Votre avis sur Kingsman : Services secrets ?
3,5
Publiée le 2 août 2015
Appréhendez Kingsman, et bah c’est compliqué. Parce que le fait est qu’on ne sait pas vraiment ce qu’est Kingsman. Est-ce un film d’espionnage ? Non (ce n’est pas ce genre de films). Un film d’action bête et méchant alors ? Je serai tenté de dire oui, mais non (ce n’est pas ce genre de films). Une parodie ? Peut-être que… ouais non ce n’est pas non plus une parodie (ce n’est pas ce genre de films). Un film qui brasse habilement tous ces genres, tirant le meilleur de chacun, et mettant le tout au service d’un grand spectacle décomplexé et jouissif ? Oui… Mais en fait pas VRAIMENT non plus (ce n’est pas ce genre de… la blague n’est plus drôle).

En fait Kingsman, réalisé par ce type amoureux de l’adolescence et de tout ce qu’elle peut offrir de délires décomplexés qu’est Matthew Vaughn, est à l’image du comics qu’il adapte. En gros c’est un beau bordel scénaristique entrecoupé de scènes d’action JOUISSIVES. Et c’est donc tout logiquement que Kingsman est à la fois un chef d’œuvre du cinéma d’action, et une énorme daube bourrée de facilités et d’incohérences scénaristiques monstrueuses… Donc on fait quoi ? Et bah tu la fermes et tu profites du spectacle.

Parce qu’en étant honnête, même si je trouve à Kingsman des défauts difficilement excusables, j’ai pris un pied monumental durant ces 2h10 d’action délirante et décomplexée. Et c’est en grande partie grâce à la réalisation de Matthew Vaughn. Une fois passé le choc du scope anamorphique et de cette courte focale qui déforment constamment l’image (choix surprenant que celui d’avoir les lignes de perspectives constamment en courbe durant TOUS les plans d’intérieurs… Fisheye ?), la caméra de Matthew Vaughn est un pur bonheur pour les yeux. A la fois dynamique et maîtrisée, celle-ci voyage avec aisance au milieu d’un déluge d’action superbement chorégraphié, offrant au spectateur une réalisation à la fois esthétique et jouissive (bien que trop peu viscérale). Bref ça envoi clairement du pâté de ce côté-là.

Mais en tant qu’éternel pinailleur, je me dois de souligner les défauts scénaristiques trop présents à mon goût. J’entends par là que ce ne sont en apparence que des détails, mais dont l’accumulation finit par énerver. Je vous épargnerais les reproches stupides du style « le plan du méchant est beaucoup trop compliqué pour le résultat escompté » ou encore le classique « c’est pas crédible », qui ne sont que les résultats de la réflexion de ceux qui ne savent pas ce que le mot DÉLIRANT veut dire. Nan je m’attarderais plutôt sur le fait que leur entrainement ne correspond en rien aux capacités surhumaines qu’ils y acquièrent, que la lourdeur de certains sketchs (en particulier ceux axés sur la sexualité…) est vraiment dommageable, ou encore qu’au final bah les personnages ne vivent pas des trucs si horribles que ça… Oui il y a des morts, mais rien de VRAIMENT traumatisant, ce qui aurait été fortement apprécié, histoire qu’il y ait un peu de profondeur et d’impact aux actions des héros. Parce que si on y réfléchit 30s, ils ne sont jamais en danger. JAMAIS. Même lorsque le film essaye de nous faire croire que « si un peu quand même » et bah en fait non, c’était une simulation/un élément introduit un peu avant/un autre personnage qui vient sauver la situation. Et c’est vraiment dommage, surtout si l'on commence à le comparer au splendide Kick-Ass, du même auteur et réalisateur (souvenons-nous de la fameuse scène de l’exécution, à la fois glaçante et terriblement réaliste). Mais ce sont deux films différents et je ne commettrai pas l'erreur de juger l'un en me basant sur les critères de l'autre.

