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Chuck Carrey
312 abonnés
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3,0
Publiée le 19 février 2015
Après le très bon "Cloud Atlas" qui n'a malheureusement pas connu le succès escompté et mérité, les Wachowski se devaient de remonter la pente. C'est ce qu'ils ont tenté avec "Jupiter Ascending". On ne va pas passer par quatre chemins, ce film a de quoi décevoir. En fait, si on ne se concentre que sur la forme du film, sur son visuel, alors on est ravi et on trouve que "Jupiter Ascending" est un excellent film. Eh oui, il faut bien se rendre à l'évidence, le film est magnifique. Les effets spéciaux sont d'une très grande qualité. D'ailleurs, c'est justement pour perfectionner les effets spéciaux que le film fut repoussé de plusieurs mois. Et on peut dire que le travail a porté ses fruits puis de ce côté là, c'est une réussite. Les décors, qui contiennent beaucoup de détails, sont splendides. Ce voyage aux confins de l'univers n'est pas déplaisant, surtout qu'il s'accompagne d'une musique tout à fait agréable à écouter, composée par Michael Giacchino, un homme très talentueux déjà à l'œuvre sur le reboot de "Star Trek". Dans ce voyage, nous croiserons notamment une critique du capitalisme ce qui est une bonne chose car le duo de cinéastes nous a habitué à nous faire réfléchir dans leurs films. Sauf que voilà, la forme ne fait pas tout. Le film a beau en mettre plein les yeux, cela ne suffit pas. Et c'est là que les Wachowski déçoivent le plus. Ils nous avaient habitué dans leurs films à des histoires un peu plus complexes et réfléchies. Celle de "Jupiter Ascending" donne l'impression d'être inachevée, pas assez développée. Lana et Andy avait tout un nouvel univers, complètement original (pas adapté d'un quelconque livre ou quoi que ce soit) sorti directement de leurs cerveaux tordus et ils n'en ont même pas profité. Car au final, on apprend pas grand chose de cet univers où la Terre n'est qu'une bien petite pièce d'un ensemble. Voilà ce qui déçoit. Mais ce n'est pas tout. L'action, qui compose clairement plus de 60 % du film, est elle aussi décevante. On ne va pas revenir sur le fait que les effets spéciaux sont très bons, on va plutôt dire lorsque l'on ne se sent pas concerné, l'action est bien moins agréable à regarder. En effet, bien que l'action soit plutôt bien filmée, lisible et assez spectaculaire, il manque une chose essentielle : la procuration. Ce n'est pas que les personnages sont inintéressants, c'est juste qu'on ne s'attache pas à eux car pas assez approfondis. Par conséquent, on arrive pas à vivre l'action comme eux le vivent, on ne se sent pas concerné. Sérieux, il y a Sean Bean dans le film et on n'est même pas préoccupé de savoir s'il va mourir ou pas. Cela nous emmène au reste du casting composé principalement de Channing Tatum et Mila Kunis qui font le job sans plus. Eddie Redmayne se démarque un peu mais peut-être parce qu'il en fait un peu trop. "Jupiter Ascending" ne sera donc pas le film qui ramènera sur le devant de la scène, au contraire. Ils avaient là un moyen de nous impressionner, nous subjuguer comme ils l'avaient fait avec "Matrix". Ils l'ont gâché.
Il est des réalisateurs qui réussissent brillamment la plupart de leurs films, mais se plantent totalement lors de rares exceptions : Danny Boyle avec Trance, Brian de Palma avec Le Dahlia Noir ou encore Ron Howard avec Le Grinch. Jupiter est l'exemple attribué aux Wachowski, à travers lequel on voit désespéramment que nul n'est intouchable, pas même les auteurs de Matrix et de l'excellent Cloud Atlas. Car passé une introduction discrète qui révèle néanmoins des effets spéciaux tout bonnement incroyables, les incohérences et mauvaises idées apparaissent petit à petit, entre sauvetages in extremis et dialogues pompeux, pour finir sur un faux twist d'une demi-heure durant lequel l'exaspération est à son comble, tant il pourrait se retrouver dans un métrage Emmerichien. Trop long, tombant dans l'explicatif mythologique de masse et dynamitant sur le devant de la scène un personnage peu attachant, il n'aura finalement servi qu'à se faire plaisir musicalement. Dommage.
