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    Les Bêtes du sud sauvage
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    449 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 janvier 2013
    Très ému par ce film imparfait, ce qui fait sans doute aussi son intérêt. C'est du cinéma relativement libre, c'est parfois magique, parfois moins mais cela ne laisse pas indifférent en tout cas, c'est déjà beaucoup. Je retiendrai quelques images qui resteront imprimées dans la mémoire de cinéphile.
    Charles R
    Charles R

    53 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2013
    Voici un film étonnant qui ne ressemble à rien de connu. A une époque où les cinéastes ont parfois du mal à créer des situations et surtout des atmosphères nouvelles, Benh Zeitlin, jeune cinéaste qui au moment du tournage n'avait pas encore trente ans, a réussi un pari impossible. Et pourtant nulle préméditation apparente, nul désir de donner dans le sensationnel : ce film est un morceau d'humanité et c'est déjà beaucoup. Certes l'évocation de la misère la plus profonde peut être sujette à caution : le réalisateur est-il sincère? Ne va-t-il pas forcer le trait en versant dans le misérabilisme avec violons à l'appui en guise de bande sonore? Eh bien non! Rien de tout cela. Ni misérabilisme, ni violons, ni appel à l'émotion facile. L'histoire de cette petite fille du bayou, Hushpuppy, élevée à la dure par un père qui est loin d'être un ange, nous conduit à partager le quotidien d'un groupe d'irréductibles vivant en marge de la société et toujours sous la menace d'un ouragan dévastateur. Le réalisme est au menu et l'image de ce renard éventré que découvre la petite fille en est comme un terrible symbole. Certes on pourra objecter que le réalisateur nous transforme en voyeurs, ce qui du reste n'est pas nouveau au cinéma. On pourra même éprouver un malaise face à cette misère sans fin, surtout si l'on appartient à la classe de ceux qui ont réveillonné sans scrupule. Mais il est bon aussi de rappeler que les Etats-Unis ne se réduisent pas à l'American Dream, à des orgies de consommation pratiquées au nom de l'argent toujours roi. Ici la catastrophe qu'a vécue La Nouvelle-Orléans est plus suggérée que montrée. C'est que le film est un hymne à la Louisiane et à ses populations miséreuses. Benh Zeitlin est tombé amoureux du bayou et de son existence lacustre. En témoignent bien sûr les images, souvent véhiculées par une caméra mobile, mais aussi la musique signée Dan Romer et Benh Zeitlin où le country le dispute au jazzy. Et puis il y a la petite merveille en la personne de Quvenzhané Wallis qui, du haut de ses six ans, impose sa personnalité tout au long du film. Souhaitons-lui la carrière qu'elle mérite, à condition bien sûr qu'en grandissant elle demeure fidèle à elle-même et ne se laisse pas affadir par des producteurs peu scrupuleux...
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    61 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2014
    Un film superbe, une histoire émouvante et hushpuppy est tout simplement exceptionnelle et magnifique. Bravo.
    Bearnais64
    Bearnais64

    38 abonnés 775 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2014
    Conte moderne qui raconte la vie d'une communauté à l'état sauvage. L'histoire se centre sur Hushpuppy, une petite fille de 6ans vivant seule avec son père. Elle raconte son histoire dans la dureté de la vie sauvage. Vivant dans un bassin submersible, ils refusent la modernité. La jeune Quvenzhané Wallis offre une grande performance pour son jeune âge qui lui a valu une nomination pour l'Oscar de la meilleure actrice. Dans ce film, le jeune réalisateur Benh Zeitlin veut montrer au travers ce film que l'on peut ressortir plus fort et donc différent d'une difficulté. Or, l'idée du film est qu'au final, rien ne change. Les personnages sont heureux de leur parfaite symbiose avec la nature qui les entoure. La preuve en est avec cette évolution de l'avancée des Aurochs (créature la plus puissante de la nature pour Hushpuppy) tout au long du film. Et cette phrase finale de la jeune fille envers eux "D’une certaine façon vous êtes mes amis" qui suggère que c'est à l'écart du monde que nous serions le plus heureux. Ce long métrage est un OVNI dans le cinéma hollywoodien mais permet de réfléchir sur soit même et ses conditions de vie.
    f_millet@yahoo.fr
    f_millet@yahoo.fr

