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    Les Bêtes du sud sauvage
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    Remi S.
    Remi S.

    19 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2020
    Par quel prisme prendre cette fable envoûtante de Benh Zeitlin : celui de cet élan imaginaire où famille et écologie prennent un sens particulier ? Ou celui de cette vision féerique et enfantine d'un monde dur et insaisissable ? Ce qui est sûr, c'est que *Les Bêtes du Sud sauvage* restera un moment de cinéma innovant, nous transportant vers un environnement différent et brut. Que le récit nous conquis complètement ou nous laisse sur notre faim, le premier long-métrage de Benh Zeitlin restera indéniablement un moment épique et émouvant qui amènera de la belle végétation pour colorer encore plus ces dernières années de cinéma !

    Adapté de la pièce *Juicy and Delicious* de Lucy Alibar (qui est d'ailleurs co-scénariste du film), *Les Bêtes du Sud sauvage* nous entraîne dans une nature luxuriante au cœur de la Louisiane aux côtés de Hushpuppy : une jeune fille vivant avec son père et d'autres marginaux au sein de ce grand bayou ! Leurs vie se résume à la chasse, à l'amélioration du camp et à la féerie de l’atmosphère libre et envoûtante de la nature vaseuse. Mais les catastrophes naturelles et la surveillance perpétuel du lieu par les autorités entraîne la petite communauté à devoir bientôt préparer ses valises.

    Cette épopée sauvage prend sa place dans un monde moderne, qui est le nôtre. Ces tréfonds végétales de la Louisiane filmés à hauteur d'enfant par Benh Zeitlin peuvent êtres alors considérés comme une nature perdues ou une nature intacte ? Au cœur de cette communauté au style de vie épicurien, l'humain est replacé à sa place la plus naturelle : un animal parmi tant d'autres survivant de ces talents de chasseurs. Des bêtes joyeuses et festives comptants sur la pêche et leurs cultures pour survivre et atteindre la plénitude la plus totale. Mais le monde extérieur ne les à quand même pas oubliés : mobile-home vétuste, alcool, boite de conserve ... la vie d'ici est assistée certes, mais elle tire un certain langage primitif et bestiale où joie et bonheur font oublié une certaine misère sociale. La nature revient à sa nécessité primaire et ramène cette communauté marginale à l’essence de la vie humaine. Mais les regards qui se portent en bordure de forêt croisent à coup sûr la route de ceux des industries destructrices, telle une malédiction évidente de notre époque ! Comptant sur la fumée de ses usines pour s’élever encore plus, le monde moderne n'a pas laissé de marbre cet environnement luxuriant et tranquille de Louisiane. Et au-delà des autorités qui terrassent les lieux pour évacuer les résidents, ce sont les catastrophes naturelles qui noient au fur et à mesure ces bêtes du sud sauvage. Réchauffement climatique et asphyxie d'un autre monde sont les clefs d'une dégradation notable d'un espace végétal et tranquille. **C'est une nature intacte dans les pensées et une nature perdue dans le constat. Hushpuppy contemple ces contradictions du haut de sa petite taille au rythme d'une compréhension mouvementée de la vie et d'une cellule familiale folle et radicale.**

    Un père fou, alcoolique, malade et attaché à ses terres se retrouve comme seul modèle pour Hushpuppy. Nous avons alors affaire à une jeune fille indéniablement forte et débrouillarde dont les horizons futurs sont déjà tracés par les yeux fatigués du père : reprendre la tête de la communauté et les sauver d'une conversion moderne presque inévitable. Ce rapport père-fille est à la fois comme contradictoire tant la brutalité de l'homme s'oppose à l’insouciance et la tranquillité de la petite fille. Mais il s’avère aussi complice à l'image de cette détermination commune et de cette bestialité rappelant l'identité principale de cette vie au plus proche de la nature. Un extrait de l'imagination débordante de Hushpoppy : une idéalisation de sa mère partie trop tôt ! Une femme forte, magicienne et aimante dont l'absence marque surement une des pierres manquantes pouvant apporter l'équilibre à cette famille tantôt brisée et tantôt soudée. **Ce quotidien et cette violence des rapports et du constat de la vie se matérialise dans une mise en scène visuelle et sensorielle comme tout droit tirée du cinéma de Terrence Malick. *Les Bêtes du Sud sauvage* travaille de manière intimiste ces rapports jusqu’à connecter les êtres entre eux tel ces écoutes perpétuelles des battements du cœur. Benh Zeitlin revient à la conception naturelle pour sublimer cette fable !**

