Votre avis sur Kingsman : Services secrets ?
4,5
Publiée le 8 novembre 2019
Voila le genre de film que l'on attend pas forcement, voire pas du tout. On vois la bande annonce, on se dit "mouais.... sans plus". Le film sort. On laisse passer une, deux semaine, voire un bon mois. Le film est toujours programmé, vous avez vus tout ce qui est a l'affiche, il ne reste que lui : Kingsman ! Bon, c'est le moment de tenter, car ça sera ça .... ou rien ! Le film passe en 2h10.... et à la fin... vous êtes debout à applaudir des deux mains ! Quelle surprise ! Quel moment de plaisir ce fut ! Matthew Vaughn a encore frapper fort... très fort ! Son Kingsman réunit les mêmes ingrédients que son immense succès KICK-ASS, qui ont tant plus au publique. A savoir de l'ultra violence, du vulgaire et une énorme dose d'humour décalé qui viennent dépoussiérer un thème cinématographique vieillissant. Pour Kick-Ass, ce fut les Héros et Justicier (en herbe), Kingsman parle d'agent secret et gentleman anglais (Un James Bond humoristique et trash en somme).KINGSMAN, l’élite du renseignement britannique en costumes trois pièces, est à la recherche de sang neuf. Pour recruter leur nouvel agent secret, elle doit faire subir un entrainement de haut vol à de jeunes privilégiés aspirant au job rêvé. L’un d’eux semble être le candidat « imparfaitement idéal » : un jeune homme impertinent de la banlieue londonienne nommé Eggsy. Ces super-espions parviendront-ils à contrer la terrible menace que fait peser sur le monde l’esprit torturé du criminel Richmond Valentine, génie de la technologie? Vaughn s'amuse encore une fois à détourner les codes du genre de film pour mieux nous surprendre... ou nous faire rire. Orchestrer par un casting de choix : Colin Firth, Samuel L. Jackson, Mark Strong, Michael Caine, Taron Edgerton (futur star) et même Mark Hamill, notre Luke Skywalker chéri qui revient sur le devant de la scène (et bientôt a nouveau au firmament avec le prochain Star Wars Episode VII). Impossible de passer une mauvaise soirée si vous allez voir Kingsman au cinéma ! Allez hop ! Sur ma liste des Blue Ray a acheter prochainement :D
4,5
Publiée le 15 octobre 2017
Kingsman est une vrai claque, un vrai plaisir coupable, un film qui assume son coté fun et déjanté et qui vous en met plein les mirettes ! Parodique et à la fois sérieux, ce Kinsgman est un film d'agents secrets britanniques reprenant les codes de James Bond, de Jason Bourne ou encore de Jack Bauer, les fameux JB ! Colin Firth est exquis dans ce rôle de gentlemen mais également impressionnant dans les scènes d'actions surtout dans cette fameuse église pour un grand moment de cinéma. Le réalisateur de cette pépite est Matthew Vaughn et on retrouve bien là sa patte car le film possède des similitudes avec Kick-Ass qu'il avait également réalisé ! La bande originale n'est pas en reste et donne un ton très décalé aux scènes qui l'accompagnent pour notre plus grand plaisir ! A la fois film d'espionnage, teen movie, parodie, film comique plus un petit coté Hunger Games et on obtient un excellent film surprenant mais jouissif !
4,5
Publiée le 29 juillet 2018
Toute la verve visuelle de Matthew Vaughn se trouve dans ce délire cinématographique manquant de superlatifs pour décrire le fun qu'il constitue, dans le même esprit que Kick-ass.
Un film haut en couleur, aussi drôle que mouvementé, qui ne recule devant aucune provocation avec tout le flegme British qui caractérise ses personnages!