    17 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2013
    Une autre vision de l'Amerique, vue de l'autre côté de la digue. Une vue d'un endroit où tout est "simple" ou plutôt "basique". Pourquoi aller chercher autre chose ailleurs amis que chez nous l'équilibre est presque parfait, presque...
    islander29
    islander29

    884 abonnés 2 385 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 décembre 2012
    Le cinéma indépendant américain, nous offre régulièrement des pépites, des films qui ont une âme.....
    La louisiane ( ou ailleurs, j'ai cru au début que le film se passait en afrique du Sud, puis en Australie),
    apparait comme un lieu parfois apocalyptique, et l'histoire que nous raconte le film est celui d'une petite fille et de son père exilés de chez eux par une tempête (on pense aux inondations de l'ouragan Katrina)....Les dialogues du père envers sa petite fille sont souvent cruels, il voudrait lui apprendre la vie, mais c'est sa vie à lui, une vie dure et sans joie..... Les scénes ont parfois quelque chose d'animal (d'où peut être le titre).....
    Le film contient une belle dose d'intériorité et d'émotion, pour qui veut voir un autre monde, la misère
    et un peu comme London ou Dickens : "les bas fonds"....
    la mise en scène est synthétique, efficace et prenante.....La vie c'est cela aussi nous dit elle.....Les images nous apprennent aussi à faire face à la vie....La dualité de ce message est forte et la fin du film où la petite fille, devient héritière du monde (son père étant "mourant") confirme la force de ce qui forge aussi une part du mythe américin : "faire face"......Je conseille....
    elriad
    elriad

    442 abonnés 1 872 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2013
    Un film certes déroutant, une atmosphère sombre, sale, lourde, totalement assumée, et un air de fin du monde magnifiquement filmé et surtout porté par une enfant qui porte le film sur ses épaules avec un naturel étonnant.
    Une métaphore aux accents écologiques qui nous envoûte et nous bouleverse même si nous n'avons pas toujours toutes les clés pour le déchiffrer...
    poet75
    poet75

    278 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2012
    Pour un premier film, c'est un coup de maître et qui n'a pas volé sa Caméra d'Or à Cannes!
    Nous voici transportés en Louisiane, dans le bayou, là où vivent les pauvres et les laissés-pour-compte. Il y a pourtant comme une sorte d'art de vivre dans ce lieu et ceux qui y subsistent ne changerait d'environnement pour rien au monde. Or précisément, ce monde est menacé, il est en grand péril: les tempêtes surviennent, les eaux montent, les plantes et les animaux succombent... Il y a comme des forces millénaires qui sont tout à coup libérées et qui dévastent tout. Ainsi ces aurochs qui surgissent de la nuit des temps, mais qu'un regard de petite fille met à genoux!
    Car ce qui fait la force et la beauté de ce film et lui donne une allure de conte, c'est que tout est vu à travers le regard de la petite Hushpuppy, une fillette de six ans. Son regard est tantôt candide (comme doit l'être celui d'une petite fille) et tantôt comme désabusé (comme si la petite fille avait dû grandir un peu trop vite et assister à des spectacles qui ne sont pas faits pour elle)! Grâce à Hushpuppy, en tout cas, dans ce film qui pourrait dresser un constat amer, voire désespéré, est sauvegardée la flamme de l'espérance.
    Rien ne sera jamais totalement perdu, semble nous dire le réalisateur, tant qu'il y aura des enfants, tant qu'il y aura des "Hushpuppy" sur cette terre!
    reggie miller
    reggie miller

