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chrischambers86
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3,5
Publiée le 17 juin 2013
Un championnat règional, puis de France, puis du monde, il faut que ça est de l'ampleur! Et le rèalisateur Regis Roinsard avait dèjà cette ambition là pour tourner ce film original! Avec son ambiance rètro assumèe, on est comme fascinè en dècouvrant cette comèdie romantique enthousiasmante où la camèra virevolte, danse et s'amuse aux sons de machines à ècrire qui font « clac clac clac clac, ding »...Une comèdie qui mise sur le magnifique bonbon sucrèe Dèborah François (avec quand même trois mois d'entraînements intensifs de dactylographie) et sur l'excellente prestation de Romain Duris, un duo de comèdiens èpatants et charmants! Des diffèrentes mèthodes d'entraînement aux enjeux commerciaux qui se cachent derrière les concours de dactylo (une pratique totalement inconnue qui a même failli devenir une discipline olympique), la dècouverte de ce monde impitoyable vaut ègalement le dètour et crèe pas mal de suspense dans sa dernière partie! il en sort une petite rèussite qui a connu un joli succès dans les salles obscures durant les fêtes de fin d'annèe en 2012! Et puis la B.O est très sympathique...
"Populaire" est une subtile comédie teintée de romance sur fond de concours improbable de machine à écrire. C'est dans sa simplicité que "Populaire" se démarque vraiment. Regis Roinsard se met au service du film, au service de l'histoire, et propose une mise en scène réussie, à la fois simple et sérieuse, imaginative et sans chichi. Il ne cherche pas à se montrer mais à mettre en valeur tout ce qui a été cité précédemment. La belle brochette d'acteurs s'avère très bien dirigée, pour un résultat charmant et très plaisant. Il n'en faut pas beaucoup plus pour être conquis, voire ravi.
Un moment sympathique mais on est très loin de la bourrasque annoncée par tous les certificats "bisoux, bisoux" des Gaumonts, UGC et consorts. Le scénario est encore plus prévisible que les comroms hollywoodiennes classiques et le final donne carrément la nausée. La seule originalité du film est son sujet : la dactylographie dont je ne suis toujours pas certain qu'elle méritait un film. Quelques détails font aussi tâches comme la photo ridicule de Duris en boxer ou la révolte de Rose devant le père de Louis alors que celui-ci lui impose la même exigence lors de ses entrainements. Pire même si l'on devine la mise en avant de la libération féministe par Roinsard via la mise en avant pleine d'ironie des secrétaires s'appretant avant l'entretien de recrutement, le scénario nous laisse à penser que le réalisateur n'est pas loin de reproduire les schémas réac qu'il entend dénoncer : Marie est une femme brillante mais avant tout une mère que l'on laisse au foyer le jour de la finale et si Rose gagne la compétition c'est toujours avec un chaperon qui saura prendre soin d'elle (Duris a 13 ans de plus qu'elle). Heureusement Déborah François, la révélation de ce film est irrésistible. Au final Populaire affiche son ambition sur son affiche, n'en attendez pas plus.
Si le sujet est mince et ne comporte aucun enjeu. Cette histoire de concours dactylographique n’étant qu'un prétexte à la romance faite à la façon des films américains des années 50 60. Dont populaire voudrais en avoir les codes,seulement le film reste bien en dessous de ses modèles. Tant dans la légèreté que dans son esthétique qui veut faire mais ne fait qu’effleuré sporadiquement l’élégance des plans et des cadrages de l'époque. Une fois de plus c'est dans les détails que tout se joue,si parfois ça marche comme la ballade en voiture avec en fond la tour effeil,ce n'est pas le cas lors du match de tennis, dont les bâches des sponsors accrochées au grillage plastifié(donc totalement d'époque)en arrière plan n'ont même pas été retirés. Le choix des seconds rôles pèche aussi, avec des acteurs peu crédible et jouant de façon ultra caricatural. Un premier film sympathique mais qui comporte tout de même une masse de défauts.
