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Marlon M.
46 abonnés
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1,5
Publiée le 22 octobre 2019
Quand on fait un film sur les morts vivants, on ne se contente pas de faire 1h30 en entier d'émotion ratée. Le film est mou et le scénario ne casse pas des briques. Aucune profondeur, le film démarre de la fin pratiquement donc aucun attachement ne peut se faire ni compassion et on déroule pendant 1h30 sur la même chose Raté
Voilà l’exemple typique de film à priori intéressant et voulant sortir des sentiers battus mais qui se loupe dans les grandes largeurs. En quelque sorte une proposition de cinéma intéressante qui se révèle au final complètement ratée. Le film n’est pas un navet, il est juste est mauvais mais parce qu’il passe complètement à côté de son ambition première : émouvoir avec un postulat de film d’horreur. Peu y sont arrivés et cela prouve bien la délicatesse de l’exercice… On pourra citer le norvégien « Morse » ou le sublime et mélancolique « It follows » sorti en début d’année. Le film de zombies est autant à la mode que le film de vampires en ce moment. C’est un fait générationnel comme les boogeymen dans les années 80 avec la vague des « Jason », « Halloween » ou autre « Candyman ». Après la comédie avec « Bienvenue à Zombieland » (déjà avec Abigail Breslin) ou le sentimental avec « Warm bodies », « Maggie » essaye de travestir le film de morts-vivants sous la chape du drame et de l’émotion. Pourquoi pas ? Surtout qu’ici la manière dont est appréhendée le virus est crédible et plutôt novatrice. De plus, l’atmosphère toute grise, terne et ocre, faisant vaciller le long-métrage parfois vers des plans élégiaques à la Malick n’est pas sans qualités… Tout comme la très belle scène finale. Cependant l’émotion ne passe jamais et le rythme est beaucoup trop languissant. Henry Hobson ne traite jamais son sujet de front et ne fait que survoler chaque aspect de son scénario pourtant propice à beaucoup plus (une histoire d’amour contrariée, la relation pas très claire avec la belle-mère, les circonstances de la morsure, …). Beaucoup trop d’éléments restent opaques et en suspens ce qui empêche l’identification et l’empathie envers le duo principal. Et les acteurs ne sont pas responsables, Arnold Schwarzenegger en tête : sobre et délicat le rôle lui va bien et c’est plutôt une bonne surprise. Mais pas de bol, on n’accroche pas, on n’a pas peur et on n’est pas vraiment émus. Bref on s’ennuie et parfois on est à la limite de s’endormir.
Suite à une terrifiante pandémie qui semble avoir anéanti une bonne partie de l’espèce humaine dans un futur indéterminé, les personnes infectées sont placées en quarantaine jusqu’à leur transformation en zombie. Maggie est l’une de ces personnes, qui vit une transformation qui lui amènera une mort cruelle, mais au lieu d’être placée en quarantaine, son père obtient le droit de la garder un maximum de temps, un père campé par un Schwarzy qui semble s’essayer à un rôle dramatique, avant la sortie du prochain « Terminator ».
Réalisé par le bougre auquel nous devons le fabuleux générique de « The Walking Dead », « Maggie » dispose également de la particularité d’être un film de zombie dramatique avec Schwarzy, choisissant la voie de l’intimiste plutôt que celle du spectaculaire qui envahit le genre. Et il faut dire que la présence du chasseur de Predator n’est pas pour déplaire et est miraculeusement plaisante, assoiffée de nostalgie et d’amour pour un rôle peut commun.
« Maggie » est un film très simple, très lucide, qui filme la laideur pour en extraire la beauté, qui filme la douleur pour en ressortir la joie. À la fois sensible et divertissant, sans pour autant apporter un certain style. Un mélodrame, un film post-apocalyptique « réaliste », sans couleur, majoritairement aussi pale que la peau de cette fille à la lente agonie. Et entre les performances languissantes des acteurs et la science totale du maquillage dégueulasse.
Offrant à Schwarzenegger le rôle le plus profond de sa carrière, le film à toutefois du mal à s’élever malgré la surprenante interprétation de l’acteur et sa trajectoire qui va vers l’intimisme minimaliste et total. Le réalisateur Henry Hobson ayant du mal à se démarquer, ne montrant jamais si oui ou non il est capable de faire autre chose et suivant une ligne courte, peut être trop simple.
Un film surprenant mais pas sans lourdeur, qui se sert de son contexte pour paraître original mais finalement très convenu. Laissant sur une petite déception, « Maggie » reste néanmoins un film bien savoureux, simple, touché par la grâce malgré un flagrant manque d'idée.
Après, voir mon Schwarzou se faire mettre à terre par un policier qui ne fait pas un quart de son poids et qui lui souffle un « I’ll be back »… Oui, c’est un peu blessant.
Très bon jeu de Schwarzie pour un film avec quasi aucune action mais beaucoup d'émotions. Le hic est que pour une génération Walking dead le film me paraitre quelconque, un épisode un peu lent..
Si vous allez voir Maggie pour voir un film de zombie, n'y allez pas !
Schwarzenegger est censé donner du rythme et du dynamisme aux films mais dans Maggie, même si son interprétation tient la route, l'histoire est tellement légère et le rythme du film tellement lent que vous fuyez à toutes jambes dès la fin du 1er quart d'heure...
