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    Un Château en Italie
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    2,5
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    126 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 octobre 2013
    Un grand film. Gonflé, jamais complaisant. Qui fait du bien dans cette période où les œuvres sont si conventionnelles. Où la bonne conscience est de mise. Tous les personnages sont complexes, ils sont à la fois drôles, émouvants et puis agaçants et aussi, humains quoi !
    Je ne comprends pas la presse qui s'obstine à parler d'autofiction. C'est un vieux débat, tous les artistes s'inspirent de choses personnelles, ce qui compte c'est le résultat. Proust aussi a subi les foudres de la critique car il décrivait un monde bourgeois, aristocratique. Ça dérange la bien bienpensance journalistique. Proust nous parle d'un monde qui se meurt et d'un autre qui prend sa place. Valéria Bruni Tedeschi nous parle aussi de cela (toutes proportions gardées), d'une famille ruinée à l'image de l'Europe mourante rachetée par les Russes ou les Chinois. Et dans ce vieux monde qui s'éteint, où les familles s'étiolent, où les vieux arbres meurent, seul un amour, même tordu, reste une issue possible.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 octobre 2013
    Passez votre chemin. Film sans aucun intérêt. Aucune histoire. Tous les personnages sont assez glauques. On ne rit presque jamais et au contraire on est plutôt gênés dans certaine scènes. Finalement aucune émotion ne ressort de ce film nombriliste. Et pourtant Valérie Bruni-Tedeschi a tout pour être sympa et touchante mais faut qu'elle joue juste la comédie dans des films réalisés par d'autres.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 31 octobre 2013
    Comédie poignante ou drame burlesque, telle est la question? En tout cas un jeu d'acteur magnifique, de l'émotion et de la sensibilité, bonne découverte de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 octobre 2013
    Un petit bijou !
    Drôle, juste, touchant, sincère, autant d'adjectifs qui peuvent qualifier ce nouveau film de Valéria Bruni Tedeschi ! J'ai adoré.. c'est frais, ça fait du bien.
    Elle nous parle d'une riche famille italienne (inspiré de près ou de loin de la sienne, puisqu'on ne peut nier une certaine part d'autofiction) qui doit faire face à la maladie d'un frère/fils, sans jamais frôler le mélodrame ou la caricature.
    Beaucoup de situations cocasses à l'image de cette réalisatrice/actrice un peu barrée. Bravo...!
    sararemi
    sararemi

    6 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 octobre 2013
    oui pas mal sans plus on le percoit surtout dans son coté "famille décadente" bien joué par tous mais bof bof
    Pascal C.
    Pascal C.

    29 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 octobre 2013
    J'ai beaucoup hésité : j'aime ou je n'aime pas ce film ? Un côté burlesque dérisoire d'une famille bourgeoise italienne vivant aussi en France. J'ai cru parfois être touché mais le côté distancié nombriliste de la réalisatrice la rattrape à tous les coins de rue. Un côté bordélique à l'italienne et une thérapie freudienne sans aucun doute donne à ce film une forme d'auto-appitoiement sur de pauvres bourgeois incompris, se battant entre l'inceste et la froideur maternelle, la lignée interrompue . Pas vide mais l'ennui l'emporte sur un humour parfois présent au travers de belles pépites. Curieux mélange au final.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 octobre 2013
    Valéria est une scénariste de génie !! sa mise en scène est virtuose ! son écrit est tribal ! son audace est percutant ! elle nous plonge dans des situations complètement loufoques ... horripilantes... noirs !

    son humour c'est du tragi-comique : il en ressort une ribambelles de burlesques...(trop ??

    chaque scène est une véritable plongé en eaux troubles ! c'est dynamique sans rien de pauvre en arrière plan ! ce qui donne au récit un vécu UNIQUE !! la sensation d'avoir vu ça quelque part est nul PART ! Elle est juste en face de NOUS !! c'est immensément rare et inspiré !