Avec "Populaire", Régis Roinsard dépoussière quelque peu la comédie romantique. Il s'appuye notamment sur un duo charmant et à l'alchimie naturelle, avec un Romain Duris toujours aussi bon et une Déborah François absolument délicieuse. Cette dernière convainc le spectateur par la fraicheur qu'elle amène, à travers un personnage maladroit et faussement innocent. Un autre point positif est à souligner, car il demeure très important pour ce genre si particulier: l'écriture. On savoure, en effet, des dialogues simples et élégants, mis aussi à la disposition de seconds rôles réjouissants, tels Eddy Mitchell, Miou-Miou ou encore Bérénice Béjo. Quelques baisses de rythme peuvent tout de même être regrettées, mais n'altèrent en rien l'esprit sympathique d'un film qui peut enfin être apprécié pour ses décors de qualité. En bref, un engouement populaire entièrement justifié.
Le film y va à fond dans le vintage mais impossible de lui en vouloir avec cette atmosphère d'apparence innocente, sa très grande élégance et ses femmes qui devait toujours être "comme il faut" et qui commençaient à dire doucement mais sûrement "fuck" à leur seul droit à l'époque à savoir "tu prépares la bouffe, tu t'occupes des enfants et tu fermes ta gueule !", et puis tout simplement qu'est que les femmes étaient superbes... Non, j'ai eu absolument aucune envie de résister à cet attrait... Et puis il y a ce scénario qui rappelle un peu et délicieusement "My Fair Lady". Bref tout est fait pour qu'on plonge dans le charme de la fin des années 50-début 60 et c'est tant mieux... Niveau réalisation, parfois ça manque de rythme mais ça passe, niveau écriture, certains personnages secondaires auraient pu être mieux exploités mais ça passe aussi... Romain Duris, dont je suis très loin habituellement de porter une grande estime à son talent, m'a agréablement surpris en étant convaincant en type tourmenté, un peu fragile qui veut se faire passer pour plus macho qu'il ne l'est. Mais c'est surtout la très mignonne Déborah François, qui a vraiment l'air de sortir tout droit d'une comédie romantique des années 50 et qui bien que blonde rappelle un peu Audrey Hepburn (qui est pour moi le plus beau compliment que l'on puisse faire à une femme !!!), qui monopolise l'attention et injecte une bonne dose de fraîcheur et de piquant à ce film plaisant et populaire dans le meilleur sens du terme.
Pour son premier film, Régis Roinsard montre une vraie capacité à raconter une histoire tout à la fois drôle et romantique un peu à la manière de Pierre Salvadori. Le film réunit plusieurs atouts de premier ordre qui additionnés rendent son succès somme toute assez prévisible. Une histoire parfaite pour décliner les différentes phases d’une romance dans le style des comédies américaines des années 40. Un casting de premier choix avec la trouvaille de la lumineuse Deborah François et la présence toujours très charismatique de Romain Duris qui au fil du temps affirme son éclectisme et sa parenté d’acteur avec Cary Grant et James Stewart. Les seconds rôles tous assez courts parfaitement distribués de Miou-Miou à Nicolas Bedos en passant par Feodor Atkine ou Eddy Mitchell. On se prend a regretter la briéveté de leurs apparitions mais Roinsard toujours concentré ne perd jamais de vue son couple d’amoureux qui est l’argument central de son film et il a bien raison car la constance n'est pas la moindre des qualités chez un réalisateur. Enfin il ne faut pas passer sous silence un des atouts majeurs du film, la plongée délicieuse dans les années 50/60 magnifiquement rendue par Guillaume Schiffman le directeur de la photographie déjà efficient sur la même thématique dans la série des OSS 117 de Michel Hazanavicius. On se croirait pas moment dans du Douglas Sirk c’est dire si l’aspect visuel a été particulièrement choyé par Régis Roinsard qui réussit donc un sans-faute pour son premier long métrage. A quand le deuxième essai ?