Sachant qu'il est difficile de sortir d'une histoire classique de princesse et de "chevalier" dans un space opera ; j'ai bien aimé ici spoiler: la notion de prélèvement de l'espèce humaine à des fins commerciales ainsi que certaines scènes comme celle du mariage (contraint) dans le vaisseau spatial qui mélange tradition (présence d'un prêtre) et futurisme (les alliances virtuelles) ou celle dans laquelle les protagonistes perdent leur temps dans les méandres d'une administration extra-terrestre rappelant un peu le "Brazil" de Terry Gilliam. Visuellement, ce film saturé d'effets spéciaux ressemble à l'univers futuriste de Jodorowsky. Il est loin le temps des maquettes de vaisseaux spatiaux. Ces derniers sont ici beaucoup trop complexes et tordus pour se passer des images de synthèse. Cependant, si le film a les moyens de ses délires, son scénario est un peu confus, et même difficile à suivre au début. Certains spectateurs ont dû s'y perdre. Ses énormités font parfois sourire (spoiler: une femme de ménage propriétaire de la Terre ! ). Mais il ose. De toute façon, c'est un film réservé aux fans de SF.
Le seul truc qui retenu mon attention jusqu'au bout, c'est que je me suis demandé comment Sean Bean allait mourir. Pour le reste, ah ah, quelle blague monstrueusement moche... et très commerciale, hein, les auteurs étant sans doute échaudés par Cloud Atlas, échec artistique également, mais échec ambitieux donc louable. Alors que là, ça racole à fond, déjà dans le casting... (Tatum, le chéri de ces demoiselles...). Ah si pardon, une séquence Brazil sur la bureaucratie sortie de nulle part qui nous sort de notre torpeur un court instant.
Un accueil fortement mitigé pour ce Jupiter : Le Destin de l'univers. Le nouveau film des Wachowski, qui se sont notamment fait connaître par leur trilogie Matrix et qui ont entre autres confirmé leur talent avec le récent Cloud Atlas, n'a pas vraiment profité d'une promotion alléchante en France. Avec cette fausse traduction donnée sur le titre, "Jupiter Ascending" (bien plus agréable à l'oreille) a rapidement été la victime de remarques discréditantes. Un titre français qui le catalogue d'emblée parmi les récents ratages notoires, d'autant que le casting ne lui permet pas de remonter la pente.
Quoiqu'il en soit, Jupiter : Le Destin de l'univers est en parfaite corrélation avec ce que le spectateur connaît du duo de réalisateurs. Une sorte de fable écologiste flirtant avec un ersatz de hard space-opéra, dans lequel la mise semble faite sur un rendu visuel béton et scotchant, empli de scènes d'action spectaculaires. Il faut l'admettre, quasiment chaque instant du film ravit les yeux du spectateur par sa recherche et sa poésie, tant pendant les séquences contemplatives que d'action. Et on ne s'en lasse pas. En effet, même si ce point du film semble prendre le dessus sur tout le reste, les séquences d'action sont diablement efficaces et astucieusement réparties dans le but que tout réel intéressé ne ressente pas le signe d'une certaine lassitude, même si tout est bien factice.
