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Eowyn Cwper
126 abonnés
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4,0
Publiée le 22 juin 2019
Les Gardiens de la Galaxie fut le premier Marvel que je vis. Maintenant que je refais le lien avec lui dans l’ordre chronologique de l’univers, je retrouve le côté foncièrement original et ne redécouvre pas Thanos sans un regard amusé pour son rôle préalable. Et je m’éclate autant.
Fidèle en cela aux standards du studio, Gunn tire dès le départ ses atouts dans un maelström de rêve entremêlé d’émotion, un drame si pur et violent qu’il en est désarçonnant. Il précède d’ailleurs l’apparition du fameux logo (qui est la première image de tous les autres films de la franchise jusque là, si je ne me trompe) et cache bien le jeu de Gunn ; comment la mort d’une mère en introduction peut-elle laisser prévoir un space opera varié, contrasté à raison de 0,9 sur l’échelle de Besson, et tellement feel good qu’on a l’impression de s’en enivrer ?
Même la police est compatissante, un trait irréaliste, sans doute, et porté sur un John C. Reilly trop gentilhomme pour paraître à sa place entre les murs blancs de la gentille civilisation sur laquelle les méchants essayent de marcher. *Soupir*
Gunn commet ses propres erreurs, comme celle du Kyln, la super-méga-prison inévadable qui s’avère être une vaste blague et un décor de plus pour les combats, mais il confirme que la manière de faire ployer Marvel devant la cause de l’art, c’est d’écrire son propre script. Il efface les acteurs et laisse les personnages jouer leur rôle, impacter tour à tour le scénario. C’est un peu mécanique mais clairement fonctionnel. Gunn inaugure aussi l’usage de la musique non originale comme arme de guerre, et ça vaut mieux que les recettes épiques toutes plus ou moins fades que même Silvestri n’épiçait pas.
Que ce soit dans la force de voix de tous les acteurs, la jubilation galopante qui sait faire sa place à de la haine véritable, ou les détails à la Gunn qui transforment l’intermède comique en poussière hilarante, Les Gardiens de la Galaxie est bien un Marvel original. Je comprends pourquoi la rupture que j’imaginais entre ce film et le reste de l’univers Marvel ne s’estompait pas au fur de mon avancée : elle est réelle.
"Après nous avoir raconté les conséquences d’Avengers sur ses personnages déjà connus, le Marvel Cinematic Universe (MCU) décide d’innover un peu en nous présentant de nouveaux personnages : Les Gardiens de la Galaxie.
L’histoire de ce film est très classique : un puissant personnage menace de détruire l’univers à l’aide d’une arme très puissante, plusieurs personnages issus de milieux différents vont se réunir pour empêcher le méchant de mettre la main sur cette arme et de parvenir à ses fins. Il n’y a pas beaucoup d’innovation de ce côté-là.
Mais cela n’empêche pas l’histoire d’être très intéressante.
Elle nous permet de découvrir de nouveau personnage, de nouveaux lieux, on en découvre plus sur l’univers cosmique du MCU, et surtout, on en apprend un peu plus sur Thanos (présenté très brièvement dans la scène post-générique d’Avengers) et les pierres d’infinité.
L’histoire est rythmée par plusieurs rebondissements plus ou moins inattendus. On pourra seulement déplorer quelques facilités scénaristiques."
Très belle surprise ce "Marvel", Pour moi un des meilleurs de la phase 2, l'action et l'humour sont présents constamment et surtout bien maitrisé. Les effets spéciaux sont très bon et les acteurs parfaits. Il me tarde de voir la suite mais j'ai peur que maintenant cette franchise se rapproche trop immédiatement des autres Marvel. A suivre...
Un space-opera totalement décomplexé dans la lignée de Star Wars
Il fallait s’y attendre mais pourtant la nouvelle ne cesse d’étonner. A force de trop nombreuses productions ignominieuses et formatées se prenant au sérieux ; Iron Man 3, Thor 2 : Le Monde des Ténèbres, ou encore Captain America : Le Soldat de l’Hiver, ressassant le même concept qui mélange une débauche d’effets visuels et pyrotechniques inversement proportionnelle aux personnages et à l’intrigue et une dose d’humour la plupart du temps peu inspirée, la firme Marvel, pourtant maître dans le domaine de l’entertainment de masse faisait grise mine.