« Populaire » fait partie de ces films qui nous réjouissent sans pouvoir fournir d’explication rationnelle. En effet, pour son premier long-métrage sorti en 2012, Régis Roinsard réussit un sacré pari en proposant une comédie savoureuse malgré un scénario contenant sur un timbre-poste. L’histoire de cette jeune secrétaire (Déborah François) coachée par son patron (Romain Duris) pour participer à des concours de vitesse de dactylographie surprend par sa fraîcheur. L’ambiance des années 1950 et la place de la femme dans la société de l’époque s’accompagnent d’une romance sucrée, simplement rythmée par les compétitions. Bref, un divertissement revigorant.
Bon petit film français de Regis Roinsard, avec de très bons acteurs (Déborah François époustouflante et Romain Duris au sommet de son art) et une très belle mise en scène. Pourtant on regrette un petit manque de sérieux vers la fin du film (relâchement?). Ce qui est certes bien dans ce film, c'est l'euphorie prolongée que provoque ce film lorsque l'on sort de la salle. En tout cas un très bon divertissement, amusant et sans prises de têtes.
Changer l'art dactylographique en concours équestre où chaque participante se mue en poulain sur lequel parier est LA bonne idée de Populaire, le fil rouge qui brosse tant bien que mal - compte tenu de la longueur générale et des longueurs çà et là - le portrait d'une époque alors en transition sociale et culturelle, qui tisse une réflexion filée intéressante à défaut d'être pleinement convaincante sur l'illusion féministe puisque essentiellement encadrée sinon générée par des hommes. Alors la mise en scène tourne autour des personnages comme défilent les aiguilles d'un chronomètre, se borne à opposer compétitivité et sincérité amoureuse pour finalement faire triompher cette dernière. Peu de surprise au sein d'un postulat initial lui surprenant, empruntant ses couleurs et son atmosphère délicieusement désuète à deux œuvres majeures du cinéma populaire français dont le présent film est le contemporain : OSS 117 et Potiche, sans pour autant parvenir à les égaler. Manque une intelligence de chaque instant, manque une écriture légère qui aurait permis aux dialogues - surtout au début - de gagner en authenticité. Reste fort heureusement le duo principal, charmant, à la relation sadomasochiste bienvenue avec, comme intermédiaire fétichiste, la machine à écrire. Reste la composition musicale, entraînante et mémorable, qui restitue parfaitement l'esprit des années 50. On a l'impression, en considérant le film, d'assister au songe d'un Phantom Thread avant l'heure, version populaire. Comparaison révélatrice de ses grandes qualités.
Vraiment pas mal du tout, cette petite comédie pétillante d'idées et de malice. Les acteurs jouent tous très bien, le couple Romain Duris/Déborah Français fait des étincelles à l'écran, l'ambiance des année 60 est parfaitement respectée (notamment dans les costumes, les décors et la musique), avec un petit côté kitsch désuet et une touche de fantaisie qui fait tout le charme du film. "Populaire" de Régis Roinsard est une comédie agréable à regarder, et où l'on ressort de la salle de ciné le sourire aux lèvres et le cœur remplie de bon sentiments.
Une comédie romantique bien sympathique qui réchauffe les coeurs en ce temps hivernal. Bien sûr, l'intrigue amoureuse se devine rapidement, mais le jeu des comédiens et la reconstitution un brin idéalisée de la France des années 50 (début des trente glorieuses) sont revigorants et prêtent à sourire avec indulgence... spoiler: Et puis les différents concours de dactylo finissent par vous intéresser au point de considérer d'un autre oeil les secretaires d'antan
C'est amusant, et presque étrange : ici, tout est convenu à mort (bien que l'idée de départ soit pour le moins originale), il n'y a aucun renouvellement, Romain Duris est loin d'être brillant, tout comme Déborah François (charmante, c'est vrai, mais manquant d'envergure) et certains seconds rôles sont soit mauvais comme des cochons (Bérénice Béjo et Nicolas Bedos) soit complètement intrus (Miou-Miou, Eddy Mitchell, Féodor Atkine) et pourtant... il m'est impossible de dire que je n'y ai pris aucun plaisir. Sans doute ce charme désuet de la France de la toute fin des années 50, activant l'imagination de celles et ceux qui ne l'ont pas connue.