Cette comedie nous plonge avec delices dans les annees 50. Pas de politique ou d'etude de moeurs mais simplement le quotidien de cette epoque. Le film est agreable, l'histoire est simple mais servie par un bon jeu d'acteurs.
Plutôt emballé par une bande-annonce haute en couleur et assez enjouée, je me suis mis devant ce film qui avait en outre une critique plutôt flatteuse. Et force m’est d’admettre que l’esthétique rétro années cinquante, l’humour léger et la fraîcheur qui se dégage des personnages rend le début de film plaisant à regarder. On se passionne assez vite pour ce tandem mal assorti que constitue ce trentenaire refoulé et cette jeune secrétaire maladroite qui se lancent ensemble dans cet improbable concourt (vu avec le yeux d’aujourd’hui) de vitesse de frappe à la machine à écrire. La rencontre, l’entraînement, la cohabitation et les premières épreuves du concourt sont vraiment finement contés, le tout culminant avec la fête de Noël où le couple opère malgré lui un rapprochement décisif. Malheureusement la suite fait retomber le soufflé et au lieu de cette comédie rétro et enlevée on bascule dans la forme la plus ronronnante de la comédie romantique. Le film y perd son souffle et les péripéties plaisamment prévisibles du début se transforment en lourds clichés de la comédie romantique américaine, ce qui fait perdre non seulement tout saveur au film, mais provoque chez le spectateur un certain sentiment d’ennui. Le tout se finissant évidemment sur un happy-ending aussi insupportablement inéluctable qu’incroyablement guimauve. Non vraiment, le film aurait mérité de sortir un peu des sentiers battus qui voient toujours les comédies romantiques finir dans « un tout est bien qui finit bien » aussi daté que les références temporelles du film. Reste une prestation du duo Romain Duris – Déborah François vraiment convaincante et qui est pour moitié dans la réussite du film. À voir pour se faire son opinion et voir une comédie romantique qui ne démérite pas complètement.
Un petit film, pas des plus mémorables, mais plutôt agréable à regarder. Romain Duris est plutôt crédible dans son rôle de patron tyrannique, Déborah François est plus empruntée dans celui de la secrétaire. L'histoire est originale et le réalisateur semble quelque peu nostalgique de l'époque durant laquelle l'action se déroule. Le rythme de l'ensemble est suffisamment élevé pour tenir éveillé. Mais le tout manque sérieusement d'humour et de fantaisie. Pas mal, sans plus.
Le film y va à fond dans le vintage mais impossible de lui en vouloir avec cette atmosphère d'apparence innocente, sa très grande élégance et ses femmes qui devait toujours être "comme il faut" et qui commençaient à dire doucement mais sûrement "fuck" à leur seul droit à l'époque à savoir "tu prépares la bouffe, tu t'occupes des enfants et tu fermes ta gueule !", et puis tout simplement qu'est que les femmes étaient superbes... Non, j'ai eu absolument aucune envie de résister à cet attrait... Et puis il y a ce scénario qui rappelle un peu et délicieusement "My Fair Lady". Bref tout est fait pour qu'on plonge dans le charme de la fin des années 50-début 60 et c'est tant mieux... Niveau réalisation, parfois ça manque de rythme mais ça passe, niveau écriture, certains personnages secondaires auraient pu être mieux exploités mais ça passe aussi... Romain Duris, dont je suis très loin habituellement de porter une grande estime à son talent, m'a agréablement surpris en étant convaincant en type tourmenté, un peu fragile qui veut se faire passer pour plus macho qu'il ne l'est. Mais c'est surtout la très mignonne Déborah François, qui a vraiment l'air de sortir tout droit d'une comédie romantique des années 50 et qui bien que blonde rappelle un peu Audrey Hepburn (qui est pour moi le plus beau compliment que l'on puisse faire à une femme !!!), qui monopolise l'attention et injecte une bonne dose de fraîcheur et de piquant à ce film plaisant et populaire dans le meilleur sens du terme.
Pour son premier film, Régis Roinsard montre une vraie capacité à raconter une histoire tout à la fois drôle et romantique un peu à la manière de Pierre Salvadori. Le film réunit plusieurs atouts de premier ordre qui additionnés rendent son succès somme toute assez prévisible. Une histoire parfaite pour décliner les différentes phases d’une romance dans le style des comédies américaines des années 40. Un casting de premier choix avec la trouvaille de la lumineuse Deborah François et la présence toujours très charismatique de Romain Duris qui au fil du temps affirme son éclectisme et sa parenté d’acteur avec Cary Grant et James Stewart. Les seconds rôles tous assez courts parfaitement distribués de Miou-Miou à Nicolas Bedos en passant par Feodor Atkine ou Eddy Mitchell. On se prend a regretter la briéveté de leurs apparitions mais Roinsard toujours concentré ne perd jamais de vue son couple d’amoureux qui est l’argument central de son film et il a bien raison car la constance n'est pas la moindre des qualités chez un réalisateur. Enfin il ne faut pas passer sous silence un des atouts majeurs du film, la plongée délicieuse dans les années 50/60 magnifiquement rendue par Guillaume Schiffman le directeur de la photographie déjà efficient sur la même thématique dans la série des OSS 117 de Michel Hazanavicius. On se croirait pas moment dans du Douglas Sirk c’est dire si l’aspect visuel a été particulièrement choyé par Régis Roinsard qui réussit donc un sans-faute pour son premier long métrage. A quand le deuxième essai ?
jamais je n'aurai cru regarder un film sur les sténos... comme quoi, tout arrive :) C'est sympathique, les 2 acteurs principaux sont bons, notamment R. Duris Après, je ne pense pas le regarder une seconde fois
3 étoiles mais pas vraiment pour l'histoire. Plutôt pour l'impressionnante métamorphose de cette France des années 50/60. La trame reste classique d'une comédie romantique bien écrite et bien jouée. Populaire, oui mais c'est un faux-semblant de croire que c'est du film qu'il s'agit. En jouant sur ce mot,on détourne ainsi la marque d'une célèbre machine à écrire..pour en faire un film populaire mais pas forcément triomphal.
D'aucuns diront que le film traine parfois en logueur et dans le pathos mais il est d'une fraicheur tellement agréable qu'il se ragarde du début à la fin sans souci, sans regarder sa montre et avec une certaine envie meme, envie de connaitre la suite et la fin (meme si on la devine...) comme une véritable compétition sportive. Debirah Francois est d'une simplicité et d'une justesse énorme. Duris, lui est pas mauvais mais a deja fait mieux.
Que demande le peuple sinon de l'amour et des jeux... On rit de bon cœur devant notre naïveté a vouloir être le premier quoiqu'il en coûte et les années 50qui servent de décor à cette comédie vintage laisse entrevoir au second degrés les trentes piteuses qui suivront. Quoiqu'il en soit et peut être surtout c'est la fraîcheur d'une époque révolue qui finit par nous emporter joyeusement vers happy end ou les affaires restent l'apanage des USA et l'amour celui de la France. Un conte de Noël en somme