Avis : Kingsman : Services secrets - Page 2

"Rien ne surpasse la réalité, même les histoires les plus fantasques doivent avoir une base réaliste pour fonctionner" a déclaré Dave Gibbons, coscénariste avec Mark Millar.

Si ce film ne sauvera pas le monde, Matthew Vaughn fan des "James Bond", à la fois coscénariste et réalisateur, gagne le pari, haut la main, avec cette parodie des célèbres films d'espionnage.

Il réalise ici un de ses films les plus aboutis tout en appuyant sur ses fameuses bagarres ahurissantes, scènes habituelles chères au réalisateur. De purs moments d'une grande folie presque jouissive.

La mise en scène est haletante de bout en bout. Le scénario solide et les dialogues font mouche. Les superbes décors et n'ont rien à envier à ceux des films de Terence Young. Raffinés ou démesurés, ils participent grandement à la réussite du film. Les effets spéciaux sont également particulièrement réussis.

"Le film est exubérant, bourré d’action et d’imagination, avec des gentils impeccables et des méchants capables de tout" aurait déclaré Colin Firth. Plus besoin de parler de son talent. Juste souligner ce nouveau rôle, dans lequel il dévoile sa capacité, à être crédible en tout. À ses côtés, Samuel L. Jackson, totalement délirant, le prometteur Taron Egerton, le toujours impeccable Mark Strong et l'excellent Michael Caine.

Gentleman et espion à la fois, "Kingsman" est tout simplement génial! une grosse surprise pour ce film inattendu qui cache pleins de gags et de scène assez loufoque. Un bon gros défouloir à partager! Tous les aspects d'un bon remake d'un Bond qui ne se prend pas du tout au sérieux, en passant des gadgets aussi cool les uns que les autres, et la classe des "Kingsman". La musique est parfaite dans les scènes de baston, qui sont détournés pour faire une sacrée ambiance déjantée!

Depuis Layer Cake en 2005, son excellent premier film, Matthew Vaughn n'a jamais déçu. Kick Ass (le premier, car le second était tout pourri) était bien délirant et X-men le commencement une belle réussite. La bande-annonce de son nouvel opus était très prometteuse. Kingsman tient vraiment toutes ses promesses, voilà le film le plus fun de ce début d'année. 100% action, cela n'arrête pas une minute. La mise en scène est donc aussi solide que rythmée. Les effets spéciaux et toute la technique sont très réussis. L’histoire est sympathique, parodiant avec classe et beaucoup d'humour les James Bond et autre Jason Bourne. L'interprétation est aussi à la hauteur. On retrouve trois fleurons des acteurs britanniques. Le maitre Michael Caine, impérial, l'omniprésent Mark Strong, efficace, et le «so british» et toujours impeccable Colin Firth, vraiment formidable ici pour son premier film d'action. Samuel L.Jackson est impayable dans le rôle du méchant. Enfin, le débutant Taron Egerton a une bonne frimousse et s'en sort très bien face à toutes ces pointures. Bref, on mélange tout cela et on obtient un excellent film d'action, aussi drôle que divertissant. Une nouvelle très belle réussite pour Matthew Vaughn, entre 007 et Tarantino, qui nous offre là LE film de divertissement du moment.

Matthew Vaughn réitère l'exploit de surprendre sur tous les plans comme il l'avait fait avec Kick-Ass, et c'est à nouveau avec son compère Mark Millar (scénariste du comics Kick-Ass... Tout est lié) qu'il réinvente le film d'espionnage action. Tout y est. Réalisation aux petits oignons, avec des plans superbes et une caméra en roue libre nous rappelant les meilleurs heures des meilleurs jeux vidéos d'action (des superbes ralentis de Max Payne, au dynamisme des séries de shoot de Call of Duty, tout y est). Bande son purement rock'n'roll accompagnant un thème classique mais efficace restant en tête au sortir de la salle. Des dialogues simplement géniaux, tant ils oscillent entre le subtil et le naïf franc parler de la rue (d'ailleurs rien que pour les accents employés par les acteurs, ce film est à voir absolument en VO), avec un tas de clins-d'oeils et références. Les acteurs sont excellents . Colin Firth s'amuse très clairement autant que ses compères Samuel L. Jackson, Michael Caine ou Marc Strong (volant la vedette aux petits jeunes qui n'en déméritent pas pour autant). C'est cru, drôle, entraînant, intelligent, violent, trash. Bref, voir absolument.

