Avis sur Maggie

"Maggie" est aux antipodes du film d'épouvante traditionnel dont je suis il est vrai, loin d'être un amateur inconditionnel...
C'est cette différence qui m'a donc intrigué et attiré particulièrement ici, tout comme la présence de Abigail Breslin, en tous cas bien plus que celle d'Arnold Schwarzenegger lui-même !
Mais humblement, il faut reconnaître que ce dernier est méconnaissable dans ce rôle à contre-emploi qui en fait littéralement un autre homme, un autre acteur, touchant, profond et d'une subtilité insoupçonnée de sa part...
Et au fond, sa prestation donne déjà le ton de cette histoire, vue sous un angle très humain avec une approche psychologique très pertinente et même passionnante.
C'est en effet tout le relationnel entre cette fille contaminée et son père, lui désemparé et désarmé face à la souffrance de cette horrible maladie, qui va être l'enjeu du film...
À ce niveau, c'est franchement réussi tant l'angoisse de l'horreur monte crescendo, avec un résultat garanti au rendez-vous.
Mais pas au sens où on l'imaginerait forcément, car ici aucune scène d'action, aucune bagarre classique mêlant des zombies ou des morts vivants avec la population ne nous est montrée ou si peu !
C'est à mon avis et en réalité, justement le gros point positif de cette réalisation, très forte et intense dans l'étude des personnages, par rapport aux ultimes décisions à prendre, avec le déchirement inévitable face à l'être aimé dont l'issue est fatalement inéluctable.
Abigail Breslin est très prenante, très convaincante dans sa composition loin d'être évidente, sa transformation est fascinante.
Cette histoire est en fait une sorte de parabole, ou un parallèle avec ce qu'étaient en leur époque la lèpre ou la peste, ou toute autre pandémie de la sorte qui nous menacerait.
On pense bien sûr à certains virus récents, du sida évidemment, mais aussi à d'autres qui pointaient leur nez il n'y a pas si longtemps !
Tout en nuances, et complètement dans le raisonnement et l'analyse, ce film est à des lieues du genre classique épouvante/horreur tel qu'on l'entend...
De plus, le réalisateur nous offre des plans sublimes, des tons sourds baignés de lumières franchement superbes et certaines images encore très présentes, m'ont complètement subjugué, tandis que la musique est elle, presque envoûtante...
Alors, "Maggie" a tout d'une bonne surprise par sa sensibilité, son intelligence et ce côté sobre, voire élégant dans la forme.
Au fond bien des qualités qu'on aurait aimé retrouver dans notre dernier film catastrophe où l'homme est là, par contre, réduit à une caricature frisant le ridicule.
Alors, sans aucun doute selon les attentes personnelles, cette réalisation de Henry Hobson, pourra emballer et séduire, ou soit complètement décevoir les amateurs du genre.

"Maggie" prend les attentes du spectateur à contrepied et s'éloigne de ce que l'on aurait pu imaginer d'un film de zombies avec Schwarzie (de l'action testostéronée sur fond de gore rigolard, en gros). Il y a ici un refus du spectaculaire qui décontenancera plus d'un bouffeur de pop-corn, et l'on a droit à un drame intimiste presque contemplatif contant l'histoire d'un père aimant voulant préserver le plus longtemps possible sa fille contaminée. Arnold est étonnant de sobriété et d'émotion à peine contenue face à la jeune et douée Abigail Breslin ("Little Miss Sunshine", "Bienvenue à Zombieland"...). Le film n'est pas toujours à la hauteur du script - le réalisateur abuse un peu trop à mon goût des longues focales tremblotantes, il y a quelques longueurs, la détresse psychologique de la jeune fille face à sa décrépitude physique pourrait avoir plus de force - mais il est plaisant de regarder un film de zomblard qui sorte du registre habituel, qui commence à sentir le réchauffé. Du zombie, il y en a peu dans ce film. Il y a surtout de l'humain.