    En plus de s'être emparé de la Caméra d'or lors du festival de Cannes 2012, *Les Bêtes du Sud sauvage* s'est aussi emparé d'une liberté sauvage longtemps enfouie. Au-delà du concret écologique, le film enflamme sa fable végétale d'un imaginaire construit sur l'étude, à hauteur d'enfant, de la vie et la quête perpétuelle d'une force pouvant enfin libérer la petite Hushpuppy de la tranquillité de l'enfance et faire face à ça véritable force donnée par sa mère !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 décembre 2012
    Etonnant premier film que ces "Bêtes du sud sauvage". Caméra d'or au festival de Cannes, et le Grand prix du jury aux festivals de Deauville et de Sundance, le réalisateur Benh Zeitlin a de quoi être comblé. De plus que le long-métrage connaît un buzz de plus en plus retentissant. Mais qu'en est-il vraiment? A l'image de "Drive" l'année dernière, quoi que dans un sujet totalement opposé, "Les Bêtes du sud..." mérite son succès. L'oeuvre est d'une poésie renvoyant, certes, aux films de Terrence Malick, notamment sur le cadre de la nature, mais présente une forme d'apocalypse assez innovante. L'histoire raconte la vie de la petite Hushpuppy, vivant avec son père dans une partie de la Lousianne, Louisianne futuriste, appelée le "Bathub". Petit message écologiste caché, le "Bathub" est un sorte de no man's land entouré par de l'eau après la montée du niveau de l'océan, dans lequel des hommes et des femmes vivent en petite comunauté soudée. Heureusement, le film ne tombe pas dans le piège du message écolo prévisible et pompeux. La caméra ne s'attarde par sur ce point, ou si peu. C'est sur les rapports entre Hushpuppy et son père que les séquences sont focalisées, un rapport père/fille lorgnant sur un amour paternel poignant. C'est aussi grâce à sa simplicité que "Les Bêtes du sud sauvage" gagne en charme. Benh Zeitlin a réussi à filmer le beau. Le film est magnifique de bout en bout, que ce soit dans ses images que dans son histoire. Paisiblement, la vie de Hushpuppy est décrite, comme un long fleuve s'écoulant mais hélàs parsemmé d'embuches. Et si la fin vise du côté tire-larme, on pardonne aisément ce côté plus classique après le glorifiant spectacle que Zeitlin nous a offert. De plus, un point qu'il est essentiel de mentionner est la direction d'acteur, notamment celle de Quvenzhané Wallis qui, malgré son jeune âge, se débrouille comme une grande et avec talent. "Les Bêtes du sud sauvage" fait parti de ces films indépendants, partis de quasiment rien, et qui sont révélateur de potentiels talents. Monsieur Zeitlin, vivement la suite!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 décembre 2012
    Caméra à l'épaule servie d'un grain d'image plein de lumière et de beauté, "Les Bêtes du Sud Sauvage" est une fable mystifiante! Chargé d'émotion, on suit le périple d'un père et sa fille de 6 ans au milieu du bayou humide, aux odeurs de friture et de "magie" vaudou. Conte envoûtant sur l'innocence de l'enfant qui grandit, et arpente le chemin de la maturité. Une histoire d'amour comme il est rare d'en voir. Une ode à la nature, belle, sauvage, dévastatrice. Un questionnement sur la place de l'homme dans l'univers, l'impact qu'il a sur lui. Un voyage à travers la force des éléments, réelle, vitale et invisible.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    707 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mai 2014
    Et dire que c'est "Argo" qui a remporté l'oscar du meilleur film au détriment de film comme celui ci... Enfin bon... Parce que "Les bêtes du sud sauvage" sorti un peu de nul part, que je n'ai personnellement pas vu arriver m'a transporté de bout en bout, ayant eu ma dose de sensations, de beauté, de puissance, de frissons, d'extase tout simplement. Parce que suivre cette petite fille fut pour moi un immense privilège, de la voir évoluer dans ce monde, à la fois merveilleux, sublime, intense et dangereux. Multiple lectures, multiple talents, multiple styles se bousculent ici! À la fois merveilleux, surnaturelle, terriblement réaliste, enfantin, Mallicken, mais aussi un peu de Spielberg, émouvant, transcendant, spontané, fulgurant , étonnant, incroyable, beau, tout se bouscule ici, l'amour, la beauté, la tristesse, la force de l'homme face à une nature puissante et irrévérencieuse, le courage d'une petite fille désabusée à la recherche de sa maman, cherchant à fuire la seule personne qui l'aime réellement, ce nouveau réalisateur s'offre une première réalisation qui atteint déjà les sommets! Les inspirations sont multiples ici, Mallick en tête sur le fond mais pas sur la forme, et malgré un petite baisse de régime nottament tout le passage à l'hôpital, ce long métrage est à voir au plus vite! On a qu'a se remémorer les 7 premières minutes, d'une intensité dingue, un fourre tout incroyable, d'un spectaculaire rare sans aucun artifice, juste avec une mise en scène parfaite, d'une puissance ouf pour s'en convaincre!
    LUET M
    LUET M