La transformation progressive de sa fille en zombie suite à un virus aurait du permettre au film d'accélerer la cadence. Mais là rien : pas une scène d'action, pas un rebondissement et une fin minable....
Un film de zombie qui sort de l'ordinaire, où le coté dramatique est mis plus en avant. Les couleurs tirants sur un gris monotone nous plongent dans le bain dès les 5 premières minutes. Un monde apocalyptique bien représenté, et une relation père/fille qui tient la route. Aux amateurs de zombie dévorant tout ce qui bouge, passez votre chemin, car là, la psychologie y tient une place importante. Arnold Schwarzenegger dans un rôle inhabituel s'en sort pas trop mal, et peut montrer ainsi, sans risque, un autre visage de son talent d'acteur. L'angoisse prend de l'ampleur tout au long du film, et c'est bien ce qui peut retenir notre attention. C'est lent certes, mais c'est à voir une fois. Passable.
Arnold Schwarzenegger veut son film de zombie comme Brad Pitt, alors Hollywood donne à son ancien gouverneur ce qu'il désire. spoiler: Le film se base sur une relation père fille, que doit faire le père sauver sa fille ou abréger ses souffrances.
Dilemme cornélien classique. I wont be back, je reviendrai pas revoir ce film.
Enfin un film avec un schartzi qui n'est pas remplis de testostérone ou de bang bang, l'intrigue et le déroulement du film s'accordent bien l'histoire est quant a elle touchante par moment, bien tournée et bien écrite. Fan de films de "zombie" on explore enfin de nouvelles possibilités et de nouvelles façons de voir les choses. un film a voir, en passant bien évidemment au dessus des a aprioris que l'on pourrait avoir pour ce genre de films (zombie) ou aux aprioris des films de barbare que joue Arnold.
Alors la ! C'est la déception totale ! Premier film depuis longtemps ou arnold me déçois mais bon c'est pas un rôle pour lui ! Pas d'action c'est mou et la petite n'a pas de charisme ! Bref à éviter
film bien joué, les acteurs sont très bons. il ne faut pas s'attendre à de l'action, il n'y en a pas. c'est longuet, ça manque de dialogue, j'ai été déçue malgré les bonnes critiques de la presse .... il ne faut pas toujours s'y fier. a voir malgré tout.
un film dramatiquement long, il ne se passe rien , que de scènes inutiles, un rythme à s'endormir au bout de 2 minutes, un arnold en fin de carrière qui essaye de changer de registre mais ça ne fonctionne pas, un film qui fait plouf, inutile
Ce Film est au sommet de l'ennui ! L'histoire est lente à démarrer, il y a plus de scène silencieuse avec une musique de fond que de scène avec des dialogues ! Dommage le concept d'une infection était prometteur mais le film est décevant et barbant !!! Je vous le déconseille vivement !
Un film à la hauteur de mes espérances. Très bon film Drame. Les relations entre un père et une fille face à la maladie, et un destin funeste. Nous voulons de l'émotion nous sommes servis. La BO juste sublime
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2,0
Publiée le 2 mai 2019
« Maguy le jour, Maguy la nuit, c'est un poème. Un peu, beaucoup ou à la folie, c'est elle qu'on aime. Maguy, Maguy, voilà Maguy... » . Cette "Maggie" là n'a aucun lien de parentè avec la sèrie populaire des annèes 80-90! il est question ici de famille et de communautè, d'amour et de maladie, de mort très lente et de deuil! Une idèe assez originale par rapport au thème du zombie puisqu'il n'y a ni invasion, ni commando, ni armèe! Le film arrive à montrer des choses qui, d'habitude, ne se produisent pas en prenant le spectateur à contre-pied avec le genre! L'atmosphère est grise et terne, le rythme est monotone et risque de dècourager nombre de spectateurs qui trouveront l'histoire - l'amour d un père pour sa fille - soporifique! On se souviendra nèamoins de la prestation èmouvante d'Arnold Schwarzenegger! L'un (Schwarzy) accompagnant l'autre (Abigail Breslin) en fin de vie! De quoi faire remuer n'importe quel parent! Pas inintèressant et baignè de bonnes intentions mais particulièrement morne et inabouti...
Faire d'un film de « zombies » un drame familial, le tout dans une démarche plutôt intimiste : moi, je prends. Le problème, c'est que ces belles intentions ont du mal à se concrétiser à l'écran. Henry Hobson a beau faire de son mieux pour créer une atmosphère à la fois lourde et sensible, j'avoue m'être un peu ennuyé dans une œuvre où il ne se passe finalement pas grand-chose, les tentatives du réalisateur pour apporter de la personnalité s'avérant peu concluantes. Tracer sa route afin de ne pas subir l'influence des autres, très bien, encore faudrait-il que cela soit au service d'une histoire et de personnages forts, ce qui n'est pas vraiment le cas ici. Heureusement, quelques scènes percutantes spoiler: (dont un dénouement sans happy end malvenu) viennent nous sortir de notre monotonie, la belle prestation d'Abigail Breslin étant également à souligner. En revanche, si l'on apprécie ce changement de registre et que celui-ci garde une vraie présence physique, difficile d'en dire autant d'Arnold Schwarzenegger, terriblement inexpressif quelle que soit la situation. J'apprécie la tentative, le parti pris d'une esthétique sombre, l'absence totale d'humour : encore aurait-il fallu que ces dispositions soient au service d'un récit autrement plus intense et de choix de mise en scène plus convaincants. Dommage.