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    Les Bêtes du sud sauvage
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    Mac Foof
    Mac Foof

    42 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 août 2023
    Magnifique film, porté par l'interprétation magique de la jeune actrice principale et de son père tourmenté, une réalisation caméra à l'épaule qui s'attarde sur les détails de cette vie, une photo digne de Terrence Malick et une BO magnifique Le début est incroyable de force, seul bémol un passage un peu à vide au 2/3 du films pour finalement se relever et clore le film d'une fin subtile.
    alexdelaforest
    alexdelaforest

    38 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2013
    L'affiche fait penser à un film pour enfants, il n'en est rien. Même si c'est un enfant qui tient le premier rôle, on est plongé dans une sorte de cauchemar post apocalyptique réaliste, dans lequel les humains dans un état de vulnérabilité extrêmes sont les jouets d'un environnement déréglé.
    La grande force du film c'est d'être (à l'exception des aurochs) tout à fait réaliste et encré dans notre présent, nous parlant d'une communauté marginalisée, dans le contexte d'une catastrophe comme celle de la Nouvelle Orléans et de dégénérescence sociale, le tout à travers les yeux d'un enfant au père alcoolique et isolé du reste du monde.
    Loin d'être misérabiliste, cette fable réaliste montre la fragilité de l'humain et son rapport toujours à repenser avec la nature. Il en ressort un film très organique avec de belles fulgurances et qui reste toujours collé à son personnage principal. Un tour de force et sans doute un jalon dans l'histoire du cinéma.
    Fbienne D
    Fbienne D

    16 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2012
    A hauteur d'enfant, on vit avec une magnifique petite fille la fin d'un monde déjà déglingué habité par des personnages à la dérive. Ce devrait être désespérant .. mais il en ressort au contraire une énergie et une force extraordinaire. Superbe !
    Julien D
    Julien D

    1 221 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 décembre 2012
    Le lyrisme et l’imagerie naturaliste de ce premier film de Benh Zeitlin semblent inspirés de l’univers féérique de Miyazaki remixé à la sauce Terrence Malick ou d’un délire ésotérique à la Tarkovski filmé comme un Michel Gondry. Sous couvert d’une peinture surprenante d’une communauté vivant en marge du système au fin fond des bayous de la Louisiane tournant en film catastrophe, cet ovni hypnotique est une épopée spirituelle vue à hauteur d’enfant. Jonglant entre le réalisme minimaliste de son constat social plein de gravité et la grandiloquence de ses images fantasmatiques, la mise en scène nous emporte dans les interrogations philosophiques et mystiques de cette gamine en pleine tourmente émotionnelle, dont l’interprétation par la toute jeune Quvenzhané Wallis est tout simplement bouleversante.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    189 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 décembre 2012
    Gros coup de cœur si ce n'est plus pour un premier film très prometteur pour la suite. La mise en scène brute et à fleur de peau de Benh Zeitlin fait ressortir et jaillir toute la puissance contenue de ce couple hallucinant père/fille interprété en partie par peut-être l'un des meilleurs enfants acteurs depuis Christian Bale dans "Empire du soleil"... Une réussite totale et une grande claque pour tous ces réalisateurs qui cherchent à atteindre la beauté visuelle ou émotionnelle par facilité alors que Zeitlin tel un Dostoïevski ressort toute la quintessence à travers les plus insignifiants.
    Parkko
    Parkko

    162 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2013
    Les bêtes du sud sauvage est un film assez magique. Il y a peut-être parmi les plus beaux moments de cinéma qu'on a pu voir en cette année 2012. La séquence introductive est une démonstration merveilleuse de poésie, de cinéma, de tout ce qu'on veut. Quand on pense que c'est le premier film de Benh Zeitliln on se dit timidement que peut-être il va devenir un grand réalisateur. Certains ont trouvé que Les Bêtes du sud sauvage était d'une poésie facile et surtout dangereuse (mettre en valeur ce cadre de vie, un peu genre regardez ils sont pauvres mais sont heureux, et même si c'est difficile ils connaissent la "vraie" vie etc.) Je ne pense pas que le film doive être vu de cette façon. Au contraire, dans son film, Zeitlin ne cherche pas à minimiser la rugosité du cadre qu'il filme, mais il donne une humanité folle à ses personnages, une poésie magique à tout ce qu'il filme. Quvenzhané Wallis est d'une force incroyable à travers tout le film, elle irradie complètement à l'écran. Mais c'est vraiment par sa réalisation que le film brille. Comme si Zeitlin captait des bribes, des moments de vie de ses personnages. On est dans un cinéma qui se veut réaliste et poétique à la fois, c'est intriguant, beau, émouvant et assez fort.
    ninilechat
    ninilechat

    76 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 décembre 2012
    Que dire de ce film, tellement éloigné de tout ce qu'on peut voir, avoir vu... de tout ce qu'on verra probablement.... les mots manquent, et les points de repère. Le film du trimestre, peut être bien de l'année, le film que quelqu'un (un certain Benh Zeitlin, who is he?) a fait parce qu'il devait le faire -c'est comme ça, une nécessité- sans acteurs, sans plan promo.

