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Glumdops
14 abonnés
195 critiques
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4,5
Publiée le 15 septembre 2010
Un film d'atmosphere bien fait dans son genre. J. Depp et E. Seigner ont magnifiquement su rendre l'univers fantastique de R. Polanski. A voir et a revoir.
J’ai mis cinq etoiles car je suis fan mais objectivement quatre pourquoi pas cinq juste pour la fin du film au niveau de l’image et du feu juste du visuel et de l’effet spécial. Sinon un chef d’oeuvre dans le genre thriller demon et sueur froides le rythme est parfait ce qui est dure dans les courts metrages suspense + peur ça me fait penser a du hitchcok pour le choix du casting et l’obsession du realisateur à partager son obsession Polanski la femme et pour hitchcok oiseau peur trahison ect, bien sur l’esthétique comme tous les films d’horreur ici la beauté est infernale c’est la plus belle façon de montrer le mal dont on tombe amoureux, a voir absolument et surtout pour les interéssé car ce sont des faits possiblement réels. L’art et la manière de filmer les détails la qualité du décor et l’extrême soucis de crescendo. Encore une fois 🎩
Polanski en demi teinte...Un film étrange en tous cas.J'ai appécié la musique et la découverte d'un univers inconnu: celui des livres de collection rarissimes.Mais que vient faire Emmanuelle Seigner et ses super pouvoirs là dedans? Enfin...Ce film ne m'a pas laissé indifférent, comme pour la plupart des réalisations de Polanski...
Un excellent film de très bonne facture. Une aventure internationale qui se déroule dans un univers fascinant avec une intrigue qui se dévoile peu à peu et qui devient de plus en plus inquiétante. Le personnage de Corso est bien construit, celui d'Emmanuelle Seigner va s'avérer presque inutile lorsque le film se perd dans un final grand guignolesque où la grande classe fait soudainement place au ridicule et où l'immense qualité du film s’effondre d'un seul coup. Une fin bâclée qui aurait pu annuler d'un trait ce qui précédait, mais dont il serait injuste de renier la réelle qualité.
Une atmosphère de vieux polar vraiment réussie et une intrigue assez prenante. Dommage que le film s'essouffle petit à petit, l'univers fini par s'effriter et on ressent comme quelque chose d'inachevé. Un film qui nous procurera donc un petit goût amer, mais qui ne laissera pas pour autant un mauvais souvenir.
Très beau travail de photographie. La fin ma laissé un peu sur ma faim et je l’ai trouvé assez décevante. En revanche tout le travail « d’investigation » est très bien mené. La musique peu par moment lasser mais ce film est une bonne pierre a l’édifice qu’a construit Polanski.
Un bon film que nous livre Roman Polanski, seulement la fin nous laisse sur notre faim justement, ca finit un peu bête, on dirait que c'est un peu baclé sinon le reste est bon.
Le scénario a l'air bien mais après avoir vu film je n'ai absolument rien compris..... Le scénario est assez confus et ça n'était peut-être pas mon jour, je retenterai plus tard.
Après une décade de films décevants mais qui restaient toujours des vraies (et excitantes) propositions de cinéma, Polanski signe un film pour rien. Totalement dévitalisé, à l’image du jeu de Johnny Depp qui semble faire de la figuration pendant ces 130 interminables minutes. Certes, on pourra toujours trouver une certaine ironie de la part du cinéaste à faire de son héros un Don Quichotte libéré de tout sentiment, délivré de tout scrupule, cynique, radicalement égoïste, guidé par la seule valeur de l’argent. Ou encore à expliquer aux Américains que la littérature, l’art et l’histoire ont une essence profonde qui ne se résume pas à une simple cotation en dollars. Mais ça serait forcer le sous-texte d’un film qui n’en demande pas tant. La Neuvième porte est en effet à prendre au premier degré (une nouveauté pour Polanski), comme une aventure de Tintin au pays de Satan. Pourquoi pas ? Il faut reconnaître que Corso, au-delà de son cynisme de façade, fait d’avantage penser à un boy scout naïf qu’à en enquêteur malin (il est loin du J.J. Gittes de Chinatown ou du futur héros de Ghost Writer). Or c’est là où le bât blesse. Si la candeur et l’innocence sont de rigueur chez Hergé, elles le sont moins chez un personnage de Polanski, à plus forte raison lorsqu’on le décrit dès le début comme un petit malin prêt à tout pour rouler son monde. Contrairement à Tintin, Corso ne peut se faire assommer par un type qui le suivait depuis deux heures et conserver toute notre estime. De même qu’il ne peut cacher un livre précieux derrière le frigo de de chambre d’hôtel sans apparaître comme un idiot lorsqu’on lui vole ! Enfin, son perpétuel retard sur l’action et son manque de curiosité devant les pouvoirs d’Emmanuelle Seigner achèvent de le discréditer. Car si la vraisemblance n’a pas toujours sa place dans ce genre de récit, la justesse des réactions est indispensable pour tenir le fil (voir le modèle qu’est La Mort aux trousses). Personnage ectoplasmique, action neurasthénique et absence total d’enjeu dramatique : on se demande ce que Polanski fait ici. Ne reste que son professionnalisme habituel et la qualité de la direction artistique - il y a quelque chose qui tient du surréalisme ou de l’hyperréalisme dans chacun des plans composés par le cinéaste. Mais tout cela tourne désespérément à vide. Au final, l’absence de conviction de Polanski pour son sujet paraît de traille. Dans Rosemary’s Baby, il s’employait à faire croire que tout n’existait peut-être que dans la tête de Mia Farrow et lorsqu’il dévoilait à la fin qu’elle n’avait pas rêvé, l’effet produit était on ne peut plus percutant. Ici, il n’y a non seulement aucun mystère (les envols d’Emmanuelle Seigner ne laissent planer aucun doute sur sa nature), mais surtout, le cinéaste n’arrive jamais à trouver le ton juste. Jusqu’à la fin qui entérine des pratiques ridiculisées pendant tout le film. Pourquoi donc La neuvième porte ? Sans doute pour enfin toucher le fond et pouvoir tutoyer à nouveau les cimes avec son film suivant, Le Pianiste…