Derniers Avis : À la poursuite de demain - Page 10

J'aurais bien mis la moyenne à ce disney mais 2h10 c'est bien trop long pour au final pas grand chose.

Qu'y a-t-il de plus merveilleux en ces temps « cannois » accros aux auteurs dépressifs, que de voir, magiquement surgir, le nouveau « live action » estampillé Disney Pictures, dans une silhouette futuriste aux courbes plus épurées, encore, qu'un nouveau produit apple ! Tomorrowland s'annonce déjà comme une nouvelle œuvre ambitieuse qui refuse la tendance actuelle dystopique des films d'anticipation, où la destruction semble d'une facilité déconcertante. C'est, porté par des créateurs d'exceptionnelle envergure, que le nouveau Disney partage le message d'un homme, Walt, mort depuis bientôt 50 ans et qui n'aura jamais renoncé à de meilleurs lendemains.

Pour qu'une telle œuvre préserve ses plus beaux mystères lors de la rencontre du spectateur face à l'écran, le résumé se voudra volontairement évasif : Casey Newton, jeune adolescente douée et optimiste, se lance à la recherche d'une ville mystérieuse et futuriste du nom de Tomorrowland. Face aux nombreux obstacles qu'elle rencontrera, elle croisera les chemins d'Athena, jeune fille étrange et Frank Walker, ancien génie scientifique désabusé. Le parcours de nos trois héros leur ouvrira une nouvelle vision d'espoir pour un avenir fragile.

Il n'est pas difficile de percevoir, déjà au loin, les échos du spectateur, allergique aux productions Disney et qui, désenchanté comme Frank Walker (George Clooney), ne se donne plus le droit de rêver. D'abord, mettons tout de suite les choses au clair et cessons le débat numéro un autour de l'industrie des oreilles rondes : évidemment, Tomorrowland est un blockbuster, évidemment qu'il a été écrit et réalisé, comme le dit Brad Bird, pour plaire à un public élargi, lorsque les beaux jours reviennent. Cependant, le projet marketing (devons-nous rappeler que le cinéma est un art de l'industrie et nécessite ce « sale » argent pour vous faire rêver) n'enlève absolument rien à la qualité de cet objet filmique fascinant.

Oeuvre construite sur un scénario plus que béton, il n'est pas nécessaire de regarder le nom des scénaristes pour savoir qu'ils connaissent parfaitement leur métier. Mais parlons-en tout de même. Parmi les créateurs, c'est l'un des showrunners les plus renommés du monde de la série US qui offre une collaboration remarquable (et remarquée) : Damon Lidelof, co-créateur et producteur délégué de la série Lost et Leftovers mais aussi scénariste et producteur de Star Trek Into Darkness et Prometheus. A ceci, on ajoute Brad Bird, qui a réalisé bon nombre d'épisodes des Simpsons, mais surtout de grands films Pixar comme Les Indestructibles et Ratatouille. A la fois créateur, scénariste et réalisateur de Tomorrowland, nous pouvons largement considérer Bird comme auteur associé de son film et non petite main au service d'une industrie, prête à tout pour l'argent.

A travers une vision 1950's du futur, Brad Bird et ses acolytes, nous plongent dans un univers parfois immaculé, parfois coloré , qui place son œuvre au-delà du film de science-fiction, où celui qui rêve nourrit l'ambition d'un monde idéal, à l'image du créateur originel de ce réel imaginaire qu'était la section du même nom à Disneyworld. Finalement, Tomorrowland lance un appel à la « foi » (où l'on doit « prendre les coups qu'il faut pour que des choses positives arrivent »), face à une succession d'oeuvres récentes qui font leur art sur une société en perdition. A ce titre, nous pouvons largement voir ces auteurs optimistes, comme un nouveau souffle, de la même manière que Steven Spielberg ou George Lucas, à l'époque où le nouvel Hollywood créait autour de la noirceur d'un monde corrompu.

Même si le public, encore sceptique, hésite à franchir le pas, soyez sûrs, si vous n'avez pas vu la bande-annonce qui est une hérésie, que vous serez étonnés, secoués et subjugués dans les premiers deux tiers du film. L'enchaînement d'événements rocambolesques, mais crédibles, vous fera passer un excellent moment sans répit, vous prouvant que « l'entertainment » n'est pas nécessairement dénué d'intelligence et que, même un blockbuster Disney, peut offrir une réflexion poussée, pertinente et poétique sur le monde.