Drôle, déjanté, loufoque à souhait. Un film agréable et très réussi avec une belle brochette d'acteurs.

Jeune cinéaste - en ce sens qu'il a encore peu de films au compteur - dont le nom ébranle désormais la sphère cinéphilique et suscite les spéculations les plus extravagantes, Matthew Vaughn a su se hisser au rang de la prestigieuse liste des réalisateurs contemporains influents dans le 7e Art. Créant la surprise en 2010 avec son magistral Kick-Ass, où il dépeignait un portrait frais et dévergondé des super-héros aussi jubilatoire que déridant sur fond de satire acide de cette époque de "Marvelisation", le chef d'orchestre britannique a su confirmer son talent derrière la caméra en dépoussiérant avec maestria la franchise X-Men - à travers le préquel X-Men : Le Commencement - lui conférant ainsi un puissant second souffle. Fort d'une filmographie prometteuse en pleine ascension, Vaughn a su attiser la curiosité des uns, l'excitation des autres, mais d'une manière générale une expectative intense quant à la sortie de son dernier cru. Au final Kingsman : Services Secrets est-il à la hauteur des espérances et mérite-t-il son statut d'œuvre parmi les plus attendues de cette année 2015 ou bien s'enlise-t-il dans un vulgaire plagiat de Kick-Ass ? Que l'on se rassure, même si le chef d'œuvre ultime du cinéaste n'est pas encore à l'ordre du jour, la dernière réalisation signée Vaughn parvient à renouveler le concept débridé et galvanisant de Kick-Ass tout en exhibant (enfin) toute la maestria décomplexée et survitaminée du Monsieur.

Puisant sa source - avec quelques libertés tout de même - dans le comics homonyme dont le scénariste n'est autre que Mark Miller (à qui l'on doit la franchise Kick-Ass) et le dessinateur Dave Gibbons (illustrateur prodige du plus puissant et dense comics de tous les temps, nous nommons Watchmen) Kingsman : Services Secrets partait d'emblée avec de sérieux atouts non négligeables. Malgré une inspiration quelque peu calquée sur le comics, Matthew Vaughn parvient à s'émanciper de l'œuvre originale - là ou Snyder s'était contenté de transcrire le monument intemporel d'Alan Moore - afin d'arborer une relecture bien plus personnelle imprégnée de thématiques qui lui sont chères. Que l'on se le dise de suite, le résultat est électrisant, mais plus encore, orgastique. Afin d'apprécier à sa juste valeur ce virtuose ballet d'espions déjanté à outrance, il convient de considérer le dernier cru Vaughn comme une son film le plus personnel et de fait une œuvre à part entière - en ce sens qu'il s'affranchit partiellement des codes de Kick-Ass - et pour reprendre ses dires métaphoriques, comme "l'aboutissement de son mémoire de fin d'études".

Le cinéaste exhibe enfin selon son bon vouloir et sans circonspection toute la maestria qu'il recèle en lui. Sa réalisation n'a jamais été si fluide, débridée, puissante et jubilatoire. De sa baguette exaltée, le maestro orchestre avec une grâce inouïe une pléthore de scènes d'action spectaculaires - limite cartoonesques - ultra-jouissives mêlant intimement délire démesuré, frénésie extrême, gore subtilement maîtrisé - afin de ne jamais provoquer l'écœurement chez le spectateur - et poésie ouatée. Oui, "poésie", vous n'avez pas rêvé. Vaughn n'a pas sa pareille en matière de gunfights échevelés. Malgré l'empreinte sanglante de ses scènes, il parvient à leur conférer une dimension aérienne - renforcée par une bande originale minutieusement sélectionnée et accordée à merveille avec cet aspect céleste - subtilisant ainsi habilement la violence outrancière au profit d'une jouissance suprême jamais déparée par le dégoût. Le cinéaste opère une divine symbiose entre brutalité crue à son apogée et plaisir orgastique teinté de poésie, laquelle œuvre au service d'un théâtre Bondien burlesque survitaminé et galvanisant.

