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Un visiteur
4,5
Publiée le 2 novembre 2013
Valeria Bruni-Tedeschi (elle est belle.) fait autre chose qu'un docu familial, bien qu'on y retrouve son mec, sa mère, et des bouts de chameau. Le scénario est très construit, les histoires individuelles s'entremêlent -on sent la patte de Noemi Lvoski-. Bonheur de la fiction quand elle est maitrisée et qu'un travail abouti rend tout naturel et simple. Fillipo Timmi, peu connu du public français, est remarquable (qui peut croire qu'il est aveugle, plus que bègle, si l'on a pas lu son livre "tout au plus je meurs", dans lequel il a la singularité d'être antipathique du début à la fin. Et puis la pappa pa papapa la pappa al pomodoro....trop bon. (soupe de pain perdu toscan aux tomates, la recette version révolutionnaire a été écrite par Lina Wertmuller et mise en musique par Nino Rotta au début des 60s et chantée par Rita Pavone. Elle ponctue le film à plusieurs le film.
« Un Château en Italie » recèle ça et là de moments réussis – principalement tout ce qui se rapporte au frère malade – mais la sensation générale que l’on éprouve à la vision du film est un sentiment mitigé et on éprouve bien souvent une certaine gêne face à cette complaisance immuable dont se nourrit Valeria Bruni-Tedeschi dans ses réalisations. Les acteurs sont bons, c’est plutôt bien filmé, il y a des idées de mise en scène intéressantes mais tout cela ne rend pas le film très séduisant et le spectateur se sent un peu comme un intrus voire un voyeur.
Humour subtil et fin . Ce film est dans la lignée de :"il est plus facile pour un chameau...". Les dialogues sont excellents .Avoir le plus vite possible.
Le château en Italie : le trait est appuyé, aucune finesse dans les portraits des membres de cette famille de dégénérés, par contre quelques points d'humour qui sauvent le film, j'ai détesté cette façon de filmer
Un très bon film européen, avec de la subtilité de l'énergie, autobiographique pour beaucoup et donc un travail artistique singulier sur soi avec de la distance et de l'humour. Un beau récit, un très bon moment pour ma part mais il est possible qu'il touche qu'une certaine partie de la population un peu plus bourgeoise… La mère joue bien son rôle, la fille est charmante, Louis Garrel docile et vivifiant. Bravo pour ce film, on regrette de ne pas connaitre mieux Virginio puisque tous sont celebres dans cette famille.
Très beau film qui traite de la famille, de la maladie, de la mort, de la maternité dans ce qu'elle a de plus terrible. Et bien sûr de l'amour. J'ai beaucoup aimé revoir Omar Sharif dans son propre rôle, toujours aussi séduisant. Et la musique du film est très bonne. Aucun regret de l'avoir vu et je n'y ai pas décelé la moindre once d'égocentrisme comme le déplorent certains critiques.
La tout première scène du film est prometteuse mais on comprend très vite que toute cette histoire ne sera que peu divertissante. On subit la plupart des scènes, on ne s'attache pas aux personnages, certainement à cause d'un jeu d'acteurs désastreux. Louis Garrel est affligeant, il n'est pas un poil crédible, on le sent auto-satisfait de sa (non) performance, on ne voit que l'acteur et pas le personnage. Idem pour Xavier Bauvois. Seule Marisa Borini arrive à tirer (par défaut) son épingle du jeu, plutôt une bonne surprise. On a pas trop envie de se questionner pour savoir ce qu'a souhaité montrer V. Bruni à travers ce film (ce doit être plus qu'un tableau d'une famille aisée confrontée aux épreuves de la vie tout de même?). Quoiqu'il e soit, le résultat est pauvre et inintéressant. Que la famille Bruni continue de planquer son argent en Suisse sans nous importuner ! Merci !
Difficile de faire plus mauvais que ce petit film, intrigue inexistante, acteurs médiocres, je me suis forcé pour rester jusqu'à la fin espérant jusqu'au générique final que quelque chose sauve le film de la catastrophe.