Avant tout propos, ne vous arrêtez pas sur ce film si vous recherchez de l'action ou à avoir des frayeurs. Maggie est entièrement dramatique et se base sur la psychologie des rapports entre une personne infectée par une morsure de "zombie" et son entourage. Sachant tout cela, on découvre une première moitié de film très séduisante : de par son aspect caméra sombre et apocalyptique avec une touche de gris perpétuelle, mais également avec enfin un rôle de composition pour schwarzy (adieu donc monsieur muscle et coeur de pierre, place aux larmes et à la recherche d'une réponse sur l'acceptation de la perte imminente de sa fille). Le hic viendra de l'autre moitié du film, où plus rien n'est à dire, plus rien ne se passe, tout a déjà été exploité et on s'enlise dans l'ennui. Dommage.

Premier long métrage du réalisateur Henry Hobson, misant avant tout sur la psychologie que sur la débauche de violence. Un film de "Zombies" d'une rare intensité qui donne au genre zombie une toute nouvelle dimension, beaucoup plus émotionnelle. 
Fait rare, Arnold Schwarzenegger, jouant ici le rôle d'un père de famille à la totale opposée d'un Conan ou d'un T-800, décide pour la première fois de jouer dans un film indépendant, et c'est bien là l'une de ses meilleures performance, pour ne pas dire la meilleure. 
Les spectateurs s'attendent probablement à un film d'action à gros budget, d'où de très mauvaises critiques de leur part; mais ce n'est pas du tout le cas évidement. Petite production oblige, le film n'est pas un chef d'oeuvre d'action et de rebondissements, mais un jolie petit film indépendant, très bien réalisé et très bien interprété, se concentrant sur deux personnages, un père et sa fille, se faisant un long adieu, où règne tristesse, violence, et volonté de survivre malgré tout. 
Un film plein de bonne volonté, qui renouvelle agréablement le genre, tout en offrant au spectateur un doux moment d'émotion, dans ce qui devait être à la base un film de zombie. 

Schwarzenegger est parfait, Abigail Breslin est parfaite, la réalisation est sobre mais efficace, et la très belle BO renforce parfaitement le côté émotionnel du film. Un très bon premier long métrage, à la fois personnel et efficace.

Maggie est un film de zombie qui n'en est pas un! Il nous offre une version très différente, intéressante, qui nous fait finalement penser à un film sur la fin de vie de personnes atteintes de maladies graves. Ici, le rythme est lent, pas de sursaut, juste un film très dur, tendre et prenant. le duo d'acteurs assure vraiment. En fait, on n'a pas grand chose de négatif à dire, juste que les fans de film d'action/zombie vont pas forcement apprécier!
En résumé, un drame original sur le thème des zombies!