    BRAVO Valéria ! j'espère qu'un jour tu écriras pour la télévision !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 octobre 2013
    Un château en Italie...de Valeria Bruni Tedeschi. Comment vous dire ? Ce château, pour rien au monde j’aimerais y habiter, même quelques jours en vacances, et les gens qui l’occupent je ne pourrais jamais être ami avec eux !
    Le pitch ? Un genre de chronique familiale, un petit film choral où les membres d’une famille règlent leurs comptes, une fois de plus, une fois de trop ? C’est peut être un film autobiographique, peut être pas, franchement je m’en fous !
    Ca commence par un carton «Hiver». On se dit légitimement que le film sera composé de quatre parties. Classique ! On a vu ça mille fois.
    Nathan (Louis Garrel), comédien en plein tournage, rencontre Louise (Valeria Bruni Tedeschi), comédienne aussi (comme-le-hasard-fait-bien-les-choses), dans...une fôret, lieu comme chacun sait, propice aux rencontres de la plupart des acteurs...Le film a commencé depuis moins de dix minutes et ça m’énerve...J’essaye de garder mon calme, d’ouvrir grand mes chakras, de me dire que cela fait une semaine que je n’ai pas été au cinéma et qu’il faut être gentil et indulgent. Ouf ! Difficile !
    Je vais faire court mais radical : il y a trois ou quatre scènes magnifiques dans ce film sans queue ni tête, sans plan, sans construction. Mais il y a aussi des séquences tellement nulles, tellement en dessous de tout, notamment celle de l’écharpe entre Nathan et son père, ou celle de Xavier Beauvois qui hurle sur le prêtre du haut de la nef, ou celle de la vente aux enchères, qui m’ont fait rougir de honte. Je me demande encore comment un producteur peut laisser passer çà !
    Sinon on oscille entre drame et comédie, mais sans aucun dénominateur commun, sans harmonie, sans brio surtout, comme si les scènes graves avaient été tournées par un autre metteur en scène, et les scènes de comédie par un semi débile.
    Le point positif reste Louis Garrel, dont le potentiel «comique» que je n’aurais jamais soupçonné, est par moments libéré, et bien venu. A part cette horrible scène de l’écharpe, je me disais qu’il se bonifiait de film en film, et qu’il demeure sans conteste l’un des meilleurs comédiens de sa génération.
    Après les pensums que furent les parties «printemps» et «été», je n’étais pas certain de pouvoir supporter la partie «automne», mais ô miracle, cette dernière n’existe pas !
    Lucile B
    Lucile B

    35 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2013
    Un superbe film ! Tout est très doux, les personnages sont à la fois loufoques, attachants et pleins de sensibilité. Aucun rôle n'est finalement secondaire, tous apportent une touche coloré au film.. que ce soit les beaux-parents du fiancé (génial Louis Garrel), l'ancien ami de la famille un poil arriviste (Xavier Beauvois), ou la belle-sœur pleine de poésie (Cécile Salette).

    C'est un véritable plaisir de retrouver Valéria Bruni Tedeschi derrière (et devant !) la caméra !!!!

    Et pourquoi pas un César du meilleur espoir féminin pour la mère de Valéria, Marissa Borini, majestueuse dans son (propre) rôle de mère ?
    pierre72
    pierre72

