Avis sur Jupiter : Le destin de l'Univers

Il est évident que le dernier film des Washowski divise. Je dirais même qu'il a du mal à trouver son public et qu'il est considéré comme décevant par un bon nombre de personnes. J'ai l'impression que les spectateurs attendent encore et toujours un "nouveau Matrix" de la part des Washowski mais Matrix restera Matrix. Les Washowski explorent d'autres horizons, avec plus ou moins de réussite je vous l'accorde, mais ils essayent à chaque fois de proposer quelque chose de différent. Et en cela, j'ai trouvé Jupiter vraiment bon. La réalisation tout comme les effets spéciaux sont toujours ultra soignés chez les Washowski, les scènes d'action sont bien menées et sont assez fun (la course poursuite dans les rues de Chicago est un véritable régal pour les yeux) et la 3-D est très bien utilisée. Côté acteurs, Channing Tatum et Mila Kunis sont plutôt à l'aise dans leur rôle et je trouve que le fait d'avoir choisi Eddie Redmayne en méchant vraiment intéressant. Après, on pourra regretter une romance un peu niaise et un scénario qui va à cent mille à l'heure et pas toujours facile à suivre mais le film n'en reste pas moins très bon, que ce soit sur le plan visuel ou sur le plan du divertissement.

Attention, cet avis contient des spoilers tels que : spoiler: Toi aussi joue à « mais où est Terry ? »

Rappel des épisodes précédents : Bound, les Wachowski réinventaient le film noir. Dans Matrix, ils créaient un univers ésotérico-technologique visuellement révolutionnaire qui marquait l'histoire du cinéma. Aux commandes de Speed Racer , ils s’embarquaient dans un pur trip coloré et décomplexé. Avec Cloud Atlas, ils affichaient l'ambition d’enchâsser différents récits et de les faire résonner en chœur. Le cinéma des Wachowski était frappé du sceau de la démesure et de la volonté d'innover, de surprendre. C'était avant leur chute lors de l'ascension trop classique de Jupiter.
Une princesse qui s'ignore, un preux chevalier, des rivalités familiales, des gnomes, des dragons, un voyage parsemé d'épreuves, une quête initiatique...On dirait bien que les Wachowski ont voulu tourner un conte de fées SF; un conte qui ne conviendrait pas aux enfants parce l'histoire est terriblement dense, bavarde et alambiquée, un conte qui n'exalterait pas trop les ados parce que son déroulement est simple, sans rebondissement voire répétitif et que les scènes d'action s'avèrent brouillonnes et confuses ; un conte qui ennuierait les adultes parce qu'il manque cruellement de sous-textes, de sentiments et de vie, bref un conte qui ne parlerait qu'à des cinéphiles désœuvrés qui s'amuseront à reconstituer une gigantesque mosaïque de références et de clins d’œil.

Moralité: le tout ne vaut pas toujours plus que la somme de ses parties.

On ne pourra pas leur enlever ça : les Wachowskis sont des réalisateurs visionnaires en avance sur leur temps ! En effet, nous sommes à peine en février et j'ai déjà vu le pire film de 2015 ! Une bouillie visuelle tout numérique absolument indigeste au service d'une histoire faussement alambiquée et déjà vue (même chez eux...) Dans le rôle de L'Elue, Mila Kunis remplace Keanu Reeves, sauf que là où Neo interagissait vraiment pour faire avancer l'intrigue, Jupiter, elle subit tout le long. Des costumes découpés dans le surplus des restes de Matrix, des dialogues à faire passer George Lucas pour Shakespeare parachèvent le désastre punko-cuir trop long et pénible.