Les zombies sont devenus une mode à l’heure actuelle, au point même d’être aujourd’hui vidé de leur substance. Dans les années 70, là où ils ont connus leur plus forte expansion et évolution pour devenir ceux que l’on connaît aujourd’hui, ils avaient un propos symbolique. Romero les avaient employés pour faire une métaphore de la société déliquescente et leur donner un impact symbolique fort. Malheureusement au fil des ans ils se sont popularisés et ne sont devenus que des accessoires de divertissement pour faire l’apologie du vide (coucou The Walking Dead) étant réduit à œuvrer dans de vulgaires nanars sans importance. Alors les questions que l’on peut se poser c’est ; est-ce que Maggie est un énième film de zombie sans importance avec Arnold Schwarzenegger en star ? Ou est-ce un film qui arrivera à réutiliser le mythe du zombie avec intelligence et originalité ? La réponse se situe un peu entre les deux car oui Maggie est un film qui arrive à offrir au mythe du zombie une dimension symbolique assez bien trouvée mais paradoxalement il veut trop en faire et se perd dans des digressions agaçantes et loupe ses questionnements les plus pertinents le rendant au final assez anecdotique. Le film nous est vendu par un pitch simple, où un père tente désespérément de protéger sa fille atteinte d’un virus qui la transforme petit à petit en zombie. Pourtant au final ce n’est pas le cœur du film qui se trouve bien au dessus de ça, d’ailleurs la relation entre le père et la fille est éclipsée tout comme le rôle du père au final, qui ne connaît ni évolution psychologique ni dilemme fort. Le film employant pas mal de facilités scénaristiques et de clichés pour éviter les sujets les plus troubles, comme celui de l’euthanasie, et le père sera le premier à souffrir de cela, étant réduit à un personnage unidimensionnel qui peine à créer de l’émotion. Même si c’est bien la cellule familial qui est au cœur du film, celle-ci est mal exploitée et vu à travers les yeux de la fille en priorité, la vision du père est trop restreinte tout comme celle de la belle-mère. Même si ces deux visions restreintes ont un sens symboliquement parlant au sein du film cela desserre néanmoins le récit qui ne sait pas où naviguer entre drame familial, thriller sous forme de huit clos et teen movie. D’ailleurs pour ceux qui veulent un film post apo digne de ce nom ils feraient mieux de passer leurs chemin car le film dépeint son univers avec beaucoup de pudeur, la déliquescence du monde, l’épidémie de zombie et etc. Tout cela n’intéresse pas le film, ce qui fait que la partie médicale aura tendance à être trop mécanique et éclipsée ce qui enlève de la substance à l’univers du film qui devient très vite abstrait et surtout prétexte. Le film ne s’intéresse finalement qu’à une chose, la transformation. A la fois physique et psychologique, celle-ci va servir le propos du film, celui du passage à l’âge adulte. Que ce soit les symptômes, les questionnements et les prises de décisions tout cela évoque cette période charnière de l’adolescence où l’enfant que l’on était meurt pour laisser place à l’adulte que l’ont sera. Le film plus que parler de mort parle d’une certaine manière de renaissance mais de façon très pessimiste. Le monde des adultes est noir, désespéré et sans pitié, chaque décisions peut avoir des conséquences terribles et on est obligés de faire des choix que l’on n’aimera pas à avoir à prendre. C’est sur cela que se concentre le film, la fille qui s’isole, incomprise par des parents impuissants qui ne peuvent rien faire pour la protéger, l’empêcher de grandir et qui remet sa vie en cause. Tout cet aspect ce révèle vraiment intéressant même si il manque de subtilité et donne au film un charme indéniable qui le rend plus original qu’espéré. Dommage seulement que le tout manque cruellement d’émotions même si cela est sauvé par un final poignant, très fort symboliquement et qui laisse songeur. Au milieu de tout ça le casting se trouve réduit au strict minimum mais se révèle plutôt bon que ce soit dans ses acteurs secondaires ou principaux. Au final le seul bémol de ce point de vue là sera Arnold Schwarzenegger, dont une bonne partie de la promo était centré sur lui, qui se révèle n’être que rarement convaincant dans ce rôle à contre emploi. Même si sa sobriété est louable il offre un jeu trop forcé lors de ses séquences émotions et il semble généralement déconnecté du film, de part l’écriture de son personnage mais aussi par le manque de nuance de son jeu. C’est certes son rôle le plus profond mais il n’en est jamais à la hauteur. Joely Richardson se montre elle plus intéressante et plus nuancée grâce à une belle justesse de jeu tandis que c’est véritablement Abigail Breslin qui porte le film sur ses épaules grâce à sa formidable interprétation à fleur de peau qui lui permet de passer par plusieurs émotions et de crever l’écran.Par contre point noir pour la réalisation qui manque d’originalité, étant dans un mood arty type Sundance avec une photographie saturée qui est tantôt réussie tantôt fade selon la séquence, un montage trop linéaire et parfois hésitant sur les flashbacks et une bande sonore peu inspirée. Pour la mise en scène d’Henry Hobson, là aussi ce n’est pas fameux, on ressent beaucoup trop les influences, Terrence Malick en tête, et il abuse des gros plans et d’effets de zoom/dézoome qui deviennent franchement agaçants. Globalement la mise en scène manque vraiment d’identité et se montre assez fade notamment dans ses molles tentatives de créer le suspense et une tendance à l’apitoiement qui enlève de la force au propos. Maggie n’est donc ni un mauvais film ni un bon mais il s’impose quand même comme une tentative ratée.car comme tout premier long métrage il veut trop en faire et se disperse dans des digressions inutiles qui diluent la force initiale du projet. Reste que l’expérience est plutôt convenable, le film dispose d’un charme indéniable et soulève des interrogations pertinentes et passionnantes si on s’intéresse avant tout à la fonction symbolique de l’œuvre. Par contre si vous allez voir ce film pour voir un film de zombie ou même pour voir un Schwarzenegger autant vous prévenir que vous serez déçu.