Je conclurai en disant que Kingsman est un film cool. Cependant le film en a conscience et il finit par user de ce statut juste ce qu’il faut de trop, quitte à faire passer les gags et l’action avant la cohérence et une potentielle intelligence de l’écriture bien présente dans les autres comics de Millar.

Nan mais plus sérieusement foncez-y, Kingsman c’est vraiment jouissivement cool ! Pour tout le sens que cette expression peut avoir…
3,5
Publiée le 22 février 2015
J’avais presque oublié que Matthew Vaughn était anglais ! "Layer Cake", son 1er long-métrage, ne laissait pourtant aucun doute, polar nerveux et malin qui portraitait Londres et ses faubourgs, ses caïds et ses petites frappes, tout à fait dans le style des films de son pote Guy Ritchie, dont il était alors le producteur (du moins juqu’à leur séparation pour cause de madonnite aigue). Le film, je m’en souviens, révéla Daniel Craig, et impressionna suffisamment outre-atlantique pour que les studios Marvel proposent à Matthew Vaughn de reprendre la saga X-Men au départ de Bryan Singer. L’affaire ne se fit pas, en tout cas pas tout de suite (Marvel devait revenir à la charge et avec plus de succès pour "X-Men, le Commencement"), mais Vaughn en profita pour explorer le catalogue de Icon Comics, le label créé par la maison Marvel au bénéfice des auteurs qu’elle avait sous contrat, histoire qu’ils puissent développer leurs propres projets. C’est là que Vaughn allait découvrir le "Kick-Ass" de Mark Millar, avec les suites que l’on sait, et c’est là encore qu’il est allé chercher la série "The Secret Service" du même Millar, associé cette fois au dessinateur Dave Gibbons (le créateur des "Watchmen"). On comprend bien ce qui a pu enthousiasmer le réalisateur, adepte d’un cinéma du fun (l’humour déjanté est peut-être le seul point commun des 5 films de sa fulgurante carrière) : "The Secret Service" renoue avec l’esprit parodique des anciens James Bond, ce délectable n’importe nawak (méchant d’anthologie, complot délirant, gadgets en pagaille..) que la saga a abondonné pour un registre définitivement plus réaliste avec le reboot Daniel Craig. En fait, si on y réfléchit, ce James Bond là, dont nous étions un peu orphelins, est celui de la période Roger Moore, la seule véritable incarnation du gentleman-espion, mélange d’élégance et de flegme. C’est à dire, pour les voir revus, les films les plus faibles de toute la saga ! Moore sortait alors des 2 feuilletons qui avaient fait sa légende ("Le Saint" et "Amicalement vôtre"), et c’est moins l’acteur que ce personnage de détective-aristocrate qu’il emmenait dans ses bagages, humour pince-sans-rire et costumes impeccables, que les producteurs avaient alors recruté. Et qu’importe si Moore, déjà un peu vieux pour le rôle (plus âgé en fait que Sean Connery) avait du mal avec la moindre cabriole. C’est donc ce back-ground des séries anglaises de l’âge d’or que revisite "Kingsman". Et en premier lieu "Chapeau Melon et Bottes de Cuir" (ces autres "Avengers" !) avec la panoplie de John Steed, très Savile row, sa diction parfaite, merveilleusement snob, qui ont à l’évidence inspiré Harry, le personnage de Colin Firth. Et avec les intrigues brillantes de Brian Clemens, ses variations foutraques sur les dérives de la science, comme son invention d’ailleurs d’une mystérieuse agence, qui me paraissent la vraie matrice de ce script délirant. Vaughn a réussi son coup, son film retrouve avec brio ces élucubrations joyeuses et cet usage poli, presque à regret, de la bagarre. De la super-bagarre même, et c’est la grande surprise de "Kingsman" : voir Colin Firth aussi physique, aussi crédible, dans des bastons aussi génialement spectaculaires. Matthew Vaughn a mis dans ces scènes tout son savoir-faire de réalisateur de block-busters, mais il a pour le moins haussé le niveau, livrant quelques délires chorégraphiques qui vont rester (oh bazar, cette scène de l’église !...). Bref, si "Kingsman : Services secrets" est un hommage réussi aux films d’espionnage déjantés, c’est surtout cette fois un bon film. Excuse-moi Roger, mais ça nous change !
