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annereporter94
49 abonnés
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1,0
Publiée le 20 janvier 2014
J'aime beaucoup Valéria Bruni-Tedeshi. Je suis donc d'autant plus attristée de ne pas avoir aimé ce film. A aucun moment, je n'ai été touchée ou émue. Certes, j'ai esquissé pas mal de sourires, mais, à la sortie, la note reste négative...
Déliquescence du monde industriel, délitement d’une famille autrefois nantie, avilissement d’une Italie en proie à ses démons, humiliation d’une descendance en perte de repères, descente aux enfers sous l’œil amusé de Bosch, Ignominie et impudeur de la moyenne bourgeoisie désargentée… tout concourt à nous donner la nausée. Mais c’est sans compter Valéria qui apporte à cette déchéance annoncée l’humour noir du regard lucide sur soi. Dans le tableau les deux hommes défèquent par la fenêtre sur cette société dont on ne veut plus. ça ne date pas d’hier.
Film navrant, mal écrit ( il faudrait empêcher Noémie Lvovsky de contaminer les scripts français...), mal joué ( hormis la seule non professionnelle de la production, Marisa BT), mal tout !
J ai adoré ce film plein de tendresse et d' humour.... j ai aimé le passage ou Valéria enceinte va a Naples, pour se recommander a la vierge Marie....hilarant...... passionnant.
C'est bordélique, bruyant, troublant, drôle, humain, toujours humain. Ca ressemble à du cinéma italien, ça en a les saveurs, les arômes, le goût, la folie. Les acteurs sont géniaux. Après, moi, personnellement, pour être touché, il faut qu'on me raconte une histoire, il faut qu'on m'emmène, loin, très loin. Mais les scénarios rigides, les schémas narratifs, ce n'est pas ce que préfère le cinéma italien en général et certainement pas Un chateau en Italie. Ca ne m'a pas fait décoller. Mais j'ai aimé la folie douce, la rébellion tranquille !
J'apprécie la réalisatrice et j'aime les acteurs du film mais quel ennui ! Pire, le film dégage une sorte d'indifférence, d'insensibilité au sort des autres.
Déçue par rapport aux bonnes critiques et à toute la publicité autour de ce film. Je me suis ennuyée. Trop de folie, c'est gênant...Aucune pudeur de la part de Valéria Bruni Tedeschi. La soeur et le frère s'embrassent et ont une relation ambigue...(?!) spoiler: Je n'ai même pas été touchée par ce frère qui meurt, et dont pourtant c'est du vécu pour la famille! J'ai juste apprécié de mieux connaître la mère, qui par ailleurs joue bien. Déçue par Valeria qui fait petite fille gâtée qui ne sait pas quoi faire de sa vie. Inintéressant.
Il y a plus d'intérêt à rester chez vous tant ce film est insipide, aucune histoire digne d'intérêt, même la façon de filmer est ratée, on aurait pu voir de beaux paysages d'Italie, de Rome, niente ! La seule qui m'est surpris c'est Mme Bruni-Tedeschi qui s'en sort très bien et est bien meilleure actrice que sa fille ! Quant au rôle de Xavier Beauvois, non mais il a vraiment besoin de se rabaisser à ce point là ! A si un autre point positif : la chanson de Fred Buscaglione, très populaire dans les années 60 et oublié de nos jours, j'ai adoré ce chanteur
J'avais aimé les 2 précédents films de V. Bruni-Tedeschi, et je suis déçue par celui-ci, qui semble vouloir raconter à nouveau les mêmes choses, mais les raconte moins bien, et n'apporte pas grand-chose de plus, à part la mort du frère, et le récit de la F.I.V...Il y a des moments où on rit un peu, et beaucoup de passages où on s'ennuie, et où malgré la sympathie que l'on veut encore avoir pour l'héroïne on a hâte que le film se termine.