Ah les Wachowski ! Mes chères montagnes russes ! Je vénère « Matrix » et je vomis « Reloaded » ; j’adule « Bound » et j’exècre « Speed Racer »… Et là, je ressortais de ce qui fut pour moi une claque monumentale – « Cloud Atlas » ! – il y avait donc fort à craindre… et malheureusement la crainte fut amplement vérifiée. Ils sont comme ça les Wacho : ils ont besoin de leur récré, leur espace-détente, d’un moment où ils font n’importe quoi pour le plaisir de faire n’importe quoi… Le problème c’est qu’on y est invité. Pardon, le problème c’est qu’on a payé pour voir ça… Alors d’accord, je ne suis pas forcément contre le fait qu’on ne se prenne pas au sérieux et qu’on se lâche dans un trip. Après tout, « Jupiter Ascending » : c’est mettre des Roswells avec de personnages de comics au milieu d’un univers qui mixe allègrement « Dune », « Flash Gordon », « Riddick », « Mario Galaxy » ( spoiler: oui oui, moi franchement quand j’ai vu les petits boulets envoyés par le vaisseau d’Eddie Redmayne, j’ai vu un stage de « Mario Galaxy »…
), voire même des références faites à « Astérix et les Douze Travaux » !!! ( spoiler: Parce que oui : je ne vois pas comment expliquer autrement ce passage de la maison qui rend fou, placé aléatoirement en plein milieu de l’intrigue. Si quelqu’un a une autre explication, je suis preneur !
) Seulement voilà, quand on ne se prend pas au sérieux, si on veut que ce soit communicatif au spectateur, il faut le faire sérieusement. Or, là, tout a été pris par-dessus la jambe, dans la démesure, sans souci d’équilibre ou de cohérence. Ce film est un immense foutraque de tout et de rien : un gigantesque gonzo d’effets numériques hideux et de maquillages grotesques, le tout entrecoupé de scènes d’actions épileptiques incroyablement bruyantes (il m’a fallu une soirée pour récupérer mon tympan droit : véridique). Alors OK, le côté kitsch et ridicule est assumé. Mais ce n’est pas parce que c’est assumé par les auteurs que c’est agréable pour les spectateurs. Il n’y a tellement aucun enjeu, aucun propos, aucune mesure, aucune démarche sinon celle de faire joujou avec tout et n’importe quoi sans se soucier de la conclusion (« bah non, parce qu’on s’amuse voyons ! ») que j’ai vraiment vécu ce film comme un abominable calvaire. Alors après, certains me connaissent : j’aime peut-être tellement les Wacho que j’adore aussi les détester quand ils se relâchent. Peut-être vous direz-vous que c’est le « zéro étoile » de la déception. Peut-être… Mais franchement, plus j’y réfléchis, plus je me rends compte que cela n’a rien à voir avec les Wachowski. Quand je vois un film qui pourrait s’appeler « Divergente : la revanche de Maltazard au pays d’Albator 2013 » je me dis que rien ne pouvait de toute façon justifier de ma part une autre note que celle-là. Après voilà, je me dis que la purge est passée ; que la récré est finie… On va se dire que maintenant les Wacho vont se remettre au boulot pour nous pondre un nouveau Bound/Matrix/Cloud Atlas… En tout cas, ils ont fortement intérêt à le faire. Avec ce « Jupiter Ascending », leur dette à mon égard est abyssale…

Encore une erreur des studios qui croient qu'il suffit d'effets spéciaux bluffants pour réussir un film. Parce que à part ça et quelques jolis décors, il reste quoi ? Un scénario d'une débilité absolue, que ce soit dans ses grandes lignes ou dans ses détails, des dialogues abscons entrecoupés de scènes d'action gavantes et sans tension. Mila Kunis n'est pas mise en valeur, quand aux deux "héros" masculins invincibles et sautillants, ils ont autant de charisme que des bovins charolais. Fuyez !

C'est bien simple, le film ne fonctionne à aucun moment. Pour comprendre l'histoire faite cette expérience : essayez de résumé l'intrigue en une phrase : c'est possible ! Essayez en 10 phrases ça devientt impossible, trop complexe, trop embrouillé, incompréhensible. Sinon en détail : Qu'on m'explique où est l'intérêt d'une scène d'action dont on connait d'avance l'issue, dans les effets spéciaux me direz-cous, sauf que là ces effets partent en blougi-bouga et qu'on a hâte que ça finisse. Et puis parfois ces messieurs dames se mettent à parler, ce qui rend le scénario encore plus embrouillé car on n'y comprend rien du tout, on ne sait pas qui est qui, qui cherche quoi, qui est avec qui. Une dernier mot sur les acteurs : Ils sont mauvais. Quant au débat sur la musique, il m'est passé à côté des oreilles, n'ayant rien entendu de sublime. Bref, j'ai perdu bien mon temps.

