que dire? Valéria devrait faire ce qu'elle fait le mieux, c'est à dire la comédie. la réalisation n'étant manifestement pas son fort. trop long, trop mou. les quelques pointes d'humour ne font pas passer le morceaux. les bobos pourront peut-être, à la rigueur, trouver ceci "chaaaarmant", mais il (se) mentiront certainement en le disant.
Une réalisation et une mise en scène éparpillées, des personnages qui vont et qui viennent sans but, sans profondeur, même ma sympathie pour Valeria BT n'a pas suffit: le film finit par être peu crédible, longuet et surtout irritant.
On s'ennuie ferme. Les acteurs s'évertuent... A faire les acteurs. Question de (pas) bon moment peut-être mais j'ai quitté la salle a la fin du premier tiers du film... On a connu mieux de la part de la réalisatrice.
En rencontrant un type aussi « barré » que Nathan et en retournant dans sa classieuse demeure familiale, Louise allait au-devant de quelques désillusions. Risqué de confronter ses souvenirs de grandeur passée à la dure réalité d’aujourd’hui. « Things ain’t what they used to be » jouait Ellington ! Dans la vie rêvée de Louise, passé et présent s’embrouillent sans cesse.
Une grande famille bourgeoise qui vend ses tableaux de maîtres pour donner le change ; la religion jadis protectrice qui ne sait pas quoi répondre aux questions de bioéthique ; une Mama désemparée par ce qui se défait autour d’elle ; un frère mourant mais attaché au lustre d’antan ; un ami fauché qui vous tape, picole et blasphème ; un mec qui veut tout un jour et plus rien le lendemain… Louise nous entraîne dans le grand tourbillon de sa vie.
Ce n’est pas seulement une société qui meurt que décrit Valérie Bruni-Tedeschi, c’est le vide existentiel qui s’empare d’elle quand ses certitudes s’effondrent. Et là, avec cette grande prêtresse de l’autodérision, l’amertume a toujours fière allure. L’éplorée a la décadence chic ! Avec ses phrases qu’elle n’arrive toujours pas à terminer, ses trémolos et ses larmes à venir… Son rire grince souvent avec justesse, mais l’émotion y est tantôt hystérisée, tantôt un brin geignarde. Dommage.
Un point de vue rare et dur sur cette dynastie déchue. Valéria, dans une position schizophrénique (réalisatrice, personnage, actrice), arrive à nous toucher profondément alors que tout est fait pour que l'on déteste et son univers, et ses choix, et sa personne. Sacré tour de force ! De plus, certains second rôle témoigne d'une sensibilité aiguë de la nature humaine et des relations complexes qui peuvent se nouer ce milieu bourgeois.
trente minute d'un grand navet , une vision d'une débile et une carla bruni en vieille eh oui maman n'a pas fait refaire son nez très jeune comme sa fille et un film à oublier rapidement , trente minutes et retour à la maison voir quelque chose de mieux !
Vous aimerez si vous adhérez au coté loufoque, délirant de Valéria Bruni Tedeschi. De plus toute sa vie et tout son entourage est à son image et permet de s'amuser, de découvrir cette drôle de famille, d'être touché par ces personnages qui gravitent autour d'elle. La maman est particulièrement surprenante quant à son jeu. On se demande comment a t 'elle pu être à nouveau confrontée à la maladie et la mort de son fils. Des scènes délirantes comme lors de l'insémination ou la confrontation avec la bonne soëur... et bien d'autres scènes. Une très bonne B.O. Il faut juste laisser passer les 15/ 20 premières minutes avant de rentrer pleinement dans l'histoire car au départ ça parait bien étrange et puis on s'y habitue et on prend ensuite un réel plaisir.
Film très décevant. L'objet principal du film est d'évoquer la maladie et la mort du frère de l'héroïne... tout le reste n'est que prétexte et, si l'on peut considérer la destinée du château en Italie comme une thématique secondaire intéressante, il n'en va pas de même des relations insipides entretenues par les personnes, à commencer par l'histoire d'amour tordue de l'héroïne.