Fort d’une logique commerciale voulant sortir à cadence répétée (2 par an) des films symbolisant davantage une update qu’une manière d’étoffer la mythologie dans laquelle s’insère le héros, Marvel et notamment ses récentes productions apparaissaient ainsi comme des produits Apple à la mode ; à la fois fun mais terriblement désinvoltes.
Les Gardiens de la Galaxie semblent venir d'un univers bien loin de celui des avengers. Il n'y a aucun personnage en commun, à part Thanos que nous avions vu dans une scène post-générique. Pourtant, toute la puissance réside en ce qu'ils vont rejoindre les avengers, et c'est ça qui est magique. Le film avengers avec le plus d'humour, également. A voir quand on veut voir tout sur l'univers avengers.
Marvel invente un nouveau type de super-héros (pas vraiment héros). Chris Pratt incarne un chasseur de primes peu scrupuleux, et conclut des alliances avec 4 créatures bizarres pour contrer un gros vilain, le tout sur une musique de l'Amérique sixties. L'histoire se passe dans un futur proche. Un peu science-fiction, le film est un mélange réussi entre star wars et des jeux vidéos comme destiny et halo (les gamers s'y retrouveront). La mère des supers-héros d'aujourd'hui cherche à se renouveler et, grâce à ce film prend un coup de jeune. En plus de créativité niveau décor, le film fait des quatre héros des personnages sympas, et l'on retiendra une phrase surtout, qui mériterait d'être aussi mythique que "je suis ton père" : "Je s'appelle Groot", phrase mémorable de l'arbre humanoïde allié au héros. Ainsi donc, scènes d'action et scènes d'humour décalé se suivent, superbe, jusqu'à la bataille finale dans les airs qui ressemble étrangement à l'assaut de l'Etoile Noire. La suite en 2017 !
Je ne connaissais pas le comics, le film est absolument génial. Les personnages, haut en couleur, donnent toute l’originalité au film. Mention spéciale au raton laveur et à l'homme-arbre Groot qui forment un duo hilarant et atypique. La bande-son, issue des années 80, donne un ton très décalé de space opera comique indémodable au film. La prestation de Dave Bautista dans un rôle secondaire de brute gentille est également assez remarquable. On a quand même une petite pointe de déception pour la fin de film qui ressemble en de nombreux points à ce qu'on a pu voir dans des Star Wars.
Si le film de Gunn conserve encore les recettes traditionnelles du blockbuster de Marvel qui commence à tourner rond, la masse de critiques positives reçues à sa sortie sont en revanche méritées. Le spectateur, fan ou récalcitrant à propos des studios de Stan Lee, sera ravi de voir un film qui change des films de super-héros actuels. Les personnages sont attachants, pas de têtes à claques ou de clichés haïssables, et surtout une auto-dérision inattendue ( Rocket qui se moque de ses compagnons debout pour soutenir le discours du héros ), univers mêlant fantasy et space opera superbe, riche en couleurs et de détails. La musique tient un rôle important, pas de musique insupportable à la Hans Zimmer mais une compilation de titres rocks très bien placés, surtout dans la séquence d'introduction. Et pas de surdose d'effets spéciaux ! Excepté cette éternelle manière de monter le film comme un clip ( avec des plans qui ne servent à rien parfois ), le film de Gunn plaira à beaucoup de monde, et réconciliera une partie des gavés de Marvel.
Plus que le scénario ou l'action, ce film s'apprécie pour son ambiance. Différent des autres films de la saga Marvel, le côté 80s dégoulinant est génial pour les amateurs.
Un raton laver qui parle, ami avec un arbre (qui s'appelle Groot), des filles vertes, roses et même bleus, et un terrien qui aime la pop culture des années 80: Marvel est dans tout ses états pour notre plus grand bonheur. Évidemment comme tous les Marvel le visuel est totalement réussi (certaines scènes font même penser à Star Wars), mais une petite nouveauté au niveau de la B.O cette fois: l'omniprésence des 80's qui donne un effet déjanté au film, extra. Les acteurs sont géniaux, avec un Chris Pratt survolté, des Vin Diesel et Bradley Cooper originaux et Zoé Saldana qui après le bleu de Avatar passe au vert, sympa. Ce film est à voir et à revoir sans modération, et on ne se lasse pas de bébé Groot qui danse!
Ce film réussi le pari de gagner à tous les tableaux! Être un film de super héros avec de l'humour et une histoire prenante et quasi peine perdu, pourtant la réussite de ce pari est bien présente dans ce film.