Un beau film. Traiter le thème des zombies sous un angle intimiste et humain était un pari risqué mais c'est une réussite complète. La lenteur de l'ensemble permet l’imprégnation de la tristesse de l'histoire sans avoir à tomber dans un pathos trop facile. En tout cas, ça fait plaisir de voir Schwarzenegger rejouer dans un très bon film (ça faisait longtemps) et surtout dans un tel film d'auteur où on ne l'attendait pas, à cent lieux de ses genres habituels.

Lorsque vous entendez un film de zombie mettant en vedette notre Terminator Arnold Schwarzenegger, on imagine un pur film d'action palpitant avec des morts vivants à tout va comme World War Z ou un épisode de la série The Walking Dead... Mais Maggie en est rien de tout cela. Il n'y a aucune tension durant le long-métrage de Henry Hobson. Il s'éloigne du registre de l'horreur, puisqu'il s'agit d'un drame d'épouvante se basant sur un récit peu commun. Un père fait tout pour sauver sa fille, une adolescente qui, infectée par un virus, se transforme progressivement en zombie. Bien entendu, le scénario est original et peu effrayé le spectateur. Le réalisateur s'occupe plus ici, de la relation père/fille qui s'avère très touchante. L'atmosphère est étouffante accompagné d'un jeu de couleurs mélangeant le gris brumeux et le noir. Des décors angoissants. Egalement, la bande sonore peut faire penser bizarrement à certains moments à la B.O de Her. Un rythme assez lent avec une photographie vraiment plaisante. De plus, la distribution des acteurs est convaincante. Arnold Schwarzenegger est bouleversant et sombre dans son rôle de père aimant, il veut tout faire pour protéger sa fille, malgré sa maladie. Et, transmet suffisamment de frissons envers le cinéphile. Abigail Breslin est convenable, on aurait aimer Chloé Moretz dans le statut Maggie. Elle ajouterait plus de crédibilité au personnage. De toute façon, Breslin se débrouille. Des moments d'émotion sont présent au sein de cette production. La finale de l'intrigue est troublante... En résumé, Maggie reste un assez beau film à voir grâce au charisme de la star d'Expendables qui est émouvant !! Malgré son manque d'action...

Très bonne surprise ! Schwarzy contre les zombies, ça pourrait faire peur à première vue...bien que ce dernier ait la peau raide, il ne devrait pas rencontrer de soucis face à une horde d'infectés. "Maggie" n'est ni un film d'action, ni un film d'horreur, mais bel et bien un drame. N'y allez donc pas pour voir du Schwarzenegger habituel. Ici, l'acteur opère dans un registre complètement différent, et nous laisse admirer une facette de son jeu que l'on ne connaissait pas encore, au sein d'un scénario lent et émouvant. Bien fait, bien joué (autant Schwarzy que la jeune Breslin), "Maggie" nous propose des sentiments forts dans un univers post-apocalyptique. Le ressenti est là, le film fait froid dans le dos tellement il en devient réel. On souffre avec cette famille, en ressentant aussi bien la peur de la fille que celle du père. Grâce à son jeu et sa réalisation, "Maggie" nous touche, contrairement au vide émotionnel d'un "The walking dead". Qui aurait cru qu’on développerait autant de sentiments avec un tel sujet... Pari réussi !