3,5
Publiée le 25 septembre 2016
Pas plus que l’affiche, la bande annonce ne m’avait pas franchement attiré, laissant apparaître une histoire battue et rebattue pour ados abrutis, vécue cette fois par des personnages loufoques. Le casting avait beau être alléchant avec notamment des acteurs que j’aime beaucoup tels que Colin Firth et Samuel L. Jackson, avec en prime, les présences de Michael Caine et de Mark Strong, je suis resté totalement hermétique à ce film. Seulement voilà : on dit que la curiosité est un vilain défaut, et la tentation de vérifier cet adage a été plus forte que moi. Pour le coup, ce fut une bonne surprise, avec un hélico arrivant de nulle part sur le célèbre "Money for nothing" de Dire Straits, amenant un court générique qui scotche définitivement le spectateur dans son fauteuil. L’histoire a beau ne pas sortir tant que ça des sentiers battus, elle est rendue suffisamment intéressante pour nous distraire efficacement durant un peu plus de deux heures, grâce à la grande inventivité et à la petite dose d’humour qu’elle contient. Le début est fracassant, et le premier étonnement ne tarde pas à venir avec Colin Firth, que nous n’avons pas l’habitude de voir dans des rôles aussi remuants. On savait Colin Firth capable d’interpréter les caractéristiques très britanniques que sont le raffinement et le flegme, ce qui n'est pas d'ailleurs sans rappeler John Steed, le personnage phare de "Chapeau melon et bottes de cuir", et il le fait à merveille. Mais ce qui surprend le plus, ce sont ses aptitudes au combat sans perdre le moindre iota d’élégance, ce qui fait de son personnage un homme très contrasté. Face à lui, se trouve un Samuel L. Jackson en mode excentrique vestimentairement parlant. Toujours habillé comme un adolescent à l’élocution zozotante pour attirer l’attention sur lui par le biais de couleurs flashy, il offre une superbe opposition de styles en étant un exubérant homme d’affaires qui inspire confiance tel les grands mégalomanes que nous rencontrons dans les James Bond. Avec tout ça, ça sent bon le film d’espionnage, d’autant plus que l’affaire qui oppose les deux personnages incarnés par les deux grands noms que je viens de citer est aussi complexe que celles des nombreux scénaristes ayant travaillé sur les James Bond. Oui ça sent le film d’espionnage mais pas seulement. Richmond Valentine est affublé d’un fidèle bras droit, qui est en fait une femme aussi douée que les meilleurs agents Kingsman, l’élite du renseignement britannique se distinguant par son immuable costume 3 pièces. Peu encline au bavardage, elle est efficacement portée par Sofia Boutella grâce à la mise à contribution au profit de son personnage de ses talents de danseuse et de gymnaste rythmique et sportive. Regardez-la faire, et vous en tomberez les bras… (lol !). Un film d’action alors ? Il est vrai que les scènes d’actions sont bien calibrées, sur un scénario haut en rythme. Les moments de répit sont plutôt rares, mais souvent savoureux de calme avant la tempête, que ce soit par les répliques particulièrement bien ciselées la plupart du temps, ou par les attitudes qui valent à eux seuls les dialogues. Oui c’est un film d’action, mais pas seulement. Car les espions ne sont pas éternellement immortels, et de ce fait, il faut aller chercher par moments un peu de sang neuf pour renouveler les rangs. Et qui de mieux que le fils d’un agent décédé quelques années plus tôt, un jeune homme ayant grandi dans un contexte familial très difficile dans la banlieue londonienne ? Autrement dit, le candidat "imparfaitement idéal" pour reprendre le flambeau jadis laissé par son père. Ceci a le don d’amener un peu de fraîcheur et de légèreté. Ce film est donc une comédie ? En quelque sorte, oui. Sauf que l’apport de ce nouveau personnage apporte son lot d’incohérences aussi, la première étant de lui découvrir des talents d’apnéiste de compet'. P spoiler: uis plus tard, on le voit tirer comme un chef alors qu’on ne l’a vu à aucun moment subir un entraînement quelconque de ce genre.