Film au scénario assez brouillon, fait, surtout au début, de petites scènes mal connectées entre elles, ce qui rend l'histoire assez difficile à comprendre. Par la suite, les choses s'éclaircissent et ceci compense (un peu) cela. Ce film est la chronique d'une famille italienne sur le déclin. Ce n'est pas drôle du tout, bien au contraire, mais il comporte néanmoins quelques clins d'œil et/ou (rares) touches d'humour. La présence de la magnifique (dans tous les sens du terme) Valeria Bruni Tedeschi , ici scénariste, actrice et réalisatrice, est un gros atout pour ce film qui, sans elle, n'aurait certainement pas eu le même cachet. A voir à la rigueur, si on n'a rien d'autre à se mettre devant les mirettes.
Un château en Italie, c'est l'histoire d'une famille bourgeoise italienne embourbée dans une inexorable décrépitude. Le fils est atteint de Sida. La fille enchaîne les désillusions amoureuses à 42 ans. Et la mère vit dans l'espoir de voir un jour ses enfants heureux. Tout le film tourne autour de ces trois personnages, qui refusent de voir l'abîme vers lequel ils se précipitent. Un abîme financier, qui montre bien l'importance du paraître chez les bourgeois: qu'importe leurs dettes ou leurs manque d'argent, il est primordial de garder la tête haute, et par conséquent garder le château, la limousine, le majordome. Toute une vie, une mise en scène à laquelle ils tiennent plus que tout. Un abîme existentiel. Les personnages de Louise et de son frère ressemblent plus à de grands enfants qu'à autre chose. Tout est jeu, caprice, factice. Le problème, c'est qu'il y'a une réalité, incarnée ici par la maladie du frè mère se persuade de sa guérison future. Lui-même semble vouloir s'en détacher le plus possible. Mais l'irrémédiable aura vite fait de le submerger. Le personnage de Serge, seul ami de la famille, sans-le-sou et quémandant sans cesse une aide qui ne viendra jamais, en plus de rajouter une touche de burlesque, montre l'isolement dans lequel s'est barricadé la famille. On rit parfois de bon coeur. Mais on ne frémit jamais vraiment. Pour faire apparaître ce tableau, il a fallu attendre une bonne heure avant que les choses ne se mettent clairement en place pour le spectateur, qui se demande longtemps où la réalisatrice veut en venir. Les acteurs sont tous au niveau, mais jamais au-dessus. D'ailleurs, le tout manque de fulgurances. Certaines scènes sont très belles, mais on attend constamment la petite étincelle qui viendrait attiser le feu diffus du spectateur.
L'une est allée voir "Un château en Italie" Nostalgie et deuil chez les Bruni-Tedeschi. Carla en avait fait une chanson :
Salut marin bon vent toi Tu as fait ta malle, tu a mis les voiles Je sais que tu n'reviendras pas...
Salut marin, bon vent à toi J'te dis bon vent, mais ça m'fait mal Car marin tu emportes avec toi Toute notre enfance de cristal Et notre jeunesse de miel...
Valeria en a fait un film... Même si "Un château en Italie" raconte la rencontre d´un nouveau compagnon et la quête d´une maternité tardive, le fil rouge en est la maladie et la mort du frère sur fond de vente d'un patrimoine familial.
Louise a 43 ans, pas de mari, pas d'enfants et pas de travail, au grand dam de sa mère, femme aimante mais envahissante. Comédienne au statut précaire, Louise adore sa famille, de grands bourgeois italiens, immigrés en France à l'époque où les Brigades Rouges les menaçaient d'enlèvement. En pleine crise existentielle, Louise tombe amoureuse de Nathan...
Valeria Bruni Tedeschi a tourné entre la France et l'Italie, entre deux langues, entre deux âges, entre deux modes de vie. Elle transforme des éléments autobiographiques douloureux ou cocasses pour réaliser une tragi-comédie à la fois émouvante et burlesque. Un mélange qui rythme ce film soutenu par des comédiens impeccables dont Filippo Temi qui interprète Ludovico-Virginio.
Un film rempli de légèreté, dérision, autoderision pour des situations bien contemporaines et réelles!!! Un film bourré d'intelligence, de talent... Je me suis laissé envoûté par ce film comme je lirais un roman...
Je ne regrette pas du tout d'avoir vu ce film. Malgré l'aspect auto fiction, le film nous emporte avec gravité et légèreté à la fois dans les cavités intérieurs de ces personnages jamais ridicules et très beaux.