Je vais d'abord lister les reproches faciles que l'on peut faire à propos du film, de Sofia et de son cinéma. Puis je vais prendre leur défense.
Le scénario du film tient sur une ligne, c'est vrai.
De plus, il est tiré de faits réel, donc on peut imaginer qu'il n'y a quasiment pas de travail d'écriture.
Enfin avec son illustre père, on peut facilement imaginer qu'il est facile pour elle de faire du cinéma, qu'elle bénificie de bons conseils, qu'elle est bien entourée. Bref que c'est une histoire de famille et de pistons.
En ce qui concerne la maigreur du scénario, soit, dans ce film c'est frappant, mais Sofia C nous y avait habitué: Dans Virgin sucide ou dans Lost in Translation, il se passe peu de chose, c'est assez lent. Donc cela ne devient il pas un thème: celui de la vacuité de la vie, surtout dans le milieu de la haute bourgeoisie. Un thème qu'elle choisi et quelle aborde sous plusieurs aspects avec une vrai intention artistique ? En effet, avec un tel nom, elle pourrait préférer faire des films plus profond, avec un scénar plus écrit. Mais la profondeur ressort souvent de la simplicité: Si on dit mille choses à la fois, au bout du compte, on ne dit rien, d'ailleurs même deux chose à la fois, on peut pas...
En ce qui concerne le label "Based on a true story", ben oui on peu trouver que c'est facile mais en ce qui me concerne j'aime bien, la plupart du temps ces films qui s'inspire de l'actualité, cela leur confère plus de crédit, de véracité et en font un moyen de réflexion sur notre société.
Et en effet, même si comme moi, on est sociologiquement extrèmement éloigné du milieu dans lequel se déroule le film, on peut y voir une allégorie de la société actuelle, dans son ensemble: On cherche toujours à posséder plus que ce qu'on a déjà et plus on en a plus on en veut. Or plus on en a, moins cela a de sens, moins on est. On rejoint la fameuse phrase: "Il est plus important d'être que d'avoir".
Enfin, je sais que beaucoup de gens sont très agacé par les fils et fille de, et je le comprend tout à fait. De là ou je suis, cela m'est beaucoup plus difficile de faire un long métrage, de trouver le financement l'équipe technique, les bons acteurs etc... Mais je me situe en spectateur et la question est, "est ce que le film m'a plut ?"
Et puis il ne suffit pas d'être pistonné, ensuite il faut faire ses preuves. Et lorsqu'on est fils de star, il faut être à la hauteur, on est attendu au tournant justement, on suscite de la jalousie. On en voit beaucoup qui sombrent où on beaucoup de mal à faire leur trou.
Je pourrais citer seulement Deborah Raymond, la fille de Paul Raymond, dans le film "A very Englishman". Mais il y a encore plein d'exemple d'enfant de cinéaste.
Revenons à cette question essentielle: "Est ce que le film m'a plut ?"
En ce qui me concerne, j'assume le plaisir que j'ai pris à voir ces ados sexy , écervelés par le monde de la mode aller cambrioler des stars de pacotille. C'est une sorte d'hommage aux conneries que j'ai faites quand j'étais ado et qui éveillent toujours en moi une petite nostalgie heureuse. Et ici, c'est quand même de la connerie de haut vol. La meneuse eurasienne, elle a quand même un sacré cran, une sacré classe et en plus elle est belle. J'aurais bien aimé, qu'une amourette torride aie lieu avec le seul garçon de la bande en mode dans la piscine d'une de ces starlette, histoire d'aller jusqu'au bout...
Aussi, j'ai bien aimé les différentes pistes de réflexion qui sont posé sur cette société du bling bling et du paraître, société de Facebook et des amis virtuels. On peut d'ailleurs mettre en parallèle un plan de la fin du film, ou le jeune homme est très fier d'avoir plein d'ami sur Facebook avec un plan équivalent sur Mark Zuckerberg à la fin de social Network. Mais qu'en est t'il de leurs amis dans la vie réelle.