Avis : Kingsman : Services secrets - Page 2

Rafraîchissant et jouissif! Non moralisateur, bourré de réels messages, de clins d'oeil, d'humour et une scène qui est, pour moi, déjà culte! Que demande le peuple.

Après un passage remarqué dans l’univers des super-héros (Kick-Ass, X-Men : le Commencement), le réalisateur britannique Matthew Vaughn se tourne cette fois-ci vers le monde de l’espionnage, en adaptant un nouveau comic book de Mark Millar (auteur de Kick-Ass) intitulé The Secret Service. Un projet qui semble porté ses fruits, à la vue des nombreuses critiques élogieuses accompagnant sa sortie, allant du « jouissif » au « jubilatoire » en passant par « classe et trash ». En même temps, c’est ce que le public se doit d’attendre d’un divertissement signé Matthew Vaughn ! Mais est-ce que finalement, Kingsman mérite-t-il autant d’intérêt ?

À voir la bande-annonce du film, il est indéniable que l’objectif principal du cinéaste ait été d’initier une toute nouvelle franchise pour relancer un genre cinématographique en perdition (l’espionnage), tout en essayant de faire du neuf avec du vieux. Il reprend ainsi tout ce qui a fait le succès de la saga maîtresse du genre (James Bond), à savoir le charme et la classe british représentée par ces agents habitués des beaux costumes et bonnes manières devant affronter un grand vilain au plan diabolique visant à détruire le monde, pour mélanger le tout à son côté trash et décontracté qui ont fait la réputation de ce réalisateur. Ainsi, le spectateur est en droit d’attendre de Kingsman une sorte de parodie totalement déjantée qui doit, en plus de cela, divertir un maximum avec les moyens du bord (un budget de 81 millions de dollars). Pari en quelque sorte réussi, non sans accrocs.

Dès les premières secondes du film, un mini générique explosif accompagné des guitares de Dire Staits, la couleur est annoncée : Kingsman n’est rien d’autre qu’un divertissement fun et jouissif. Et il suffit de voir les personnages, dont un antagoniste hors norme (qui ne supporte ni la violence ni la vue du sang) et de son acolyte déjanté (une femme aux prothèses tranchantes), et des situations totalement déjantées pour comprendre que la simplicité du scénario n’est pas la principale préoccupation de Matthew Vaughn. Ici, tout est justement prétexte à utiliser de très grosses ficelles du cinéma d’espionnage pour à la fois s’en moquer et s’en servir afin de livrer au public un spectacle détonnant qui balance entre humour noir et séquences d’action à la Quentin Tarantino n’ayant pas peur du gore. Allié à la mise en scène très « punchy » à la limite du jeu vidéo du réalisateur et à sa manière d’utiliser tous ces petits détails pour en faire ressortir l’essence comique, Kingsman saura en séduire plus d’un, se présentant pour le coup comme le blockbuster tant attendu de ce début d’année. Et ce n’est pas le prestigieux casting qui viendra dire le contraire, ce dernier proposant tout un lot de célébrités parfaitement à l’aise dans leur rôle respectif : un Colin Firth à la grande classe, un Samuel L. Jackson hilarant, un Mark Strong au top…

Cependant, un sentiment de frustration se fait ressentir lorsque le générique de fin pointe le bout de son nez. Celle de ne pas avoir vu un film qui, comme l’annonçait les critiques et la promotion, se lâchait totalement. En effet, pour en arriver à un final décérébré (vu la scène, c’est le cas de le dire), il a fallu au préalable passer par l’apprentissage du personnage principal, un jeune voyou qui se retrouve propulsé dans l’univers de l’espionnage malgré lui dont il doit en assimilé les techniques et les rouages. Une partie du film qui fait donc intervenir des adolescents et qui entraîne du coup le spectateur dans un enchaînement de situations dans lesquels ces protagonistes vont être mis à rude épreuve. Ce genre de trame vous dit quelque chose ? Eh bien il suffit de repenser aux récents La stratégie Ender et Divergente pour se rendre compte que même Matthew Vaughn n’a pas su éviter un passage qui sonne affreusement cliché et mille fois vu dans les films pour adolescents. Le pire dans tout cela, c’est que cette fameuse partie plutôt longue (au moins une heure sur les 129 minutes du projet) fait tâche à l’ensemble du long-métrage, se prenant bien trop au sérieux alors que Kingsman se présente pourtant comme un divertissement complètement barré. Et même si quelques situations cocasses font patienter jusqu’à un dénouement tant espéré, l’ennui se fait pourtant sentir. Ne concentrer la trame que sur l’enquête et le plan machiavélique du grand méchant aurait sans doute été plus judicieux que de perdre son temps inutilement pour donner à Kingsman une impression de film pour adolescents qui ne lui va pas, et ce même si les jeunes interprètes (Taron Egerton en tête) s’en sortent honorablement.