    Un monde. Un bayou, le "bassin", protégé du monde civilisé par de solides digues, (au Texas je suppose, ça ne ressemble pas à la Louisiane) -un micro-monde où survit une humanité totalement déshéritée, noirs et petits blancs, déshéritée mais heureuse parce qu'en harmonie avec son environnement. Ils n'iront nulle part ailleurs, parce que là c'est plus beau qu'ailleurs, un point c'est tout, et que la vie y est meilleure: il suffit de tendre la main pour ramasser poissons chats, écrevisses, crabes, qu'on fait descendre à grandes rasades de whisky probablement "maison". Les baraques sont des taudis faits de cartons, de tôle ondulée, de planches.... Il y a une institutrice, qui vient en bateau à fond plat faire la classe à une poignée de gamines, à peu près aussi foldingue que les autres du cru. Elle sait qu'autrefois, le monde était parcouru par des troupeaux de féroces aurochs, qui mangeaient les enfants. Puis est venue la grande glaciation, et les aurochs ont été pris sous les glaces. Et maintenant, il y a le réchauffement climatique. Les glaces vont fondre. Et l'eau va monter, et le bassin sera noyé. Fin du vrai monde. Le mauvais monde survivra, derrière les digues...

    Une grande tempête se prépare. On évacue les populations, mais il va rester une poignée d'irréductibles, dont Wink (Dwight Henry) et sa petite fille de 8 ans, Hushpuppy. Ils habitent au fin fond de la mangrove, ils ne peuvent se déplacer qu'en bateau (encore une incroyable chose hétéroclite faite avec des morceaux de voiture), chacun dans sa "maison", invraisemblables cabanes de bric et de broc. La petite fille (Quvenzhané Wallis) est incroyable. Enfin, elle EST tout simplement. Les enfants ne doivent pas jouer, sinon ils deviennent des petits singes dressés genre si-j'avais-su-j'aurais-pas-venu. Elle est très belle, Quvenzhané, et sur son petit visage réfléchi et grave, passent toutes les émotions, parce qu'elle sait déjà tout. Cette minuscule petite chose détient déja la sagesse immémoriale du monde. Il faut que les choses soient mises à leur juste place, pour que le monde soit réparé. Il ne faut pas, par exemple, que les aurochs sortent des glaces. Les aurochs, à part un tatouage sur la cuisse de mademoiselle institutrice, elle n'en a jamais vu. Alors elle les imagine, comme de gros cochons noirs munis, sur la tête, de deux cornes acérées. Et finalement, ces gros cochons accoutrés de cornes, ils forment des bêtes d'apocalypse absolument réjouissantes... et terrifiantes....

    Elle n'a pas un mauvais père, mais un père malade, qui a des crises de rage incontrolables, alcoolique de surcroît.... Alors, elle parle beaucoup à sa mère, qui a foutu le camp un jour, et qui parait il était si belle que quand elle entrait dans une pièce, les marmites d'eau se mettaient à bouillir toutes seules....

    Le déluge arrive, les survivants -ceux qui n'ont pas fuit et n'ont pas été noyés- se regroupent sur une sorte de radeau fait de bicoques. La salinité du bassin est devenue énorme, l'eau ne pouvant s'écouler à cause des digues. Les plantes meurent, les poissons chats crèvent. Les services sociaux capturent les réfractaires, mais ils s'enfuiront. Wink va de plus en plus mal. Que deviendra Hushpuppy?

    C'est sublime, et on ne peut même pas expliquer pourquoi.... C'est à voir absolument, en cette période de fête où le cinéma est particulièrement français -et débile....
    Cluny
    Cluny

    79 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 décembre 2012
    Il y a des films qu'on découvre en se disant très rapidement qu'on n'en a jamais vu un comme ça, et où en même temps affleurent à foison les réminiscences d'autres oeuvres qui l'installent immédiatement dans l'histoire du cinéma. "Les Bêtes du sud sauvage" fait partie de ces films-là, au même titre que "Zéro de conduite" ou "La Nuit du Chasseur", deux autres films sur l'enfance, deux premiers films aussi. Avec en même temps les imperfections d'un film de débutant et une incroyable audace, je dirais même une ambition que beaucoup de réalisateurs installés n'auront jamais, Benh Zeitlin réussit à raconter tout à la fois l'histoire d'une communauté qui lutte pour sa survie, les effets de l'industrialisation forcenée et du réchauffement climatique sur une des dernières terres sauvages, et le récit d'une éducation à la dure d'une fillette qui finit par se reconnaître enfin le droit à l'émotion.

