Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Philippe C
101 abonnés
1 058 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 2 décembre 2012
Film kitch sur la fin des années 50, avec une héroïne (certes très bien interprétée) qui ressemble à Cerise de Groupama. Certes on dénonce jsuqu'à la caricature le machisme de l'époque, certes la compétiton de dactylographie décrite comme une compétition sportive avec entrainement, coach et salle d'affrontement est une assez bonne idée, certes les apparitons d'Eddiy Mitchell, Miou-Miou et Devos sont raffraichissantes, mais au total c'est assez convenu, plein d'anachronsimes (les polos Lacoste; mes livres de la NRF etc...) et un peu ennuyeux pour qui a connu cette époque là qui était assez différente que ce qui est montré.
Film plaisant, bien interprété mais sans surprise, pour ma part, l'intérêt majeur fut de me replonger dans l'ambiance et l'environnement de mon enfance et là c'est une réussite, presque un exploit parfois!
Ici, on fait dans le simplisme. Le personnage principal s'appelle Rose et est donc habillé de cette couleur qui orne également la machine à écrire qu'elle promeut après avoir réussi à percer. Parlons justement de la réussite de ce personnage. Tout le monde semble s'extasier d'une secrétaire qui tape vite à la machine. Alors on est dans les 50's, mais ça ne rend pas les gens plus cons et je pense qu'ils avaient mieux à faire qu'à suivre ce genre de choses. L'intrigue amoureuse, elle, manque cruellement d'intensité et d'intérêt. Duris joue le stéréotype du mec qui refuse le bonheur après avoir vu ses potes mourir à la guerre ! C'en est hilarant de nullité tant ça semble être un cliché... On retrouve les personnages secondaires d'OSS 117 dont on ne comprend pas vraiment leur rôle alors qu'il ne sont que peu exploités. Le film repose en fait sur les épaules de la très belle et sensuelle Déborah François que l'on se plait à admirer. Hélas, ça ne suffit pas à sauver un film sans intrigue ni intensité.
Les décors et les costumes sont tellement propres qu'on se croit presque au théâtre ou dans une reconstitution, on ne se croit pas à l'époque de l'histoire en tout cas (Argo avait réussi à faire ça superbement, ici c'est raté). La machine à écrire n'est qu'un prétexte à une histoire vue et revue, celle de l'histoire d'amour compliquées par les pseudos blocages d'un héros qui nous fait vite chier en fin de compte. C'est du cinéma français démodé. En plus Nicolas Bedos est mauvais.
Populaire est une comédie populaire gentille, mais un brin formatée mais surtout extrêmement prévisible dans le scénario. La reconstitution de l’époque pleine de nostalgie est plutôt réussie, on rit peu, on est moyennement ému et ce concours de dactylographie on finit par s’en foutre comme de l’an 40. Mais ça reste malgré tout un film aimable (un peu longuet quand même) qui se regarde sans déplaisir mais qui ne laissera assurément pas un souvenir impérissable.
Sans mauvais jeu de mot, ce film risque d'être un succès populaire. Film à la sauce ancienne, belles lumières, beau scope, belle et bonne actrice et qq séquences bien foutues (notamment les compétitions)... Mais derrière ça, l'ennui a toujours rôdé pour ma part car les motivations des personnages ne sont pas vraiment bien amenés du point de vue dramaturgique. Si je trouve fun l'idée de compétition de dactylo j'aurais aimé un traitement plus fantaisiste. Ici tout ou presque est très premier degré. Hors il m'est difficile d'accepter que ce concours soit si important pour Duris malgré toutes les explications un peu lourdes qui tentent de nous expliquer le package. Bref, un produit un peu bizarre qui a de la fantaisie mais un traitement trop classique qui fausse parfois le jeu. Duris me semble du coup bien à la peine dans ce film, faute d'un personnage crédible et bien écrit. Son masque figé et souvent laid pour ce mec charismatique m'a par moment exaspéré. Bref, pas mauvais, pas génial... 2,5/5
Les plus : de belles images, une certaine nostalgies de ces années, de belles toilettes, les voitures anciennes ....le charme de cette vieille France et des débuts de l'émancipation des femmes...la femme qui travaille et tout ce qui s'en suit... Le couple Déborah François et romain Duris fonctionne... Les moins : je me suis endormie au milieu du film... Malgré tous les efforts on s'ennuie ...
