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defleppard
388 abonnés
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3,0
Publiée le 9 mars 2013
Une secrétaire participe au championnat du monde de sténo-dactylographie. Rafraîchissante cette comédie, avec un Romain Duris excellent comme d'habitude. Je conseille. 3 étoiles.
Le début des 30 glorieuses a fait son petit effet sur les mœurs, et avec la place de la femme dans notre société. Le mythe de la secrétaire a par ce fait (en temps que symbole de l'expansion féminine hors du foyer) lui aussi, chose curieuse aujourd'hui, connue ses heures de gloire. C'est ainsi que Regis Roinsard nous propose le portrait de l'une d'entre elles, plutôt maladroite mais dont la vitesse de frappe à la machine à écrire laisse sans voix. Très vite on tombe dans un confort de comédie romantique agréable et loquace, avec un duo fonctionnant merveilleusement bien à l'écran. Déborah François dont le charmeur opère des les première minutes, elle est pétillante et vraie, face à Romain Duris, la référence pour les jeunes françaises (plus toutes jeunes désormais mesdames) groupie des première heures. On assiste donc à la compétition qui mènera notre jeune secrétaire affronter les cadors de la saisie en machine. C'est malin car l'objet, complétement oublié et désuet aujourd'hui (al contrario du vinyle entre autre qui a su conquérir un public bobo actuel, la machine ne semble disposer d'aucun atouts pour son come-back), devient le centre d'un récit drôle et touchant, ce qui le rend assez original. Une histoire d'amour de deux anticonformiste du couple qui pourtant semble rapidement fait l'un pour l'autre. C'est bon enfant, un peu facile parfois, remplis de bons sentiments, mais ça fonctionne! Et on en redemanderait presque. Sympa le Romain Duris mis en avant sur l'affiche (ce qui n'est pas du tout raccord avec le film), pour que ça soit plus vendeur.
"Populaire" c'est le film populaire dans son sens le plus noble. Plein de vitalité, plein de charme, jamais pédant. Un décor d'époque juste, sans jamais être kitsch (comme l'affreux potiche), des acteurs tous très bons, et quand des acteurs sont tous à ce point bons, c'est que la direction d'acteurs est impeccable, de l'originalité, un ton, des dialogues riches, une histoire simple mais jamais simplette et une ambiance chaleureuse. Une comédie romantique à l'ancienne, du genre qui respecte le spectateur.
Une comédie pas banale qui oscille agréablement entre romance, comédie kitsch, nostalgie des années 50. Le sujet traité n'est pas banal la dactylographie et même si le côté fleure bleue prime notamment à la fin, on adhère à 100% au duo Duris / François et à cette agréable sucrerie française.
Petite comédie à la française sortie de l’imagination de Regis Roinsard, Populaire s’intéresse aux exploits médiatiques de la jeune et jolie Rose Pamphyle qui va, ô comble de prévisibilité absolue, remporter le championnat du monde de rapidité dactylographique. Coachée par un Romain Duris bon mais dont le jeu d’acteur n’a rien de comparable avec L’Auberge Espagnole, l’héroïne qu’incarne Déborah François outrepasse tout obstacle et gravit les échelons de la gloire. Un métrage gentillet qui, s’il n’atteint jamais le stade de l’excellence, décompose la montée en puissance de celle qui va peu à peu prendre confiance en elle. Ainsi, un peu à la manière de Karaté Kid mais dans un tout autre domaine, le character principal subit un apprentissage intensif, persévère contre toute attente et remporte finalement la plus grosse mise. Un conte de fée qui relève de l’irréel. Ainsi, et malgré la présence d’une Bérénice Béjo plus utile sur le papier que devant l’objectif, tout n’est pas bon à jeter, à commencer par sa mise en scène, quelque peu efficace. Sans pour autant atteindre les méandres dignes d’un quelconque chef d’œuvre, la photographie de Guillaume Schiffman lui confère une certaine autosuffisance, et la qualité de son montage ne viendra aucunement entacher le reste du film, pas même qu’il ne l’amènera toutefois vers un épilogue trop surmédiatisé. Pour résumer, Populaire reste, à l’instar des images qu’il vient juste de nous communiquer, un divertissement sommaire et abrupte, qui flirte malgré lui avec un petit air de déception.
Un vrai plaisir que de voir la condition féminine à la fin des années soixante,dans ce film aux dialogues savoureux servi par de bons acteurs Romain Duris en tête .