J'étais un peu mitigé quant à ce film, il faut dire que chaque année Disney fait un bide à cause de promotions foireuses et que les deux derniers étaient pour l'un médiocre et pour l'autre excellent. Mais finalement je regrette de ne pas avoir vu ce Tomorrowland en 3D en salle parce qu'il aurait pu avoir de la gueule en même temps que de soutenir Disney dans des projets intéressants. Parce qu'il faut bien le dire si ces films ne rencontrent pas leur public c'est parce qu'ils essaient des choses et qu'une major n'aime pas ça, ils veulent de l'argent facile et sont convaincus que le public est assez idiot pour gober tout ce qu'on leur donne, sauf qu'arriver à un certain stade ça ne prend plus... m'enfin le stade n'étant pas encore arrivé, ils n'ont pas encore de raison de changer. De fait j'ai beaucoup aimé ce Tomorrowland, il y a plein de choses à prendre. Finalement mon seul bémol concernera cette morale existentialiste assez insupportable mise au service d'un capitalisme vulgaire incarné par ce "parc d'attraction", enfin oui, tout de même cette histoire ne trompe personne. Je préfère bien plus un discours autrement plus subtil tel La grande aventure Lego ou The World's End. N'en reste pas moins que ce film a un capital sympathie revu à la hausse. Disons que d'une part il prend des risques ce qui est assez rare dans un blockbuster pour être souligné mais que contrairement à un John Carter il les réalise tous. Déjà on a une écriture fortement rafraichissante qui démarre toutefois assez peu subtilement en brisant le 4ème mur et posant des jalons dont on ne verra jamais la finalité qui prouvent qu'on aurait pu facilement amputé quelques minutes au film relativement long. Mais à part ça, il n'y a aucun temps mort, l'univers est fouillé, les personnages bien écrits et on retrouve la candeur de la SF hollywoodienne des années 80. Je dois dire que même si je ne cautionne pas le discours du film, j'ai sacrément pris mon pied et je me suis même surpris à m'émerveiller sur l'univers présenté. Quand bien même l'esthétique n'est pas aussi poussée que sur un Tron par exemple, on a bien des idées visuelles fabuleuses. En terme de mise-en-scène, je dois avouer que je ne suis pas un grand fan de Brad Bird, il manque de personnalité je trouve mais disons qu'il fait sacrément bien son boulot. Je veux dire que d'une part il a un réel sens du rythme, comprends très bien comment filmer telle scène pour lui donner le meilleur effet, prend son temps, et ne charcute pas son film n'importe comment donnant vraiment le temps au spectateur de profiter du spectacle. Au fond ce qui m'a vraiment plu dans ce film c'est sa fraicheur, sa candeur, naïveté (peut-être ?) mais je me suis revu gamin devant les films qui me faisaient rêvé et j'ai plus ou moins ressenti cette force là. Le film est très dense, les péripéties ne s'arrêtent pas, l'univers est vaste et fouillé mais jamais on ne s'y perd, tout ça est fait avec un grande maîtrise. Au fond il serait grand temps de réhabilité les films que Disney délaisse car se sont souvent leurs meilleurs.

Pour un Disney, je dois dire que j'ai été surprise car on le suit de bout en bout sans que cela regorge de moral (juste un peu). Un film sympathique, bien réalisé avec des effets spéciaux en nombre, sans que ces derniers ne prennent toute la place. Les acteurs sont convaincants et attachants et le scénario original. Un très bon moment !

De superbes images (Disney oblige) sur une histoire complètement délirante et tortueuse. On ne sait pas trop si le film s'adresse aux familles (personnages ado) ou aux adultes (ça flingue tout de même pas mal).

Les studios Disney cèdent le flambeau au talentueux Brad Bird pour une vision très imagée du monde de demain. On se retrouve plongé dans un univers totalement futuriste, graphiquement efficace et inventif, par le biais d’un pin’s commémoratif de l’armée. En dépit de ses attraits utopiques, ce monde court à sa perte ; tout comme le notre d’ailleurs. Une sorte de voyage dans le temps extraordinaire à bord d’un jet-pack, ponctué d’un certain onirisme enfantin. En effet, la magie opère très vite sur cette toile de fond évoquant clairement les attractions de Disneyland. Lorsque la Tour Eiffel s’ouvre sur une rampe de lancement pour fusée, on ne peut qu’applaudir la créativité ! Sans compter les poussettes à lévitation ou encore la banalisation du jet-pack comme transport individuel. La vraie trouvaille reste tout de même la notion spatio-temporelle plaçant l’héroïne dans deux dimensions simultanées. Celle-ci se retrouve plongée dans cet impensable autre monde au simple contacte avec le pin’s, tout en interagissant avec les éléments spatiaux du monde réel. Le rendu est tout simplement magistral. Mais le fond de vérité de ce blockbuster tout publique se ressent au sujet de notre avenir sur la Terre et ce que nous en faisons (la fonte des glaciers, l’exploitation intensive des richesses, la surpopulation... Le message ne se contente pas de divertir à merveille, il met l’accent sur le fait de se sensibiliser dès maintenant afin de construire ensemble le meilleur monde pour demain. Cela est donc en partie métaphorique mais pas si subjectif. Racoleur, peut être, mais réaliste avant tout. La fiction est et a toujours été un prétexte pour véhiculer les plus troublantes vérités. George Clooney est notre narrateur dans cette aventure épique le replongeant dans sa prime enfance de génie aux côtés d’Athena, une androïde attachante à l’enveloppe juvénile. Le reste du casting est un vrai délice d’ailleurs. Quand à la toute fin on ressent cet optimisme transcendant, on se dit que peut être tout n’est pas perdu. On a toujours le droit de rêver après tout, et le cinéma est là pour ça. Un excellent divertissement doublé d’un prodige visuel. 4,5/5