Côté scénario, ce n'est pas la même histoire car il est vrai que ce dernier semble complètement dépassé par tout le rendu visuel. Le film met en avant une sorte de romance intergalactique, portée par la rencontre de deux êtres que tout oppose, respectivement incarnés par Mila Kunis et Channing Tatum. Il n'y a pas à dire, cela souffre malheureusement de maladresses difficilement pardonnables, surtout lorsque l'on connait ce que les réalisateurs ont su faire auparavant. Mila Kunis agace et traîne une histoire difficilement crédible avec son allure, Sean Bean fait juste acte de présence et prouve son inutilité. Seul à mes yeux Channing Tatum semble sauver la mise et campe un personnage plutôt attachant malgré sa simplicité.
En clair, les Wachowski réutilisent ce que l'on connait d'eux mais semblent avoir loupé toutes leurs entreprises pour rendre leur film aussi captivant et valeureux que leurs précédents. Il est tout de même à noter, pour prendre un peu leur défense, qu'ils doivent être les seuls réalisateurs actuels à livrer un savoir faire toujours aussi décalé des autres superproductions hollywoodiennes. Avec des budgets conséquents, il parviennent toujours à maintenir cette originalité qui leur est propre en livrant des trips personnels qu'ils doivent renfermer en eux depuis leur plus jeune âge, emplis d'effets spéciaux démesurément beaux. Ils ont su, malgré la désapprobation de certains spectateurs, faire part de leur liberté créative indéniable et imposante. Alors, si l'on interprète de manière inversée les fins qui les habitent dans ce film, ne devrions-nous pas au contraire nous délecter de ces maladresses ? Allez, une petite pensée pour Terry Gilliam !
Il est donc compréhensible que Jupiter : Le Destin de l'univers en dégoûte plus d'un et il est inutile d'en rappeler les raisons. Mais il est également compréhensible que certains spectateurs puissent se délecter de ces fautes de goût afin de ne pas prendre le film au sérieux et d'en saisir toute sa poésie et sa sincérité. Il y règne tout de même un côté totalement assumé. Malgré quelques dialogues et longueurs destinés à boucher les trous, les réalisateurs surfent sur leurs acquis et livrent une épopée spatiale bourrée de scènes d'action trépidantes, malgré une romance cliché et conventionnelle au possible. Ne reste que ce titre français... Mais il ne faut pas leur rejeter la faute à nouveau.
Un vrai scénario pour pré-ados ! Cette histoire "écrite" à la va-vite, aura pour seul et unique objectif de servir sa pléiade d'effets-spéciaux, laissant sombrer le concept dans une véritable niaiserie. Autant dire un contraste douloureux après le formidable univers de "Matrix" (des mêmes créateurs). Les personnages, pour lesquels nous développerons aucune compassion, au-delà du nombre incommensurable de têtes à claques, s'illustrent également d’une grande laideur... Des costumes et maquillages ridicules : un personnage peint en bleu, un autre avec une tête de rat, un autre avec les cheveux de Marge Simpson, puis un avec des oreilles d’elfe, vient ensuite une tête d’éléphant, le tout saupoudré de lézards géants...bref, ça tente le délire imaginaire comme bon nombre auparavant, sauf qu'ici l'intérêt restera dans la pénombre la plus totale. Et que dire de cette fameuse relation amoureuse, celle que l’on a vu 1000 fois et que l'on ne supporte plus. Que dire également de la scène de négociation (lorsque la belle doit sceller l’acte), si ce n'est qu'elle est aberrante, décrivant ces extra-terrestres comme totalement demeurés. Puis, bien évidemment, nous retrouverons notre fameux héros habituel, celui qui débarque toujours à la dernière seconde pour sauver sa bien-aimée (quand ce n'est pas le monde), sans oublier son petit baiser, et sa ligne de dialogue adéquate, débarquant en plein milieu d'une baston. Les Wachowski surfent donc sur des codes préétablis depuis des lustres ; originalité = 0. Au final, j’ai eu la sensation d'assister à un jeu vidéo futuriste (le scénario où il faut sauver la princesse, les explosions de partout, les chutes de plateformes, les petits méchants avant le boss final…). Alors certes, ils se sont gavés sur les effets-spéciaux, mais encore faut-il que ce scénario à la "Star wars" en plein Chicago, dispose d'une écriture un minimum intéressante et innovante. Aucun suspens, aucune surprise, rien de révolutionnaire, rien de philosophique, mais surtout une grande et infâme niaiserie. Nous voilà donc bien loin de la richesse et de la complexité aperçues dans "Matrix".