Jupiter : Le destin de l'Univers (pensez-y les gens, on aurait pu éviter ce titre abominable si le film était sorti à temps!) arrive enfin sur nos écrans. 7 mois. 7 mois de décalage de la part de Warner Bros afin d'éviter une nouvelle déception financière au vu des résultats à l'époque d'Edge of Tomorrow (qui, ironiquement après l'annonce, s'est plutôt bien démerdé dans le reste du monde). Je ne sais pas s'il existe une promo plus ratée et inexistante que celle de ce Jupiter Ascending. Encore que si les studios avaient profité de ce décalage pour lâcher plus de trailers et améliorer le marketing du film ça aurait été acceptable. Mais même pas! Ils n'avaient pas confiance en ce film et voulaient juste retarder son flop inévitable (on en viendra d'ailleurs à se demander pourquoi est-ce qu'ils ont tout simplement financer cette production s'ils savaient que ça allait se traller mais bon.) On le savait tous d'avance que ce film n'avait aucune chance au box-office mais cela ne m'empêchait pas d'attendre comme un petit fou le retour des frères set soeurs Wachowski. Leur dernier film, Cloud Atlas, avait été un gros coup de coeur et ne m'avait déçu sur aucun point, même après un second visionnage. Cette nouvelle grosse production avait l'air déjà plus orientée vers l'action mais avec un style visuel très prometteur que j'étais impatient de découvrir au cinéma. J'ai donc pu le voir hier après-midi dans de parfaites conditions (sans 3D malheureusement) et...... ce film est étrangement une déception non pas par rapport à ce qu'il est, mais par rapport à ce qu'il aurait pu être, par rapport à tout le potentiel dont il ne profite pas. C'est un aspect dont je reparlerai dans la partie scénario. Concernant le casting, j'avais bizarrement des frayeurs par rapport aux têtes d'affiche. J'avais beau apprécié Mila Kunis, la voir s'emparer du rôle principal qui n'avait pas l'air si intéressant que ça ne me réjouissait pas. Et ne me demandez pas pourquoi, je n'avais jamais vu un seul film avec Chaning Tatum jusqu'à présent et j'avais peur d'avoir un problème avec lui. Mais fort heureusement, les deux interprètes s'en tirent assez bien. Mila Kunis incarne l'héroïne du film, Jupiter Jones, un être banal qui se plaint de son existence basique et pénible dans un monde sans entrain et énergie mais qui va finalement être promise à un grand destin quand un badass de service va la retrouver pour lui faire part de son importance capitale dans un autre univers dont elle n'avait pas conscience de faire parti......... nous sommes bien dans un film des Wachowski. Une fois de plus, on se retrouve avec la thématique traditionnelle de l'Élue (sauf qu'il est dommage que cela soit bien plus mis en avant dans l'introduction et qu'on ne s'en sert que comme excuse dans la deuxième partie pour avoir de belles images) et Mila Kunis ne se montre pas aussi fade que je le craignais, elle est même assez convaincante et son personnage pas trop désagréable bien qu'il n'apporte absolument rien de neuf au genre et qu'il est, comme je le répète, à peine exploité dans la deuxième heure. Chaning Tatum interprète Caine Wise, un chasseur militaire à l'ADN manipulé d'où sa force impressionnante, et il ne ressent évidemment aucune émotion depuis. Se pourrait-il que sa rencontre avec Jupiter le change à tout jamais, quitte à réveiller l'humain qui est en lui? Mouais bon, on connaît déjà la réponse mais fort heureusement, son personnage ne vire pas d'un coup au type stoïque au mec mordant la vie à pleines dents. Il reste durant tout le film avec une personnalité très dure mais avec quelques changements notables à la fin du film. Rien de trop donc. Et comme je l'ai dit, Tatum a suffisamment de charisme pour qu'on s'ennuie pas. Côté personnages secondaires, la question existentielle que nous nous posions tous dès qu'on a su que cet homme, LE homme (si, si, ça se dit) allait jouer dans le film a été: Alors, il va encore crever ou on va lui laisser une chance cette fois? Je fais évidemment référence à Sean Bean, un acteur habitué aux seconds rôles (et aux morts les plus sadiques qui existent) depuis toujours. Limite, j'aurai regardé ce film juste pour savoir si oui ou non, il allait mourir. Et on peut facilement croire que les Wachowski ont pensé à la réaction des spectateurs face à ce choix de casting quand on nous présente ce dialogue entre Jupiter et le personnage de Bean, Stinger spoiler: "Vous en êtes sortis indemnes?" - "Oui, pour 'instant"
Essayez les gens. Essayez de ne pas rigoler en entendant cette réplique! Un sacré pari! Et Sean Bean se montre très sympathique lui aussi. Pas très présent mais on en garde un souvenir assez positif. Pour le reste, il n'y a malheureusement pas grand chose à dire. On a toute une famille Royale composée d'Eddie Redmayne (l'acteur étant juste ridicule tant il surjoue, mais en même temps, personne ne pouvait livrer une prestation correcte avec un personnage aussi vide), de Douglas Booth (faisant le job, mais ne marquant pas réellement les esprits) et Tuppence Middleton (là encore, interprétation correcte, mais rien d'incroyable). Aucun d'eux en parvient à attirer l'attention tant leurs personnages ont été vus 1000 fois et semblent même presque inutiles. Les personnages ont rarement été les points forts dans l'écriture des Wachowski, ce n'est pas avec Jupiter Ascending qu'on risque de changer d'avis. Même si nos héros ne sont pas déplaisants à suivre. J'ai été très excité en apprenant que Michael Giacchino allait composer pour les créateurs de Matrix (en même temps, il est sûrement un des meilleurs compositeurs de ces dernières années, son travail sur Star Trek étant exemplaire). Le genre du film avait l'air de coller au style du compositeur et c'est effectivement le cas. La bande-originale n'est pas la plus mémorable que l'artiste nous ait proposé mais c'est tout sauf un travail bâclé avec des mélodies agréables et bien ancrées dans l'univers du film. Pas de déception de ce côté-là. Pas de déception non plus au niveau de la réalisation. Andy et Lana Wachowski sont toujours aussi généreux dans leur manière de proposer des scènes d'action ébouriffantes. À deux ou trois reprises, on aura l'occasion de voir de longs plans fixés sur spoiler: Jupiter et Caine tentant de s'agripper comme ils le peuvent