Pire, on ne sent jamais les agents Kingsman en réel danger à un moment où un autre. Tout ça pour dire, que ce film du genre comédie active d’espionnage est un ensemble loufoque qui ne se prend pas trop au sérieux. Et c’est vrai que la totalité de l’œuvre se suit sans aucune difficulté. Sans jamais regarder la montre, le spectacle non dénué de classe "so british" se révèle distrayant, et c’est finalement ce qui compte le plus.
3,5
Publiée le 22 février 2015
Son art du cadrage et du découpage nous a prouvé, dans ses précédents films, le talent de Matthew Vaughn pour retranscrire à l’écran l’imagerie des comics, et le revoir adapter un roman graphique de Mark Millar pouvait laisser prévoir de nous retrouver face à une comédie dans l’esprit faussement trash des deux Kick-ass. Mais Kingsman ayant été coécrit par Dave Gibbons, qui avait également participé à l’écriture de Watchmen, on était en passe d’espérer y trouver davantage de maturité. Au lieu de pasticher l’univers des super-héros, ce sont les codes des films de James Bond qui sont cette fois allégrement détournés (rien d'étonnant quand on sait que c'est Vaughn qui a fait connaitre Daniel Craig, l'actuel agent 007). Mené par le toujours raffiné Colin Firth, que l’on s’étonne à voir se battre avec autant de classe, et accompagné par son jeune novice incarné par la révélation Taron Egerton, le scénario est construit de façon extrêmement classique, au point de rendre les rebondissements importants très prévisibles, mais fourmille de bonnes surprises. Parmi elles, on peut relever la présence de guest-stars ou bien encore le défaut d’élocution du méchant (un rôle dans lequel Samuel L. Jackson ne fait pas qu’arborer un énième look excentrique puisqu’il parvient à rendre son rôle aussi grotesque qu’intelligent) mais la plus grande réussite du film se trouve sur le plan visuel. Une scène en particulier, spoiler: la bagarre dans l’église
, restera immanquablement dans les mémoires, tant sa virtuosité relève d’une maitrise technique qui a toutes ses chances de faire office de modèle pour beaucoup de films à venir. Amusant dans son sens de l’autodérision et du détournement des gimmicks convenus, ce Kingsman semble être promis à servir de point de départ à une franchise juteuse.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 1 mars 2015
Ça déchire ! Voilà ce qu’on aurait envie de dire en sortant de la salle de cinéma après avoir vu ce film d’espionnage pas comme les autres. Exit le côté lisse et tombeur de James Bond, bonjour le côté complètement déjanté de Kingsman, deuxième comics de Mark Millar adapté par Matthew Vaughn après “Kick-Ass”. Ce film est une véritable chorégraphie cinématographique. Tout est pensé, orchestré, millimétré...(lire la suite sur le blog)
3,5
Publiée le 16 février 2015
Avec ses Kingsmen Matthew Vaughn s'est fixé une mission : dépoussiérer et dérider le mythe de l'espion anglais en deux heures. L'objectif est clair : aussi bon soient les derniers James Bond à la sauce Daniel Craig, ils ont terriblement perdus ce petit ton typiquement british qui faisait le sel des premiers films de la série. Retour donc à plus d'humour, d'autodérision, de séduction et d'espièglerie. Bon, pendant une bonne demi-heure il y a de quoi s'inquiéter sérieusement, le ton du film étant difficile à bien cerner, et la mise en place assez laborieuse. Mais après, le réalisateur anglais injecte une bonne dose de folie et d'irrévérence : de l'humour anglais pur jus. Le scénario est truffé de références en tout genre (actualité, cinéma, politique, …) et d'une grande précision d'écriture. Certes, c'est parfois un peu violent, dans un style sanguinolent à la Tarantino, notamment lors de cette scène dans une église qui fera forcément grincer quelques dents. Il ne faut, bien sûr, pas porter trop d'attention à la crédibilité du scénario, car c'est souvent complètement barré, excessif, et si on n'est pas rebuté par le second degré c'est totalement jouissif. Matthew Vaughn se permet donc toutes les folies, les excentricités et sa mise en scène est très créative. Colin Firth est pas mal, mais tout de même un peu trop rigide. Le jeune Taron Egerton se débrouille bien surtout dans le registre espion, dans la dernière partie du film. Quant à Samuel L. Jackson, le personnage qu'il interprète est trop extrême pour adhérer totalement. Au final Kingsman restera comme très bon divertissement, un retour aux sources des films d'espionnage, à mi-chemin entre Bond et OSS 117.
