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bug bunny
42 abonnés
1 285 critiques
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2,5
Publiée le 7 février 2021
Au début sait une petite d histoire avec plein de tendresse et par la suite ça redescend après les acteurs joue fabuleusement bien ce laisse regarder gentiment
Etrange ... Pas d'enthousiasme, mais film pas déplaisant. C'est mignon et surréaliste. Mignon car la frimousse de Déborah François est touchante d'innocence. Surréaliste car cette histoire romantique centrée sur la performance dactylographique est ... absurde et kitschissime. Rien de renversant, mais un produit cinématographique bien fait et - malgré un scénario plutôt faiblard - étrangement sympa.
ça partait d'un bonne idée : recréer jusqu'à la caricature les années optimistes des fifties. Mais malheureusement, Duris cabotine et le sujet est très vite rattrapé par une basique comédie romantique
Note moyenne grâce à la présence de Romain Duris et Deborah François que j'ai toujours plaisir à voir, même si c'est dans un film dont le scénario n'a rien d'extraordinaire. En effet comment s'enflammer devant un concours de secrétaire qui tape à la machine à écrire (même si il semblerait qu'en 1959 la finale, bien que se déroulant aux USA, soit retransmise à la radio, suivie par la France entière et que tout le monde encourage comme s'il s'agissait des JO ou du championnat du monde de foot...Peu crédible)?
Bonne petite comédie populaire un petit trop propre. Coup de chapeau quand même pour avoir fait quelque chose qui se regarde aussi facilement sur un sujet on ne peut plus chiant. Il y a quelques bonnes situations vraiment sympas et drôle, mais dans l'ensemble c'est plus le genre de film léger qu'on lance lorsqu'on ne sait pas trop quoi regarder. Ça fait le job pour ce qu'on en attend, sans pour autant marquer les esprits.
Une comédie romantique made in France, sur fond de concours dactylographique dans le Lisieux des années 50... Autant dire que ça vend du rêve!! Romain Duris y est fidèle à lui-même et, malgré la bonne volonté de Deborah François, la niaiserie du film prend rapidement le dessus.
Rien à redire sur la performance de Déborah François qui tout du long affiche fraîcheur et émotions. Ce n'est pas le cas des seconds rôles qui sont tous en dessous, voire toujours aussi médiocres que d'habitude. Quant à l'histoire, elle a quelques bons moments mais est vite lassante car elle manque de péripéties, de rebondissements, c'est très téléphoné et le plaisir des premières minutes s'évapore au fur et à mesure. Enfin, musicalement c'est un désastre !!
Soyons franc. Régis Roinsard tombe déjà, dés son premier film, dans le marasme ambiant du cinéma "populaire" français. Une intrigue tirée par les cheveux qui va se trémousser pendant 1 heure 50, c'est vraiment nous prendre pour des guignols. Alors, dans l'euphorie, et aussi l'incompréhension, la plus totale, c'est agréable à suivre. Mais alors pour ce qui est du rire, on repassera plus tard.
Pendant une bonne heure j'ai vomi devant le manque d'intérêt et de profondeur d'un nouveau film Français qui fait ce qu'il peut pour apporter de la saveur à un plat déjà rassit. Heureusement 2 ou 3 séquences bien foutu ont commencé à me faire voire les choses différemment et me faire un peu mieux adhérer au concept du film. Au final je ne reverrai jamais ce film mais je n'en garde pas un mauvais souvenir...c'est déjà ça!
C'est bien beau de se montrer maniaque, d'une précision d'horloger pour reconstituer une époque (d'ailleurs complètement fantasmée pour les besoins du spectacle), si les personnages n'existent pas, et ben on se fait ch... Ici c'est malheureusement le cas. Chaque comédien semble engoncé dans son personnage, dans les tics rêvés d'une époque (aussi raté qu'un certain fabuleux destin d'Amélie Poulain qui faisait la part belle aux ressorts d'une publicité ample comme la communication institutionnelle pour une assurance). Le scénario déjà plan plan semble copié-collé sur l'écran, toute magie envolée comme ces feuilles de papier scolaire échappées d'un vielle machine à écrire ... Bel effort de reconstitution mais il manque hélas l'essentiel, raison pour laquelle Populaire reste un simple produit certes clinquant mais sans grand relief.
« Populaire » semble concentrer en une et heure quarante tous les travers du cinéma français commercial récent : la fétichisation d’une époque révolue, "forcément" plus charmante que notre XXIe siècle, la primauté de la décoration sur l’histoire, l’absence dramatique d’humour dans ce qui se veut pourtant une comédie sentimentale, le charisme quasi nul des acteurs, qui incapacite le fonctionnement de l’éternel "boy meets girl", sans parler de ces personnages mal écrits, dont les motivations et le fonctionnement nous restent largement mystérieux (et là, le mystère n’est pas une qualité !). En ce sens, Louis Etchard (Romain Duris), complètement incohérent et à côté de la plaque, est particulièrement pénible, et les contradictions mal maîtrisées de son personnage principal empêche largement « Populaire » de fonctionner, en dépit de notre bonne volonté de spectateur a priori décidé à s’amuser. Reste bien entendu que notre coeur de midinette pourra battre de temps à autre devant les pérégrinations de cette dactylo frénétique sur le chemin de la gloire et de l’amour, situées dans une France assez rance et bien loin de la dure réalité des années post-guerre, au tout début d'une courte période de prospérité économique qui fera long feu. Finalement, la meilleure scène du film, c’est celle qui parle d’autre chose, de l’amour manqué entre Bejo et Duris, un simple face à face où un peu de douleur et de vérité illuminent quelques brèves minutes d’un film par ailleurs condamné à la futilité.
Ces dernières semaines, le cinéma français se plaît à voyager à travers différentes époques (Après Mai, Thérèse Desqueyroux), et Populaire continue sur la lancée en plongeant dans les trente glorieuses. En 1958, le rêve de toutes les femmes est de devenir secrétaire. Et celui-ci va se réaliser pour Rose Pomphyle, une jeune femme de Province.
De bons acteurs (Duris, François, Béjo) et l'ambiance kitch de cette période ne suffisent pas pour faire un film de qualité. Le gros hic, c'est que la base même du scénario (l'ascension d'une secrétaire dans les compétitions dactylographiques) ne passionne guère. Et Roinsard n'y va pas de main morte en filmant pas moins de trois championnats (régional, national, et mondial), et en nous réservant à chaque fois son lot de (faux) suspens.
Au delà de ça, l'intrigue amoureuse (obligatoire) surgit peu à peu dans ce récit sympathique mais un peu creux, à l'image de ses personnages. Le patron de Rose veut qu'elle réussisse là où lui a échoué, une projection de soi sur l'être aimé en quelque sorte. Du déjà vu. Et si l'humour décalé qui correspond bien à l'époque fait de temps en temps travailler nos zygomatiques, il ne suffit pas à faire de Populaire un divertissement réussi.
A force de vouloir colorer son récit en le ponctuant de gags (un peu lourd à force) et en montrant tous les archétypes des trente glorieuses, le réalisateur finit par avoir un résultat terne et sans saveur (si ce n'est le goût de l'artifice).