Un malheureux constat qui vient ternir les nombreux éloges faits à ce film, qui mérite pourtant le coup d’œil en se présentant comme un divertissement de bonne facture. Mais le résultat aurait pu se montrer bien plus détonnant que cela si la partie adolescente avait été mise de côté, au profit des situations délirantes et spectaculaires que propose Kingsman. Étant donné qu’il s’agit de l’introduction d’une nouvelle franchise hollywoodienne, il ne reste plus qu’à espérer que le second opus, s’il se fait, saura corriger cela.

Un gros pastiche des films d'agent secret, Matthew Vaughn à le talent pour ça et certaines séquences sont tout simplement énormes, très bien rythmées et filmées. Le casting est excellent et Samuel L Jackson excelle dans son rôle de méchant qui zozote. Mais le charme Britannique et la B.O tout aussi travaillée n'empêchent pas le film de parfois rester trop près des films d'espionnage qu'il souhaitait parodié au départ, d'où ma joie mesurée à la sortie. Un peu déçu, ça aurait pu donner tellement mieux avec un humour bien plus présent à la Oss 117, voir Snatch! Mais ne boudons pas notre plaisir de voir Colin Firth taper du méchant!

Je ne suis pas spécialement fan des films d'espions à la base, ce qui fait que la première partie de ce film était très longue et ennuyeuse pour moi, mais il faut avouer que la seconde partie à relevé le niveau, notamment grâce a la chorégraphie des scène de baston qui ajoute un fun incroyable, surtout couplé à une bonne musique. La scène de l'église vaut à elle seule le détour. Mais même si ce film se veut être un hommage aux films d'espions et réemprunte tout les codes, il est dommage que le scénario soit aussi cliché ( spoiler: jeune loser plein de talent qui va finir par devenir le meilleur et sauver le monde
etc... même si c'est sommairement résumé). D'autant que Taron Egerton est très fade jusqu'au moment où spoiler: il devient un Kingsman
.Car ceux qui volent la vedette, c'est Colin Firth et Samuel L Jackson, qui sont en total délire.
Pour résumé cela se laisse facilement regardé, surtout sur la fin.

Pas du tout le film auquel je m'attendais, mais au final une bonne surprise. Kingsman, est un habile mélange de genres (action, espionnage, comédie), qui respecte les codes auxquels il appartient, mais qui se permet aussi de les "enfreindre". Bien joué.

Kingsman : Services secrets, sorte de James Bond revisité et modernisé, est un film dynamique, marrant et agréable à regarder, mais il ne reste aussi qu'un simple divertissement sans prétention. Kingsman est une société secrète ancestrale, spécialisée dans les services secrets et... les costumes sur mesure. Dirigée par un Michael Caine chantre de la réforme des retraites (toujours actif à plus de 80 balais), elle recrute des jeunes pour renouveler ses forces et combattre un vilain milliardaire interprété par un Samuel L Jackson au top, encore crédible à 66 ans en basket, survet' et casquette: et oui ce dernier reste le sexagénaire le plus cool d'Hollywood ! L'originalité de ce film qui emprunte à beaucoup à d'autres (James Bond, Kill Bill) est de faire cohabiter avec succès la jeunesse et la vieillesse, ce qui rajeunit cette dernière (Colin Firth étonnant de dextérité et de souplesse malgré ses 54 piges). Bref un film pour les jeunes de 7 à 77 ans.

Ce long métrage de type Judy mobile entre James Bond et Mission Impossible retrace les épopées des membres d'un service secret qui opère en parallèle des autres : les Kingsman.
Le film commence plutôt bien mais le spectateur peut être déstabilisé par le paradoxe entre le sérieux et la qualité du scénario et l'utilisation de mécanisme comiques et caricaturaux.
En réalité ce paradoxe est plutôt bien équilibré au début du film mais cet équilibre bascule vers la fin vers une espèce de caricature ridicule, la faute à la réalisation et aux effets spéciaux. Dommage car tout avait bien commencé, cependant le tout reste correct et on garde un certain plaisir à regarder.