3,5
Publiée le 20 septembre 2016
Kingsman est un film sympathique, parodiant plutôt bien le genre du film d'espion tout en restant sérieux aux bons moments.
Les acteurs sont plutôt bons. Colin Firth, Samuel L. Jackson, Mark Strong et Michael Caine sont impeccables comme à leur habitude. Le jeune Taron Egerton se débrouille très bien.
Les touches d'humour sont bien amenées et les travers du genre espionnage au cinéma ont été très bien analysés et moqués.
L'histoire a des côtés absurdes assez drôles.
On passe un moment sympathique. Après, ce n'est pas le film de l'année.
3,0
Publiée le 24 février 2015
Au vu des critiques dithyrambiques je m'attendais vraiment à beaucoup mieux, une bonne parodie des James Bond, mais des longueurs et la voix française de Samuel L Jackson est invraisemblable.
3,5
Publiée le 19 février 2015
Matthew Vaughn qui adapte une BD de Mark Millar (mais dessinée par Dave Gibbons cette fois)... Forcément, ça nous ramène, avec nostalgie, cinq ans en arrière, en cette fameuse année 2010 où l'on vit débarquer un film complètement dingue réunissant à l'écran un ado attardé revêtu d'un costume de plongée improbable pour combattre le crime comme dans ses comics préférés et une petite fille haute comme trois pommes prenant un plaisir sadique à trucider des gangsters dans tous les sens. Oui, "Kick-Ass" était un truc totalement barré de la première à la dernière seconde enchaînant vannes hilarantes, véritables moments d'émotions et scènes de bastons jouissives au possible sur fond d'une BO à se damner. Mais c'était surtout cette capacité à mettre toutes les deux minutes des claques dans la tête du spectateur en enchaînant surprises scénaristiques ou visuelles et répliques cultes qui était la plus impressionnante.
C'est donc logiquement la bave aux lèvres que j'attendais "Kingsman", impatient de revivre une telle expérience cinématographique... Et je l'ai revécu mais hélas de manière trop partielle.
Dans sa grosse première heure, "Kingsman" va finalement se révéler (à mon grand étonnement) assez prévisible en déroulant une intrigue très banale, mise en abîme satirique de James Bond couplée à une sorte d'Harry Potter gentillement trash version espion. Mais attention, on ne s'ennuie jamais, ça reste d'une inventivité visuelle folle - si on m'avait dit un jour que je prendrais un tel pied à voir Colin Firth (officiellement devenu le type le plus classe du monde) se battre ou qu'une femme sans jambes deviendrait mon nouveau fantasme, je ne l'aurais jamais cru ! - et les clins d'oeil "bondiens", notamment l'armada de gadgets incroyables et les face-à-face entre Samuel L. Jackson et Firth fonctionnent vraiment. Seulement, il manque un véritable grain de folie sur le fond, on sourit sans ne jamais rire et les rebondissements sont souvent très attendus. J'en prends pour exemple le plan machiavélique du mégalomaniaque méchant pour dominer le monde qui n'a de cesse de se révéler intriguant pour finalement se dégonfler comme une baudruche une fois sa teneur révélée. On pourra aussi citer le personnage féminin, collègue du héros, très transparente car sous-développée (la sosie de Chloé Moretz en passant).