Les mauvaises critiques lues partout se justifient pleinement.
On ne croit pas une seule seconde à ce récit de réincarnation où presque tout fait effectivement défaut : pas d'écriture (j'y reviendrai plus loin), des personnages artificiels (et des acteurs ne parvenant pas à remonter le Titanic) et une musique assourdissante composent ces 2 heures dont seuls les effets visuels valent la peine. Pas d'écriture, ou plutôt pas d'originalité : tout dans ce film a déjà été vu au moins dans une autre saga ou œuvre cinématographique voire littéraire. Certaines scènes sont d'un ridicule absolu (celle où apparait Gilliam excepté peut-être). D'un réalisateur commun cela passerait mais venant des Wachowski, c'est limite impardonnable : la grandeur de la trilogie Matrix, la dramaturgie et l'intensité de V pour Vendetta et la qualité montage de Cloud Atlas : rien ne figure dans ce film avec une VF épouvantable (mon dieu les doublures de Redmayne et Kunis, quand on ne les a vus jusqu'alors qu'en VO, c'est un choc).
Malgré une promotion discrète, Jupiter : Le Destin de l'Univers était un des espoirs de la Science-Fiction les plus attendus de cette année 2015 et représentait un solide concurrent à l'épisode VII de la franchise Star Wars. La présence du tandem familial Wachowski derrière la caméra n'y était évidemment pas étranger. Nombre d'entre nous se rappellent leur chef d'oeuvre ultime, Matrix premier du nom, symbolisant une révolution visuelle exhibant des effets spéciaux tout bonnement mirifiques pour l'époque et une référence intemporelle du genre, notamment grâce à un scénario d'une densité inouï et une portée philosophique épatante. Même si leur précédent film Cloud Atlas avait mitigé les avis - quand certains clamaient haut et fort le chef d'œuvre absolu d'autres invoquaient un navrant patchwork mâtiné et vaseux - la sphère cinéphilique manifestait une attente des plus palpables en ce début d'année à l'approche de ce nouveau et prometteur cru Wachowski, dont les bandes-annonces laissaient présager une céleste symbiose entre éminent space opera et spectacle esthétiquement médusant. Au final quel verdict ? Frustrante déception, galvanisante réussite ou bilan mitigé ?
Levons le voile de suite : Jupiter : Le Destin de l'Univers n'est clairement pas la claque espérée. Même s'il exhibe quelques qualités fort délectables, il pâtit d'une "blockbusterisation" frivole navrante. Dès les premières minutes le film reflète parfaitement sa nature de céleste space opera altéré par un spectacle cosmétique empli de stéréotypes ridicules. Le dernier long-métrage des Wachowski suscite tout du long chez le spectateur un sentiment inaccoutumé mêlant intimement frustration extrême, tant le scénario se révèle nébuleux et futile, et griserie intense devant un univers si gracieux et visuellement mirifique. La déception s'avère d'autant plus acerbe que nous espérons inlassablement pendant pas loin d'une heure et demie une apothéose visuelle ultime qui finalement ne se produira jamais. La raison de cette vive déconvenue est clairement imputable à cette spoiler: course-poursuite à la fois sensationnelle, orgastique et divine de maestria tant la lisibilité est suprême , survenant dans la première demi-heure et envoûtant nos rétines avec une puissance décuplée. Vous l'aurez compris, Jupiter : Le Destin de l'Univers subjugue par son esthétique enchanteresse mais dépite par son scénario trop lisse qui aurait gagné à être plus dense tant l'univers exhibé était prometteur.