    168 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 décembre 2012
    A la frontière du docu et de la fiction, un film beau, dramatique, poétique, puissant...
    La jonction improbable entre "The tree of life" de Malick, "Still Life" de Jia Zang Ke et "Tropical Malady" d'Apichatpong Weerasethakul
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 635 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2012
    Une petite fille de 6 ans vit au cœur du bayou de Louisiane avec son père. La tempête Katerina arrive, Hushpuppy (la petite fille) pense avoir causé ce dérèglement climatique et souhaite tout remettre dans l’ordre des choses. La santé de son père décline. Ce dernier essaie d’endurcir sa fille bientôt orpheline. Elle, de son côté, espère toujours retrouver une mère qui l’a abandonnée à la naissance.
    Sur fond de désastre météorologique et humanitaire ; ce premier film d’un jeune réalisateur prometteur de 29 ans est un conte initiatique intense et bourré d’énergie. Il exploite à fond la culture cajun, la musique jazz Nouvelle Orléans ou folk cajun toujours présente en fort agréable pour l’immersion dans le monde de ces exclus. Son film c’est aussi « Les misérables » du XXIème siècle dans le pays le plus riche du monde. Cette petite fille vit dans un bidon ville au fin fond du bayou, au bord de la mer ; la crasse, la boue suinte de partout ; on ressent la dureté du lieu. Quelques plans très naturaliste. La relation à son père est d’une cruauté difficilement supportable… mais il l’aime… à sa manière. Elle partage la bouffe du chien et lorsque la pêche miraculeuse lui apporte du crabe au repas, elle le dévore animalement. C’est la Cosette du roman d’Hugo, elle n’a pas d’autre référentiel, elle est donc heureuse de cette vie. La peur de son père la pousse à s’intéresser à nouveau à une mère fantasmée. Tout çà est traité avec beaucoup de poèsie sur le ton de la fable porté par la voix off chaleureuse de la petite fille ; Quvenzhané Wallis (Hushpuppy dans le film) crève l’écran avec son minois hyper expressif. Pour info : elle est la gagnante d’un casting de 4000 gamines.
    C’est pour la petite histoire, le conte initiatique. Pour la grande Histoire, c’est un pamphlet pour la première puissance mondiale qui laisse croupir les plus démunis dans l’insalubrutié la plus totale de bidon villes immondes. La digue irrigé entre les deux mondes est même l’objet du scandale et de l’exclusion et donc devient l’objet de la lutte contre les puissants. De l’autre côté de la digue, l’Amérique des nantis protégé des effets de la nature et de l’autre côté des victimes. On leur porpose bien de se réfugier derrière la barrière… mais ils aiment leur bayou. Une telle misère : c’est incroyable. Et puis la mauvaise conscience surgit chez les nantis ; mais les habitants du bayou ne veulent pas de cette obole ; car depuis trop longtemps en marge.
    Un beau film de cette fin d’année, il est aussi le plus primé de cette année 2012… ce n’est pas un hasard ; malgré quelques défauts d’un premier film : la caméra épaule et les plans flous de la première demi heure sont parfois insupportables ; quelques scènes tire larmes faciles surtout lorsqu’un enfant est victime… trop facile
    Un film néanmoins à voir absolument
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 décembre 2012
    La petite héroïne de se conte, qui n'a rien d'une histoire de fée, est tout simplement grandiose et bluffante. Quel prestation dans la mise en scène et dans le jeu des acteurs tout cela avec un fond musical très plaisant ça nous donne une plongée dans la vie des bidonvilles très juste.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 juillet 2015
    Une fable intéressante pour une première réalisation. Si parfois le film peut paraître brouillon, on l'excuse pour l'authenticité qui est derrière. Les messages varient et peuvent porté à confusion sur le but réel du réalisateur, mais l'histoire reste néanmoins belle, avec une admiration de la force de ces gens pauvres contre les mouvements de la nature, provoqué par la civilisation actuelle, donc de ces gens pauvres contre ce système, qui veulent simplement vivre.
    Piwi47
    Piwi47

    50 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2012
    Après avoir raflé un prix à chaque présentation lors des festivals où il était projeté (Triomphe à Sundance, Caméra d'or à Cannes, Grand Prix à Deauville), affirmer que le premier long métrage du jeune réalisateur de 29 ans Benh Zeitlin était attendu, relève de l'euphémisme. C'est donc dans ce contexte de buzz enthousiaste que débarque dans les salles aujourd'hui, « Les bêtes du sud sauvage », par ailleurs adulé par le président Obama lui même, c'est dire !