La suite sur :

Classe et déjanté, irrévérencieux et irrésistible, simple et original… Le nouveau film de Matthew Vaughn est plein de contradictions, prouvant que l’on peut encore adapter un comic book et partir d’une trame linéaire, sans pour autant servir du réchauffé. Kingsman – Services Secrets est mélange de genres explosif, entre divertissement jubilatoire et scènes d’actions ahurissantes, qui pourrait bien donner du fil à retordre aux prochains films de super héros… et au prochain James Bond. Enfant terrible du cinéma d’action moderne, Matthew Vaughn apporte une touche so british à un ensemble décomplexé et offre un Colin Firth en roue libre, tel qu’on l’a rarement vu auparavant, si bien que les petits défauts du film sont immédiatement pardonné tant le film est une pure tuerie. Foncez !

Avec "Kick-Ass", Matthew Vaughn avait déjà prouvé sa capacité à adapter Mark Millar. Ici, il retrouve l'univers de Millar puisque "Kingsman : service secret" est basé sur un comic-book écrit par ce dernier. Le cocktail est explosif : ce film d'espionnage bourré d'humour et d'action vient lorgner du côté de James Bond avec un ton parodique (le méchant mégalo qui veut exterminer l'humanité pour sauver la planète, incarner par un Samuel L. Jackson en grande forme, avec sa peur du sang et son cheveu sur la langue) mais tout en restant sérieux et en créant sa propre mythologie. On se retrouve donc devant une œuvre parfaitement jouissive qui n'hésite pas faire dans le politiquement incorrect (la scène de l'église avec Colin Firth, déjà culte) pour mieux satisfaire son public. Le tout est habilement mis en scène par Matthew Vaughn qui se montre décidément très doué, sachant filmer l'action et créer une esthétique particulière. Il n'y a donc aucune raison de bouder ce "Kingsman", ne serait-ce rien que pour voir Colin Firth se battre avec une dextérité qui renverrait Jason Bourne au placard.

Un film d'espionnage inattendu, follement dynamique et entraînant, qui se trouve à la croisée de différents genres. "Kingsman : Services secrets" renoue avec l'essence des premiers James Bond, emprunte à l'univers de Quentin Tarantino, tout en usant d'une patte "so british" à la manière de Chapeau Melon et Bottes de Cuir. Une réalisation complètement décomplexée, à l'intrigue loufoque et au casting de haut niveau. Sur le plan technique, les scènes d’action et de combats sont parfaitement lisibles et maîtrisées. Classe et violent, irrévérencieux et irrésistible !

C'est rare au cinéma, mais la bande-annonce créait des attentes qui sont réalisées dans le long-métrage.
Et Matthew Vaughn, célèbre pour être le réalisateur de Kick-Ass, nous livre avec tout son talent une comédie d'espionnage très réussie.
Le film ne se contente pas d'être une simple parodie, il reprends les grandes lignes des films d'espionnage, tout en incluant de l'auto-dérision sur ce genre cinématographique.
Mais il livre également de nombreuses scènes d'action parfaitement chorégraphiées qui n'ont pas à faire rougir les derniers Jason Bourne ou les récents James Bond.
Le casting est réussit, reprenant des figures illustres du cinéma britannique, tout en faisant la part belle aux jeunes.
Le film reste un divertissement sans prétentions, qui ne se prends jamais vraiment au sérieux, mais réussit à contenter son public sans anicroche.