Un vrai feel good movie situé entre les années 50 et 60, une époque magique et nonchalante, porteuse d'espoir et d'avenir joyeux. Après un début d'exposition un peu longuet et laborieux, le film éclate dans un feu d'artifices final ébouriffant. Amusant souvent, avec un certain sens du rythme, émouvant parfois, il peut aussi nous mettre la larme à l'œil à nous les filles (comment ça je suis pas une fille ? Ah non tiens...). Ce qu'on peut regretter toutefois est le manque d'emphase sur les scènes de compétition, le réalisateur aurait pu et aurait du les emmener plus loin. Il y avait matière à transcender les enjeux, à pousser la folie et la grandiloquence pour en faire un film plus flamboyant (ce qu'on perçoit dans les scènes finales). On se plait à imaginer ce qu'aurait pu en faire un Gondry ou un Kounen. 3/5
Réalisateur de clips et de publicités, Régis Roinsard fait là ses premiers pas au cinéma, et franchement ils sont plutôt sympas. On y rencontre Louis, petit assureur de proximité, qui voit dans sa jeune secrétaire, cruche en à peu près tout, un vrai don pour la dactylo. Devant sa Japy, la gourde se métamorphose : concentrée comme du lait en poudre, rapide comme une Lamborghini, elle change de statut et attire à elle tous les regards. Le cinéaste est allé chercher l’inspiration chez les papis de la comédie. Les couleurs acidulées nous renvoient à un Jacques Demy, les portraits à un Billy Wilder, et la belle Déborah François, découverte chez les Dardenne et plutôt rompue aux rôles dramatiques, les grandes héroïnes qu’affectionnait la Nouvelle vague. Le film oscille ainsi entre les influences, et s’écarte aisément du tout venant du genre. Mais l’exercice a ses limites. Car s’il forme une synthèse accrocheuse d’autant de marqueurs pour le Septième art, Populaire n’amène jamais vraiment quelque chose de neuf, et l’entreprise apparaît comme ce qu’au fond elle est probablement, une tentative, un draft de ce que le metteur en scène saura peut-être montrer dans ses prochains essais. D’ici là, reconnaissons qu’à l’instar de Rose, discrète provinciale qui se révèle star, il porte en lui quelques promesses indubitables. A suivre.
Un gentil film pour le dimanche soir, des personnages sympathiques dans un décor des années cinquante. Pas beaucoup d'idées mais pas de mauvais sentiments non plus.
Populaire film populaire au bon sens du terme. Plein de charme, de peps, de seconds rôles réussis. Avec une reconstitution de la fin des des années 50 très réussie. spoiler: Happy end juste un peu trop happy end sans surprise.
Populaire détonne par son côté très "vintage" filmé à la "Mad Men". Déborah François et Romain Duris dégagent une pêche extraordinaire. Malheureusement, l'intrigue amoureuse n'est pas franchement à la hauteur et plombe plus qu'un peu la deuxième partie du film. Dommage, les idées étaient bonnes et le potentiel était là.
Pour un premier long métrage ne soyons pas si acerbe. Le réalisateur a joué dans la sécurité probablement pour acquérir un peu d'assise et de notoriété. Populaire, plus qu'un nom de machine était sans doute le but caché de ce premier long métrage où sont reprises les bonnes vieilles articulations d'un scénario basé sur la compétition tout ça emballé dans un joli papier rose sur un fond de trente glorieuses bien rassurantes soutenu par des comédiens qui font ce qu'ils peuvent avec ce qu'ils ont et un chef déco qui a du se défoncer. Cela aurait été sans doute l'occasion d'y glisser un peu de talent et d'originalité mais ce sera peut-être pour une prochaine fois ?
Passable pour une première copie, mais n'espérez pas tant d'indulgence par la suite...
L'histoire d'amour entre une secrétaire maladroite et un patron solitaire des 50's, sur fond de concours dactylographique. C'est surtout la reconstitution de l'époque assez poussée (costumes, décors, musiques, ambiance, mise scène, etc.) que l'on note, "Populaire" étant un film très prévisible. La romance, les motivations des personnages, ou les péripéties sont ainsi très rose bonbon, en accord avec le style gentiment kitsch dépeignant les 50's. Il s'agit donc d'une comédie romantique bien mis en boîte, agréable (Déborah François donne un charme particulier au film), mais relativement candide.
Le synopsis et le casting de "Populaire" ne m'inspiraient pas vraiment et c'est avec sans grande conviction que j'y suis allé. Mais, bizarrement, même si c'est pas le genre qui me satisfait, on devine tout de suite la grosse production française et l'habileté du scénario qui va permettre d'exporter le film à l'étranger jusqu'aux Etats-Unis. La romance, le film d'époque et l'intrusion des Etats-Unis dans l'histoire sont les ingrédients essentiels pour que les américains en soient friands! Tout droit sortie d'un petit village de province, une jeune fille de commerçant rêve d'une vie meilleure et veut suivre la grande mode d'être secrétaire. Mais pour ce faire, son patron l'engage à condition de participer à un concours de dactylographie car selon lui, elle possède un don unique : celui de taper très vite à la machine. La romance est ultra-prévisible et les personnages peu originaux, mise à part les "mon choux" à tout va de Duris et les têtes de victime de Déborah François. Les seconds rôles manquent d'approfondissement, comme celui de Bérénice Bejo qui ne m'a pas convaincu malgré une touche d'émotion. Eddy Mitchell et Miou-Miou sont dans un back-round le plus total et leur présence ne sert strictement à rien, si ce n'est à mettre des noms de "stars" dans le générique. Mais cela dit, j'ai adoré le rôle de rivale de Mélanie Bernier : elle est très drôle en peste. La comédie sentimentale classique entre le patron pas très sympathique mais charmeur et l'employée empotée mais pétillante fait penser au vieux films des années 1950 et 1960. Au début se refusant tous sentiments, le patron propose un entrainement intensif quotidien pour qu'elle monte les échelons jusqu'au championnat du monde. Inutile de douter de sa réussite vu le degré de déjà-vu au sein du film : un conte de fée qui relève de l'impossible. Surtout dans la scène finale ou un imprévu, qui aurait tout fait capoté dans la réalité, ne sert qu'à créer un suspense dérisoire pour le spectateur. Mais bon, c'est du cinéma! La mise en scène reste efficace, parsemée de touche d'humour tout en finesse, jamais grossier ou à prendre au premier degré. La comédie et les acteurs sont attachants, la reconstitution de l'époque est impressionnante et pointue. Je ne dirais pas que c'est un grand film, ni même qu'il mérite des Césars mais cela reste un bon divertissement.