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Un visiteur
3,5
Publiée le 18 août 2013
ça change! et c'est bien! A voir en VO. Ce film est intéressant à voir, subtile reflet de notre société basée sur nos envies. Enchaînement de situations qui vont les mener au point de non retour. Bon film sympathique à voir.
Le film est bien mais un peu long, je sais pas on dirait que c'est a peu près toujours la même chose. J'aurais préféré un peu moins de vols et un peu plus de procès.
Après un Nowhere en demi-teinte, enchainant les moments de spleen et l'ennui pure, on se demande où Sofia Coppola nous emmène. Et on est à la limite du Nowhere On a l'impression que la réalisatrice applique sa formule sans le supplément d'âme de ses premiers films. Des jeunes bling bling qui veulent l'être encore plus, génération facebook en overdose. Les moments de spleen et de vrai cinéma se délitent ..parfois ressurgissent lors de quelques soirées en club ou lors de certains cambriolages. Mais on reste spectateur hélas d'un film qui se rapproche d'un faux documentaire au lieu d'être la trajectoire de destins qui s'entrecroisent
Comme tous les films de Sofia Coppola, il faut un peu de temps pour le digérer. Je pense que c'est un de ces meilleurs. Critique juste des dérives de la peoplelisation, on garde le sourire durant tout le film.
Après des débuts en fanfare avec le subtil et profond Virgin Suicides, Sofia Coppola semble brancher sur courant alternatif. Entre succès (Lost In Translation et à la limite, Marie-Antoinette) et déconvenues (Somewhere et ce dernier The Bling Ring), la fille de l'illustre Francis Ford peine à trouver ses marques. Pourtant, le pitch de son dernier projet avait de quoi faire saliver : le fait divers dingue de plusieurs jeunes de Los Angeles émerveillés par le mode de vie des stars et qui dévalisent leur garde-robe la nuit. En fait, ce type de projet ne pouvait qu'être confié à Sofia Coppola puisqu'elle semblait la mieux placée et la mieux armée pour traiter ce monde des paillettes artificiel et en décalage total par rapport à la réalité du monde et les raisons qui poussent ces adolescents à être obnubilés par cet univers. Pourtant, il faut bien avouer que le résultat déçoit et pas qu'un peu : le film se borne à aligner scènes de cambriolages de toutes les stars de L.A. le tout porté par un faux rythme qui donne l'impression que le film dure plus de 2 heures. D'autre part, l'évolution des personnages est totalement absente, un comble sachant que le protagoniste principal découvre ce paradis de la mode et du fric au début du récit et la portée critique se limite à un étalage de luxe vomitif faisant passer The Bling Ring pour un spot publicitaire interminable. Le film stagne très rapidement, fait du surplace et ne doit son salut qu'à quelques jeux d'actrices, bien que caricaturaux, inspirés (notamment une Emma Watson en adolescente obsédée par le fric et sans scrupules). On trouve une nouvelle fois un bande-originale qui se veut branchée (même situation dans Marie-Antoinette) et les idées de mise en scène sont inexistantes (hormis un plan fixe quelque peu original montrant... un cambriolage !). Ainsi, The Bling Ring s'apparente à une coquille vide, pleine de promesses en surface (la critique cynique aurait pu être d'une efficacité redoutable) mais finalement honteusement creusée surtout de la part de Sofia Coppola qui n'a absolument rien à raconter et qui croit satisfaire le spectateur avec une forme bien maquillée.
Ce film est nul pour moi car il y a pas d'histoire et il y a beaucoup trop incohérences. Il rentre chez les stars comme sa les portes ne sont pas fermées . Dans ce fim il y a eu que des cambriolages et a la fin ils se font arreter.
Avec une bande son qui déchire, ce récit tiré d'une histoire vraie nous emporte dans les folies de ces adolescents insouciants et dont les actes semblent sans conséquences... et pourtant !
Je n’ai vraiment pas été attirée par ce film, non qu’il soit mal joué ou quoi que ce soit mais j’ai vraiment l’impression que ce n’est pas un film de ma génération. Déjà je n’ai pas du tout aimé la musique … et puis l’histoire ne m’a pas spécialement intéressée …
Rien de neuf dans le cinéma de Sofia Coppola: elle filme la superficialité et souhaiterait témoigner du vide d'une époque surmédiatisée vantant la richesse matérielle, mais elle est tout autant fascinée par le bling bling et la hype qu'un Beigbeder. Son film contient des choses intéressantes, mais sur une heure et demie c'est un peu léger et ça tourne en rond. "The Bling Ring" est heureusement plus dynamique que "Somewhere" (sauvé de l'apathie par Elle Fanning). Emma Watson et sa clique de grands enfants aveuglés par le matérialisme et ne vivant que pour l'instant présent, inconscients des conséquences, permettent à Coppola d'étudier les moeurs de ces jeunes à l'amitié aussi factice que les mondes qui les font rêver, mais le film ne laissera pas de souvenirs impérissables dans les mémoires cinéphiles.
Après "Lost in Translation", superbe, et "Marie-Antoinette", iconoclaste, revoilà Sofia Coppola de retour aux sources, dans son pays natal et son culte incessant de la personnalité et du corps parfait. Lancé par l'inépuisable "inspiré de faits réels", ce film relate l'histoire de ces adolescents obnubilés par leurs idoles de Bervely Hills. Malgré un talent intact, la réalisatrice ne sert ici qu'un propos dénué d'intérêt tant les cambriolages s'enchainent à un rythme effréné, sans s'intéresser suffisamment aux à-côtés, au stress, au poids psychologique, sauf à la toute fin. Ainsi, tout le rythme et la bonne volonté instillés par Coppola dans son œuvre ne suffisent pas à masquer un scénario rachitique. De plus, il est étrange de voir toutes ces stars jouer de l'auto-dérision et ouvrir de bon cœur les portes de leurs somptueuses demeures sans les voir pointer le bout de leur nez pour reprendre le dessus. Les victimes de ce film sont toutes trouvées, alors qu'en creusant, on pouvait en trouver d'autres, avides de célébrité et incapables d'atteindre leur rêve sans se brûler les ailes.
Film d’ouverture de la sélection Un Certain Regard à Cannes, The Bling Ring raconte l’histoire vraie d’un gang d’adolescents qui a cambriolé plusieurs villas de stars à Hollywood il y a quelques années. S’appuyant sur des articles de presse relatant les faits, Sofia Coppola a fait le choix audacieux de développer tout un scénario centré uniquement sur l’histoire de ces voleurs en herbe. Et c’est justement là que les premières difficultés se font sentir. Si le sujet est digne d’intérêt, le matériau de base reste assez maigre et on sent que Coppola a du mal à étoffer son propos... Critique complète sur mon site :
Je suis allé au cinéma sans trop savoir quoi regarder, je me suis dis "ce sera la surprise". Je me suis retrouvé au guichet à demander une place pour ce film... Grosse erreur. Plein tarif, boum 9eur dans la gueule, à ce prix là, ni pop corn, ni boisson. Une fois les pubs passées, ce fut pour moi une réelle épreuve d'endurance... A la connerie. J'ai tenu 3/4 d'heure, pas plus. Que des pompes, des fringues, des marques en veux tu en voilà, un trop plein de toute cette connerie hypocrite qui fait rêver une jeunesse abrutie, immature et bien loin de toute lucidité. Ce film ne vaut pour moi pas plus et est à ranger dans le même sac que Projet X. J'ai donc fini mon aprèm au bistrot à enquiller des bières, ce qui ne fut pas plus instructif, je vous l'accorde, mais qui avait au moins l'avantage d'être plaisant.