Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Max Rss
202 abonnés
1 806 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 23 septembre 2024
C'est amusant, et presque étrange : ici, tout est convenu à mort (bien que l'idée de départ soit pour le moins originale), il n'y a aucun renouvellement, Romain Duris est loin d'être brillant, tout comme Déborah François (charmante, c'est vrai, mais manquant d'envergure) et certains seconds rôles sont soit mauvais comme des cochons (Bérénice Béjo et Nicolas Bedos) soit complètement intrus (Miou-Miou, Eddy Mitchell, Féodor Atkine) et pourtant... il m'est impossible de dire que je n'y ai pris aucun plaisir. Sans doute ce charme désuet de la France de la toute fin des années 50, activant l'imagination de celles et ceux qui ne l'ont pas connue.
« Populaire » fait partie de ces films qui nous réjouissent sans pouvoir fournir d’explication rationnelle. En effet, pour son premier long-métrage sorti en 2012, Régis Roinsard réussit un sacré pari en proposant une comédie savoureuse malgré un scénario contenant sur un timbre-poste. L’histoire de cette jeune secrétaire (Déborah François) coachée par son patron (Romain Duris) pour participer à des concours de vitesse de dactylographie surprend par sa fraîcheur. L’ambiance des années 1950 et la place de la femme dans la société de l’époque s’accompagnent d’une romance sucrée, simplement rythmée par les compétitions. Bref, un divertissement revigorant.
C’est un film qui part d’un postulat plutôt merdique si j’ose dire. Et au premier abord on se demande ce que ce film pourrait bien nous raconter… Et bah honnêtement, et ne me demandez pas pourquoi, mais le film a réussi à me prendre. Je pense que le style très particulier du réalisateur m’a emporté. J’ai adoré le travail fait avec les machines à écrire, c’est coup assourdissant sur les touches et ce rythme effroyable dans le montage. A chaques compétitions, bizarrement je prenais du plaisir à suivre le résultat et les épreuves. Tout ces bons moments sont entrecoupé par les scènes d’amour que je trouve beaucoup moins subtiles et originales. Elles sont très aléatoires avec des va et vient sans sens. Bref, je met une bonne note pour une partie du film.
Cette comédie, parfaitement mis en scène par Regis Roinsard, est un résultat encourageant et déjà prometteur pour la prière réalisation de ce cinéaste. Il nous offre une belle reconstitution de l'époque des années 50. Le scénario original nous propose une ambiance sympathique, du rythme, de l'humour et les belles prestations d'acteurs du couple formé par Déborah François très naturelle et superbement efficace de simplicité, et un excellent Romain Duris. Remarque technique sur l'énorme surévaluation des performances de dactylographie qui nous montre dans ce film un record du monde en 1959 de plus de 500 mots frappés en une minute. Avec l'évolution technologique une frappe rapide atteint de nos jours 80 mots minute ! et un sténotypiste aguerri dépasse 200 mots saisis/Minutes (qu'il faudra certes retranscrire en lettres et mots).
Beau film de l'époque des années 60. J'ai aimé sa fraicheur, son côté doucereux avec une fin "conte de fée" C'est bien tourné ; on ne s'ennuie pas; Dommage que le concours n'existait plus dans les années 80, j'aurais pu être célèbre?
Rose n'est pas douée comme secrétaire mais son patron va faire d'elle une championne de dactylo.
Alors oui, le scénario est barré mais bien servi par les acteurs. C'est une comédie romantique très sympa, on sourit, on se prend au jeu bien que ce soit assez fou.
Avec ses faux airs de Potiche de François Ozon – qui est bien meilleur, cette comédie douce-amère à la thématique improbable (les championnats de vitesse de dactylographie) nous replonge dans la France de la fin des années 50. Si tout n’est pas réussi (un scénario un peu faible, des dialogues pas toujours inspirés, quelques séquences franchement ennuyantes,...) le tout se laisse regarder, notamment grâce au soin apporté aux décors et à la belle palette d’acteurs inspirés (Déborah François, Romain Duris, Bérénice Bejo, Mélanie Bernier, Nicolas Bedos, Miou-Miou, Eddy Mitchell, Féodor Atkine, Frédéric Pierrot,...).
Ce premier film de Roinsard est chic, rétro et glamour. Populaire c'est une comédie romantique autour d'un sport aussi insolite que la vitesse dactylographique dans la France en pleine reconstruction de l'après-guerre. Romain Duris, c'est la classe et le charisme assuré. Déborah François, c'est une fausse naïveté et une maladresse renversante. Le format est néanmoins un peu long et laisse place à quelques longueurs et la reconstitution historique quoi que réussie, est sans risque car peu de plans extérieurs apparaissent. On regrettera également les trop courtes apparitions d'une Miou Miou devenue trop rare.