    Synopsis (source : Allociné) Hushpuppy, 6 ans, vit dans le bayou avec son père. Brusquement, la nature s'emballe, la température monte, les glaciers fondent, libérant une armée d'aurochs. Avec la montée des eaux, l'irruption des aurochs et la santé de son père qui décline, Hushpuppy décide de partir à la recherche de sa mère disparue.

    Le jeune New-Yorkais Zeitlin expliquait récemment que c'est au cours du visionnage de « Underground » de Kusturica que lui vint le déclic de faire du cinéma pour « continuer à inventer sa propre réalité ». Bien lui en a pris puisqu'il signe aujourd'hui un premier long sulfureux et très prometteur, qui flirte avec le chef d'œuvre.

    À l'heure où fleurissent plus que jamais adaptations, reprises, remakes, et autres sequels, « Les bêtes du sud sauvage » apparaît comme un ovni à la fois naïf et conquérant, souverain, sidérant d'originalité et de créativité. Il célèbre la vie comme un tourbillon d'épreuves auxquelles nous sommes tous un jour ou l'autre confrontés, et fascine par sa démonstration de virtuosité. Car oui en effet, jamais les bayous de Louisiane n'auront été si bien filmés au cinéma. Tout est à déguster dans ces « bêtes du sud sauvage » : de la mise en scène impeccablement maîtrisée (avec comme unique reproche une caméra peut être parfois trop mouvante) aux ficelles d'un scénario poétique, écrit par Zeitlin et son acolyte féminin, Lucy Alibar, et riche en thématiques matures (transmission morale d'un père à sa fille, affrontement de catastrophes naturelles, respect de la faune et la flore terrestre), rappelant par moments les fables du japonais Miyazaki.

    Transcendé par une sublime B.O composée par Zeitlin lui-même (décidément sur tous les fronts sur son bébé), aidé de Dan Romer, cet hommage à la terre outragée doit énormément également à son actrice principale, Quvenzhané Wallis, absolument géniale dans le rôle (difficile) de l'enfant Hushpuppy, qui, du haut de ses 9 printemps à peine, est la vraie révélation du film. D'autant plus quand on sait à quel point le casting de la perle aura été difficile si l'on compte les 4000 enfants auditionnés lors de la pré-production du long métrage, rien que ça ! Son parcours ne doit d'ailleurs pas s'arrêter en si bon chemin puisqu'elle a été engagée depuis par Steve McQueen (III), le réalisateur de « Shame », pour la distribution de son nouveau bijou, « Twelve years a slave », et doit graviter par conséquent autour de Brad Pitt et Michael Fassbender. Une prouesse pour une comédienne encore inconnue il y a quelques semaines. Le personnage qu'elle incarne ici représente à la fois l'innocence et la naïveté, mais aussi la compréhension du danger et la force de caractère, traits de personnalité inculqués par sa propre figure paternelle.

    Bilan : Un bouche-à-oreille porteur aura permis au film universel de Benh Zeitlin d'atteindre à raison le cœur des critiques et d'envisager pourquoi pas quelques prestigieuses statuettes aux grandes cérémonies internationales à venir. 
    Fabien S.
    Fabien S.

    570 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2017
    Un très beau drame du cinéma indépendant. Une très belle histoire. De très belles images. Du fantastique et de la poésie. Un ouragan dévaste tout sur son passage. La question de l'environnement est très bien posée. Un petit bijou.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 décembre 2012
    Je sais même pas quoi dire. Ce film est magnifique. L'interprétation de l'enfant et du père sont incroyables.
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