4,5
Publiée le 9 mars 2015
Que du plaisir ! Kingsman nous réserve une belle surprise avec ce film plus déjanté qu'un James Bond, plus drôle qu'un Peter Sellers, plus chorégraphié qu'un Tarantino et au scénario plus alambiqué qu'un Moonraker... On ne l'attendait pas, mais quelle drôlerie, quelle pétillance d'humour british, quelle ironie d'un film de genre qui s'auto-pastiche avec délectation !... On passe un superbe moment et des applaudissements se sont même fait entendre en fin de séance. En plus, le scénario digne d'un OO7 est très malin, avec cette superbe idée de faire des téléphones portables l'objet par lequel notre monde court à sa perte. Mais où sont-ils allés chercher tout cela ? On rit de l'abrutissement de foules déshumanisées et le rire est d'autant plus fort que la charge sonne juste. Mais pour autant jamais le film ne se prend au sérieux. On est dans le registre de la BD filmée, un exercice parfaitement rodé, quasi millimétré où l'originalité des plans fait mouche à tous les coups. Et puis il y a la scène déjà mythique de l'église, un moment encore plus fou qui relègue Tarantino au rang d'amuseur de foires. Cerise sur le gâteau : la distribution est parfaite avec un Colin Firth très surprenant et un Samuel L. Jackson très sucré dans le rôle du méchant. Avec "Kingsman", La saga James Bond prend un sacré coup de vieux. Il faudra que Daniel Craig se surpasse dans le prochain opus...
4,0
Publiée le 14 avril 2015
kingsman services secrets est une excellente comédie d'action. Il n'y a pas de temps mort. Le casting est bon et les acteurs interprètent bien leurs personnages respectifs. côté scénario, c'est correct, sans pour autant innover. Bref, une bonne surprise.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 3 mars 2015
Matthew Vaughn, réalisateur du fantastique Kick-Ass et du très réussi X-Men : Le commencement, reprend du service, c’est le cas de le dire, dans la comédie d’espionnage avec le frénétique Kingsman : Services secrets, adapté du comics éponyme de Mark Millar. Porté par Colin Firth, décidément parfait dans tous les rôles (également dans Magic in the moonlight et Avant d’aller dormir), Samuel L. Jackson, un brin cabotin et Michael Caine avec maestria, Kingsman : Services secrets est une véritable explosion de rire et d’action lançant le jeune Taron Egerton à la poursuite de ses aînés. L’agence de renseignement indépendante Kingsman possède un quartier général dissimulé à l’arrière d’une boutique de tailleurs. Lorsque Lancelot (Jack Davenport), un de ses agents est assassiné par les sbires du millionnaire Richmond Valentine (Samuel L. Jackson), Chester King alias Arthur (Michael Caine) et Harry Hart alias Galahad (Colin Firth) décide de lui trouver un remplaçant. Galahad décide de proposer le fils d’une ancienne recrue qu’il n’a pas su protéger : Gary « Eggsy » Unwin (Taron Egerton).

Passons rapidement sur l’idée farfelue d’une agence de services secrets dirigés par des aristocrates anglais et qui serait indépendante et poursuivrait uniquement comme but d’aider l’humanité. Cela pose un problème de relativité en ce qui concerne le bien commun. Cette appréhension est rapidement réduite à néant dès lors que l’on comprend que nous rendrons dans un univers tout à fait fantasque où Harry Hart et ses acolytes se rêvent réellement en soldats arthuriens ne répondant qu’à leurs idéaux chevaleresques. Tout à fait ancrée dans l’imagerie du gentleman anglais, la bande de redresseurs de torts met le style au même niveau que la forme. Toujours tirés à quatre épingles, Galahad ne tolère pas la vulgarité. Il ne rate pas une occasion pour corriger les personnes mal élevées. En toute situation, il adopte un comportement remarquablement classe. Les scènes de combat, très bien chorégraphiées, sont enthousiasmantes, terriblement bien rythmées, avec ce brin de folie douce qui rappelle celles de Kick-Ass. Un peu à part dans l’équipe, il ne situe pas, à l’instar d’Arthur, la noblesse dans la naissance mais la considère vraiment comme un attribut du cœur. C’est ainsi qu’il décide de proposer Eggsy, un jeune prolétaire dont la mère, Michelle (Samantha Womack) est battue par un loubard, Poodle (Jordan Long).

