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    Les Bêtes du sud sauvage
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    449 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 novembre 2015
    Un rare bijou de cinéma. Mes mots pour l’évoquer : scénario incroyablement inventif ; subtilité des personnages ; dialogues vrais ; humanité poignante ; parfum de liberté ; leçon de courage ; images impressionnantes,… L’interprétation de Hushpuppy, avec sa vulnérabilité de petite fille, sa détermination courageuse d’être en situation permanente de survie et son imagination d’enfant délaissé, est admirable. Un film d’autant plus marquant que le contexte climatique de l’histoire est très actuel. C’est la deuxième fois, depuis 2012, que je le vois et je sais que je le reverrai encore.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 janvier 2013
    Alors avant toutes choses et pour dissiper tout malentendus, ces mystérieuses Bêtes du sud sauvage, en fait c’est nous, c’est eux, tout ces laissés-pour-compte d’une Amérique prospère (voir Trème) se croyant bien à l’abris du pire derrière une malheureuse digue marquant lamentablement une nouvelle frontière nord/sud, riches/pauvres, civilisation/sauvage.
    Bercer par ses réflexions panthéiste et ses appels à une mère absente, nous suivons tout du long la petite Hushpuppy et son père à travers ce qui ressemble fortement à un rude parcours initiatique, une ébauche de film catastrophe et un splendide survival élégiaque.
    Pur produits d’une région qui les possède et qui également leur appartient (les bayous de Louisiane), ces marginaux ont assimilés comment vivre avec leur environnement, et même si ils occupent de pauvres cahutes branlantes et qu’ils naviguent sur des radeaux de fortune, ils ont appris a connaitre et à aimer la nature qui les entourent, à en vivre, à s’en nourrir même. C’est surement pas la proximité d’une hideuse raffinerie pétrolière ( Deepwater Horizon de triste mémoire), les assauts d’une énième tempête inondant l’intégralité de leur « bassin » (on pense à Noé et son arche) ni même une invasion allégorique d’aurochs issus de la fonte des glaces et soit disant dévoreurs d’enfants, qui va les effrayer plus que ça et réussir à bouleverser le cycle universel d’une vie immémoriale (bayou/jardin d’Éden).
    Petite production magnifiée à la fois par la fulgurance de ses textes et la liberté d’une mise en scène drapés dans des trucages à la fois naïfs et inventifs, c’est un peu comme si Michel Gondry mettait en image un script de Terrence Malick.
    C’est en fin de métrage, Hushpuppy se lançant à l’assaut des vagues afin de rejoindre un point lumineux à l’horizon, comme la flamme attirant le papillon, qu’elle retrouve les bras réconfortant de sa mère, cuisinière dans une surprenante maison close flottante (comme un rêve), la trop bien nommée Elysian Fields. Elle en rapportera à son père mourant, un morceau d’alligator pané au gout divin, qui fera naître sur leurs joues les larmes interdite aux gens de leur espèce, héros dignes et vertueux.
    H. Osborne
    H. Osborne

    6 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juin 2014
    Pour son premier long-métrage, le jeune New-Yorkais Benh Zeitlin a choisi comme décor les marécages sauvages de la Louisiane. À l’approche d’un ouragan, les habitants du « bassin », sorte d’Eden inviolé, se préparent tant bien que mal. Certains fuiront avant l’arrivée du danger, mais les braves ne se laisseront pas intimider. Les points communs avec le cinéma de Terrence Malick (poésie contemplative des paysages et voix-off récurrente) poussent à la comparaison, mais Zeitlin impose son propre style.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 février 2013
    Quel bonheur qu'il existe aux États-Unis des réalisateurs qui sortent des sentiers battus et qu'il y ait des financiers assez fous pour les suivre dans de telles réalisations !

    Sur fond de la tempête Katrina, le film nous montre surtout un art de vie atypique des Américains et c'est en cela qu'il est profondément décalé, voire carrément barré....
    Et il n'y a qu'en Louisiane que l'on peut voir ça !
    Les personnages sont bruts, insaisissables, écorchés vifs. Et le combat contre la tempête n'est pas tant un combat que contre le mode de vie que l'on tente de leur imposer. Ils sont dans la fuite et la tentative de survivance de leur façon d'être et d'exister, à l'image de ces aurochs qui n'ont pas pu survivre à leur ère.
    La petite Hushpuppy, Quvenzhané Wallis dans la vie, est formidable, tout comme Dwight Henry qui joue le rôle du père. Surtout lorsque l'on sait que ces deux-là n'avaient jamais tourné dans un film.