Invité par UGC pour voir ce film en avant première et décerner ou non le "Label UGC", j'ai eu l'occasion de le voir et j'avoue avoir été un peu déçu. Une comédie française basique assez plate et niaise sans aucune surprise. Mais bon ce "gentil" film plaira à beaucoup et porte bien son nom... Personnellement, j'ai perdu mon temps et je n'ai pas voté "oui" pour le Label mais il l'a eu.
"Populaire", qui est fait pour l'être, a les qualités et les défauts d'un premier film. Cette plongée dans les années 50 à travers l'ascension d'une jeune fille de province dans une compétition de dactylographie est originale, c'est positif. Le formidable déploiement de moyens effectué par Alain Attal, le producteur (15 millions d'euros de budget pour un premier film, c'est dément), rend l'univers de Régis Roinsard crédible et attachant. La structure du film est assez travaillée et cela fait plutôt plaisir. Romain Duris, bien sérré dans ses costumes, et Déborah François n'ont jamais été aussi séduisants. L'un des premiers défauts du film réside dans son scénario. Si les vingt premières minutes sont réussies (les vingt dernières également), le film s'enfonce peu à peu dans une certaine fausseté (les acteurs et dialogues en pâtissent), dû à un manque de rythme et une certaine incohérence de caractérisation (le revirement amoureux de Duris au début du dernier tiers du film est trop peu expliqué, et donc incohérent). Par ailleurs, la musique, beaucoup trop présente (et premier degré), appuie absolument toutes les scènes et souligne toutes les émotions. C'est lourd, et cela parasite le petit suspense que l'histoire déploie. En revanche, le cocktail de tubes des années 50 et 60 est une vraie plus-value. Dommage également que l'univers du film soit si proche de celui de "OSS117" et ne trouve pas sa propre imagerie (le générique, le second rôle américain avec accent, l'humour absurde, le mimétisme étant poussé jusque dans le recrutement d'un acteur du film d'Hazanavicius -celui qui insulte Dujardin en anglais et rit). Compréhensible, car les deux films partagent le même chef-opérateur (Guillaume Schiffman) "Populaire" révèle cependant un vrai potentiel et une vraie envie de cinéma. Un essai presque réussi pour Régis Roinsard, réalisateur à suivre à la loupe et qui gagnera probablement à s'affirmer davantage.
Source: Plog Magazine, les Critiques des Ours http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/11/populaire.html
Populaire fait parti de ces films que je n’irai jamais voir par moi-même en me disant que ça à l’air bien, puisqu’il correspond selon moi au parfait cliché du film français de base, facile et déjà vu des centaines de fois. Et sur le fond, je ne m’étais pas complètement trompé puisque ce film est sans aucune surprise rempli de clichés, prévisible, et d’une facilité parfois exaspérante. Mais il n’est pas non plus mauvais, en tout cas pas autant qu’il en avait l’air au départ. Alors pourquoi je suis si dur dans mes propos, d’autant plus quand on sait que c’est le premier film de son réalisateur, c’est parce que avant tout on est censés assister à une comédie (c’est comme ça que le film est défini) et au final, et bien on ne rigole pas. Ou alors si on rigole, et bien on ne s’en souvient pas une fois sorti de la salle. Au fond c’est plus une romance qu’autre chose. Et c'est ce qui m’a emmené à qualifier le film de « guimauve », qui est de tout évidence le terme le plus approprié pour le désigner. C’est mignon certes, mais ça traîne en longueur. Je ne serai pas mauvais jusqu’au bout, puisque le casting est bien choisi et les personnages attachants, mais on attends la fin avec impatience, d’autant plus qu’on sait pertinemment comment ça va finir. En fait regarder Populaire c’est un peu comme regarder un match de foot dont on connait déjà le résultat final. C’est donc le fond du film qui m’a le plus dérangé, et surtout lassé au bout d’un moment, mais la forme est quant à elle déjà un peu plus intéressante, bien que pas assez utilisée. En effet, la reconstitution de l’époque est réussie et on y croit, seulement sur la fin la plupart des séquences sont tournées en intérieur, et on a alors plus vraiment l’impression d’être dans les années 60. Le principe des concours de machines à écrire est également sympa au début, mais s’essouffle rapidement et devient même beaucoup trop répétitif sur la fin, qui n’a déjà pas grand chose pour nous surprendre. Au final je me rends compte que je n’ai pas grand chose de plus à dire, si ce n’est que ça se laisse regarder facilement, mais que ça ne vaut certainement pas un déplacement dans les salles.