    Au début du film nous est montrée la digue qui sépare "le monde sec" surmonté des torchères des raffineries, du Bassin où résident quelques familles qui refusent de quitter leur coin de bayou menacé par la montée des eaux, défilant dans une manifestation festive à la Notre-Dame-des-Landes aux accents des violons cajuns et où les gamins de la crèche portent des couches lavables numérotées. Cet endroit n'existe pas réellement, c'est la fusion fictionnelle de plusieurs zones habitées par des communautés que Benh Zeitlin a découvertes en Louisiane. Bien sûr, on pense aux images de Katerina, mais Zeitlin n'a pas voulu réduire l'histoire à cet ouragan exceptionnel, en montrant combien les habitants sont habitués à vivre dans des conditions aussi dures. De même, la pollution de la plateforme BP Deepwater Horizon n'avait pas été écrite dans le scénario, puisqu'elle a eu lieu le premier jour du tournage à quelques kilomètres de là. Il n'y a pas eu besoin d'intégrer cette menace dans l'histoire, puisqu'elle était déjà présente sous la forme métaphorique des aurochs libérés des glaces du Pôle par le réchauffement climatique, et elle a aussi renforcé toute l'ambiance d'urgence du tournage.

    La suite sur les Critiques Clunysiennes
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    aberdeen76
    aberdeen76

    46 abonnés 1 013 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2013
    Un film remarquable, à la fois poétique, dérangeant et vraiment touchant . Pour une fois la misère est montrée de manière brute, authentique, sans pathos exacerbé ni effets tirent-larmes pompeux. Pour une première réalisation c'est vraiment une réussite et j'attends avec impatience le prochain film de Ben Zeitlin. Un casting d'exception pour un film âpre sur une Louisiane que j'affectionne. Une claque.
    annereporter94
    annereporter94

    52 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2014
    Pour un premier film, quelle réussite! Tout est magique dans ce film, à commencer par la jeune actrice qui donne au film tout son charme, mais aussi toute son émotion...
    Charles G
    Charles G

    34 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2012
    Les images saisissantes de beauté nous prennent à la gorge dès les premières minutes de ce long-métrage. La musique donne vie à ces couleurs exubérantes qui semblent amplifiées tellement elles sont pleines de vie. Entre ode à la vie simple proche de la nature et film apocalyptique, on se prend à suivre une petite fille et son père dans le tiers monde, aux Etats Unis. L'imaginaire développé par la gamine la maintient en vie et la motive à découvrir le monde. Le courage du père, pas toujours exemplaire, est admirable. Le film nous amène à nous demander quel rôle doit jouer un gouvernement dans cette situation ; laisser sa population libre de choisir son destin ou la protéger contre elle-même en lui imposant des choix sécuritaires. Tout ceci passe sous forme d'une poésie à l'écran, et l'on en ressort envoûté, dans un autre monde.
    flushroyal
    flushroyal

