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Brice B
215 abonnés
58 critiques
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3,5
Publiée le 7 décembre 2013
Même si l'histoire est complètement téléphoné, beau film qui est une romance et en aucun cas une comédie ( franchement rien de drôle). Bel univers d'un autre temps (pourtant pas si vieux), bon jeu d'acteur (une petite préférence pour Déborah François) et une réalisation efficace. Dur de ne pas laisser couler une petite larme.
Vu à l'occasion du Label UGC, je ne savais donc pas à quoi m'attendre. Avec un début un peu mou, Déborah François nous montre tout de suite son talent et son humour frais et motivant. Le film se veut assez simple, mais englobe une bonne humeur qui lui donne un large atout divertissant. Le thème est original, l'humour et le romantisme présent. On ne peut donc que peu s'ennuyer devant ce petit film.
Plutôt emballé par une bande-annonce haute en couleur et assez enjouée, je me suis mis devant ce film qui avait en outre une critique plutôt flatteuse. Et force m’est d’admettre que l’esthétique rétro années cinquante, l’humour léger et la fraîcheur qui se dégage des personnages rend le début de film plaisant à regarder. On se passionne assez vite pour ce tandem mal assorti que constitue ce trentenaire refoulé et cette jeune secrétaire maladroite qui se lancent ensemble dans cet improbable concourt (vu avec le yeux d’aujourd’hui) de vitesse de frappe à la machine à écrire. La rencontre, l’entraînement, la cohabitation et les premières épreuves du concourt sont vraiment finement contés, le tout culminant avec la fête de Noël où le couple opère malgré lui un rapprochement décisif. Malheureusement la suite fait retomber le soufflé et au lieu de cette comédie rétro et enlevée on bascule dans la forme la plus ronronnante de la comédie romantique. Le film y perd son souffle et les péripéties plaisamment prévisibles du début se transforment en lourds clichés de la comédie romantique américaine, ce qui fait perdre non seulement tout saveur au film, mais provoque chez le spectateur un certain sentiment d’ennui. Le tout se finissant évidemment sur un happy-ending aussi insupportablement inéluctable qu’incroyablement guimauve. Non vraiment, le film aurait mérité de sortir un peu des sentiers battus qui voient toujours les comédies romantiques finir dans « un tout est bien qui finit bien » aussi daté que les références temporelles du film. Reste une prestation du duo Romain Duris – Déborah François vraiment convaincante et qui est pour moitié dans la réussite du film. À voir pour se faire son opinion et voir une comédie romantique qui ne démérite pas complètement.
Bon petit divertissement qui fonctionne plutôt pas mal avec son petit côté rétro sympa et ce couple très charmant que forme Romain Duris et Déborah François. Ca reste bien sûr une comédie légère mais non sans inventivité ni humour. Subtile et rafraîchissante, "Populaire" a le mérite de faire sourire et de donner beaucoup de bonne humeur à la sortie.
Populaire est une comédie rétro intéressante, porté surtout par la pétillante Déborah François vraiment excellente. L'entrainement et les concours de dactylographies sont intéressants mais très répétitifs, mais le gros point faible du film c'est son histoire d'amour cliché et tellement prévisible : Romain Duris et son personnage passent à côté du film. Un sorte de mix entre The Artist et Oss 117 (largement supérieurs). Pas vraiment une comédie, mais un petit film sympathique.
Film frais, placé dans une époque peu exploitée dans le cinéma français actuel. Le choix des acteurs est justifié, le propos est intéressant et bien articulé avec l'humour. Vaut le coup d'être vu.
Etrange destin que celui de Régis Roinsard, au nom qui semble lui-même venir des années cinquante : après avoir suivi le parcours classique de tout apprenti réalisateur (pubs, clips, courts-métrages, Canal +), le voilà propulsé à la tête d'une grosse machine formatée pour plaire, et qui plaira sans doute, avec un budget de 15 millions d'euros. Alors que la plupart des metteurs en scène choisissent un sujet personnel percutant pour leur premier film dans l'espoir de se faire remarquer (" La Naissance des Pieuvres", " La famille Wolberg" ou encore récemment " Augustine"- tiens, trois films de femmes), Régis Roinsard marque ses débuts par l'acrhétype du film français du moment : une comédie si possible un peu romantique, et cap sur les Trente Glorieuses, remède anésthésique pour temps de crise.
Après "Les Choristes", les différentes versions de "La Guerre des Boutons" et " Le Petit Nicolas", voici donc un nouvel avatar de la reconstitution minutieuse de la France des années cinquante, et on se frotte les mains en pensant aux fortunes que se font en ce moment les loueurs de 403 et de Panhard. Alors, vous me direz, pourquoi avoir encensé " OSS 117, Le Caire nid d'espions" (qui partage avec "Populaire" le même directeur de la photographie, l'excellent Guillaume Schiffman, et la même costumière, Charlotte David -elle a d'ailleurs retaillé le costume d'Hubert Bonisseur de la Bath pour le refiler à Louis Echard) ? Parce qu'entre le film d'Hazanavicius et celui de Roinsard, il y a juste une différence d'un degré, celle qui existe entre la copie nostalgique et la parodie. C'est d'ailleurs curieux de voir combien le cinéma hexagonal soit-disant moderne revient à la "qualité française" mise à mort par la Nouvelle Vague, avec le même acharnement qu'un Sarkozy éradiquant les fantômes de mai 68...