Heureusement, la dernière partie va rattraper tout ça en livrant ce qui seront probablement les scènes les plus WTF de 2015 (ce feu d'artifice, j'en ris encore !). Renouant avec cet esprit "kick-assien" (on notera d'ailleurs que le score d'Henry Jackman lors de ces ultimes séquences rappellent furieusement un combat d'une certaine Hit-Girl), le film lâchera enfin complètement la bride et partira dans le délire le plus total qu'on attendait tant. Seule une vanne pas drôle, voire vraiment nulle (la princesse), viendra gâcher la fête nous rappelant à quel point ce "Kingsman" n'est pas parfait.
Alors qu'on soit d'accord, j'ai beaucoup apprécié cette nouvelle association Vaughn-Millar mais j'aurais tellement aimé l'adorer...
3,0
Publiée le 23 février 2015
Très déçu de ce film beaucoup trop long et trop culcul.
Mark Hamill.. j'ai vraiment peur pour Star Wars 7.. parlons pas du doublage français..
Bien aimé le personnage interprété par Colin Firth.
Samuel Jackson à pour moi un rôle qui ne lui correspond en rien.. cheveux sur la langue, casquette NY.. méchant nul. Le scénario manque cruellement de quelque chose mais je ne serais dire quoi à l'heure actuel.
Les scènes où tout le monde se tabassent sont juste géniales, surtout dans la réalisation!
3,5
Publiée le 9 octobre 2017
Le MI6 n’a qu’à bien se tenir ! "Kingsman : services secrets" intervient comme une grande fraîcheur dans l'univers spécial des agents secrets. Plus proche d'un James Bond couplé à un Jason Bourne, que d'un Johnny English à un Austin Powers, le film préfèrera s'illustrer dans l'action décapante et originale que dans la simple comédie, mixant le coté badass à la grâce britannique, et ça, c'est tant mieux. Le long-métrage commence sur de bons rails, avec cette partie de découverte dont le spectateur raffolera...avant de s'éterniser dans le pur divertissement pour adolescents, même si saupoudré de bonnes idées. Après avoir assisté à une scène délirante et de toute beauté dans une église, et une fois l'entraînement des nouvelles recrues terminé, le charme et l'élégance du projet se verront remplacés par la facilité et l'invraisemblance du scénario. On aurait pu se passer volontiers des parties concernant le personnage de Samuel L. Jackson (l'avoir "décalé" en l'habillant de survêt' fluo & casquette, au zozotement inapproprié, est une tentative supplémentaire pour rendre la chose encore plus originale, mais malheureusement dans ce cas présent plus ridicule). Une nouvelle vision des agents secrets british !
3,0
Publiée le 26 février 2015
Film pas mal, qui peine à réellement se trouver une identité, conventionnel et sans saveur, mais à la fois audacieux et déjanté. Kingsman est une parodie de film d'espionnage avec de la baston, une jeune beau gosse, des flingues et des morts : un Austin Powers du futur. Mais tout ceci ne décolle jamais réellement et le film ennuie parfois le spectateur, car bien que Kingsman soit original, le scénario lui s'avère être sans aucune surprise. Ne vous attendez pas à de l'évolution ou à un cliffhanger, les gentils traquent les méchants, les trouvent et les neutralisent, point. L'humour est sympa mais vulgaire. On rira plus souvent de la punchline balancée pour les jeunes, plutôt que des dialogues qui font mouches. Sans oublier que les gros mots foisonnent dans ce film, ce qui ne fait pas plus rire. Ce sont les scènes de combat qui font gagner des points au film. L'action est brutale, sanglante,récurrente, chorégraphiée et filmée avec soin. Les agents de Kingsman pourraient tenir tête à Neo et Morpheus. La scène de l'église m'a vraiment bluffé, je n'avais pas vu un si bon combat depuis des lustres. Et le plan du méchant est quand même plutôt sympa. Les acteurs font le job, la musique est banale et la réalisation est superbe. Kingsman est un film très très contrasté, qui ne brille pas par son scénario ou son humour, mais par son audace et son traitement de la violence. A voir pour le délire, et pour la scène de l'église.