Eh bien j'ai vraiment bien aimé. La bande-annonce me donnait envie et ça faisait assez longtemps que j'attendais "Maggie". Mais quand le film est sorti, les critiques m'ont quelque peu refroidi. Et puis je me suis dit qu'il fallait que je me fasse mon propre avis. Alors, j'ai regardé le film. Et je l'ai trouvé plus que bon! Simple, efficace, émouvant. Pour son premier long-métrage, Henry Hobson frappe fort avec "Maggie". Déjà, les personnes qui n'aiment que les films bourrins, passez votre chemin! spoiler: Il n'y a pas d'action si ce n'est que deux petites scènes tout au plus où Schwarzi passe à l'action.
Alors parlons de Schwarzi! Comment se débrouille t'il dans ce rôle si spécial auquel on ne l'a jamais vu auparavant? Eh bien très bien! Idem pour les autres acteurs qui sont vraiment sincères et émouvants. Même les gosses et les adolescents jouent bien! Mention spéciale à Abigail Breslin qui est juste parfaite dans son rôle.
Le film quand à lui est original où nous abordons une nouvelle face des "Zombies". spoiler: A la place de se transformer très rapidement comme dans les nombreux blockbusters qui traitent ce sujet, les zombies dans ce film mettent très longtemps à se transformer. Et le film se focalise sur la transformation de Maggie qui est lente et émouvante et dont nous connaissons l'inévitable à la fin.
D'ailleurs, beaucoup n'ont pas aimé la fin mais je l'ai trouvé belle. Pourquoi? spoiler: Eh bien parce que Maggie se suicide pour éviter à son père de souffrir et de s'en vouloir éternellement. Après tout, Wade et sa femme souffrent mentalement tout le long du film. Idem pour Maggie qui est très forte lors de sa transformation.
Ce film est très fort et beau. Cela peut vous paraitre assez simple mais c'est diablement efficace et triste. Cela dit, le film n'a pas réussi à me faire pleurer, dommage.
Bref, "Maggie est vraiment un bon drame et s'il vous plait, n'allez pas voir ce film en vous attendant à de l'action bourine, sinon vous serez déçu et vous détesterez ce film. Allez le voir en vous disant que c'est un drame et rien de plus. Eh là, vous aimerez ce film. Bref, n'attendez plus, et allez voir ce film. En tout cas, Schwarzi est au haut de sa forme et cela me rassure un peu pour "Terminator: Genisys".

Une excellente surprise. En toute franchise, je m’attendais à un flop, à un film qui mise tout sur son pitch et son casting pour accoucher d’un produit formaté avec son lot de moments gores. Pas du tout, Maggie est un drame profondément humain dont le contexte n’est qu’un prétexte, on peut facilement remplacer le statut de « zombie » de Maggie par une maladie infectieuse quelconque et le contenu resterait le même, à quelques nuances près. Un drame émouvant (car il m’a ému aux larmes) qui doit beaucoup à sa belle réalisation et la prestation de ses deux acteurs principaux, dont un Arnold Schwarzenegger inattendu à ce niveau.

