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AlphaWolf
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0,5
Publiée le 24 décembre 2022
Ce long-métrage de Valeria Bruni Tedeschi, ni comique ni dramatique, brasse un vent nombriliste force 12 du début à la fin, le scénario se résumant à une accumulation d'états d'âme tous plus horripilants les uns que les autres.
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1,5
Publiée le 17 septembre 2020
Pour sa troisième sortie en tant que triple "menace" (scénariste-réalisatrice-actrice). Valeria Bruni Tedeschi se tourne à nouveau vers les racines de sa propre vie, racines qu'elle a explorées pour la première fois lors de ses débuts en tant que réalisatrice. Il est plus facile pour une chameau .. qui était un énorme succès populaire. Une fois de plus sa vraie mère Marisi Tedeschi est présente dans le rôle de la mère du personnage central (Valeria). Cette fois elle passe beaucoup, beaucoup trop de temps à l'écran sur la maladie de son frère (dans la vraie vie le frère de Tedeschi est décédé prématurément il y a quelques années). Pour une belle femme Tedeschi n'a pas peur de se montrer sous un mauvais jour, apparaissant à maintes reprises dans des vêtements ternes et des bottes laides et mal ajustées et une fois de plus elle affiche une main sûre derrière la caméra. Même s'il faut dire que sur les trois films qu'elle a réalisés elle a partagé le mérite de l'écriture d'écran avec Noemie Lvovsky (elle-même réalisatrice) qui est apparue dans les titres précédents. Louis Garrel, Filippo Timi, Marisa Borini et Xavier Beauvois étaient mauvais dans leurs rôles respectifs. Ce film était en lice pour la Palme d'Or à Cannes et pas à juste titre...
vraiment pas mal mais trop vite oubliable cependant. Les acteurs jouent très bien et l'alternance entre l'italien et le français m'a beaucoup plu. Après, j'ai trouvé que les différentes intrigues auraient pu être reliées de façon plus organique mais sinon j'ai trouvé ça vraiment pas mal.
"Un château en Italie" (2013) Arte le 09.03.2016 Tedeschi réalisatrice, la même scénariste, toujours la même actrice. Bon sang mais quelle prétention ! Et elle échoue dans toutes les partitions et pitoyablement ! C'était chronique d'un bide annoncé, et non des moindres ! Et à tout vouloir faire, ce château de cartes s'écroule lamentablement : ce n'est plus un château en Italie mais un en Espagne ! Tout est mauvais dans cette histoire de bric et de broc, et ce n'est même pas la musique qui viendra y sauver quelque chose ! Lamentable : je ne me suis jamais aussi mortellement ennuyé. Et dire que la meneuse de jeu a l'air toute contente d'elle !
Un Château En Italie est un film sympa. Une comédie dramatique un peu perturbante parfois où l’on a le ressenti que ça part un peu dans tous les sens. Sur l'air de l'autofiction, Valeria Bruni Tedeschi signe une troublante chronique franco-italienne tout à la fois tragique et drolatique dans laquelle elle évoque sans complexe l'histoire tumultueuse de sa propre famille. Avec en filigrane, l'attachant portrait de Louise, son alter-ego, qu'elle dépeint avec lucidité et courage, preuve ultime de son talent et de sa générosité. Présenté en compétition officielle au 66ème Festival De Cannes en 2013. Un film à la fois bancal, déstabilisant et loufoque, pourtant on ne s’ennuie guère et ça ne reste pas totalement déplaisant à suivre. L’actrice/réalisatrice met en scène ses tribulations saturées d’émotions avec un côté burlesque attachant. Au-delà du parcours sinueux de la pauvre petite fille riche, son alter ego poursuit ici vaille que vaille une quête opiniâtre du bonheur, entre mélancolie et autodérision. Les bagages chargés de l'héritage familial, amour et folie douce bringuebalant en route, Louise/Valeria à l'élégance d'assumer ses névroses et ses obsessions avec une irrésistible drôlerie, vulnérable quadra aspirant à une rédemptrice maternité. La bande son est très bien choisie dans l’ensemble et rythme vraiment bien le film parfois car celui-ci n’est justement pas forcément maîtrisé. La réalisatrice Valeria Bruni Tedeschi signe son 3ème long métrage, en jouant aussi devant la caméra. Elle réalise et joue bien puis convoque ses proches, sa mère Marisa Bruni Tedeschi et son ancien compagnon, Louis Garrel qui jouent très bien leur propre rôle dans le film. A noter aussi les bonnes présences d’André Wilms, Xavier Beauvois, Filippo Timi, Céline Sallette. Du fait qu’elle part de trop dans tous les sens, cette chronique franco-italienne non dénué de charme, ne reste qu’un simple bon divertissement mais donne quand même envie d’aller visiter ce château en Italie. Ma note : 6.5/10 !