Kingsman est un film qui, au départ, ne m'emballait franchement pas. Déjà, je ne suis pas un grand fan du réalisateur qui, même si il n'est pas mauvais, me semble un peu trop surestimé. Et surtout, les bandes-annonces ne m'ont pas du tout plu fut un temps. Puis au fur et à mesure, l'intérêt monte et on se dit "tiens, ça a pas l'air si mal, en fait". Avec l'objectif de passer un bon moment, c'est donc au cinéma que je vois "Kingsman: services secrets" et je ne suis pas vraiment déçu. Car c'est quand même un sacré bon moment que j'ai passé en salle obscure. On voit que Vaughn est passionné et amusé par son sujet...car si il y a bien une chose qui ressort dans ce film, c'est la qualité de la mise en scène. Vaughn ne m'a jamais transcendé mais là, on ne peut qu'applaudir. Pour faire simple, les scènes d'actions sont parmi les plus jubilatoires que j'ai pu voir: non seulement parce qu'elles sont irréalistes au possible et aussi parce qu'elles sont assez trash (et j'aime ça), mais surtout grâce à la façon dont filme Vaughn. La gestion de l'espace est impressionnante, et les scènes sont parfaitement lisibles alors que la caméra bouge beaucoup. C'est dynamique, c'est entrainant...bref, on prend bien son pied. Surtout qu'il y a de nombreux plan-séquences ( spoiler: notamment dans la scène de l'église
) techniquement géniaux pour impressionner encore plus. Les scènes de ce genre parfaitement maitrisés sont nombreuses: spoiler: la scène de l'église, donc, mais aussi la scène des parachutes et le long climax final
(clairement la meilleure partie du film). On se régale ! A cela peut être ajouté un humour assez décapant. Franchement, je me suis bien marré: la plupart des apparitions de Samuel L Jackson laissent souvent échapper un sourire ou plus, et spoiler: tout le final avec la princesse scandinave m'a tué
. Sans compter spoiler: la réaction du personnage de Taron Egerton quand il voit la vidéo de la mort du personnage de Mark Hamill
(surement le moment qui m'a fait le plus rire). Et c'est un exemple parmi d'autres, je vais pas tout raconter. On peut aussi ajouter un casting très convaincant. Colin Firth a la classe, le charisme...bref, tout ce qu'il faut pour bien interpréter son personnage. Et Samuel L Jackson est juste génial dans son rôle de méchant qui zozotte: particulièrement lors du climax ou ses réactions sont hilarantes. Mark Strong est égal à lui-même, c'est à dire excellent, de même pour Michael Caine. Ok, il a toujours les mêmes rôles mais il a ma sympathie (un peu comme pour Morgan Freeman, en fait). Celui qui m'a bien surpris, c'est Taron Egerton. Je ne le connaissais pas du tout, et il assure vraiment bien dans le rôle principal: il en impose un minimum et sait être attachant. Même Sofia Boutella, je l'ai apprécié: elle est jolie et elle en impose aussi. Que demander de plus ? La bo de Henry Jackman est assez réussie: c'est classique (notamment le thème principal) mais c'est efficace. Un thème sort vraiment du lot, c'est celui de Richmond Valentine: celui-là, j'ai très apprécié. La photographie est aussi sympa. Un autre détail assez plaisant, c'est que le scénario, malgré les clichés qu'il comporte (ce qui n'est pas trop gênant étant donné que c'est bien traité), réserve des surprises. Et pas des moindres: spoiler: la mort du personnage de Colin Firth, c'était assez choquant. Choquant mais très couillu et intelligent (moi qui m'attendait à le voir dans les suites). Aussi, le rebondissement sur le personnage de Caine était inattendu et un minimum crédible (pas comme Insaisissables, par exemple) pour que j'apprécie
. Bon après, ce n'est pas parfait. Le film a quelques longueurs, notamment dans la première heure, et le montage est parfois assez moyen. Moyen car déjà-vu: spoiler: le coup du missile qui explose le satellite à la dernière seconde ou les multiples intrigues dans les scènes d'actions (vers la fin principalement) montées de manière prévisible
, ça le fait pas trop. Mais tout ça, c'est minimal et ça ne nous gâche pas trop le plaisir. Kingsman, c'est hilarant, jubilatoire, maitrisé et foutrement divertissant: un vrai bon film qui fait passer le bon moment attendu. Je ne suis pas contre une suite !