Gris. Un film gris. Qui hésite entre la comédie triste et le drame familial plein de pathos. On imagine qu'il y a là-dedans beaucoup de la vraie vie de la réalisatrice, qui semble continuer de vouloir creuser le même sillon expiatoire en décrivant les turpitudes de sa fortune familiale. Mais contrairement à sa première grande réussite, ce "Chameau" drolatique et plein de vie, il ne reste ici que du morne et du flétri. Chronique d'une agonie (celle du frère de l'héroïne atteint du sida), film choral qui frise souvent l'hystérie et ne ramasse pas grand chose en contrepartie, mais se laisse regarder distraitement parfois, quand une jolie idée traverse furtivement l'écran. Malgré l'auto-dérision, on ne parvient pas à vraiment s'attacher à cette pauvre famille riche qui se demande quoi faire de son argent et de sa vie, personnages plus pathétiques que susceptible de stimuler notre empathie.
Très beau film de Valéria Tedeschi et son équipe! un film sur la vie, émouvant,qui nous fait passer du rire aux larmes avec habilité et finesse... les acteurs sont très bons. Merci
Je suis allée voir "Un château en Italie" sans connaître la réalisatrice-actrice et sans avoir vu ses précédents films. J’ai bien aimé cette comédie légère mais qui aborde les sujets graves (famille, maladie, amour, amitié, désir d’enfant…). C’est sûr, si elle aborde les problèmes financiers, ce ne sont pas ceux des smicards ! On sait dès le départ que l’on n’est pas dans un HLM, pourtant ce portrait d'héritiers est plein d'humour et la réalisatrice n'hésite pas à se moquer d'elle même. Le personnage de l’ami-tapeur, que l’on ne veut plus voir (joué par Xavier Beauvois) est très bien vu. J’ai retrouvé la tonalité un peu burlesque des films de Woody Allen, avec des personnages loufoques, en questionnement existentiel, mais qui parviennent à nous émouvoir. La mise en scène des relations de l’héroïne avec la religion catholique est particulièrement drôle. J’ai bien aimé aussi le personnage du jeune séducteur tête-à-claques (toujours aussi beau) joué par Louis Garrel. La bande-son est tout à fait réjouissante, avec ses chansons populaires italiennes. Un très très bon film, à voir !
Ce que l'on ne peut reprocher à Valeria Bruni Tedechi c'est de ne pas savoir de quoi elle parle puisque ses films ont pour principal sujet elle-même et son histoire familiale. De l'autofiction qui, dans Un château en Italie, prend parfois une tournure énervante. Quoiqu'elle soit la première à se moquer de ses tourments de "pauvre petite fille riche." C'est aussi le caractère volontiers décousu du film qui agace un tantinet. Une histoire d'amour, un désir d'enfant, un frère très malade, une succession familiale à organiser. Entre autres. Bruni Tedeschi aime Tchekhov et elle réussit parfois à donner un tour mélancolique autant que tragicomique au cheminement de son héroïne qu'elle incarne avec le naturel qu'on lui connait. Louis Garrel n'est pas mal en jeune ténébreux mais on retiendra surtout sa parentèle italienne et aussi l'interprétation de Xavier Beauvois dans un second rôle qui sert de révélateur anxieux. La preuve que la réalisatrice sait aussi faire preuve de recul et d'auto-dérision. Mais ce n'est qu'un des ingrédients de ce film dont l'étanchéité du scénario n'est pas la qualité première.
Le film trouve vraisemblablement sa logique dans l'histoire de la famille de Valeria Bruni Tedeschi; pour le spectateur c'est un peu plus délicat puisqu'il se trouve confronté à une suite de tableaux juxtaposés qui sont des souvenirs de l'histoire familiale avec quelques touches d'humour et des personnages assez typés qui gravitent autour du clan avec leurs qualités et leurs travers. Peinture de mœurs, tragi-comédie,: sans doute la vraie vie au fond, ce n'est pas un mauvais film, il dit la réalité du monde mais peut être pour cela, il ne fait pas rêver.
Joli film que ce Château. Les acteurs sont d'une justesse incroyable (Louis Garrel et Xavier Beauvois, sans parler de VBT elle même tjrs émouvante dans des rôles de femme blessée et fragile), la photo est belle, la musique aussi, l'italien omniprésent en fait quasiment de la VO (quelle langue magnifique je me suis régalée). Je regretterais juste le côté un peu foutraque du scénario par moments mais il y a des moments de grace (la scène ou elle danse avec les chaussures de son frère par exemple). A voir