Malheureusement la faiblesse scénaristique n'est pas la seule désillusion du dernier cru Wachowski. L'imprégnation Hollywoodienne étant trop marquée, le film se voit déparé par une surabondance de poncifs déplorables souvent coalisés à des dialogues risibles : spoiler: on pense forcément à ce fameux "Tu m'as fait mal." absolument hilarant et survenant en plein cœur d'une scène de duel solennelle . A cause de cette "blockbusterisation" simpliste l'œuvre du célèbre tandem ricain perd en crédibilité à notre plus grand désarroi. Le casting quant à lui se révèle bancal et hybride, avec d'un côté des acteurs impeccables dans leurs rôles respectifs et faisant preuve d'un charisme notable - mais pas remarquable - comme Sean Bean ou encore Channing Tatum qui confirme à nouveau son talent multifacette, et de l'autre une interprétation dénaturée et lisse au possible avec en tête une Mila Kunis improbable qui, malgré ses efforts, ne parvient pas à convaincre. Derrière suivent de très près Eddie Redmayne et Douglas Booth, tous deux ridicules dans leurs rôles de grands méchants de l'histoire. Côté réalisation, spoiler: hormis la scène de course-poursuite au début du film , les séquences de "space battles" sont tout bonnement ultra-convenues en plus de manifester une effroyable carence en intensité, et ce malgré la présence d'une bande originale efficace et puissante exhibant de superbes mélodies aux tons épiques. Enfin, les scènes de duels ou combats sont souvent lamentablement orchestrées à tel point que l'action en devient confuse voire incompréhensible.
Au final, Jupiter : Le Destin de l'Univers déçoit de par son univers si déplorablement peu exploité, son casting mâtiné globalement peu convaincant malgré la présence de quelques interprétations honorables, un bestiaire clairement inspiré - voire même parfois plagié - de certaines références de la Science-Fiction (qui a évoqué Star Wars ou Star Trek?) et une mise en scène parfois brouillonne ne reflétant pas l'ampleur du talent du duo Wachowski. Il n'en reste pas moins que leur dernier cru demeure un majestueux space opera malheureusement abâtardi par un certes céleste, mais frivole et nébuleux orgasme rétinien et une profusion de poncifs risibles. Le nouveau chef d'œuvre du binôme ricain n'est pas encore à l'ordre du jour, dommage.
Oui, le scénario n'a rien d'original.. mais est ce si grave ? Ce film est exceptionnellement beau, visuellement et mérite sa 3D. Les effets spéciaux sont remarquablement faits et donnent l'impression que les acteurs volent, sautent et font tout réellement. Et lorsque l'on sait que ce sont les Wachowski (Matrix, Cloud Atlas) on comprend mieux. De tous, Eddie Redwayne est impressionnant ! Il joue son rôle comme une seconde peau et à une remarquable classe en jouant ce personnage. Et Tatum n'est évidemment pas loin derrière. C'est surement le film fantastique de l'année.
Un très bon film de science fiction (n’écoutez pas tous les détracteurs, si vous êtes fan du genre, foncez voir ce film). Les effets spéciaux sont grandioses, on ne s'embête pas une seconde
Si vous aimez l'univers des Wachowski, si vous avez aimé la saga Matrix vous aimerez à coup sur Jupiter le destin de l'univers. Bon oui ! l'histoire est un peu particulière survolée désordonnée ou peu crédible comme vous voulez, j'aurai aimé que le personnage de Channing Tatum soit plus approfondi notamment son passé plus expliqué, Mila Kunis est parfaite dans ce rôle, mais bref ce film est esthétiquement très beau très réussi, les effets spéciaux magnifiques de la SF pur jus, les combats les poursuites, les chorégraphies, tout est visuellement nickel, vous en prenez plein les yeux plein la tête , un univers foisonnant un spectacle éblouissant , les Wachowski sont au dessus dans ce domaine un vrai talent de fou. Allez y détente spectacle assuré c'est visuellement magnifique.