    43 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2012
    Brillant. Benh Zeitlin montre clairement un indéniable talent de mise en scène dans son premier film, assez osé au niveau du scénario. L'intrigue est à la fois simple et étonnante, mêlant réalisme et fantastique. En se fixant sur la vie d'une petite fille et de son père, vivant de façon très précaire dans le Bayou, le film prend rapidement l'allure d'un film catastrophe, de fin du monde. Mais le constat est optimiste. La lutte de cette population pour s'accrocher à la vie, alors que la Nature se déchaîne, est montrée sans fausse psychologie, sans racolage aucun. 'Les Bêtes du Sud sauvage' est un hymne à la vie, à la nature, à la solidarité. Un conte fabuleux, brillamment orchestré, qui réussit à envoûter avec peu de moyens.
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 février 2013
    Film singulier, qui emporte l'adhésion, alors que toutes sortes d'éléments du scénario pourraient entraîner le rejet. Il y a là une sincérité qui ne paraît pas en toc. La fillette est extraordinaire, et la fin, avec son père, admirable.. Avec les récents "Adieu" et "Rebelle" on a là des films très personnels de gens intéressants qui ont quelque chose à dire.
    Frédéric M
    Frédéric M

    19 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2012
    Tout simplement un OFNI, un objet filmé non identifié. Un choc, une claque ! Beaucoup de beauté dans ce monde cruel, sauvage et laid. La petite fille est magistrale. Le père idem. La réalisation est stupéfiante, emplie d'idées. Tout cinéphile est à la recherche d'objet comme celui-ci. A voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 décembre 2012
    La voici la hype cinématographique en cette fin d’année 2012. Cannes, Sundance, Deauville, Les Bêtes du Sud sauvage a tout raflé sur son passage et a inondé la planète d’une réputation des plus flatteuses. A la vision, enfin, du métrage, rien de plus normal que de comprendre cet engouement. Les Bêtes du Sud sauvage est un immense film.
    La suite est par là : http://critiqueconnection.wordpress.com/2012/12/18/les-betes-du-sud-sauvage/
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 mars 2013
    Onirique, épique et poétique, Les bêtes du sud sauvage ne ressemble pas à grand-chose d’autre et c’est tant mieux. Une œuvre qui permet de révéler un très grand réalisateur mais aussi une jeune actrice extraordinaire. Le très beau film de cette fin d’année.
    Alexendr Clavel
    Alexendr Clavel

    18 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2014
    Waouuuh, que cela fait du bien de voir un film commme ca ! on en ressort tout bizarre, il y a du Mallick chez ce realisateur. C'est beau,lyrique,touchant. La petite fille est tout simplement génial. un tres beau moment passé...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 décembre 2012
    Les Bêtes du sud sauvage,caméra d'or du dernier Festival de Canne, c'est LA pepite d'or du cinéma indépendant Américain. Premier film pour Benh Zeitlin est surtout premier chef-d'oeuvre pour ce film au combien magnifique porté par la toute jeune (mais non moins époustouflante) Quenzhané Wallis, et par Dwight Henry. Ce duo père - fille sublime nous montre un cinéma d'une grandeur d'âme indéfinicable. Chaque plan, chaque dialogue et choisie avec grande précaution, tout veut dire quelques choses. La petite Hunshpuppy vivant seule avec son père, parfois cruel, mais pour son bien, pour lui apprendre à vivre dans ce monde qui pourrait la bouffer toute cru à chaque instant, abandonner par sa mère à sa naissance, mais qui l'accompagne à chaques instants .La mise en scène caméra au poing nous met un peu plus encore dans l'intensité de ce petit bijoux de l'année. J'étais assez perplexe au début de la scéance, mais j'en suis ressortie bouche bée.
    Ce film au allure de Comte des temps moderne, surfant sur la fin du monde comme personnes n'aurait pu le faire, ne nous laisse pas indifférents. Tout est astucieux, judicieux, s'en n'ai presque frustrant.Mais c'est aussi parfois très drôle ( c'est vrai alllumer le gaz avec un lance flamme, fallait le faire )
    Le jeu d'acteurs et brillant, tout comme la réalisation. La B.O est magnifique, elle suit parfaitement avec le film, le rythman un peu plus.
    C'est fantasque, louffoque, démesurer, d'un imaginaire dingue mais c'est en même temps superbe, bouleversant, d'une humanité incroyable, ça met les images sur des faits si dûr à expliquer.. j'ai du mal à faire cette critique d'ailleurs, les mots ne suffisent pas.
    Les bêtes du sud sauvage c'est à voir de urgence !
    "Allez bouffie, respire un bon coup"
    Voila qui résume bien le film.
    Dg75
    Dg75

