse dorée américaine, de la morale biaisée et d'une société où les médias sont rois, mais vu sous cette angle ça ne m'intéresse pas. Je m'en fout par exemple que Paris Hilton se soit fait voler des millions de dollars de bijoux, les répercussions judiciaires auraient pu être intéressantes mais on n'en parle que pendant 5 minutes, la réalisatrice s'attarde sur des détails insignifiants sur la quasi totalité du film, c'est tout de même bizarre. Il est bien loin le temps de "Virgin Suicides" ...
Sofia coppola avait ici un sujet en or pour son cinéma, avec l'adolescence et la perte de repères, la société hollywoodiennes et tous ses artifices, les médias omniprésents et omnipotents, ...
Mais jamais on ne dépasse le premier degré, on reste dans le vide et l'artifice, là où un Virgin Suicides transcendait cette vacuité. La cinéaste ne nous raconte presque rien, n'analyse rien, .. Elle se contente d'illustrer le vide, pour ne pas dire : de copier le vide. Les scènes deviennent vaines, et de plus, très répétitives. Je veux quand même sauver la BO, toujours très réussie chez Sofia Coppola, quelques belles images malgré tout, et Emma Watson, qui bouffe d'ailleurs tous ses partenaires. Mais à part ça, pas grand chose à se mettre sous la dent. On est quand même très loin des trois premiers films de la réalisatrice.
Bref, pour filmer un sujet avec un tel potentiel, il aurait fallu un Andrew Niccol (version "S1mone"), un Coppola père (version "Rusty James") ou encore ... la vraie Sofia Coppola, celle de "Virgin Suicides". Espérons que nous retrouverons celle-ci un jour..
Malgré un casting alléchant et une bande annonce prometteuse, j'ai été déçu par "The bling Ring". Le sujet est survolé et pas assez approfondi, l'intrigue est bien trop répétitive ... Il y avait semble t-il moyen d'aborder ce sujet (le malaise de cette jeunesse américaine désabusé) de manière plus pertinente et efficace ... Dommage
Film bien ficelé, Sofia Coppola exprime son talent ici. Le casting est bon, il n'y a aucune scène inutile. Pas de pathos, on ne s'apitoie pas sur la pauvre jeunesse américaine en quête de je ne sais quoi. Ils vivent, c'est tout, ils font des bêtises mais la vie continue.
Pour son cinquième film "The Bling Ring", Sofia Coppola adapte un fait divers publié dans Vanity Fair où l'on suit la dérive d'une certaine jeunesse Américaine répandu et glorifié dans les médias et la population à travers un groupe d’adolescent obnubilé par la célébrité et qui dévalise des maisons de stars. Malheureusement "The Bling Ring" s'avère vide, on ne connaît rien des personnages, ils n'évoluent pas et restent antipathiques de bout en bout, le scénario ne nous propose pas grand-chose et entre la mécanique très bien huilé alternant cambriolage et fête, il n'y a rien, aucune étude sur la psychologie des personnages. De plus c'est parfois très tiré par les cheveux, à l'image de ce type un peu looser qui débarque à L.A. et qui devient instantanément le meilleur ami de l'une d'elle et qui rentre dans le "gang", on a du mal à y croire. Un film vide qui parle du vide, dont l’esthétisme, les ralenties où les effets musicales sont tout aussi vide avec un casting ne sauvant pas grand-chose tellement certains manquent de charismes et de crédibilité... Une déception, le temps de "Lost In Translation" est bien loin pour la fille de Francis Ford qui semble perdu...
Le sujet est inintéressant. Je n'avais qu'une hâte: que ces histoires de pouffes cocaïnées et obsédées par la mode se terminent. Ce n'est même pas sociologiquement intéressant et encore plus chiant que "Somewhere".
Ce film est loooooonguet et son seul intérêt (peut être) vient du fait que c'est une histoire vraie. Emma Watson, o le rôle sur lequel on a misé toute la promo du film alors qu'il ne sert à rien...
Quel navet. Jamais plus je ne regarderais un film de ce genre. Il y a de bons acteurs mais l'histoire est trop lente et le manque d'action rend le scénario encore plus las qu'il ne l'est déjà. De plus la fin est peu crédible. Je ne m'attendais pas vraiment à mieux mais je le déconseille.
Voila un film sur la réalité de la jeunesse d'aujourd'hui, on rêve de luxe et de célébrité mais peu d'entre nous y parviendra, bref, franchement pas terrible la story,sauf pour ceux qui aiment tout les chichis de stars et qui suivent les peoples...
Un bon Coppola, pas son meilleur mais ça reste bien divertissant, c'est loin d’être un grand scénario, c'est peut être même un caprice de jeune fille mais c'est cool, y'a une bande son qui déchire, un super casting, une belle photo, une très bonne réal, non franchement j'ai bien aimé.
Sous couvert de dénoncer la folie des marques et du luxe, Sofia Coppola semble en faire l'apologie, et certaines scène du films devraient faire plaisir a Gucci, Prada et autres tant elles constituent des placements de produits bénévoles (j'espère....).
Reste la prestation d'Emma Watson, qui est maintenant une grande fille et qui surjoue son personnage d'enfant gâtée à la perfection.
Enfin, le film titillera vos instincts de voyeur les plus bas car Paris Hilton (qui apparaît dans le film) a laissé Coppola tourner dans sa propre maison. On pourrait croire que Paris, l'une des victimes de ce gang qui a réellement existé, trouve le moyen de transformer un mal en bien.
Et bien je me suis bien ennuyé devant ce film. Comme si les people n'ait mis service de sécurité, alarme, caméra…… Bien sure c'est bien connu tout le monde laisse ses clefs sous le paillasson de l'entrée. Vraiment pathétique ce film. Bonne nuit.