3,0
Publiée le 24 février 2015
Bon divertissement, assez original, sur les bases des films d'espionnage et de James Bond. Colin Firth est le héros tout trouvé pour représenté la classe et le flegme british. Il faut le voir se battre avec juste une mèche folle dépasser, couvert par son parapluie multi gadget! Il y a bcp de trouvailles inventives et punchy comme des moments plus lents et limite pompeux. Je n'ai donc pas tout aimé, trouvant qq moments à la limite de l'inutile et du ridicule. Il manque pas mal d'action aussi. Certaines scènes s'étirent, le scénar est parfois poussif et exagéré, il faut adhérer à l'idée globale assez drôle mais aussi parfois tirée par les cheveux. A la fois c'est voulu mais on n'est pas non plus dans un film parodique donc il manque un peu plus de crédibilité à l'ensemble pour faire tenir le film sur 2h (trop long!). Mais, quand il y a de l'action, c'est visuellement superbe, enlevé et filmé comme un long plan séquence. La scène déjà culte étant le massacre dans l'église. Le film tourne alors au gore déjanté, c'est un régal!! Un vrai ballet de l'horreur sans limite!! Autre scène mythique : la bagarre dans le pub. Délirante! La fin traine en longueur par contre, on attend la résolution qui s'éternise qq peu avec des éléments un peu trop bizarre et non plausibles (mais surprise scénaristique avant la conclusion justement. Le réal ose c'est bien). On a du mal à croire que notre jeune héros se transforme d'un coup en kingsman. Le casting est 3 étoiles avec mention à Samuel L Jackson avec son zozotement et sa phobie du sang assez bien trouvée. Mickael Caine a tjs autant la classe. Malgré toutes ces qualités et son originalité, je trouve que le film est trop inégal pour mériter autant de critiques dithyrambiques! Encore un mystère non éclairci pour moi ?! A voir pour le fun, les 2 scènes cultes et le délire du réal, la réalisation vive et originale, le jeu des acteurs mais à oublier tout aussi vite à mon sens.
3,5
Publiée le 22 février 2015
Un divertissement au cordeau : du rythme, des surprises... MAIS un film bancal malgré tout, qui hésite trop entre pastiche et parodie (contrairement aux OSS 117, qui entremêlent les deux à la perfection et à Charlie Mortdecai, clairement dans le registre de la bouffonerie) et du coup, échoue sur les deux tableaux. Tantôt film d'initation, film d'espionnage, film de kung fu, comédie... A force de vouloir trop embrasser, le film n'étreint rien... Certains gags sont téléphonés et plusieurs scèness un peu candides. On sourit plus qu'on ne rit. Au final un sentiment déroutant : un (très) bon moment passé et pourtant un goût d'inachevé. Beaucoup d'esbrouffe et le sentiment paradoxal d'un film assez plat in fine.
3,5
Publiée le 21 février 2015
Bon moment de cinéma d'action. Le genre James Bond revisité ne plaira pas à tout le monde, mais le film est bien fait et permet de passer un bon moment. Dés lors que la "méchante" incarnée à l'écran par Sofia Boutella apparait on est captivé par la belle danseuse sans pieds. Elle crève littéralement l'écran. J'aime bien les costumes classe anglaise aussi, avec une mention spéciale à la salopette à carreaux. Quant à la solution au réchauffement climatique imaginée par le méchant, il fallait y penser. J'approuverais presque.
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