    12 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2013
    Quel film : époustouflant. La jeune Quvenzhané Wallis est une actrice bien prometteuse. Tout y est. La misère et malgré tout une petite fille qui rêve et espère retrouver sa mère dans l'univers qu'elle lui a construit, de ses yeux grands ouverts elle va, à travers une lutte âpre, comprendre combien son père l'aime malgré les apparences, lui qui aura su lui transmettre l'attachement à sa terre et lui aura appris à dominer puis à vaincre sa peur et, enfin, grandir pour être capable d'affronter la mort. La mythologie aussi est présente (le mythe du rapport de l'homme à la nature à travers cette apocalypse qui n'est pas une fin en soi mais une renaissance), Vraiment à ne pas manquer : un bijou.
    Septième Sens
    Septième Sens

    87 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2013
    « Le coeur bat, comme toujours, mais cette fois-ci, hors de la course du temps. » Des personnes dont nous ignorons l'existence mènent des vies totalement différentes des nôtres. Pas de véritable toit sous lequel s'abriter ni d'électricité, ils ne se sentent pas à plaindre mais bien au contraire, ils revendiquent leurs façons de vivre.

    Hushpuppy et son père vivent dans ces conditions et coulent des jours paisibles, jusqu'au jour où ce qui devait arriver arriva : la fonte des glaces, la montée des eaux, et donc, l'inondation de leur camp. Mais il en faut plus au duo pour avoir peur et baisser les bras. Ayant tous les deux une relation passionnante, ils se battent pour la survie de leurs « espèces », car c'est bien de cela qu'il s'agit. Ces « bêtes » du sud sauvage sont ces hommes qui ne sont pas devenus prisonniers de la civilisation. Celle qui nous enferme tous en nous mettant des masques qu'on porte depuis notre plus jeune âge.

    Avec une caméra en mouvement qui capte la pureté de cette population, les images sont volontairement de moyenne qualité, pour donner à la nature ce caractère furieux et indomptable qu'elle renferme. La vie est une fête, et la musique (composée par le cinéaste lui-même) ne fait que confirmer cette première impression. Mais la réelle fraicheur des Bêtes du Sud Sauvage vient bien des yeux d'une brillance éclatante de la petite fille. Elle ne joue pas et n'interprète aucun personnage, puisque sa propre identité imprègne toute la pellicule.

    En plus d'être un hymne à la vie, ce film rend hommage aux personnes qui ne sont pas entrées dans le moule de la mondialisation. « Bamm, bamm, bamm » fait notre coeur en sortant de la salle. Il n'est pas agité non, juste éveillé. Et nous, apaisés.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 décembre 2012
    C’est par la vision de Hushpuppy, fillette de 6 ans, que nous entrons dans l’univers des Bêtes du Sud Sauvage.Dès ce prologue explosif, l’ambiance du Bayou est palpable ; le rapport traditionnel à l’espace qui nous entoure est complètement bouleversé. A travers le regard de cette gamine atypique, le monde est transfiguré ; la subjectivité est fortement marquée à l’image par des mouvements de caméra à l’épaule, un travail organique sur le son et des jeux de mise au point déboussolant.

    La voix-off qui accompagne le film possède toute la force de celles de Malick dans Les Moissons du Ciel ou la Ballade Sauvage. Loin d’alourdir les séquences, cette voix participe à l’atmosphère de l’œuvre, avec son parlé singulier et ses expressions imagées, elle présente une vision radicale du monde.

    C’est bien ce que propose le film de Benh Zeitlin : la redécouverte de la complexité et de la beauté primitive du monde, une écoute des bruits de la terre, de ce qui se cache derrière l’écorce, sous le béton. Dans la même veine que le cinéma de Malick ou de Nichols, Les Bêtes du Sud Sauvage témoigne de la création et de la perte d’un monde. Il s’agit de filmer l’évanescent, la beauté de l’instant, de se retenirà tout ce qui part au fil de l’eau. Reconstruire sans cessesur les ruines d’une vie et s’attacher à ces riens. C’est ce qui donne au film l’effet magique qui fait que chaque image semble unique, exceptionnelle. Pendant la projection on a déjà une envie irrépressible de revoir les séquences, de vouloir arrêter quelques instants la machine pour profiter de la force des images.

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    stans007
    stans007

    25 abonnés 1 329 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2021
    Les rudes apprentissages d’une petite fille craquante (parfois trop) élevée par son père malade dans le bayou de Louisiane. Etrange et dépaysant mais récit un peu décousu. Et puis les aurochs, pourquoi faire ?
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