, la caméra les fixant sous tous les points de vue possibles. Un régal pour les yeux! Et pour l'utilisation du numérique (que les derniers blockbusters ont tendance à beaucoup trop utiliser), il s'agit d'une des meilleures utilisations des images de synthèses que j'ai vu depuis longtemps. Ça fourmille de détails, la photo va toujours parfaitement avec les arrières-plans. Les effets spéciaux sont donc impeccables, les costumes souvent très référencés, de même pour les différents mondes visités, mais la direction artistique est en général très maîtrisée. Le problème, c'est que toute cette beauté visuelle ne va au final servir à rien du tout. Ce qui m'amène à parler, histoire de conclure plus rapidement ma critique, du scénario. Je ne sais pas si je suis le seul mais j'ai trouvé l'introduction vite expédiée. Deux, trois scènes pour installer l'origine du personnage avec un James D'Arcy pas super convaincant et une écriture un peu maladroite. Après, j'ai ressenti durant la première partie plusieurs moments où j'avais du mal à cerner où voulaient en venir les Wachowski. le montage n'étant pas forcément très soigné ( spoiler: on passe de la Famille terrienne de Jupiter à une planète extra-terrestre où la famille Abraxas est rapidement présentée, sauf que nous n'avons aucun repère, aucune explication sur comment fonctionne leur monde à part quand Caine entre en jeu 20 minutes après, ce qui amène un peu à la confusion, la seule chose qu'on comprendra est que Balem c'est le méchant vu qu'il a une bouche bizarre c'est pour dire
).J'ai eu souvent l'impression durant la première heure que le film était presque en mode accéléré ( spoiler: on sort d'une séquence ou Jupiter et Caine ont échappé à leurs poursuivants, on arrive directement à une scène où on les retrouve hors de la ville dans une voiture, à croire que le film préfère éviter les détails de comment ils se retrouvent d'un point à un autre
). Ce n'est qu'une fois passée la première partie que j'ai malheureusement compris que les frères et soeurs Wachowski n'ont pas pour intention créer un univers vaste et étendu où évoluent et progressent les personnages où une oeuvre de science-fiction marquante, leur seul but est de faire un divertissement pop-corn. Cela m'a vraiment déstabilisé car on sent parfois qu'ils essaient de faire autre chose ( spoiler: toute la séquence chez Kalique n'est que mythologie et origines de cet univers, cela continue avec Titus où on nous présente le but de la moisson et les sources de la Jeunesse éternelle
) mais le souci dans tout ça, c'est qu'on oublie immédiatement ce qui vient de se produire dans la scène qui suit. Pas juste le spectateur, aussi les personnages. Tout ce qu'ils voient n'influencent pas l'histoire ou leur comportement, ça ne se résume qu'à plusieurs passages où ils vont d'un point A à un point B à un point C sans que ça soit nécessaire. De quoi comprendre pourquoi certains comparent le film à un jeu vidéo. Après avoir vu le film, j'ai comparé Jupiter Ascending à une visite dans une galerie. Et franchement, c'est pas loin d'être ça. Un homme entre dans le bâtiment, regarde plusieurs oeuvres avec des styles différents en ne faisant aucun lien les unes avec les autres pour au final sortir sans que ça n'ait changé quoi que ce soit. C'est le parcours que suit Jupiter durant le film. De plus, le schéma narratif est bien trop répétitif ( spoiler: Jupiter va se faire tuer par des aliens dans la clinique, Caine arrive à la dernière seconde pour la sauver; Jupiter se retrouve avec Kalique, Caine déboule pour la sauver; Jupiter se retrouve dans un piège où elle va être mariée à Titus, Caine débarque à la dernière seconde pour la sauver; Jupiter est face-à-face avec Balem, Caine fonce pour la sauver... ENCORE! C'est encore plus énervant quand Stinger fait son discours à Caine lui disant qu'il doit prendre son courage à deux mains et secourir Jupiter. n'est-ce pas ce qu'il fait depuis le début du film???!!!!
). Si les Wachowski avaient plus forcé leur aspect contée de fée futuriste avec plus de symboles ( spoiler: celui des abeilles ou le télescope par exemple
), ça aurait été bien plus intéressant mais c'est à peine s'ils en profitent. Ou même s'ils faisaient en sorte que le voyage de Jupiter ne soit qu'une expérience, presque un rêve où on va d'un monde à l'autre juste pour l'émerveillement, mais là encore, ce n'est pas ce que font les Wachowski, ce qu'ils font c'est un divertissement d'action mais rien d'autre. Alors certes, un divertissement d'action bien foutu mais qui aurait pu être tellement meilleur. Au final, ce qu'on retient de Jupiter: Le Destin de l'Univers, ce qu'il ne faut en attendre qu'un film d'action. Si c'est la seule attente qu'on a, alors nul doute qu'on peut apprécier ce film. Mais personnellement, j'en voulais bien plus et j'ai eu la sensation désagréable pendant tout le film que les Wachowski se forçaient à ne pas exploiter l'univers qu'ils ont créé. Potentiel gâché. Mais qui reste divertissant malgré tout.