Film troublant aussi car il mêle la réalité à la fiction... et de fait, il oscille entre une sorte de documentaire sérieux et une comédie parfois peu raffinée voire choquante. La scène du ventilateur par exemple est aussi inutile que grotesque... consternante si elle est autobiographique, absolument ridicule si c'est de la fiction. Même chose pour la scène de foulard qui rend fou de jalousie l'amant de l'héroïne... L'histoire des personnages n'est souvent qu'ébauchée ; on ne sait par exemple pas grand chose de l'ami de la famille qui revient de manière récurrente ni de la belle soeur de l'héroïne qui veille sur son frère mourant. La plupart des personnages font des crises quasi hystériques, une drôle de façon de signifier les états d'âmes mais assez commode pour surjouer les rôles.
Film ennuyeux où Louis Garrel, le Jean-Pierre Bakri jeune, ne sait toujours pas jouer autre chose qu'un jeune homme aigri et où sa partenaire à l'écran (et ex partenaire à la ville) joue quant à elle une fois de plus les femmes paumées.
Ajoutons-y la propre mère de Valerie Bruni-Tedeschi jouant le rôle de la mère de l'héroïne... facile ! Et pas d'allusion à la soeur, Carla Bruni... ce qui aurait peut-être permis d'évacuer un peu l'histoire lénifiante avec Louis Garrel.
L'idée d'ensemble qui se dégage de ce film est celle de la facilité et de la complaisance.
Il y a quelques scènes intéressantes... et puis il y a tout le reste. Un vrai gâchis !
A noter enfin une nouvelle tendance... Après les enterrements en 2012-2013 (L'enterrement de mémé, Rue Mandar, Des gens qui s'embrassent, ...), la mode 2013 est à la métaphore de l'arbre comme symbole de la vie humaine. Après Sous le figuier où l'arbre continue de donner des fruits aux jeunes après la mort de la vieille dame, voici la série des arbres malades arrachés et remplacés par un plus jeune en bonne santé : Attila Marcel, Un château en Italie (sortis la même semaine et vus l'un après l'autre). L'imagination semble contagieuse !
le type même du film horripilant dans lequel quelqu'un pourrait-il se reconnaitre ? qui a jamais côtoyé des caricatures hystériques de ce genre ? ils sont tous plus énervés et moins crédibles les uns que les autres...Valéria Bruni Tesdeschi en tête, qui commence à nous fatiguer à jouer toujours les mêmes quadra torturées et névrotiques. les personnages de la famille sont les archétypes de pantins italiens riches désoeuvrés mal élevés bruyants et dénués de but et les autres.... Louis Garel -au secours- en tête est toujours aussi mauvais acteur, pire même si c'est possible, avec ses moues et son oeil noir qu'on peut transposer d'un film à l'autre...certains seconds rôles, comme le personnel de maison sont à ce point mauvais qu'on pourrait penser qu'on les a trouvés au bar du coin...et l'histoire, qui aurait pu être intéressante, est décousue et artificielle. bref, c'est l'archétype même de ce qu'on attendait d'un film de Valéria B.T, qu'on trouverait éminemment plus sympathique si elle consentait enfin à changer de registre et à nous étonner enfin !!!
Les acteurs sont excellents, le film est sensible et touchant avec certaines scènes vraiment très réussies. Un bémol : le flou entre réalité et fiction fait naitre un drôle de sentiment, quelque chose d'un peu dérangeant.
Bien aimé cette comédie douce amère où Valéria Bruni Tedeschi a à peine scénarisé sa propre histoire familiale, jouant elle même son propre rôle, faisant jouer sa mère ( et ma foi pas mal du tout comme actrice) et son ancien compagnon..mais aucune allusion à une célèbre demi-soeur !!! Et le moins qu’on puisse dire est qu’elle ne s’épargne pas , se décrivant comme une personne égoïste, capricieuse, hautaine, hystérique . Tous les acteurs sont géniaux, car le moindre rôle existe. Le personnage d’ancien ami de la famille, aujourd’hui banni pour avoir trop profité d’eux et les avoir trahis (interprété par Xavier Beauvois), est à ce titre l’un des plus intéressant du film. Il y a beaucoup de pudeur dans «Un Château en Italie», et de légèreté aussi. Valeria Bruni-Tedeschi sait de quel milieu aisé elle vient et préfère ne pas mentir sur l’indécence de sa fortune. Elle aborde pourtant des sujets extrêmement durs: le désir d’enfant d’une femme de quarante ans, le rejet de l’ami de la famille, maudit pour avoir dit la Vérité, la maladie d’un grand frère dont tout le monde dit qu’il a bonne mine, ou encore le temps qui passe et qui jamais ne revient. J'ai aussi trouvé la photographie superbe et aimé la bande son.