Film à grand spectacle, ceux qui n'aiment pas ça, ne cherchez pas à en dégouter les autres. Comme chez Disney ou dans les Marvels ou dans le seigneur des anneaux ou star wars on va voir des gentils très gentils et des méchants très méchants, et alors ? Certains se plaignent d'une histoire basique, et alors ? Blanche neige ne veut-elle pas épouser le prince charmant et Aragorn épouser Arwen ? Inutile de venir vomir vos tripes ici et allez attendre avec impatience le prochain film de Bernard Henri Levy sur la vie sexuelle des coccinelles en antarctique un soir de pleine lune. Le but du cinéma est de distraire et là c'est réussi. Supers effets spéciaux, fabuleux costumes, ça pète dans tous les sens, on n'est pas saoulé par des dialogues prise de tête. Le film dure 2h00 et quand le film s'est fini, j'ai eu l'impression d'avoir passé 20 minutes dans la salle...je me suis dit "déjà?" . Ceux qui aiment ce genre de film américain à gros budget et grand spectacle n'hésitez pas, foncez !!! Le cinéma américain envoie l'homme sur la lune, envoie Marty Mc Fly à la rencontre de ses parents, envoie Aragorn affronter des orcs, envoie Indiana Jones à la recherche du graal, bref c'est distrayant, y'a du spectacle et on sort de notre ordinaire pendant 2h00 . Le cinéma français filme de l'herbe qui pousse, c'est beau mais c'est chiant....
Avec les Wachowski à la réalisation, Matrix, on n'est jamais déçu et certains au minimum de voir un film original, bourré d'inventivité, de nouveautés, et un spectacle haut de gamme. Autre particularité, des scénarios complexes, travaillés, de véritables constructions architecturales qui ne font pas dans la facilité, des emboitages parfaits et une ambition autant qu'une audace à faire se concentrer le spectateur autant qu'à le divertir . C'est un tour de force de faire un film complexe, cohérent, tout en réalisant un Block buster grand public, un film de SF , véritable space opéra stream punk aux effets spéciaux et numériques époustouflants. Ils arrivent à créer des univers fantastiques, esthétiquement sublimes, du jamais vu, tout en privilégiant aussi la narration et l'intérêt de l'intrigue. A cet égard, Jupiter est un superbe spectacle et divertissement, un choc visuel comme l'a pu l'être Blade Runner en son temps. Aventure extraordinaire de Jupiter Jones, terrienne lambda, qui va se voir emporter dans un tourbillon d'aventures et combats entre extraterrestres et transportée dans une multitude de mondes et planètes. Elle se révélera quasiment le centre de ces univers, protégée et accompagnée par un chasseur militaire génétiquement modifié, venu d'un autre monde. Ce chasseur est le très crédible et talentueux Channing Tatum, au charisme et à la présence incroyables. Jupiter est elle incarnée par la très jolie Mila Kunis qui assure un maximum et gagne en maturité d'actrice, en crédibilité, en profondeur, en présence et relève le défi de porter ce rôle de femme qui peut changer l'équilibre du cosmos. Un superbe et agréable film de SF, novateur et esthétiquement sublime. Du grand spectacle.
Visuellement fantastique (malgré les emprunts évidents....) mais un scénario qui frise l'indigence...... en fait non,.... scénario vraiment débile et puéril pour ados rêvant de princes charmants et de princesses cucul c'est dire le niveau des wachowski qui pensent que depuis matrix ils peuvent étaler prétentieusement les insignifiances de leur philosophie et croyance..... réincarnation, génétique, royauté (les abeilles sentent la royauté, majesté..... ça fait frémir....), problème avec leur mère et problème avec les Russes encore...... bref, ce devait être un bon divertissement SF et c'est devenu une sorte de propagande hollywoodo-grotesque et politiquement correct.....