L'un des films que j'attendais le plus cette année, bien plus que le prochain "Star Wars" que nous concocte disney et dont je me fous. Et le moins que l'on puisse dire c'est que le voyage valait vraiment le coup et bien plus encore même si ce n'est pas le meilleur film de leurs auteurs, notamment du à un montage qui parait écourté, certaines choses paraissent sous traités et les ellipses sont gênantes à la narration. On parle d'un scénario de 600 pages et vu le non soutien de la warner on suppose que les Wachowski ont du mettre de l'eau dans leur vin tant leurs ambitions semblent hors norme. Mais ce ne sont que des défauts mineurs face à ce blockbuster unique et typiquement Wachowskien. La richesse visuelle convoque aussi bien Moebius et son "Metal Hurlant" que le manga ou Edgar Rice Burroughs, sur un scénario reprenant en grande partie les règles narratives du conte de fées, d'affirmation de soi, d'amour quasi adolescente. "Jupiter ascending" est un conte initiatique féminin qui mérite plusieurs visions pour en analyser pleinement la richesse visuelle et narrative. L'hybridation à priori impossible de toutes ses références fonctionne à plein régime et on en ressort avec une seule envie en voir plus, s'en prendre encore plus plein la gueule.

Un spectacle inédit et incroyablement spectaculaire, hélas entravé par une intrigue extrêmement basique, mécanique et puérile… A moins que tout ne s'explique à travers une lecture de l'histoire au second degré ? Pour découvrir la critique vidéo du film en moins de 3 minutes, cliquer sur le lien ci-dessous…

Terrible gâchis, le scénario est creux et les acteurs principaux ne brillent pas par leur charisme. Tout est très sur-joué et les situations stéréotypées, je me suis lassé très vite car il n'y a aucune surprise. Alors, oui, certes, overdose d'effets spéciaux que certains aimeront découvrir en 3D, pour ma part, j'ai trouvé tout cela bien fouilli et peu lisible.

Je n'ai même pas pu m'échapper grâce à la musique, qui est elle aussi, un stéréotype de Blockbuster, une sorte de réminiscence d'une BO de Hans Zimmer sans finesse.

Triste, car pour autant, j'ai trouvé l'univers graphique réussi et les costumes bien réalisés.

Le retour des frères Wachowski, le concept de base, les bonnes critiques lues... Tant de points positifs qui me laissaient présager que j'allais passer un excellent moment... Et bien non! Au contraire, c'est même tout l'inverse! Houla que c'est mauvais! Le scénario est creux et brouillon. Les dialogues sont complètement idiots. C'est gnangnan et puéril. On a du mal à suivre avec ce véritable "fourre-tout". J'en ai eu presque mal à la tête. (Ils nous ont tout mis en 2h!). Et puis visuellement, c'est assez laid il faut bien le reconnaître. J'avais l'impression d'être dans un mauvais jeu vidéo. Certains disent que ce film redonne un souffle à la SF?! LA déception de ce début d'année!

D'une générosité visuelle débordant incontestablement d'inventivité, "Jupiter Ascending" puise dans tous les archétypes du conte de fée pour construire une intrigue qui en conserve la pure naïveté dans un space-opera à la mythologie pourtant complexe et plutôt bien établie en seulement quelques dialogues.

Le film est un véritable vivier de références en matière de contes. Tout d'abord par le destin du personnage de Jupiter, évidemment, femme de ménage immigrée découvrant sa véritable nature de reine intergalactique qui tombe amoureuse de son "Chasseur" mi-homme mi-"Bête" amené à devenir "Prince", "Cendrillon" et "La Belle et la Bête" sont ouvertement cités dans le film.
Mais aussi par des références plus ou moins implicites comme, parmi tant d'autres, cette dynastie réduite à deux frères et une sœur gouvernant l'univers qui rappelle une version dégénérée du monde du "Magicien d'Oz" (Jupiter est d'ailleurs clairement une Dorothy 2.0 dans ce monde fantastique qui s'offre à elle), le plus maléfique d'entre eux, Balem (génial Eddie Redmayne), s'apparente même à la Méchante Sorcière de l'Ouest avec son armée de singes...euh...lézards volants.
Qui plus est, le film fait des clins d'œil appuyés à quelques uns de ses confrères cinématographiques au détour de quelques scènes comme avec cette utilisation jubilatoire d'aliens "familiers" dans un champ et qui se termine par une scène où le méchant Balem appelle son serviteur "M.Night" ou cette auto-référence de la part des Wachowski sur l'utilisation des humains par des êtres supérieurs.

