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elbandito
352 abonnés
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4,0
Publiée le 1 février 2013
Le meilleur du cinéma indépendant américain est concentré dans cette fable brute et moderne, dotée d’un puissant message écologiste. Premier film largement récompensé dans nombreux festivals, tourné avec peu de moyens par Benh Zeitlin, un jeune new-yorkais tombé amoureux de la Nouvelle-Orléans, cette œuvre forte, fantastique, profondément originale et dérangeante révèle un futur talent évident, la jeune Quvenzhané Wallis, merveilleux diamant brut de 6 ans. Si la façon de tourner peut déranger, si le rythme particulier et la vie de cette communauté pauvre de Louisiane qui vit en autarcie peut déplaire, force est de constater que l’émotion pointe dans les derniers instants du film, et que nul ne pourra oublier cette œuvre inclassable.
Un feu d'artifice aussi détonnant qu'étonnant, porté par une musique envoûtante, mêlant humour, poésie et épique avec une édifiante dextérité qui frise parfois l'effet forcé mais qui, au final, nous emporte dans son radeau. S'il y parvient aussi aisément, c'est qu'il met à distance nos angoisses face à la catastrophe annoncée pour notre monde sans pour autant en renier l'imminence : par leur énergie vitale et leur réjouissante créativité, ces êtres en marge des systèmes gardent une solide foi en eux et l'espoir coûte que coûte qu'ils peuvent encore survivre. - Voir critique complète sur le site d'Africultures.
Voilà ce que l'on appelle une claque ! Poétique, politique, émouvant et bien foutu. Ce film n'a pas vraiment de défaut, si ce n'est que son coté un peu brouillon. Mais on lui pardonne aisément devant cette incroyable capacité à sublimer la laideur et la misère. Et que dire de la performance de cette jeune actrice au nom imprononçable ! Les bêtes du sud sauvage, c'est un drôle de mélange entre le réalisme cru et social de Ken Loach, et la poésie écolo de Hayao Miyazaki. Et le résultat est un quasi-chef d'oeuvre.
une fable réaliste et moderne où l'héroine est une petite fille de 6 ans qui vit seule avec son père malade dans le bayou. C'est tout simplement une leçon de vie des scènes difficiles, des acteurs amateurs époustouflants la petite fille crève l'écran
Une réalisation très travaillée, des jeux de lumière magnifique, et une maîtrise parfaite de l'environnement dans lequel il tourne, le réalisateur nous offre un travail sublime et film avec talent sa passion pour la Nouvelle-Orléans. Une histoire certes pas très travaillé mais d'un lyrisme et d'une beauté incroyable. Une réflexion sur la nature, sur la pauvreté, tout ça à travers les yeux d'une petite fille de cinq ans, naïve, qui essaye de comprendre pourquoi le monde ne tourne pas et Qui nous en donne sa philosophie. Les acteurs sont incroyablement performants, une mention spéciale à la petite héroïne du film qui est tout simplement génial. Beau, triste, ce film est tout et tout simplement un joyeux du cinéma comme on en fait plus, magnifique. Une musique tout simplement génial, une des plus belles BO jamais faite au cinéma. Et une conclusion, certes triste et réelle, mais qui donne tout son sens ou film nous fait comprendre à quel point il est merveilleux. Il n'y qu'un défaut a citer c'est l'histoire un peu molle et le manque d'action du film. Mais c'est là le seul défaut de ce film incroyablement génial,beau,merveilleux. Un chef-d'œuvre 9/10
Immersion dans un mini bidonville du bayou en Louisiane, on découvre magnifiquement la vie d'une jeune fille de 6 ans vivant avec son père alcoolique et malade, sa mère étant partie à sa naissance. Au temps où les glaciers fondent et sous fond de légendaire Aurochs, une tempête va s'abattre sur toute la région et la crue du Mississippi risque de détruire tout le camp. Un film qui ne sera pas à la portée de tous, si vous en captez l'essence même, alors vous serez convaincu par ce petit bijou vrai, sans effets spéciaux, ni mensonges.
Un très beau film de Benh Zeitlin. Je ne suis pas sur d'avoir tout compris ce qu'il a voulu montré mais il y a de l'idée ! J'ai surtout été impressionné par les deux protagonistes qui en était pourtant qu'à leur premier rôle : la jeune Quvenzhané Wallis et Dwight Henry.
un film très touchant qui raconte l’histoire de hushpuppy et de son père vivant dans le bayou , un jour les éléments se déchaînent et c'est sous les flots que se retrouvent leur habitation .De très belles images , la petite est juste incroyable .Bref un film a voir !
Difficile de ne pas penser à Terrence Malick devant ce premier long virtuose. "Les Bêtes du sud sauvage" est un choc visuel et cinématographique, qui transporte d'émotions en émotions et laisse le spectateur scotché pendant 1h30. On parle d'un oscar pour la jeune interprète... N'exagérons rien, mais du grand art quand même.
Etrange atmosphère entre foutraque et fantastique. Quelques inégalités de régime sauvées par la magie des derniers plans... Possible d'être dérouté d'entrée de jeu... On oscille entre "Uncle Boonmee celui qui se souvient de ses vies antérieures" et l'éprouvant "Three Sisters" chinois pour l'atrocité du cadre. Un hommage aux oubliés des catastrophes naturelles, à ceux qui connaissent le retrait progressif de la terre sous les pieds. La terreur des tempêtes, l'obligation d'habiter sur l'eau dans des embarcations de bric et de broc, la hantise d'être parqué dans des enclos aseptisés... On est saisi par ces vaisseaux de fin du monde, bouleversé de l'entêtement à refuser les secours afin de rester là où le sort en décida. D'un côté c'est merveilleux parce qu'on voyage ferme, que les troupeaux d'aurochs captivent... et que la bande-son entraîne comme une courroie (somptueux accords !). Sans cesse la caméra se pose sur la petite fille, incarnant à elle seule la jeunesse qui fait face au pire. Visage et silhouette d'une douceur infinie comparée à la rudesse des échanges...Toujours lutter, casser ce qui reste pour se défouler malgré l'envie d'être prise dans les bras. Il se glisse des minutes veloutées entre père et fille, la caméra en champ contre-champ livre leurs regards, interdit de pleurer, mon oeil...
Un conte "sauvage", raconté par Benh Zeitlin et incarné à la perfection par Quvenzhané Wallis. La Bo splendine accompagne parfaitement ces images rythmées par une caméra épaule parfois un peu trop poussée. Mais malgré ses défauts ce film à l'actrice qui submerge tout sur son passage, une grande prestation d'actrice pour cette petite fille de 6 ans à peine. Une petite pépite, un film avec un supplément d'âme qui fait plaisir à l'approche des fêtes.
Ce film est d'une richesse infinie. Le cœur du film, c'est une petite fille très mature de 8 ans. Le personnage est le centre de tout. tout est arrangé pour elle. j'ai pris une méga claque.