Ancien des studios Pixar, Brad Bird nous a régalé de grandes réussites, tant dans le dessin animé (Les Indestructibles, Ratatouille) que dans le film d’action (Mission Impossible : Protocole fantôme). Dans ce film, il fait encore une fois preuve de son talent indéniable pour la mise en scène. Toutefois, bien que visuellement splendide, "A la poursuite de demain" ne convainc pas totalement. La fluidité et le rythme du film ne parviennent pas à nous cacher un certain flou scénaristique. Si on se laisse volontiers embarquer dans cet univers scientifique vivant et envoûtant grâce à toutes les trouvailles imaginées par les scénaristes pour rendre ce monde attirant, il vaut mieux éviter de chercher à emboîter tous les éléments du scénario, parfois un peu confus, et qui aurait mérité d’être davantage étoffé pour pallier à un manque de personnages principaux, manque qui fait qu’on a parfois du mal à comprendre que c’est bien le sort du monde l’enjeu de leur lutte. Reste tout de même qu’on ne s’ennuie pas une seconde devant ce film d’aventures plein d’humour qui propose (pour une fois !) une vision positive de la science et du futur, et qui constitue malgré tout une jubilatoire leçon d’optimisme, qui ouvre suffisamment la voie du rêve pour qu'on s'y engouffre volontiers...

Toujours le même esprit Disney qui vient gâcher l'esprit du film qui pourrait être bien meilleur.
L'idée de départ est très intéressante, les messages qui sont passer sont très forts mais l’ensemble ne parvient a garder sa crédibilité.
Un divertissement sympathique mais sans plus.

Une adolescente reçoit un mystérieux pin's, qui la transporte temporairement dans un monde merveilleux, et lui fait débuter une aventure sans répit. Bien qu'adapté d'une attraction Disney, "Tomorrowland" est un scénario original qui veut s'éloigner des blockbusters standardisés. Le film va même plus loin en faisant un pied-de-nez à la SF moderne, sombre, rationaliste, et pessimiste (plusieurs moqueries de classiques à l'appui !), pour s'orienter vers un récit optimiste sur l'évolution du monde, et s'adressant souvent directement à son spectateur, par des allusions au protagoniste ou des ruptures du 4ème mur. Par ailleurs, on retrouve des designs retro-futuristes très sympathiques, qui font écho à la SF des 50's et 60's, tout comme dans "The Iron Giant" ou "The Incredibles", du même réalisateur. Le tout est filmé de manière très fluide, et sans temps mort, avec notamment un premier acte intriguant, qui en révèle très peu, et de bonnes idées (la séquence de la maison, la Tour Eiffel...). La dernière partie fait en revanche apparaitre plusieurs défauts, tels que la sous-exploitation frustrante du fameux Tomorrowland, le peu de présence du "méchant", le classicisme de la conclusion, ou l'excès de CGI. "Tomorrowland" demeure néanmoins un bon divertissement, qui n'a pas mérité son échec au box-office.

une petite histoire à voir avec toute la famille avec les gentils, les méchants, une histoire, des paysages futuristes bien rendus.
PLV : les enfants vont adorer

Ennui total. Je suis d'habitude bon public mais là j'ai trouvé que ce film n'avait ni queue ni tête. Trop compliqué, des personnages pas attachants.
Très déçue.

Un film Disney de SF sympathique, visuellement réussi grâce à son image et ses effets spéciaux bien réalisés. Le scénario est correct, le film rythmé (sauf sur le début un peu long) et le casting splendide. Bref un bon divertissement qui n’a rien d’exceptionnel mais qui satisfait.

Pour un film produit par Disney, je m'attendais à mieux. Le film n'est pas mauvais mais s'adresse à un jeune public. Chose qu'on ne voit pas de prime abord sur la bande annonce, cela a pu décontenancer de nombreux spectateurs. Certaines scènes sont totalement niais ...
Par ailleurs, il est dommage qu'il n'y ait pas plus d'explication sur ce monde parallèle, son fonctionnement, son histoire, son passé ... car on est très vite mis dans le vif du sujet: c'est-à-dire fuir ces ennemis d'un autre monde.
Les effets spéciaux sont très beaux spoiler: , surtout le robot final : il est bien réalisé et bien articulé

Le film bénéficie de très bons effets spéciaux, l'histoire est quant à elle prometteuse au début puis rabat-joie sur la fin.

Un scénario intéressant, de très bon effets spéciaux. George Clooney montre une très bonne performance, tout comme Thomas Robinson. Malgré tout le grand nombre de placement de produit est vraiment agaçante, ainsi qu'une trop grande utopie à mon gout. Malgré tout, c'est un bon film à voir.