Seul petit bémol dans tout cela, le manque cruel d'alchimie entre Mila Kunis et Channing Tatum, alors qu'ils sont plutôt convaincants séparément et que leur amour naissant devrait être un des points névralgiques du film, les séquences plus intimistes qu'ils partagent restent définitivement plates, il manque cette étincelle qui aurait permis au film de devenir un des sommets du genre.

Mais après tout, peu importe tant les morceaux de bravoure visuellement hallucinants dont seuls les Wachowski semblent à l'heure actuelle capables s'enchaînent à une telle vitesse pendant plus de deux heures laissant le gamin de 10 ans qui sommeille au fond de nous béat d'émerveillement, un peu comme si l'on découvrait un space-opera pour la première fois.

Merci encore à vous, les "gars", de m'avoir rattrapé, après les deux derniers volets décevants de "Matrix", au détour d'un virage avec "Speed Racer", de m'avoir envoyé au septième ciel avec "Cloud Atlas" et de continuer à me laisser en orbite avec ce "Jupiter Ascending". Punaise, mais vous allez me faire quoi dans le prochain ?

spoiler: Sean Bean SURVIT dans ce film !
Voilà, je ne savais pas ou commencer, j’espère que cela en surprendra au moins un ou deux. Enfin bref, blague à part : "Jupiter Ascending" des frères et sœurs Wachowski était un projet que j’attendais avec autant d’enthousiasme que de curiosité, je ne pense pas avoir besoin de vous dire pourquoi : la première raison, "Matrix" dont je ne suis pas fan (oui, vous avez bien lu) mais qui ont fait leur réputation et la seconde "Cloud Atlas" qui m’a paru vraiment intéressant et pour lequel un second visionnage est prévu (les scénarios de ces deux là, c’est quelque chose quand même). Oh et en passant, ils ont scénarisé l’excellent "V pour Vendetta" donc, raison de plus pour voir cette aventure intergalactique de SF.

Alors au final, est-ce que j’ai eu ce que je voulais et ce à quoi je m’attendais en prenant en compte ce qu’ils ont réalisé avant : eh bien… oui et non ! Croyez-le ou pas, ce film m’a très bien diverti et il est très riche et pleine d’inventivité mais de l’autre, on oscille entre du grand classique en terme d’histoire qui ne fait pas forcément le charme du film à mon goût mais avec une complexité en arrière plan si on y réfléchit.

Le mieux, c’est de d’abord parler de ce qui va bien avec ce film, mais je pense que beaucoup d’entre vous l’auront déjà deviné : la réalisation, la mise en scène à grandeur d’échelle et l’univers que ces deux scénaristes/réalisateurs nous offrent encore une fois. A partir du moment où l’on découvre les héritiers de la famille Abrasax ainsi que les repères des trois membres et rivaux familial, tout l’arsenal de gadget futuriste et d’armes spatiaux qu’on nous envoie sont très souvent inventive, avec une mention spécial pour les bottes anti-gravité de Caine ou il surfe littéralement dans le vide avec un bouclier intégré à son corps via son point gauche, c’est juste trop classe comme équipement. Il faut aussi saluer le travail graphique sur l’architecture effectué sur les autres planètes, les bâtiments industriels de la planète de Balem, les couloirs et allées de la demeure de Kalique, la technologie de pointe spoiler: que ça soit la fontaine de jouvence
, les couleurs des hauts et des architectures, on peut dire ce qu’on veut mais on doit bien admettre que les Wachowski ont une imagination débordante qui leur sont propre.

Et quoi de mieux pour mettre en avant tout ce jolie petit univers futuriste qu’une mise en scène pour en profiter pleinement, surtout lors des scènes d’action spoiler: comme lorsque Caine sauve Jupiter des veilleurs dans la salle d’opération ou la course poursuite à travers tout Chicago qui est juste spectaculaire à voir et à suivre
(je vous recommande vraiment la 3D pour le coup), et quand on part dans l’espace ça ne devient que plus grandiose et l’univers crée par ces deux fous nous est entièrement dévoilé, aussi bien au niveau des extra-terrestres en tout poils et tout genre que de leur technologie comme les vaisseaux utilisés entre les trois camps, et la variation du visuel est là, on aura toujours un petit détail à se mettre sous la pupille à n’importe quel moment. Les effets spéciaux sont d’une réalisme surprenant, on y croit à chaque instant du début à la fin, en clair : visuel et action, aucune déception, que du super travail.

Et aussi si il y a, cependant, bien un autre point sur lequel on peut faire des louanges, c’est sur l’orchestration de Michael Giacchino à qui l’on doit plusieurs compositions de film d’animation Pixar comme le mémorable "Là-haut" ou encore des "Indestructibles", (je n’ai pas contre pas vu ce que valait son travail dans "Mission Impossible 3", la suite du reboot de "La Planète des Singes" ou dans les "Star Trek" de J.J Abrams). Mais là, c’est tout simplement excellentissime, le thème principal est percutant, à la fois doux et transportant et mémorable, j’ai même reconnu plusieurs variations d’instruments faisant beaucoup penser à la musique des films "Star Wars" signé John Williams (non ce n’est pas du plagiat, inspiration messieurs/dames). Le rythme musical que ça donne est très puissant et entraînant, l’instrumentation est rapide et dans la lignée d’un grand space Opéra, sur ce point c’est du très bon boulot.