    En bref, un film qui ne ressemble à aucun autre, qui pourra autant plaire que dérouter mais qui ne laissera personne indifférent.
    Ce n'est d'ailleurs pas pour rien qu'il a obtenu le Grand Prix du Jury et le Prix de la Meilleure photographie à Sundance, mais aussi la Caméra d'or, le Prix Regard Jeune, le Prix FIPRESCI et celui du Jury œcuménique au Festival de Cannes et enfin le Grand Prix à Deauville.

    Par contre, si le film est souvent classé dans la case "fantastique", comme c'est le cas sur Allociné et que la bande annonce peut laisser entrevoir un côté fantasmagorique, il n'en est rien puisque toutes ces créatures sont en fait issues de l'imagination d'une petite fille. Ne soyez donc pas déçu si le film n'est pas celui que vous espériez.... Les sites internet classent souvent les films sans les avoir vus....
    XAVIER H
    XAVIER H

    6 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2012
    Déroutant ,envouté par la petite fille(Quvenzhané Wallis), qui par sa grâce juvénile nous emmène dans un univers post tsunami, c'est un conte merveilleux ;
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 février 2013
    Ce film est magnifique, magique. Les émotions qu'il procure sont vrai, sincère. J'ai adoré,
    A voir absolument!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 mars 2014
    Très bon film pleins de couleurs et de poésie le tout sur une musique au limite du fantastique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 janvier 2013
    Magnifique ! Réticent au départ, j'ai été magnifiquement surpris par ce conte social emmené par une sublime distribution ! J'espere qu'Hushpuppy aura la statuette !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 janvier 2013
    Ce film est un foutoir pas possible, un hymne à la résistance libertaire américaine, cette forme d anarchie anti-État assez bizarre à la limite du lumpen prolétaire fasciste et du communisme anti-capitaliste au vrai sens du terme . Par dessus tout le produit d une société d une extrême violence qui exclut de sa vie communautaire ceux qui refusent ses règles , ceux qui ont été rejeté de son appareil de production, ceux qui veulent une autre vie, un autre système. Toute cette confusion,ce misérabilisme serait plus que pénible , "boring" , s' il n y avait cet enfant d'une beauté et d une force exceptionnel qui donne au récit une dimension épique, mythologique époustouflante ou tout apparait comme une métaphore réaliste de la vie, d une vie extrêmement dure qui ne laisse place à aucune mièvrerie, sensiblerie. C est sans doute cela l incroyable qualité de ce film qui atteint , malgré tout ce foutoir , ce bordel, ces clichés dans un sens, une vraie poésie , une vraie force humaine, et dans son vrai sens un bel humanisme crasseux et sans illusion. Chapeau l artiste!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 juin 2014
    A revoir, je suis sur que j'ai raté plein de trucs
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 septembre 2014
    Un film très atypique, original, déconcertant, déroutant, bouleversant, sur les conditions de vie inimaginables d’une population. Mais c’est également très joli, très poétique. Les personnages sont très touchants et attachants. La petite Hushpuppy est vraiment époustouflante, elle porte le film sur ses épaules avec un naturel étonnant. C’est magnifiquement filmé et la bande son est superbe.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 décembre 2013
    Voici donc un film sorti dans les cinémas américain en fin 2012 sous le titre original de " Beasts of the Southern Wild ".

    Alors pourquoi je n'en parle que maintenant ? Parce que l'actrice principale Quvenzhané Wallis a tourner dans un nouveau film, aussi parce que la durée de vie moyenne d'un film étant d'un an, je refuse qu'un tel film tombe en désuétude. Et parce qu'étant un film à petit budget la distribution de ce film comme c'est souvent ainsi dans ce cas a été relativement faible.

    Premier film du réalisateur Benh Zeitlin alors âgé de 28 ans au tout début du tournage. Il l'a aussi co-écrit avec Lucy Alibar qui est l'auteure de la pièce Juicy and Delicious dont le film est adapté, oeuvre originelle sur laquelle je ne m'exprimerais pas puisque je ne la connait pas.

    Film indépendant il à coûté moins de 2 millions de dollars soit 2 à 3 fois moins que la plupart des premiers films français et à rapporté plus de 10 fois son budget. Succès critique et commercial donc (même s'il ne concurrence bien sur rien les superproductions).

    Plongeons-nous dans l'histoire du film ;
    Hushpuppy, 6 ans, vit dans le bayou avec son père.
    Brusquement, la nature s'emballe, la température monte, les glaciers fondent, libérant une armée d'aurochs (des animaux de type porcins géants).
    Avec la montée des eaux, l'irruption des aurochs et la santé de son père qui décline, Hushpuppy décide de partir à la recherche de sa mère disparue.

    Un teaser bien sommaire face à la complexité tortueuse du scénario.
    Aucun résumé en ligne ou à écrire ne permet vraiment de définir clairement ce film.