Là où Austin Powers était poussif et rarement drôle, Kingsman : Services secrets affiche les mêmes ambitions parodiques sans toutefois manqué de respect au matériel d’origine. Les références sont nombreuses à James Bond bien sur mais également à Jason Bourne et à Jack Bauer. La tenue de cette table ronde d’espions est le premier hommage fait au 007. Comme lui, Galahad n’est jamais décoiffé, jamais froissé. Comme dans la plupart des films d’espionnage, le méchant machiavélique est accompagné d’un bras droit encore plus inquiétant. C’est Gazelle (Sofia Boutella), cul-de-jatte aux jambes d’acier acérée qui tient ce rôle primordial. Pris au sérieux, ce rôle est contrebalancé par l’ironie avec laquelle est traité le magnat de la finance qui ne supporte pas la vue du sang et qui est soumis à des nausées. Après tout, c’est un classique, les grands échéants répugnent à se salir les mains. Merlin (Mark Strong, vu récemment dans The Imitation Game) est l’équivalent de M, c’est la tête pensante de l’équipe. Quant à Eggsy, il s’offre un finale, véritablement bondien, hors-caméra, dans la plus grande tradition, avec une princesse scandinave (Hanna Alström). Enfin, une qualité supplémentaire de Kingsman : Services secrets, et non la moindre, est sa vision à la fois très noire et très décalée de la corruption ambiante des hommes d’églises, des politiques et des hommes d’affaires. Deux séquences mémorables resteront longtemps dans nos souvenirs : un véritable massacre cathartique dans une église protestante où le pasteur extrémiste pérore contre les homosexuels, les jeunes et les athées et un final totalement psychédélique où les têtes plus ou moins couronnées explosent dans un concert de feu d’artifice.

Burlesque, totalement fou, follement créatif, Kingsman : Services secrets est à la fois la meilleure parodie et le meilleur hommage que l’on pouvait rendre aux films d’espionnages. Comme c’est répété plusieurs fois durant le film, Kingsman : Services secrets, ce n’est pas ce genre de film… c’est mieux !

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4,0
Publiée le 2 mars 2015
Après "Kick Ass", Matthew Vaugn adapte à nouveau un comic de Mark Millar et réalise un film qui revisite complètement les codes de l'espionnage au cinéma.
En y ajoutant un ton décalé, irrévérencieux, et politiquement incorrect, le film ose tout avec une virtuosité qui est notamment admirable lors des scènes d'action d'une énergie incroyable.
On retrouve ce décalage et cette audace chez les personnages qui de Colin Firth à Samuel L.Jackson excellent en terroriste immature n’hésitent pas à se tourner en dérision.
Il manque peut être au film davantage d'action et des enjeux dramatiques plus présents, n’empêche tout de même que Matthew Vaughn a encore une fois délivré un petit bijou qui démontre toute l’étendue de son talent et de sa virtuosité.
4,0
Publiée le 20 juin 2015
Un casting de haut vol pour un film d'action/espionnage au scènes à la fois rythmées et atypiques. Même si le scénario et les personnages restent plutôt conventionnels, Kingsman a au moins le mérite d'apporter un peu de fraîcheur à un genre qui a déjà connu ses heures de gloire avec 007 et Bourne. Le second degré et les nombreux clins d'oeil viennent s'allier au fun d'une réalisation décomplexée. C'est jouissif et on en redemande!
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 2 mars 2015
"Kingsman" est un très bon film : la réalisation est efficace, la musique vraiment entraînante et les acteurs au top ! On passe un très bon moment, en compagnie de ces agents secrets ultra-entraînés. Dans la lignée de "Kick-Ass", le réalisateur nous livre un très bon film : drôle, touchant, et parfois assez trash et violent ! On pourra regretter une certaine impression de déjà-vu au début du film (qui tire parfois vers Divergente, ou autres films pour ados). Excellent film ! 18/20.