Sauf que… mouais, on arrive au premier point gênant du film, les personnages sont trop classique voire cliché et ça m’a plus d’une fois interpellé. Channing Tatum livre une interprétation correcte, voire plus que correcte mais son personnage est le typique beau gosse refermé sur lui-même qui jouera le rôle du prince charmant venant à chaque fois sauver l’héroïne jusqu’à se rapprocher d’elle sans pour autant savoir comment s’y prendre sur ce point.

Mila Kunis est aussi assez convaincante dans son jeu, mais elle aurait pu être mille fois plus exploitée si son personnage n’était pas un éternel cliché de demoiselle en détresse. Je ne plaisante pas, le personnage en lui-même n’est pas forcément désagréable et est quand même développé, mais on en fait un énième élue/héritière qui ne fera que suivre un schéma scénaristique identique pour la faire évoluer, et pour ma part je ne supporte plus ce genre de protagoniste depuis que j’ai vu Mary Jane Watson dans les Spiderman de Sam Raimi. Bon elle n’est pas énervante non plus, mais le point qui m’a le plus enquiquiné avec elle et Caine, c’est leur pseudo-romance impossible qui est beaucoup trop ridicule pour qu’on avale ça.

Je veux dire, prenez ce passage pour exemple et dites moi si ce n’est pas absolument cul cul et à en mourir de rire : spoiler: quand ils sont à bord du vaisseau de, Caine lui dit qu’il a plus de point commun avec un chien qu’avec elle et cette dernière lui répond avec un air romantique qui sonne trop faux pour le coup « J’adore les chiens, j’ai toujours adoré les chiens »… euh, pardon ? Désolé ma belle mais en terme de métaphore romantique j’ai vu bien plus inspiré, là t’es juste ridicule ma jolie.
Pourtant croyez-le ou pas, j’apprécie beaucoup Mila Kunis et son personnage a des points intéressants spoiler: comme le fait qu’elle veuille comprendre le fonctionnement de l’univers de la famille Abrasax
, mais après elle suit un développement très classique, par conséquent trop prévisible car vu plusieurs fois déjà et pour un film des Wachowski, ça déçoit vraiment.

Sean Bean, lui, livre une interprétation solide également avec le personnage de Stinger, un Bad-Ass et ancien (et classique) camarade d’antan de notre héros qui inspire quand même un capital sympathie en raison de sa situation. Il en devient parfois même appréciable malgré son classicisme en termes de protagoniste, enfin à mon sens en tout cas.

En revanche, et là je suis désolé mais ça ne passe pas pour le cas d’Eddie Raymane : il est juste lamentable de ridicule dans le personnage de Balem avec ses airs de protagoniste Shakespearien, bon d’accord il a le costume, il a une apparence claquante et royal mais mon dieu sa voix et cet accent pourri (première fois que je n'apprécie pas le doublage de Donald Reignoux en VF... oui j'ai vu ce film en VF, mon cinéma ne diffuse pas de blockbusters en VO et si le doublage se tient bien, celle de Balem est pas top du tout) ! Même Titus (joué par un bon Douglas Booth) est bien plus convaincant que lui (bon clin d’œil à Shakespeare en passant pour cet autre personnage). Bon à vrai dire, Eddie Raymane tente de rendre son personnage crédible mais… pour moi ça ne marche pas une seule seconde, j’suis désolé certains l’apprécient peut être mais moi je le trouve aussi classique que mal interprété pour le coup, spoiler: et puis on devine facilement qu’il est le meurtrier de la mère de Jupiter pour le coup.
Et j’espère que Raymane relève largement ce niveau avec "Une merveilleuse histoire du temps" parce que là, son jeu ne m’a absolument pas convaincu au vu de sa nomination aux oscars.

Pour le reste du casting, en général ça passe bien, que ça soit pour Tuppence Middleton qui apporte quelques thématiques avec le personnage de Kalique, Bae Doona ou Vanessa Kirby ou le reste du casting, la direction d’acteur est bonne à l’exception d’Eddie Raymane trop caricatural et ridicule pour le coup.