    137 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 octobre 2013
    Les premiers mots qui viennent à l'esprit lorsque l'on sort de la projection du troisième film de Valéria Bruni-Tedeschi : agaçant et foutraque !
    Agaçant comme Louise, le personne principal (Valéria elle même), femme à la quarantaine tourmentée, ayant arrêté son métier d'actrices et obsédée par son désir d'enfant. A la fois hautaine et sensible, elle s'agite pendant plus d'une heure trente, faisant feu de tout bois, mais ratant très souvent sa cible. Cette volonté de la réalisatrice/actrice à mettre en scène sa propre vie, celles de sa famille et de son ex fiancé, qui plus est jouées par les vrais protagonistes, laisse songeur et apparaît, hélas comme un caprice de fille gâtée.
    Foutraque aussi, parce qu'à vouloir mêler fiction et souvenirs personnels, nostalgie et loufoquerie, on assiste à une succession de scènes que l'on devine, pour certaines, une reconstitution quasi documentaires de la réalité et pour d'autres, plus grinçantes, plus drôles, comme un dynamitage de sa vie et de son image. Comme tout cela est balancé sur l'écran à la va-comme-je-te-pousse, le fil ténu de l'intrigue a du mal à tirer les spectateurs vers l'intérêt d'autant plus qu'il faudrait avoir lu "Voici", "Gala", éventuellement Tchékhov, visionné au moins un film de Philippe Garrel, voire avoir été invité dans la demeure italienne de la famille Bruni pour avoir tous les codes et apprécier pleinement.
    "Un château en Italie" est bien un film pour initiés, pas les cinéphiles mais plutôt les amis, les connaissances de l'actrice/réalisatrice, un monde qui de toutes les façons aura été invité gratos à une projection privée (et se sera bien sûr esbaudi!).
    Le spectateur lambda, lui, s'accroche aux branches comme il peut. Il trouve ici ou là, quelques scènes drôles, notamment lors de la fécondation in-vitro, des répliques mordantes (certaines scènes avec les mères), s'étonne du masochisme de la réalisatrice à se mettre en scène comme une Bécassine hystérique, mal habillée, pas peignée, avec des réactions aussi idiotes qu'incompréhensibles.
    La fin sur le blog
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2013
    La comédienne Valéria Bruni-Tedeschi continue à explorer sa propre histoire et son vécu pour en dénicher le matériau de ses réalisations. Après s’être penchée sur les rapports sororaux et son métier d’actrice, elle aborde aujourd’hui les sujets plus douloureux et, probablement, plus intimes de la disparition du frère tant aimé, mort du sida, et de la ruine de la famille, envisageant de transformer le château italien en musée, colonie de vacances ou refuge pour drogués et de se séparer des objets de valeur, dont une toile de Bruegel (où deux hommes font caca par la fenêtre).
    Ce détail pictural saugrenu suffirait presque à rendre compte de l’esprit général qui baigne les trois films de la réalisatrice. Tout y est bancal, désordonné et inattendu ; les situations et les réactions des personnages sont également inhabituelles et déroutantes et on y passe facilement du rire aux larmes. Dans Un Château en Italie, la comédienne y interprète une femme de « 43 ans, bientôt 44 », qui avoue fièrement « être une dame » qui a laissé tomber son métier, vit seule à Paris en compagnie d’un majordome et se partage des deux côtés des Alpes pour soigner son frère et régler les affaires familiales. Elle y rencontre Nathan, plus jeune qu’elle, comédien lui aussi en plein marasme. Comblera-t-il ses envies d’amour et d’enfant ?
    Les scènes burlesques, sans cul ni tête, constituent les meilleurs moments du film – notamment, cette visite à Naples dans un couvent où s’asseoir sur une chaise prétendue miraculeuse porterait tous les espoirs de fertilité. Le retour récurrent d’un ancien ami de la famille, qui a sombré dans l’alcoolisme et sollicite son porte-monnaie, donne aussi naissance à des instants décalés. Pourtant, on reste définitivement en retrait d’une histoire tragi-comique, toutefois banale, parce qu’elle concerne un milieu terriblement favorisé – en dépit du fiasco annoncé – dont les soucis nous paraissent futiles et lointains. On voit bien percer par moments l’élégance qui vise à repousser le désespoir, dissimulé sous les oripeaux de la fanfaronnade et du lâcher prise, mais il y manque une authentique profondeur comme si la cinéaste avait craint de fouiller plus encore dans les épreuves traumatisantes.
    Néanmoins, la distance ironique adoptée par Valéria Bruni-Tedeschi permet de sauver l’ensemble d’un apitoiement narcissique et nombriliste, même si on se pose au final la question d’une démarche très fabriquée, et donc maitrisée, pour se mettre tout le monde dans la poche. Ainsi se déploie un jeu subtil avec les codes, principalement vestimentaires, qui viseraient à normaliser des individus, pourtant hors-normes. Ce qui finit par limiter l’ambition et cantonner le film à un objet exotique et fantaisiste, rafraichissant et primesautier, mais aussi un peu vain. Peut-être la thérapie que s’offre la réalisatrice – dont on veut bien accepter la nécessité et la légitimité – ne trouve-t-elle pas là les meilleures voies à emprunter, laissant le spectateur sur les berges du fleuve de la mémoire.
    fasskinder
    fasskinder