    35 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 août 2014
    Ce film indépendant est une véritable déferlante d'émotions et de scènes puissantes et étonnantes. Malgré quelques scènes classique du film d'auteur pénible qui parsèment le film, la plupart des séquences permettent aisément à l'ensemble de sortir largement du lot. La mise en scène est d'une grande maîtrise pour un 1er film et augure à l'emergence d'un cinéaste prometteur. Le cadre de la Louisiane et ses habitants submergés par les catastrophes naturelles en chaîne mais qui tiennent à conserver leur dignité est très poignant. Le rapport à la nature est traité de manière original et même de façon fascinante, bien plus convancant que la relation père/fille. La jeune Quvenzhané Wallis fait preuve d'une incroyable présence en portant ce grand film sur ses jeunes épaules avec un charisme et une aisance qui sont tout à fait bluffants. La musique est exceptionnelle et imprègne le film d'une véritable âme. Le tout conjugue ainsi puissance de l'interprétation, mise en scène talentueuse, musique bouleversante et tout ceci concourt à des scènes incroyables qui offre de beaux moments de cinéma. L'émergence du fantastique via la métaphore de la nature et des Aurochs ajoute de la fantasmagorie et fait monter le film très haut. Ce récit d'apprentissage montre une véritable lutte pour la dignité et la recherche de la paix avec une Mère Nature impitoyable et ne manque pas de fasciner et d'émouvoir. Et malgré quelques passages obligés du film d'auteur qui étaient pour moi largement évitables, ces bêtes du Sud Sauvages n'en sont pas moins un grand film qui a mérité sa distinction lors des cérémonies ou il a fait jeu égal avec les gros calibres d'Hollywood ce qui a permis de faire sortir le film un peu partout dans le monde. Une prouesse pour un premier film centré sur la Louisiane.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 janvier 2013
    Les Bêtes du sud sauvage est une vraie surprise et un film qui plaisir. En effet Behn Zeitlin livre un premier film généreux à l'image de ses personnage et de sa musique. La mise en scène est vivante, fraîche et inventive avec un côté malickien pour la célébration de la nature, du sauvage, sans le côté solennel de ce dernier et une poésie plus libre et plus simple que dans George Washington de Gordon Green (même si j'adore ces derniers). On prend vraiment plaisir à voir un auteur qui réalise son premier film en étant sûr de ce qu'il fais avec une naïveté assumée et qui veut partager tant avec son spectateur sans jamais le snober. Ainsi le film prend la forme d'un conte, celui de la vie de Hushpuppy qu'elle nous narre elle-même et c'est dans ce choix que réside la grande force du film: avec un tel point de vue on tombe facilement dans le ridicule (surtout dans le cinéma américain) mais là on est toujours dans le juste ce qui d'ailleurs donne l'impression que les paroles ont été écrite par l'enfant plutôt que pour; le choix de cette petite fille et son absence de point de vue critique évite donc au film de tomber dans le misérabilisme et on est face à une constante célébration de son mode de vie, certes pleine d'illusion mais pas fausse car très communicative. Le film n'est jamais mélancolique ou larmoyant (même concernant la mère perdue) mais est toujours très fort et "va de l'avant" comme son personnage principal. Et si certains ont été gêné par cette manière de filmer ce qui reste une grande misère (pauvreté, alcoolisme) je pense que le réalisateur est totalement sincère et ressent une grande joie à filmer cette communauté vivant en otarcie contre le reste du monde et qui est la seul à affronter avec courage la fin du monde, sa fin du monde, tout en étant plus que jamais sur de ses choix. Le film m’apparaît donc comme totalement cohérent et sincère dans la mesure où tout y transpire la même générosité, la même vitalité, la même joie et la même force que ses personnages et tant mieux car ça fait du bien!
    tifdel13
    tifdel13

    90 abonnés 491 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 décembre 2012
    Voilà un film qu’on n’avait pas vu venir. Adapté de la pièce Juicy and Delicious de son amie Lucy Alibar, le jeune réalisateur Benh Zeitlin livre un film bouleversant porté par un casting non professionnel exceptionnel. Pendant que Les Misérables, Zero Dark Thirty et Argo se disputent les faveurs de la presse pour les prochains Oscars, Les bêtes du Sud sauvage pourraient bien créer la surprise.
    Hushpuppy a 6 ans et vit dans le bayou en Louisiane avec son père, Wink. Après une terrible tempête (on pense à Katrina), les autorités tentent de les faire partir de leurs terres dévastées. Mais Wink dont la santé décline ne compte pas faire ses valises. Sa fille décide alors de partir à la recherche de sa mère disparue tandis que des aurochs disparus depuis la préhistoire refont leur apparition.
    Grand prix du jury à Sundance et Caméra d’or à Cannes, Les bêtes du Sud sauvage est un film touché par la grâce. Chronique poignante sur fond de « fin du monde », le premier film de Zeitlin est un conte fantastique...

    Venez lire la suite de ma critique des BÊTES DU SUD SAUVAGE sur mon blog CHRONIQUES D'UNE CINEPHILE : http://chroniquescinephile.blogspot.fr/2012/12/la-critique-des-betes-du-sud-sauvage-en.html
    floflo2204
    floflo2204

    86 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 décembre 2012
    Grosse surprise de cette fin d'année les Bêtes du sud sauvage arrivent en France après avoir fait le tour du monde et raflé tous les prix qu'ils pouvaient au passage et on est bien content que ce long-métrage arrive enfin. En effet, ce que beaucoup décrivaient comme un des meilleurs films de l'année est bien une réalité. Les acteurs sont tous stupéfiants et on ne se lasse pas de suivre les aventures de chacun d'entre eux à travers la totalité du long-métrage, et pour faire dans l'originalité on va bien sur mentionner la performance époustouflante de la jeune Quvenzhané Wallis. Ensuite les décors sont absolument splendides, la bayou renferme une variété de fonds disponibles incroyables et on est happés par la vie de cette communauté très particulière. La musique est composée avec brio et les différents morceaux qui nous parviennent aux oreilles rajoutent à chaque fois quelque chose de nouveau au film. Le scénario est un des plus original qu'ils nous aient été donné de voir cette année même si des petites faiblesses scénaristiques arrivent à s'immiscer parfois. La réalisation du film est en quelque sorte faite en found footage mais elle correspond parfaitement à l'ambiance. Les bêtes du sud sauvage est un long-métrage à ne pas louper en cette fin d'année.
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