Dans la famille des films avec titre traduit, je demande Jupiter Ascending... Et là, bim : Le destin de l'Univers. Hum, je ne sais pas si je suis le seul de cette avis, mais quitte à avoir de l'imagination autant être attrayant. Mais bref ! et ce film alors ? Faisons les choses dans l'ordre: Pourquoi avoir payé 7 euros 70 pour aller voir Jupiter ? Pour commencer parce que je suis un fan absolu de SF et par dessus tout de Space Opera, genre par excellence du rêve et de l'émerveillement. Très bien, mais alors, pourquoi aller voir un film de SF qui s'annonce comme un blockbuster, et qui sera probablement de ces mauvais films à gros budget précieux à Hollywood ? Une seule réponse: l'espoir, l'espoir que les Wachowsky, réalisateur de la trilogie Matrix certes (et alors), mais surtout du chef d'oeuvre absolu qu'est Cloud Atlas, nous pondent une autre grande oeuvre ! Pourtant, autant le dire de suite Jupiter Ascending m'a déçu. Certes le film d'après sa bande annonce et son casting (nous en reparlerons) sentait plus le blockbuster d'action et d'effet spéciaux pour la jeunesse que le vrai chef d'oeuvre de science-fiction, cependant, l'espoir, toujours lui était présent et la bande-annonce restait alléchante. Mais vite devant le film avançant, il faut se rendre à l'évidence, on sent bien l'action prédominante sur un scénario pas léger, mais souvent flou et prévisible. Flou parce qu'on se perd souvent dans l'intrigue et les intrigues politiques, ne sachant plus vraiment qui se passe la petite terrienne a qui et pourquoi, pourquoi abandonnent-ils si vite, etc... Finalement l'incompréhension laisse la place à un questionnement sur des incohérences scénaristiques. La romance entre les deux personnages principaux prend une place trop importante et est elle aussi trop simpliste et prévisible. En parlant des personnages justement, c'est là un autre défaut essentiel du film. Si une bonne part des acteurs sont excellents et surtout Eddie Remayne et Sean Bean, Channing Tatum et Mila Kunis n'ont finalement pas grand chose à montrer puisqu'ils incarnent deux héros peu complexes et surprenants. Caine Wise en particulier, si Jupiter Jones est naïve est probablement pas très intelligente, celui-ci ressemble un peu trop à un Legolas du futur sur des patins à roulette volants, et en plus héroïques dans la mesure où il sauve tout le temps tout le monde. Un élément fort gênant puisque devant cette débauche d'héroïsme de sa part pour 80% et de celle de tous les autres pour les 20% restants, on ne croit plus à la mort de personne, on se doute comment ça va finir et sans suspense on sort du film en attendant impatiemment le "et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" libérateur. Malgré tout et passé la déception de ne pas avoir le chef d'oeuvre plus espéré qu'attendu, le film se laisse très bien regarder comme un divertissement pour jeune public, et encore c'est sans compter sur ses atouts indiscutables. A commencer par le background, élément indispensable et essentiel de tout Space Opera, c'est probablement ici la chose la plus cohérente et mieux amenée, même si on aurait souhaité en voir plus à ce niveau là, à la place des nombreux "beaucoup plus vastes" répétés pas les 3 méchants. Bien sûr il y aussi tout l'univers graphique du film qui renforcé par de superbes effets spéciaux forme un tout vraiment sublime et plus encore. Des monstres à l'architecture en passant par les costumes, tout est vraiment magnifique. Il faut aussi évoquer la musique qui plonge idéalement dans l'ambiance et s'accorde avec le tout. Et puis il y a aussi et bien sûr la réalisation techniquement impeccable. Et cependant et pour terminer, Jupiter reste un déception, surtout quand je me dis que malgré tous ces effets spéciaux magnifiques, ma scène préférée du film est celle où spoiler: Sean Bean met une branlée à Channing Tatum à coup de poings.