Je n'attendais pas Kingsman outre mesure cette année, je m'attendais à un truc parodique bien lourd, bien américain et comme ma famille est allée le voir, j'y suis allé aussi. Et bien quelle bonne surprise. Premier constat : le film est certes parodique, mais il n'est pas lourd et il sait rester sérieux. Il possède une histoire bien à lui, influencée par d'autres films d'espionnage (James Bond, Jason Bourne et Jack Bauer sont directement cités. Niveau acteurs, ça cartonne : Samuel L Jackson est super dans le rôle du méchant qu'on ne peut pas prendre au sérieux, avec son cheveux sur la langue, sa casquette de traviole et sa phobie du sang, Tom Egerton , qui me faisait l'effet d'une tête à claque, rend finalement son personnage sympathique (surtout à la fin) et il joue plutôt bien, les seconds rôles tels que Michael Caine ou Mark Hamill sont bons, mais le film est dominé par Colin Firth, parfait dans ce rôle d'espion gentleman classe et charismatique. Le film réussit à rendre des scènes de boucherie cools ( spoiler: je pense surtout à la scène de l'église satanique, gore à souhait, filmée à la manière d'un jeu vidéo avec une super musique rock derrière qui est sans conteste la meilleure scène du film
) et les scènes de combat excessives sont géniales. La parodie n'est pas lourde, elle est omniprésente sans enlever son identité au film. Il y a toutefois quelques défauts : certains moments sont trop excessifs, avec la musique trop bourrine en arrière plan.
Mais bon sang, je ne vais pas râler : j'ai passé un super moment : c'est fun, c'est frais, c'est ultra divertissant et ça ne lésine pas sur les effets spéciaux impressionnants. A voir !

Kingsman: Services Secrets, Il n’y a pas si longtemps, j’avais regretté la fin de l’époque des James Bond old school. Certes, Skyfall est un excellent film. Certes, Jason Bourne offre du bon suspense. Certes, Jack Bauer a révolutionné l’univers de la télévision. Mais, il y avait toujours cette petite déception de ne plus avoir droit à cette intrigue complètement loufoque, à ces méchants mégalomanes, aux décors gigantesques, aux gadgets amusants et à un héros classe, quelles que soit les circonstances. Bref, l’essence des anciens James Bond. Eh bien, Vaughn était bien décidé à redonner vie à l’Âge d’or de 007. Et il l’a fait avec brio. parlons du casting avec colin firth extraordinaire qui fais tres british comme 007 , samuel l.jakson assez bon mais en mechant pas tres convainquant , mark strong s' en sort pas mal et taron edgerton est super bon en apprenti espion super drole . Retour aux bon vieux james bond comme roger moore et sa ne déplaît pas et en prime plus de violence que dire de plus du pure genie merci mathew vaughn

L'action loufoque à son apogée, avec un bon triangle principal composé de Colin Firth - so Britsh, un Samuel L. Jackson mégalomane et un jeune paumé qui ne s'en laisse pas compter (Taron Egerton). Ajoutez à cela des présences prestigieuses telle que Mark Strong ou encore Michael Caine, et vous obtenez un casting idéal pour ce genre de production, bien que paradoxalement ce soit les interactions entre ces personnages si différents qui constituent le point le plus décevant. Quelque part entre les films de Guy Ritchie (le travail sur le visuel d'action) et d'Austin Powers (l'histoire barrée), bourré de référence à 007, Kingsman : The Secret Service est une vraie comédie d'action, très rythmée, et particulièrement maîtrisée techniquement. A noter que la VO permet ici d'apprécier une dimension supplémentaire par rapport au phrasé et aux accents rigolos des acteurs. Parfois traversé d'éclairs de génie, notamment dans le final, le bureau de Kingsman a quelques mérite à faire valoir et vaut sans aucun doute le coup d'oeil !

Kingsman est un film d'espionnage d'un nouvel age, mêlant humour So British (l'élégant et l'argot). Le film est visuellement survolté avec un dynamisme aussi fluide entre les scènes d'actions, d'humours et celles plus intimistes.
Bien que l'histoire soi assez simpliste les personnages sont très intéressants, la méchante femme de mains très bondienne (avec ses jambes si...). Mais c'est très certainement Samuel L. Jackson et Colin Firth qui sorte du lot. Autant le deuxième avait déjà joué avec brio le flegme anglais, mais Jackson montre encore qu'il vraiment acteur excellent.