Bon, c'est sur, "La neuvième porte" n'est pas "Rosemay's Baby". Mais comparé avec d'autre films fantastiques, ça reste quand même un putain de bon film. La neuvième porte commence comme un enquête banale, dans l'univers poussiéreux des vieilles bibliothèques. Très vite on sent qu'une discrète pointe d'ésotérisme commence à faire son apparition. Un climat de paranoïa s'installe, et c'est à ce moment que l'on se dit qu'on est bien dans un Polanski. L’enquête se révèle passionnante et le suspens est omniprésent. En revanche, et comme beaucoup de personnes apparemment, j'ai été extrêmement déçu par cette fin ouverte que je trouve d'une fainéantise indigne du franco-polono-americano-suisse. Je m'attendais à un dénouement magistrale ou le fantastique sous-jacent présent à travers tout le film allait enfin apparaître dans toute sa splendeur ! Et puis non. Heureusement, ça n'enlève en rien la qualité du film, mais le déception est grande quand on voit les premières lettres du générique s'afficher alors que le plus intéressant restait à venir.