Le principal atout du film, c'est la sympathique reconstitution des années 50, atmosphère, mentalité, décors...A part ça le scénario est assez faiblard et surtout manque du rythme indispensable à une bonne comédie. Certes pas le film de l'année, mais bof, si vous avez un moment à tuer !!!!
Je suis allée voir ce film sans aucun a priori puisque je ne savais pas grand chose sur lui : je savais qu'il y avait Romain Duris et qu'il était question de machine à écrire c'est tout. Lu aucune critique avant.Je n'ai donc pas été déçue, puisque je ne m'attendais à rien de particulier. Mais au final, je n'ai pas aimé du tout. Je n'ai pas accroché un instant à cette histoire de concours de dactylo, ennuyeux au possible. La comédienne qui interprète Rose est plutôt pas mal, Romain Duris pas terrible, et Nicolas Bedos vraiment mauvais à mon sens. Mais surtout, le scénario est inconsistant et l'histoire très mal amenée. On ne croit pas une seconde à cet intérêt soudain et inexpliqué de ce petit assureur pour un concours de vitesse dactylographique. Pourquoi veut-il faire passer cette épreuve à sa secrétaire ? On ne marche pas un instant dans ce scenario improbable qu'il l'installe chez lui et qu'ils passent leur temps à "s'entrainer". En plus tout est téléphoné. Dès la 1ière séquence où Duris apparaît, on sait qu'ils vont finir ensemble. Dès qu'il est question de ce concours, on devine que Rose va gagner. Et les dialogues totalement indigents (America for business, France for Love ...), la musique .. Un condensé de culcul la praline et de clichés dégoulinants . Et la scène finale du baiser, avec le retour sur le poteau de Romain Duris .. Au secours !! Je veux bien que ce soit du 2nd degré, un clin d'oeil aux films des années 50 ... Mais là c'était juste à la limite du supportable. J'ai mis 2 étoiles et pas une seule à cause des décors qui rendent bien le côté kitch de l'époque, mais sinon ... Quel ennui !!
une seule phrase, cucu la praline. heureusement bien joue et bien realise, mais scenario tres leger. il serait temps que les realisateurs restent sur 1h30 de pellicule, des qu ils depassent c est toujours de trop. film tout de meme a voir pour un moment de legerete.
Gentil petit film français sans véritable prétention (c'est déjà ça comparé à la multitude de productions françaises à la prétention pompeuse) mis en valeur par le charme et la fraîcheur de Déborah François (à l'opposée d'actrices américaines botoxées, liposucées, siliconées et fardées de maquillage).
Il se regarde sans vraiment s'ennuyer mais sans non plus s'exalter, authentique dans sa reproduction de la France des années 50 (Romain Duris très crédible en dandy post René Coty). Enfin on se demande si Nicolas Bedos et son personnage horripilant ne font q'un..
Je me suis rendu compte avec ce film que je n'aime pas Romain Duris, il y a juste dans De battre mon cœur c'est arrêté que son personnage antipathique lui correspond bien Le film est gentillet mais n'a absolument rien d'exceptionnel, je me suis un peu ennuyé et je le déconseille
Tout y est prévisible et caricatural ; pas la moindre subtilité notamment en ce qui concerne l'évocation de 1959 pourtant marqué par de grands évènements. Nombreux acteurs renommés viennent y faire de la figuration, ce qui ne suffit pas à lier la sauce. L'enseignement principal (et unique) : on peut faire du suspense avec n'importe quoi. De là à dire que je me suis ennuyé, il n'y a pas très loin.
Très bien pour ceux qui ont aimé The Artist. Pour les autres au moins il y a de la couleur et des paroles, et le jeu de Duris est plus acceptable (même si il surjoue beaucoup, mais c'est le role ...).
Vers la fin des années 50, Rose Pamphyle mène une vie d’arriérée dans sa campagne normande. Destinée à épouser le fils du garagiste, celle-ci se contente de fantasmer une vie à la ville. La machine à écrire débarque dans la boutique du père et c’est le coup de foudre : Rose deviendra secrétaire. La voici donc partie pour le cabinet de Louis Echard, futur mentor pour la compétition de la meilleure dactylo du coin, du pays, du monde… En tout cas, ce sera la condition pour décrocher le boulot dont elle rêve tant, et plus si affinité… Annoncé quasi-unanimement comme l’un des meilleurs films français de l’année – ne serait-ce point Holy Motors ? – Populaire avait suscité ma curiosité du temps où Studio Ciné Live lui avait consacré un dossier. Les diverses affiches et photographies mettaient en avant un aspect coloré et grandement stylisé pour ce premier long-métrage signé Régis Roinsard. Effectivement, les couleurs sont indéniablement au rendez-vous, mais qu’en est-il du style ? Retour sur un des phénomènes de l’année, peut-être un tantinet surestimé… Non pas que le long-métrage soit une de ces médiocres créations made in France comme on en voit de plus en plus souvent, mais c’est ce statut trop « populaire » qui tend à ne pas pousser dans l’extravagance et l’humour décalé que le film semble pourtant prôner par-ci, par-là. En résulte un certain conformisme qui nous amène finalement à supporter la banalité et la prévisibilité d’un tel scénario. L’histoire d’amour manque cruellement de saveur et ce n’est que par ses innombrables détours que Populaire parvient à nous soutirer quelques sourires de tout le film. Les compétitions de machines à écrire, bien entendu, ne s’avèrent gère exaltantes et – me direz-vous – ce n’est probablement pas le but d’un tel long-métrage… Quel serait alors « le but d’un tel long-métrage » ? Divertir ? Beaucoup ont fait mieux avec un esprit similaire… Le fait est que la jeune Rose Pamphyle ne parvient pas à s’extirper de son corps de godiche tandis que le personnage de Romain Duris – proche d’avoir la peau sur les os – va encore plus loin dans le stéréotype, avec ce sempiternel rôle du sadique au grand cœur, possessif et mauvais menteur. Enfin, l’autre échec de Populaire réside en son incapacité à coller au mouvement 60’s que devrait véhiculer le film. En dehors des décors et costumes bien kitsch comme il faut – rien à redire de ce côté-là – Roinsard insuffle à son long-métrage une sorte de couleur fadasse qui se voudrait probablement proche de la Technicolor sans jamais atteindre un centième d’une telle qualité. La photographie demeure globalement assez laide en dépit de ce qui aurait pu être réalisé. Populaire est vite oublié. Son potentiel est gâché. Le travail est là, mais mal exploité. Un semblant de charme se dégage de cette aventure où l’on aurait sans doute voulu des personnages à forte identité. Des personnages attachants qui nous emmèneraient avec eux à travers les épreuves. À travers cette génération excentrique risiblement poussée à l’outrance…
Une comédie surcotée. Le sujet est certes original et insolite, le charme vintage et légèrement kitsch, le duo d'acteurs savoureux. Mais le scénario est ultra-prévisible et les innombrables scènes de concours se suivent et se ressemblent. Très vite lassant.