La suite sur les Critiques Clunysiennes http://www.critiquesclunysiennes.com/
Pendant une excellente première heure, "Populaire" sait trouver le dosage parfait du "feel good movie" sans tomber dans le jeu du "tout va bien, puis, tout va mal, puis, tout va bien, etc" - sorte de fausses péripéties qui meublent l'intrigue de nombreux mauvais films (notamment les histories d'amour).
Mais cette créativité faiblit violemment dans la deuxième heure du film jusqu'à sa fin pour tomber dans une "romance-mélo" beaucoup plus classique et laborieuse.
On en ressort tout de même groggy et joyeux, le second degré l'emportant sur le reste.
Dans le registre du film formaté pour le succès populaire, avec de bons sentiments et des décors rétro etc. etc. c'est réussi. Le scénario est assez original, même s'il s'agit en partie d'une variation sur le thème de Pygmalion. Mention aux acteurs principaux et à la qualité photo. On passe un bon moment et on ne boude pas son plaisir.
Une plongée drôle est réussie au cœur de la France de la fin des années 50. Le film est drôle, Romain Duris et Déborah François forment un duo attachant et nous offrent une jolie comédie à voir en famille.
Comédie sentimentale ? "Populaire" ? Ok ....."j’achète" pour paraphraser quelqu'un... Une comédie qui fait du bien , qui nous projette dans le temps , nous fait sourire , nous émeut . C'est ma fille de 15 ans qui a eu envie d'aller le voir et nous n'avons pas été déçues . Les décors sont super bien fait , et j'aime le jeu des acteurs qui m'a beaucoup amusé.
Populaire est une comédie romantique qui porte bien son nom car si le public ne succombe pas à cette friandise acidulée, c'est à n'y rien comprendre. Trois principaux ingrédients, justement dosés, plaident en sa faveur : primo, son écriture qui, tout en empruntant les chemins habituels du genre, le renouvelle par son contexte original, les championnats de vitesse dactylographique. Filmées comme des combats de boxe, ces compétitions accélèrent le film aux bons moments. C'est Dactylo rock ; secundo, sa reconstitution impeccable et vintage de la fin des années 50 avec l'obsession de l'époque d'être "moderne" ; tertio, l'interprétation, avec un Duris toujours au sommet, une Déborah François délicieuse et une palanquée de seconds rôles qui existent vraiment. Bizarrement, les dialogues crépitent moins que les machines à écrire mais le rythme soutenu fait oublier cette petite lacune. Malgré ses couleurs pastel, le film de Régis Roinsard ne tire pas sur le rose bonbon et la romance sentimentale des deux héros est étayée de suffisamment de richesses psychologiques pour qu'elle ne vire jamais au mièvre. Populaire a aussi un côté féministe, léger mais quand même, qui ajoute du piment à ce charmant pugilat amoureux arbitré par une machine à écrire. Allez, retour chariot !
Une premiere partie de film au style desuet mais charmant , assez frais , leger mais la seconde traine en longueur et la fin vraiment too much gache le bon debut.
Voilà un film gai frais pétillant sans prétention où les acteurs s'en sont donnés à coeur joie , mais comparer Déborah François comme l'à fait un de vos abonnés à kate Winslet c'est unpeu exagéré cette dernière est l'une des plus grandes actrices du monde
En matière de comédie romantique, L’arnacoeur avait renouvelé le genre en France. Populaire en est son digne héritier. Mais si on pensait le film de Pascal Chaumeil indétrônable en la matière, il se fait allégrement piquer la vedette. Pour son premier long-métrage, Régis Roinsard signe un coup de maître. 1958, Rose Pamphyle décide de quitter son village normand pour travailler pour Louis Echard patron d’un cabinet d’assurance à Lisieux. Fasciné par la rapidité avec laquelle elle tape à la machine, il décide de l’embaucher à condition qu’elle gagne un prestigieux concours de vitesse dactylographique. Avec un budget digne d’un blockbuster (15 millions €), Populaire n’est pourtant qu’un film sans prétention qui surfe sur la vague rétro. Résultat : on craque pour ce film couleur rose bonbon aux faux airs de Hairspray, qui nous entraine dans le Paris des années 50 et où Romain Duris, plus...
Venez lire la suite de ma critique de POPULAIRE sur mon blog CHRONIQUES D'UNE CINEPHILE : http://chroniquescinephile.blogspot.fr/2012/12/la-critique-de-populaire.html