C'est déçu que je sors de mon cinéma chéri.. Comme bien souvent : j'en attendais sûrement bien trop.. Alors, je n'attendais pas du tout un film d'action, un pur "film de zombie", j'y allais bien en me disant "je vais voir un drame très intéressant" (et il l'est), le problème ne vient pas pleinement du manque d'action.. Mais le principal problème est clair : ce film est lent.. Très lent.. Trop lent.. On s'ennuie devant ce film ! Néanmoins, il a quand même une certaine force car très bizarrement, on s'ennuie mais on suit ! On se dit "ça commence à être long", mais on veut connaître la suite de l'histoire à chaque instant.. L'histoire, même si elle comporte au final relativement peu de rebondissements (d'où le clair ennui) reste vraiment intéressante. C'est un "film de zombies" abordé avec un angle très original et inhabituel, traitant d'un sujet intéressant.. Suffisamment pour qu'on en vienne à se poser des questions, telles que "qu'est-ce qu'on ferait si ce genre d'épidémie arrivait et qu'un membre de notre famille était touché ?".. C'est un peu ce thème qui est traité ici.. Et c'est pas mal, on n'a pas l'habitude de voir ça avec ce genre de films. En revanche, autre gros défaut selon moi (et beaucoup de monde visiblement) : la fin est bien trop rapide.. C'est volontaire, mais c'est pas terrible ! spoiler: On suit l'évolution des sentiments de Schwarzy pendant l'évolution de la "maladie" de sa fille, et quand elle meurt, on aimerait voir comment lui réagit et, pourquoi pas, arrive à vivre par la suite, même si c'est montré rapidement en quelques minutes..
Pour ce qui est des acteurs, est-ce bon (à mon goût) ? Et bien oui et non.. Du côté de Schwarzenegger, c'est excellent ! Son charisme légendaire est plus présent que jamais, et en plus maintenant il fait preuve d'un très bon jeu d'acteur, le changement de registre est parfaitement réussi.. J'avais peur d'être déçu là-dessus avant de voir le film, je me suis dit "on en parle énormément et on va être déçu, il ne suffit pas de verser 2 ou 3 larmes pour être un bon acteur".. Mais là non, il est très juste, rien à dire, la proximité avec sa fille est bien ressentie, et puis il a cette force qui fait qu'on l'aime quoi.. Ce rôle de père lui va très bien, puis cette barbe inhabituelle le rend plus sérieux et renforce le côté "grave" de certaines scènes.. J'ai eu un peu peur car j'avais trouvé que ce charisme emblématique soit à jamais perdu après son rôle dans "Sabotage" mais là il revient bien en forme, il doit continuer dans ce registre il est très bon ! En revanche, pour ce qui est d'Abigail Breslin, pour ma part je l'ai trouvée très moyenne.. Dans certaines scènes elle est très bonne, notamment quand elle commence à bien se transformer.. Mais sinon elle n'est pas top je trouve ! Rien d'exceptionnel.. Dans ce film en tous cas, si ça se trouve elle aura une grande carrière, mais moi elle ne m'a pas impressionné en jouant Maggie.. Bref, au final, on a un film ennuyant mais intéressant et original, auquel il manque une vraie fin et quelques rebondissements mais qui reste pas mal dans l'ensemble (si on ne cherche pas un film d'action ou d'horreur)

Ce film avec Schwarzy est loin d'être un film d'horreur avec des zombies. Une analogie a un accompagnement en fin de vie est plus le thème de ce film.

C'est un drame mêlé d'épouvante.

Mr Muscle est très bon dans son rôle de père qui accompagne sa fille dans sa transformation avec son lot de souffrance tue.

Comme ce n'est pas un film d'horreur à proprement parlé ; celui est lent et les quelques sursauts sont dus aux quelques rares attaques de zombies.

La petite Maggie de Little Miss Sunshine a bien grandit et, est fabuleuse !

Le film de zombies nouveau se veut lent et sans action, mettant en avant une émotion certaine. C'est tout ça Maggie, une histoire simple d'amour entre un père et sa fille contaminée, avec un Schwarzie judicieusement utilisé à contre emploi. Très bon quoique vraiment particulier.

La plupart des résumés du film envoient une image de film de zombies classique, il en est rien. L'idée est d'en faire un mélo familial sur la maladie, une maladie qui aurait pu être le sida ou une autre pandémie. Dans un rythme lancinant et mélancolique on suit la lente agonie de Maggie, toute fataliste que son père tente en vain de soulager, de soutenir, d'aimer envers et contre la logique implacable de la fin. L'anti-Thèse des George A. Romero en sommes. Un père est joué par un Schwarzenegger méconnaissable malgré tout on sent que pleurer n'est pas pour lui.