    Drame, humour, tension, amour (et pas des plus habituels dont nous assomme Hollywood), éducation, amitié...Les sentiments entre êtres humains sont les rouages même de l'histoire de ce film.

    Le personnage de Hushpuppy est touchant, profond, elle aime écouter les coeurs battre pour comprendre la vie, une enfant qui si jeune qui comprend la vie bien vite comme c'est souvent le cas dans ces situations ou la vie se rappelle à l'éphémère en chaque instant .
    Violent alcoolique, le père de Hushpuppy est détestable, et pourtant, l'on se surprend à s'attacher à ce personnage qui souhaite que sa fille soit forte.

    Satyre de la société américaine défavorisée, la misère y est frappante, les bidonvilles que l'on y aperçoit pourraient être dans n'importe quel pays en développement, mais non, ils sont en Louisiane, un état de la plus grande puissance du monde.
    On vogue entre espoir et désespoir, colère ou mépris, peur et tension, sourire et révolte. Un film qui nous transporte.

    Et la fantaisie... Avec les Auroks, créatures gigantesques qui attaquent si elles décèlent la peur, le réalisateur amène ici une touche fantastique et fantasmagorique. Certains clins d’œils discrets à d'autres œuvres américaines peuvent être remarquées.
    Il y a du bon sentiment, sans que se ne soit dégoulinant de guimauve puisque jamais cela ne prend le dessus sur la dureté, que se soit dans l'image, dans le style ou dans la dynamique des dialogues. J'hésite à dire si l'on peu ou non le mettre entre toutes les mains, ou accessible à tous les yeux, le fait qu'une enfant soit le personnage principal peut ouvrir ce champ à le laisser visionner à un jeune public mais doit être avertit tout de même de certains passages difficiles.

    Dwight Henry, relativement métamorphoser pour le film, qui joue le père de Hushpuppy ; est boulanger dans la vie, il continuait à y travailler pendant le tournage, il n'avais jamais eu d'expérience de la comédie avant d'être engagé sur ce film.

    Mais la véritable trouvaille de ce film est Quvenzhané Wallis,
    Cette fillette agé de 6 ans pendant le tournage qui à duré plus d'un an entrecoupé d'arrêts s'est présenté au casting alors qu'elle n'avait que 5 ans, en mentant sur son âge puisque l'actrice recherchée devait être âgé d'au moins 6 ans à 9 ans. Pendant l'audition,

    Quvenzhané Wallis a impressionné les cinéastes avec sa capacité de lecture, ainsi que d'un énorme cri et sa capacité à roter sur commande, qui sont tous deux utilisés dans le film. Et il y a de quoi être impressionné.
    Elle est bluffante, epoustouflante, d'un talent sans limite.
    Elle donne une leçon à tout ceux qui font du cinéma, à tout ceux qui croient avoir du talent, à tout les cinéphiles.
    C'est par elle que tout le film se tient debout pendant une heure 30.
    Un film à voir, cela ne peut en être autrement. Si je n'ai sut vous convaincre peut-être que les récompenses ci-dessous en seront capable...

    Le film a été présenté pour la première fois au Festival (américain) du film de Sundance en 2012, où il a remporté le Grand prix du jury pour une fiction et est nommé à quatre Oscars en 2013, dont l'Oscar du meilleur film et celui de la meilleure actrice pour Quvenzhané Wallis, qui, à neuf ans, devient la plus jeune nommée dans cette catégorie avec notre française .

    Le nombre de récompenses est interminables et à mon sens hautement mérité, dont quelques uns que je cite ;
    Grand prix du jury au Festival de Deauville ; Grand prix du jury au Festival du film de Sundance ; Caméra d'or au Festival de Cannes & prix regard jeune et un certain regard ; Meilleur premier film au festival de Toronto ; Meilleure Fiction au Festival international du film écologique de Bourges en 2013...

    Le réalisateur étant aussi musicien il a composé la musique du film Meilleure musique de film au EDA Awards.
    Un chef d'oeuvre.

    Que la vie vous berce.
    Emmanuel Buriez
    John M.
    John M.

    3 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 décembre 2012
    On est heureux d'avoir la chance de voir des films d'une telle qualité. reste cependant une question?
    Mais alors, qui sont les bêtes du sud sauvage?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 février 2015
    un hymne à l'amour paternel...qui nous rappelle que les thèmes de l'éducation et de l'amour sont indissociables.....dans un pays imaginaire où l'environnement est très rude, quasi insalubre dans lequel évolue cette petite fille débrouillarde et rusée. On la croit seule dans ce milieu presque hostile mais son papa qui l'aime et la protège est bien là !!! C'est beau, beau, beau !!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 janvier 2013
    Très beau film, très bons acteurs, très émouvant,..... à voir absolument.
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