    27 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 novembre 2013
    Film pénible, copie de ses deux films précédents... je me demande si il n'y a pas des scènes qui sont des copier-coller, tellement j'avais l'impression de les avoir déjà vues !!! Mention spéciale pour CELINE SALLETTE qui arrive imprimer la magie de sa présence à chaque fois qu'elle apparaît... incroyable !
    cinono1
    cinono1

    302 abonnés 2 055 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 novembre 2013
    On trouve de la sincérité dans cette auto-fiction de Valeria Bbruni Tedeschi mais le sentiment d'une histoire fait en vase clos prédomine. C'est du cinéma très brouillon que ne peut rattraper la folie douce de certaines scènes et situations, un film ou tout est abordé et rien n'est fini. On a l'impression de ne pas vraiment être invité dans ce film bavard, aux enjeux dissimulés, sans message, sans portée, timoré sous ses airs libertaires. Une seule belle scène, celle de l'arbre, et elle arrive bien tard.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2013
    Le film s'ouvre sur une rencontre avec une actrice qui a arrêté de tourner (Louise / Valeria Bruni Tedeschi) et un acteur qui ne veut plus jouer (Nathan / Louis Garrel, qui s'autoparodie un peu). Après des débuts houleux, le couple s'apprivoise et construit une histoire en dents de scie, alors que sa famille à elle est en pleine décadence : l'entretien du château familial en Italie est un gouffre financier et son frère bien aimé va de plus en plus mal, rongé par le SIDA. De cette autofiction, la réalisatrice livre un constat douloureux (le tournage le fut) et filme un monde qui finit.

    Si le film peine à trouver son rythme, la cinéaste n'a pas son pareil pour jouer avec le décalage. Que ce soit un enterrement surréaliste ou une rencontre pas moins absurde avec sa belle-mère à peine plus âgée qu'elle, ou encore un goût improbable pour l'eau bénite, Valeria Bruni Tedeschi arrache des éclats de rire inattendus et qui n'appartiennent qu'à elle. En revanche, le scénario ne s'écarte jamais d'une galerie de portraits, raccommodés parfois contre le bon sens et sans véritable cohérence. "Un château en Italie" est également, en creux, une déclaration d'amour à un acteur et ex-compagnon, Louis Garrel, qu'elle filme avec une admiration qui pourra même étonner. A trop vouloir se malmener, elle finit par donner une image assez embarrassante de ses origines, avec parfois une condescendance sociale dérangeante et une impossibilité pour le spectateur de s'identifier et donc de compatir. Peut-être le sujet lui était-il trop intime.
    velocio
    velocio

    1 304 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 octobre 2013
    A Cannes, où ce film figurait en compétition, j'ai cru pendant quelques minutes que j'allais aimer un film de Valeria Bruni Tedeschi. Malheureusement pour moi, cette sensation s'est assez vite évanouie. Certes, ce film m'est apparu globalement supérieur à "Il est plus facile pour un chameau ..." et "Actrices", mais il faut avouer que, pour moi, le challenge était à la portée d'à peu près n'importe qui. Il y a même quelques bonnes scènes dans "Un château en Italie", mais que de narcissisme dans ce film très autobiographique sur la famille de Valeria ! On retrouve même sa mère dans le rôle de ... sa mère. Par contre, Carla Bruni, sa demi sœur, n'est jamais évoquée.
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