Évidemment si on évoque l'espionnage anglais, le premier nom qui revient inlassablement est James Bond. Quintessence du fun et du flegme, 007 passe les décennies sans rien perdre de son aura. Pourtant, même s'il demeure le plus grand en la matière, force est de constater qu'il n'en est plus le seul représentant. En adaptant brillamment John le Carré avec La Taupe (2011), le réalisateur Tomas Alfredson dévoile un nouvel ambassadeur: George Smiley. Sorte d'antithèse même de Bond, Smiley est un vieux briscard des services secrets, impénétrable et expérimenté, qui traque l'ennemi dans des enquêtes labyrinthiques avec l'intelligence comme seule arme. Nous avons donc l'aisance (Bond), l'élégance (Smiley). Ne manquait plus que l'irrévérence. Et c'est sur ce terrain que joue Kingsman.
Et si l'élite de l'espionnage britannique décidait d'injecter du sang-neuf dans ses rangs, en recrutant une petite-frappe complètement étrangère aux costumes trois-pièces? Bon, l'idée n'a rien de réellement novatrice, il faut l'admettre. Mais ce qui a motivé Matthew Vaughn dans l'adaptation de la BD The Secret Service n'est pas tant l'idée principale que la manière de jouer avec un genre. Comme il l'a fait en 2010 avec Kick-Ass, et qui s'attaquait lui aux super-héros. Il est ici question de reprendre les codes principalement instaurés par les James Bond et de s'en amuser. Et c'est un vrai plaisir de suivre l'initiation du jeune Garry (surnommé Eggsy) au sein des Kingsman sous l'œil bienveillant de l'agent Harry Hart. Ce dernier, en parallèle, cherche à appréhender Richmond Valentine, un riche homme d'affaire au dessein machiavélique, déjà responsable de la mort d'un de ses confrères. Pour endiguer une menace sans précédent, l'agence Kingsman aura besoin de ses membres...Tous ses membres.
Conscient des risques inhérents à ce type de film (les parodies à la Austin Powers, non merci), Vaughn choisit de détourner sans tomber dans le lourdingue. Harry Hart incarne le flegme à merveille, mais il est aussi à l'aise dans l'action récréative à souhait (la scène de l'église, excellente). L'hommage va de pair avec les quelques railleries (le méchant qui zozote), et l'absurde le côtoie au fun (le feu d'artifice final). C'est un vrai pied de voir un film pareil servi par des modèles de charisme à l'anglaise (Colin Firth, Mark Strong et Michael Caine) et un Samuel L.Jackson pétillant dans le rôle Valentine. De plus, on s'attache très vite à la figure de Taron Egerton, qui fait des étincelles dans la peau de l'impertinent Garry. Je reste cependant sceptique quant à la stylisation parfois excessive de Vaughn et l'enchainement parfois trop rapides de certaines scènes.
Mais ceci dit, le plaisir est là. Et il est bon de se rappeler que mis à part le Vodka Martini, l'espionnage anglais a d'autres cocktails en réserve. Et le Kingsman, ça fait du bien par où ça passe.

"Kingsman : Services secrets" avait été un véritable carton à sa sortie, c'est donc l'occasion pour nous de revenir sur ce que le public a jugé comme l'un des meilleurs films de l'année 2015. On retrouve Matthew Vaughn à la réalisation, connu principalement pour "Kick-Ass" et "X-Men : Le Commencement", il affectionne donc particulièrement ces films d'action où les personnages principaux sont des adolescents un peu paumés se découvrant un destin fantastique. "Kingsman" entre dans la parfaite lignée de ces films, où le prometteur Taron Egerton incarne cet adolescent qui se retrouve quasiment malencontreusement dans une équipe afin d'intégrer une formation secrète nommée « Kingsman ». A ses côtés, on trouve un excellent Colin Firth, un bon Mark Strong, un Michael Caine un peu effacé mais un Samuel L. Jackson qui en fait clairement trop, notamment avec son cheveux sur la langue. Et c'est là le principal problème du film : il veut en faire trop, tout le temps dans l'excès, parfois ça fonctionne mais parfois on est clairement plus mitigé. En effet, certaines séquences sont absolument fabuleuses de maîtrise et d'efficacité, que ce soit la scène d'ouverture ou encore l'incroyable scène dans l'église qui, à elle seule, vaut le détour. Le film présente des séquences d'une violence assez redoutable, mais absolument jouissive, d'une prouesse technique assez ahurissante qui est vraiment le gros point fort du film. Il est vraiment regrettable que le final soit beaucoup moins convaincant, prenant une tournure étrangement burlesque qui ne colle pas tout à fait avec le reste. Par ailleurs, le plan démoniaque du grand méchant incarné par Samuel L. Jackson est assez mal introduit et pas franchement emballant. Néanmoins, on passe un vrai bon moment devant "Kingsman : Services secrets" qui mêle humour et action relativement bien et qui, malgré quelques grosses faiblesses, parvient à nous divertir de bout en bout.