4,5
Publiée le 5 mai 2015
Jouissif ! Matthew Vaughn reste sur la même lancée que « Layer Cake », « Kick-Ass » et « X-Men: Le Commencement ». Alors que le succès le guette, il réalise un contrat parfait mariant les genres entre l’espionnage traditionnel (James Bond) et une comédie décalé à un énième degré, cependant très divertissante.
« Kingsman » est avant tout l’image de la culture anglaise. La présence Colin Firth suffit amplement à justifier ce fait. Et l’apaisement de le retrouver en aussi grande forme est un plaisir partagé. Le personnage qu’il porte, Harry Hart alias Galahad, représente l’illustre sagesse d’un agent indestructible. Quant à Taron Egerton, il débute son premier long-métrage avec brio, au point de lui accorder une place si importante. Eggsy fait alors le pont entre le rétro et la culture moderne. Parfois injurieux, cependant la mise en scène suggère un degré de comédie bien analysé pour prétendre au bon fonctionnement des genres.
Le point final est donné par Richmond Valentine (Samuel L. Jackson), le vilain de l’histoire, peu travailler dans le fond mais la forme exprime bien plus que ce que l’on attendait. C’est tout un jeu de rôle qu’il nous offre, et cette dernière prestation prouve sa polyvalence et son efficacité dans le pus divertissant des personnages.
La particularité de cette œuvre est qu’il se satisfait à elle-même, la rendant « complète et équilibrée.
Chacun a part du gâteau et de contemplation. La gestion est de rigueur et les techniques de cadrages sont également présentes pour nous le rappeler. On ne change pas l’air d’une partition harmonieuse, on l’arrange au mieux, selon sa vision.
On n’ira pas jusqu’à dire que le film a perdu du sérieux, il a juste évolué. L’ultra-violence et l’improbable viennent déjouer les codes pour rendre l’intrigue plus prenante d’un point de vu commun. La réalisation a eu pour but de satisfaire à la fois la fidélité de l’ouvrage, mais aussi une adaptation intelligente de la chose, ceci sans perdre le ton principal.
C’est tout simplement de l’art visuel, car l’arsenal émotionnel n’est pas autant apprécié. On reste dans du concret, mais du concret évasif car on nous invite à accompagner l’action sans y réellement prendre part dans l’esprit. Un choix appuyé par une bande-son judicieuse et par un réalisateur lucratif envers ses productions.
« Kingsman » correspond ainsi à la synthèse de toutes les œuvres de Vaughn, concentré d’un mélodrame non pas désordonné, mais renouvelé.
4,5
Publiée le 1 août 2015
Un vrai régal ce Kingsman, un savant mélange de kitsch, d'action et d'espionnage, emmené tambour-battant par un casting surprenant. Matthew Vaughn, qui a déjà de belles réalisations derrière lui s'évertue dans ce James Bond next gen à exploser un à un les codes du film d'espionnage, c'est fun, enjoué, décapant et étonnant. On ne s'ennuie jamais, les acteurs ont un charme fou et l'humour est omniprésent. C'est le genre de film d'action que l'on peut voir et revoir sans difficulté, ce que je ferai sans aucun doute.
4,0
Publiée le 10 août 2015
De la fraicheur et de l'humour british qui fait du bien, voilà ce que promet cette comédie qui m'a fait penser à la saga Austin Power, le célèbre agent secret britannique au sex appeal sur développé. Le scénario est bien ficelé et moins extravagant que l'agent cité plus haut, Kingsman est un mélange d'action violente (surtout une scène finale particulièrement impressionnante), de gadgets ultra sophistiqués à la James Bond et d'humour fin en costume trois pièces. Les personnages au charisme attachant se débrouillent plutôt bien, on suit l’ascension des nouveaux prétendants avec attention, même si l'entrainement est à mon sens un peu léger mais ce qui compte c'est la magie des agents secret britannique et leur flegme légendaire...juste en apparence.