Changer l'art dactylographique en concours équestre où chaque participante se mue en poulain sur lequel parier est LA bonne idée de Populaire, le fil rouge qui brosse tant bien que mal - compte tenu de la longueur générale et des longueurs çà et là - le portrait d'une époque alors en transition sociale et culturelle, qui tisse une réflexion filée intéressante à défaut d'être pleinement convaincante sur l'illusion féministe puisque essentiellement encadrée sinon générée par des hommes. Alors la mise en scène tourne autour des personnages comme défilent les aiguilles d'un chronomètre, se borne à opposer compétitivité et sincérité amoureuse pour finalement faire triompher cette dernière. Peu de surprise au sein d'un postulat initial lui surprenant, empruntant ses couleurs et son atmosphère délicieusement désuète à deux œuvres majeures du cinéma populaire français dont le présent film est le contemporain : OSS 117 et Potiche, sans pour autant parvenir à les égaler. Manque une intelligence de chaque instant, manque une écriture légère qui aurait permis aux dialogues - surtout au début - de gagner en authenticité. Reste fort heureusement le duo principal, charmant, à la relation sadomasochiste bienvenue avec, comme intermédiaire fétichiste, la machine à écrire. Reste la composition musicale, entraînante et mémorable, qui restitue parfaitement l'esprit des années 50. On a l'impression, en considérant le film, d'assister au songe d'un Phantom Thread avant l'heure, version populaire. Comparaison révélatrice de ses grandes qualités.
Une comédie pas mal avec une atmosphère à l’ancienne plutôt appréciable. L’histoire est satisfaisante et Romain Duris et Déborah François sont convaincants, Déborah François est assez charmante avec son côté rétro. Tous les autres acteurs sont corrects et les images sont convenables. Les décors sont satisfaisants et le petit village de Lisieux est sympathique, le contexte de l’époque est très bien retranscrit. Les tenues des personnages sont convaincantes et les acteurs sont plutôt bien maquillés. Chaque objet et équipement est réussi et la maison de Louis est agréable. Les anciens véhicules sont bons et l’ambiance est assez plaisante. Les musiques sont acceptables et la romance entre Louis et Rose est bonne. Un film donc pas mauvais avec un sujet intéressant sur la dactylographie et un couple qui marche plutôt bien, dommage qu’il y est quelques longueurs...
J’ai vu ce film deux fois. La première fois, je l’ai trouvé très drôle et l’ai trop aimé. Mais la deuxième fois, pas mal. Je suppose que c’est parce que entre ces deux séances, j’ai vu beaucoup de bonnes comédies françaises et j’ai l’œil exercé. Ce qui est formidable par rapport à Populaire, à mon avis, c’est d’avoir choisi le thème niche, la dactylographie. L’idée de s’entraîner à la dactylographie comme sport est drôle.
Réalisateur de clips et de publicités, Régis Roinsard fait là ses premiers pas au cinéma, et franchement ils sont plutôt sympas. On y rencontre Louis, petit assureur de proximité, qui voit dans sa jeune secrétaire, cruche en à peu près tout, un vrai don pour la dactylo. Devant sa Japy, la gourde se métamorphose : concentrée comme du lait en poudre, rapide comme une Lamborghini, elle change de statut et attire à elle tous les regards. Le cinéaste est allé chercher l’inspiration chez les papis de la comédie. Les couleurs acidulées nous renvoient à un Jacques Demy, les portraits à un Billy Wilder, et la belle Déborah François, découverte chez les Dardenne et plutôt rompue aux rôles dramatiques, les grandes héroïnes qu’affectionnait la Nouvelle vague. Le film oscille ainsi entre les influences, et s’écarte aisément du tout venant du genre. Mais l’exercice a ses limites. Car s’il forme une synthèse accrocheuse d’autant de marqueurs pour le Septième art, Populaire n’amène jamais vraiment quelque chose de neuf, et l’entreprise apparaît comme ce qu’au fond elle est probablement, une tentative, un draft de ce que le metteur en scène saura peut-être montrer dans ses prochains essais. D’ici là, reconnaissons qu’à l’instar de Rose, discrète provinciale qui se révèle star, il porte en lui quelques promesses indubitables. A suivre.
Le début des 30 glorieuses a fait son petit effet sur les mœurs, et avec la place de la femme dans notre société. Le mythe de la secrétaire a par ce fait (en temps que symbole de l'expansion féminine hors du foyer) lui aussi, chose curieuse aujourd'hui, connue ses heures de gloire. C'est ainsi que Regis Roinsard nous propose le portrait de l'une d'entre elles, plutôt maladroite mais dont la vitesse de frappe à la machine à écrire laisse sans voix. Très vite on tombe dans un confort de comédie romantique agréable et loquace, avec un duo fonctionnant merveilleusement bien à l'écran. Déborah François dont le charmeur opère des les première minutes, elle est pétillante et vraie, face à Romain Duris, la référence pour les jeunes françaises (plus toutes jeunes désormais mesdames) groupie des première heures. On assiste donc à la compétition qui mènera notre jeune secrétaire affronter les cadors de la saisie en machine. C'est malin car l'objet, complétement oublié et désuet aujourd'hui (al contrario du vinyle entre autre qui a su conquérir un public bobo actuel, la machine ne semble disposer d'aucun atouts pour son come-back), devient le centre d'un récit drôle et touchant, ce qui le rend assez original. Une histoire d'amour de deux anticonformiste du couple qui pourtant semble rapidement fait l'un pour l'autre. C'est bon enfant, un peu facile parfois, remplis de bons sentiments, mais ça fonctionne! Et on en redemanderait presque. Sympa le Romain Duris mis en avant sur l'affiche (ce qui n'est pas du tout raccord avec le film), pour que ça soit plus vendeur.
Une comédie française magnifique et drôle avec de brillants acteurs, des décors superbes, une photographie incroyable, une histoire d'amour franchement sympathique et un scénario bien écrit.
Film frais, placé dans une époque peu exploitée dans le cinéma français actuel. Le choix des acteurs est justifié, le propos est intéressant et bien articulé avec l'humour. Vaut le coup d'être vu.