Beaucoup d'audace et de fraicheur dans ce film qui ne manque par ailleurs pas de couleurs, de violence et de situations comiques. Kingsman est un vrai bon film d'espionnage situé quelque-part entre Austin Power et James Bond, écrit et réalisé avec sérieux. Samuel Jackson est comme un poisson dans l'eau dans son rôle de psychopathe zozoteur. J'allais au cinéma pour voir un autre film, mais finalement avec celui-ci j'en suis sorti en ayant passé un vrai bon moment. Comme dirait Jean, allez-y!

Mais qu'est-ce que c'est que ce délire? Il y a certes de multiples clins d’œil aux James Bond mais les "gags" et l'humour général ne font pas toujours mouche (dans le genre, je suis nettement plus client de Johnny English!). Il y a même des blagues potaches gratuites qui arrivent donc comme un cheveu sur la soupe spoiler: (avant de sauver le monde, tu pourrais t'occuper de mon derrière, dit très élégamment la princesse de je-ne-sais-quoi retenue prisonnière --> OK, quel est la blague à part la vulgarité gratuite?)
. Certaines scènes de combats sont quand-même très sympa et Colin Firth a du se faire plaisir dans ce rôle qui le change un peu. Dommage parce que c'est un genre qui a du potentiel mais ça m'a aussi déçu que "La recrue" (Al Pacino/Colin Farrell).
Personnage de Samuel L Jackson agaçant

Un cocktail humour/action plutôt réussi. Le scénario est simple (voire simplet), manque de cohérence (le mec ne s'est jamais battu et d'un coup c'est un ninja !) et les scènes d'action sont un poil irréalistes mais c'est un bon divertissement. Le ton un peu décalé fonctionne bien et la réalisation est originale (la façon de filmer les scènes de baston notamment).Un film conseillé pour se détendre.

Une réussite publique et critique inattendue, ce nouveau film du metteur en scène de "X-men Le Commencement" est un long métrage survitaminé, cocasse, drôle, ironique, qui allie parfaitement action et humour sans aucune difficulté et avec une saveur nouvelle. Porté par la classe de Firth et l'énergie de Egerton, Kingsman est un condensé de folie porté par des scènes d'action hallucinantes.

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http://www.justfocus.fr/cinema/retour-sur-kingsman-services-secrets-de-matthew-vaughn.html

http://www.justfocus.fr/bande-dessinee/retour-sur-le-comics-kingsman-service-secret-de-mark-millar-et-matthew-vaughn.html

Très bon film rempli d'action original et parodiant et rend hommage aux films d'actions, espionnages. Les scenes d'action sont admirablement filmés. Casting impeccable. On passe un bon moment...

Adapté d'une série de comic book créée par Mark Millar et Dave Gibbons, Kingsman services secrets est un film d'espionnage original à l'esprit réaliste mais avec une surenchère esthétique dans l'action. On y retrouve un Colin Firth (le mari de Bridget Jones) bien maturé du haut de ses 55 ans, à la recherche de jeunes recrues pour pour les renseignements britanniques dirigés par Michael Caine (Noël chez les Muppets, Goldmember, trilogie The Dark Knight). Le jeune Gary et huit autres jeunes vont alors passer plusieurs épreuves (allant de la survie sous-marine à la survie en chute libre avec un parachute manquant en passant par des épreuves de peur et de courage) afin qu'un seul kingsman soit désigné pour remplacer son père Lancelot, ancien collègue de Galahad mort au début du film.

L'attitude gentleman et professionnelle de Clin Firth donne un cachet particulier au film, y compris pendant les scènes d'action où tout est chorégraphié pour le faire passer pour un véritable James Bond malgré son âge avancé. On retrouve une fois de plus Samuel Jackson dans le rôle d'un méchant assez particulier avec un joli poil sur la langue, et pourvu d'une acolyte surentraînée spoiler: qui va jusqu'à trancher une personne verticalement en deux.
Car oui, le film présente une certaine violence esthétique avec des découpes et des transpercements mais avec excessivement peu de sang qui coule, pour rester sobre. La trame scénaristique est très agréable à suivre et Taron Egerton est convaincant spoiler: dans la relève de Galahad.
Un classique !