Bien, on parlé du visuel, on a parlé des effets spéciaux, on a parlé de la musique et des acteurs, il ne reste plus qu’à s’attaquer au scénario des frères et sœurs Wachowski. Maintenant ce n’est plus un mystère, ils sont du genre à nous balancer des histoires ultra casse-tête que ce soit dans "Matrix" ou même dans "Cloud Atlas" ou six histoires différentes se déroulaient pour en faire une seule (oui, bonne chance pour tout comprendre en une fois les gens). Mais là… c’est du très grand classique, même parfois c’est trop du déjà-vu pour qu’on puisse être surpris ou fasciné par ce que le film raconte car, comme je l’ai on retrouve plusieurs éléments d’un film de Science-fiction avec une histoire basique : un amour impossible entre le héros et l’héroïne, le destin d’un univers qui dépend d’une élue convoité par plusieurs être malfaisant voulant se servir d’elle pour servir leurs intérêts personnels, et je ne dévoile pas tout mais si vous avez vu "Matrix", vous pouvez avoir une petite idée de ce que ça va être en retirant tout le complexe mis en avant.

Mais la différence est qu’au premier abord, l’histoire est simple et classique, pas mauvaise mais trop cliché et trop du déjà-vu pour que je puisse être prit dedans et je sais que je ne suis pas le seul dans ce cas. Alors qu’avec un peu de recul, on arrive à y trouver des réflexions intellectuelles intéressantes comme le sens du temps et de la vie avec le rajeunissement de Kalique, l’interrogation sur la valeur de la noblesse, le sens de la vie, et quelques autres interrogations qui méritent d’être analyser si on fouille un peu, néanmoins on pourra comprendre que ça n’arrive pas aux oreilles de tout le monde.

Ah et, tant que j’y suis, il y a quand même une grosse incohérence qui m’a un peu laissé perplexe : spoiler: comment Caine peut-il avoir suivi les chasseurs en restant accroché à leur vaisseau alors qu’on voit clairement, au moment ou Titus l’envoi dans l’espace qu’il ne peut pas retenir très longtemps sa respiration ? Surtout qu’on voit que le vaisseau des chasseurs de prime fait un sacré bout de chemin dans l’espace malgré les raccourcis en hyperespace.
Peut être que vous ça ne vous aura pas frappé, mais vous voulez que je vous dire ?

Malgré tout ce que je peux lui reprocher, ce film est loin d’être mauvais ou gênant car ce que j’attendais de ce film, je l’ai eu en masse : certes c’est dommage que les acteurs soient juste bon voire correct et jouent des personnages clichés et que le méchant soit une grosse daube, et ce n’est pas dramatique si le scénario est trop classique pour le coup. Les principales raisons pour lesquels on doit voir ce film, c’est pour son univers, son visuel, ses effets spéciaux et la réalisation qui est encore une fois vraiment spectaculaire de la part de ce duo de réalisateurs trop injustement bâché par les américains (sérieusement, 23% d’avis positif sur rotten tomatoes, c’est pas abusé ça ?), et mention spécial à la musique. Donc, mon conseil, aller le voir si c’est ce que vous attendez de leur part également, et je pense pouvoir vous conseiller à fond de le voir en 3D pour une parfaite immersion. Pour ma part, je reste très ouvert pour le prochain film que ces deux réalisateurs créatifs nous sortirons la prochaine fois.

Les Wachowski n'en finissent plus de craquer et de mordre la poussière en voulant nous apporter leur bonne parole cinémato-mystique...
Chaning Tatum joue décidément comme une pelle à neige, il devrait se limiter à enlever ses fringues dans Magic Mike. Mila Cunis est correcte. On est heureux de retrouver Sean Bean (à quand son 1er grand rôle dans un film ?)
Alors on nous abreuve de magnifique images de l'espace histoire de combler le néant philosophique du frère et de la soeur à l'origine de ce gloubiboulga.
La reine des toilette apprend qu'elle est la reine de la terre ! Wouah quel choc ! Et surtout quelle originalité...Un croisé humain caniche va lui servir de chien de garde pour qu'elle accède à son trône mais comme elle est spoiler: la mère réincarnée de ses cupides frères et soeur
ça va poser un problème.
Pour faire encore plus original on va ajouter les petits grey, vous savez les bêbêtes trouvées à Roswell au nouveau Mexique cachés sur la zone 51. Ca c'est pour apporter une touche de cohérence à l'ensemble. Ca donne une légitimité à ce bric à brac spatial puisque tout le monde sait que c'est vrai. Après vous ajoutez des hommes dragons volants et on y est presque ! Qu'est ce qu'il manque à tout ça pour en faire un chef d’œuvre ? Ah oui, on ressort une vieille idée qu'on avait trouvé géniale dans un de nos précédent film en pensant que personne verra la ficelle, le film est sorti y'a plus de 10 ans et les gens ont des mémoires de bullots. Regarde là on prenait les êtres humais pour des piles qu'on élevait dans des champs. Bin ici, on va les moissonner ! Génial, on file la métaphore agricole sans se faire prendre. Et pour finir une touche d'humour avec la présentation de la bureaucratie administrative de l'espace pire que celle de la terre.
J'en attendais beaucoup, j'ai pas été déçu...Cloud Atlas revient, ils sont devenus fous.

De mémoire, c'est la première fois que je sors de la salle avant la fin d'un film .... Pur navet qui recycle les précédentes idées des wachowski dans un bloubiboulga débile et ridicule.