Je trouve un véritable charme à Valérie Bruni Tedeschi, et lui reconnais un certain génie artisitique. Mais ce film illustre parfaitement la décadence culturelle de la France. A défaut d'idées ou de travail de reconstitution, on se contente de filmer l'entre-soi dans un milieu qui ne sait pas ce que trimer veut dire. Ce film choquera l'ouvrier ou la femme dévote, à croire que chez les Bruni, on s'ennuie. Voir que des millions d'euros sont ainsi dilapidés pour ce genre de démarche exhibitionniste est assez malsain. La génération actuelle de nos acteurs est vraiment perdue. Seul point positif de ce film: on peut parfaire un peu son italien.
Le 3ème film de V.B.T. est un naufrage. Je n'aime déjà pas beaucoup l'actrice mais la réalisatrice m'agace au plus haut point. C'est mal construit, ennuyeux voire énervant. On ne va pas au ciné pour se prendre la tête mais pour avoir une réflexion sur un thème ou admirer une belle histoire. Là, il n'y a que cris et larmes sans queue ni tête, c'est irritant et très vite dérangeant.
Bourré de lieux communs et de personnages pitoyables, ce film est désespérément nul. Le fric et les relations ne sont rien sans le talent, signora Bruni-Tedeschi!
Valeria Bruni Tedeschi est incontestablement une actrice atypique et douée. Le décalé et légèreté l’attirent, en témoigne sa filmographie. Rien d’étonnant donc qu’elle ait voulu le refléter à son oeuvre en tant que réalisatrice. Ses choix d’acteurs et actrices sont également à son image. Mais le film souffre cruellement de rythme. L’ennui s’invite. Il ne reste que le sujet pour redresser la barre mais celui-ci se noie entre rires et dérision des anciens propriétaires de l’usine Sogat. Décevant.
Un Château en Italie est un film fantaisiste où le florilège de personnages se brouillent dans un scénario parfois prétexte. Avec la compagnie de Noémie Lvovsky à l’écriture, Valeria Bruni Tedeschi présente cette multitude de personnages touchants, drôles et parfois rageants. Chacun à sa personnalité et le joue divinement bien. Seulement l’addition de tous ses rôles rendent l’ensemble un peu flou. On ne sait plus trop où la réalisatrice nous emmène. Car un coup on est plié de rire lors fécondation in vitro, puis désespéré lors de la lutte d’une femme pour défendre son mari mourant et dérangés par la proximité entre un frère et une sœur. Un Château en Italie est un film prenant avec un bon casting mais qui reste trop brouillon pour lui donner une crédibilité. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Le film est vraiment attachant par tout plein d'aspects sensibles (la scène de l'évanouissement du frère), décalés (la mère de Garrel à l'ouest et qui explique les détails croustillants de la naissance de son fils), drôles (la scène de l'insémination, celle avec Omar Sharif ou celle de l'écharpe chez le père de Garrel). Et puis au fond cet aspect journal intime par sa cohérence donne quelque chose d'universel au destin de ces femmes aux ressources insoupçonnées malgré un sacré pet au casque, malgré ce "bordel line" plein la tête mais justement et chaleureusement foutraque. Bref ça fonctionne, c'est souvent drôle. Valeria a du talent, non un vrai talent pour raconter des histoires, pas que pour les incarner !
une histoire de dingues , quelle est la part de réalité avec la famille Bruni Tedeschi ??? Personnages peu attachants, rythme bizarre , je n'ai vraiment pas aimé vu en VOD heureusement que je n'ai pas payé une entrée
Les introspections familiales de Valéria Bruni Tedeschi sont des objets cinématographiques nombrilistes et précieux (pas dans le sens estimables mais plutôt pompeusement coquets) qui éblouissent apparemment certains critiques mais qui ont le don de me barber comme rarement des films ont pu parvenir à le faire. Bravo à elle et à toute sa famille par conséquent !