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Un visiteur
2,5
Publiée le 12 juin 2015
Oh Maggie, si tu savais ... Si tu savais à quel point l'idée de tes créateurs promettait un joli film, une attraction bienvenue dans une période décidément pauvre en audace, une histoire humaine, sociale, et - pourquoi pas - politique. Si tu savais, Maggie, à quel degré d'intensité s'élève la frustration du spectateur venu spécialement pour toi, tes beaux yeux de mort-vivant, et tes belles promesses. Tu es trop lente, Maggie ; trop clichée, trop explicite, trop expressive. Le charme n'opère pas et l'ennui - cette bonne heure d'ennui - ferait presque regretter le petit élan de curiosité ayant poussé la porte du cinéma.
J'étais plutôt curieux à l'idée de découvrir ce film d'horreur intimiste où l'on voit Arnold Schwarzenegger qui refuse d'abandonner sa fille,"Maggie", alors que celle-ci est contaminée par un virus qui la transforme lentement en zombie cannibale. Et si le casting est vraiment très convaincant (mention spécial pour Abigail Breslin qui fait preuve de beaucoup de justesse dans son interprétation) et que la mise en scène propose des jolies plans, malheureusement le déroulement du récit déçoit quelque peu, car l'ensemble à tendance à tourner en rond. De plus, les apparitions des zombies se font bien trop rare et l'ensemble manque quand même quelque peu de suspense et de rythme. Dommage car l'idée de départ était vraiment prometteuse et laissait augurer une oeuvre beaucoup plus marquante.
Tout ça pour ça! Aucun point positif dans ce film, peut être par qu'il est mal vendu. C'est un drame sur fond fantastique. Certainement pas un film d'épouvante, d'action, ou fantastique. Le rythme est treeeees lent, la moral de l'histoire est très négatif, un film dramatique quoi! Mais sans émotions. Enfin, je n'ai pas été sensible...
Il ne faut pas s'attendre à un film d'action ni à un film de zombie. C'est extrêmement lent, extrêmement sombre. Beaucoup de blabla inutile, des infectés qui s'interrogent sur leur sort... Bref, rien à se mettre sous le regard jusqu'à la dernière demie-heure qui annonce la fin du film sans que rien d'intéressant ne se soit passé. Nul.
Le film de zombies a été décliné à de nombreuses sauces : comédie, action, horreur, survival... "Maggie" tente une nouvelle approche, en abordant le genre sous la forme d'un drame. Ici, un père voit, impuissant, sa fille contaminée se transformer peu à peu en zombie, et tentera tout pour l'accompagner jusqu'au bout. Le sujet aurait pu être davantage exploité, si bien que le film est assez longuet, et classique dans son développement, même si l'approche choisie est originale. En revanche, la photographie grisâtre est plutôt jolie, et les deux acteurs principaux sont très convaincants. Abigail Breslin campe une adolescente qui se sait condamnée, mais qui va rester forte psychologiquement. Arnold Schwarzenegger s'offre pour la première fois un vrai rôle dramatique, dans lequel il se révèle touchant, jouant en nuances et en retenues. Ainsi, sans être la grande réussite espérée, "Maggie" est un drame original.
"Maggie" est une très bonne surprise que je n'attendais pas vraiment. Prouvant définitivement qu'il est un bon acteur en endossant avec subtilité le rôle du père qui voit sa fille sombrer lentement, Schwarzenegger forme avec Abigail Breslin un duo touchant et attachant. Cette dernière ne sort pas trop de son registre habituel mais on sent vraiment une certaine alchimie entre Conan et Little Miss Sunshine. Tourné comme un film d'auteur avec de petits moyens (du moins pour Hollywood) mais en moins lénifiant, "Maggie" est contemplatif sans pour autant se regarder le nombril ou forcer la larmiche : l'émotion est présente tout du long mais les personnages sont réalistes face au sort qui les attend, pas résignés dès le début mais on a pas droit à certaines scènes d'hystérie ridicules que l'on peut voir ailleurs. Dignité. le mitre mot du film. Le rythme n'est donc pas celui d'un "actioner" mais est en mesure de réconcilier pas mal de spectateurs avec un genre de cinéma plus lent, la photographie et un certain talent de la part du réalisateur y aidant grandement. Du moins pour ceux qui auront la curiosité de se laisser porter par cette belle démonstration d'amour entre un père et sa fille (en tout bien tout honneur) qui serait onirique si elle ne finissait pas de façon tragique... La musique n'est pas en reste, classique dans ce type de production, elle souligne merveilleusement le récit tout en aillant l'élégance de se faire oublier. Qualités qui s'appliquent indistinctement aux seconds rôles qui nous offrent également la présence de la charmante Joely Richardson (Event Horizon, Nip/Tuck... et qui fait un solide retour en salle). Pour finir, je tiens à dire que les spectateurs déçus de ne pas avoir vu Schwarzie décapiter du zombies pendant 1h30 peuvent aller se faire lanlaire (comment passer la censure avec classe... XD) car à l'heure où tout le monde a internet dans sa poche, ils auraient pu se renseigner en un clic au lieu de bêtement se contenter de l'affiche. En tout cas, ce n'est pas une raison pour descendre un film avec autant de qualité cinématographique dont la principale est d'être un beau film contemplatif pas prise de tête !
lent très lent....du zombie encore du zombie bien que la l histoire est différente.Abigail joue très bien et Arnold est au top.mai pour être réaliste le film est super pour faire une bonne sieste..
C'est long et assez ennuyeux comme film, il se passe pas grand chose. Plutôt décevant donc même si je dois reconnaitre que Schwarzy joue bien son rôle de père protecteur ! 2/5
Surprenant dans son traitement et dans son rythme, Maggie peut déconcerter. Pour moi, c'est une réussite, que ça soit dans l’émotion qu'apporte Arnold Schwarzenegger à travers l'une de ses meilleures performances, ou dans le ton du film, lent et posé.
Comme je le craignais en voyant la bande annonce, il ne se passe pas grand chose dans ce film. L'idée de base n'est pas mauvaise, juste que Romero l'a déjà traitée de manière aussi superficielle, mais plus fan grâce à une narration plus dynamique. Ici, on s'ennuie parce qu'il ne se passe rien : les personnages ne sont pas approfondis, les enjeux sont minces (assister à la transformation d'une jeune contaminée, sans espoir de trouver un remède, juste regarder). Ç'aurait pu être au moins une sorte de faux documentaire où l'on analyse de manière un peu perverse les changements de cette jeune fille, ç'aurait pu être un parallèle avec la puberté mais ce n'est au final rien de tout ça. Bref, un film franchement plat dont on pourra admirer quelques belles images mais dont le véritable intérêt se résume à la prestation de tonton Arnold !
Alors un film n'a pas besoin d'action pour etre captivant, il peut jouer soit sur un scenario complexe, soit sur une ambiance, soit sur la psychologie des personnages, malheureusement rien de tout ca n'est au rendez vous, bien que le but ici est de jouer sur la psychologie, pas la moindre sensation m'a traversé tout le long du film, si ce n'est un ennui pesant. Un film éclectique qui au final ne trouve sa place nul part, bref à éviter. 2/5