4,0
Publiée le 20 janvier 2015
Lardé de références ciné tour, classieux à en crever, fort d’un esthétisme virtuose nourri par un déversoir dément d’idées visuelles et créatives, Kingsman est tout simplement une surprise E-NOR-ME. À plus forte raison qu’elle était inattendue, du moins dans ses proportions là. Une sorte de néo-Kick Ass puissance mille, agrémenté d’un esprit so-british des plus délicieux, saupoudré d’une élégance magnifique, et relevé par la prestation cultissime d’un Samuel L. Jackson, à n’en pas douter dans son rôle le plus hilarant de toute sa carrière. Voir Kingsman, c’est l’assurance de prendre un pied monstrueux dans un joyeux doigt d’honneur fait à la morale, à la décence, au bon goût et aux conventions, qu’il dynamite avec une ardeur gonflée à bloc. On se retrouve au final estomaqué devant cette prise de risque effrontée, amarrée au train de la pop culture, lancé à pleine vitesse sur les rails du fan/fun service. Et puis mince, un film qui attaque son générique d’intro sur le Money for Nothing de Dire Straits ne peut qu’annoncer du bon ! Kingsman est une tuerie à tous les égards, un plaisir coupable déjanté qui nous réconcilie avec le cinéma de divertissement. Un pur régal de folie à voir et à revoir, emmené par un Colin Firth épatant, à mille lieux de ses rôles habituels.

La critique complète sur Mondociné
4,0
Publiée le 16 mars 2015
Réalisateur post-moderne par excellence, Matthew Vaughn a quitté le navire de la saga "X-men" après l’avoir brillament remis sur de bons rail avec "X-men: le commencement" et refusé le septième épisode de "Star Wars" pour faire "kingsman" ( encore des "man" dans le titre ), sorte de mini blockbuster ( 81 millions de dollars de budget ) dans son coin. Et tel un ado rebelle, il s'amuse comme un petit fou à faire un doigt d'honneur à l'industrie hollywoodienne. Véritablement fun car bourré d'idées et généreux, il n'oublie pas d'avoir une bonne écriture qui va d'un point A à un point B, traite véritablement ses enjeux et ses personnages même si cela est barré ( prenez des notes Marvel ). reprenant la traditionnel figure du mentor et de l'apprenti qui a fait son succès, avec "Kick Ass" et "X-men", c'est pour cette fois ci mieux les détourner, le mentor étant plus occuper à cogner à l'autre bout du monde et à gaffer que de former le jeune apprenti à moitié délinquant qu'il a recruté dans une banlieue. Ce décalage est un exemple parmis tant d'autres, "Kingsman" s'amuse avec des codes usités, voir ringards pour les moderniser et les rendre amusant, sans jamais être cynique ou moqueur, ce que beaucoup d’œuvres post moderne font. Sans être un chef d'oeuvre, la réalisation dynamique, le ton politiquement incorrect, la bonhomie des acteurs, la générosité des scènes d'actions toutes très inventives et variés "Kingsman" est une excellente alternative aux productions actuels souvent trop sérieuses ou trop formaté pour être fun et décomplexé.
4,0
Publiée le 12 octobre 2015
En 5 ans de présence dans le gratin cinématographique mondial, Matthew Vaughn a pas mal dépoussiéré les préjugés cinématographiques, que ce soit le super héroïsme de série B (Kick-Ass) ou grand spectacle (X-Men). Et son passage dans le milieu d’espionnage risque de laisser des traces lui aussi, tant Kingsman est marquant. Le cadre est des plus conformistes pourtant : un scénario classique opposant super vilain à super homme bardé de gadget, quelques jolies filles en arrière plan, des têtes d’affiches convaincantes aux principaux second rôles (Firth,Jackson,…), une bande originale pas vraiment marquante mais qui reste à l’esprit. Et pourtant, à l’image de Eggsy qui ne colle pas au super héros classique, Kingsman ne rentre pas dans son costume super héroique, tant l’humour et surtout l’hémoglobine sont présents. Habilement filmés (la scène de l’église étant un bijou de voltige), le film ne laisse pas vraiment de temps mort, révélant quelques agréables surprises cinématographiques, Kingsman est à coup sur l’une des très bonnes surprises de l’année.
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