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    L'Enfant d'en Haut
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    conrad7893
    conrad7893

    300 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2013
    joli film retraçant la misère matérielle et affective de simon, un gamin , vivant seul avec sa soeur paumée
    l'acteur est formidable dans ce rôle très difficile, sa voix est toute traçée
    j'ai beaucoup aimé ce film
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 706 abonnés 12 423 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 avril 2014
    Deuxième long-mètrage d'Ursula Meier, "L'enfant d'en haut" raconte les aventures d'un garçon de douze ans qui vit avec sa soeur dans une citè au creux d'une vallèe suisse entre Martigny, Verbier ou Fully et dèvalise les riches touristes d'une station de ski! Tels les frères Dardenne, la cinèaste de "Home" vise sur l'authenticitè en captant par les gestes et mouvements les lieux et tout le côtè dysfonctionnel de cette famille! Malheureusement cette fable sociale s'effiloche beaucoup et les moments de poèsie, de gaiètè, d'humour et de folie ne donnent pas la force d’un coup de poing! Aucun vertige de malaise et une cruautè sociale et affective qui ne prend pas où l'on ne peut s'empêcher de trouver au film une saveur amère! A la fin du mètrage, on n'en sait pas plus sur le gamin qu'au dèbut! On n'en sait un peu plus sur sa soeur et c'est d'ailleurs la seule rèvèlation de "L'enfant d'en haut". En fait on voit durant 97 minutes des gens qui s'agitent comme des insectes sans jamais avoir la moindre empathie pour eux! Pour une raison très simple, c'est qu'on ne sait pas d'où ils sont! C'est quand même une situation extravagante (et tellement improbable) que le spectateur se demande ce qu'il fait là ce gamin ? Et ou sont ses parents ? On n'en sait fichtre rien avec des personnages reduits à l'ètat de chose qui achève de faire de cette oeuvre une petite dèception! Film sur la rèification de l'homme ou sur la gèlification du vide ? On pencherait pour la seconde option! Reste la lumineuse Lèa Seydoux, les beaux paysages de montagnes enneigèes et Gillian Anderson qui parle quelques mots français...
    Backpacker
    Backpacker

    77 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 janvier 2013
    Bien que j'aie beaucoup apprécié les 2 précédents films de la Suissesse Ursula Meier ("Des épaules solides" et surtout "Home" avec l'extraordinaire Isabelle Huppert), je n'ai vraiment pas accroché à cet "Enfant d'en haut", vu en avant-première à Genève. La faute, tout d'abord, à une mollesse et des longueurs aussi bien dans la forme que dans le fond. Et puis, que dire du manque de crédibilité de l'histoire. Même le jeu, pourtant très réussi, du garçon n'a pas réussi à m'émouvoir ni à me toucher... c'est dire si je suis passé à côté... En tout cas, cette déferlante d'éloges, publics et critiques, pour ce film me laisse perplexe et me fait sourire...
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 avril 2012
    La cinéaste filme à dessein les endroits laids et sombres en marge des espaces enneigés et des paysages grandioses. Paradoxalement, les plans larges et les grands angles sont plutôt réservés aux scènes dans la plaine, alors qu’on voit Simon se cachant ou enfermé sur les hauteurs, voyageant seul dans les cabines des téléphériques. Petit à petit, l’étrangeté va cependant surgir avec la rencontre d’un serveur anglais devenu complice et d’une famille de touristes. Mais la situation de Simon est fragile et dangereuse. Pourra t-il longtemps poursuivre ses trafics et mener une existence sans rapport avec son âge et sa condition d’enfant ? Dans sa maturité, le sérieux et l’organisation dont il fait preuve dans l’exercice de son business, Simon nous fait presque oublier qu’il n’est qu’un môme, en demande d’affection et de chaleur humaine. Un gosse ingénieux, dépossédé de son innocence, mais déjà pourri en quelque sorte par l’argent qu’il voit comme le seul moyen de négocier et d’acquérir, y compris ce qui n’est pas envisageable de monnayer, sauf à perdre davantage ses repères. Petit homme mûri précocement en charge d’une sœur qu’il materne et protège, Simon est en perpétuel mouvement, n’interrompt jamais ses larcins, même lorsqu’il semble s’accorder une pause, rattrapé par des habitudes et un déterminisme social auxquels il ne peut déjà plus échapper. La description frontale, sans artifice et sans pathos, d’un état des lieux tristement réaliste imprime néanmoins au film une force magistrale et fait naître une émotion sans larmes. Âpre, rugueux, L’Enfant d’en haut réussit en quelques regards perdus à nous rendre proche le désarroi de Simon. Sur une trame qui n’est certes pas neuve, et qui risque même d’envahir de plus en plus la création cinématographique, Ursula Meier appose justement un regard singulier avec surtout et à nouveau cette manière personnelle d’investir des lieux somme toute anodins qu’elle rend étranges, presque porteurs d’angoisse, laissant présager de mauvais augures. En poursuivant aussi sa collaboration avec Agnès Godard, elle offre à son film la beauté de la lumière et de la photographie, contribuant au plaisir du spectateur. En tout cas, indéniablement, Ursula Meier passe avec brio le cap souvent difficile du deuxième film et confirme du coup sa cohérence formelle. Rien de plus excitant que d’assister à l’éclosion d’une créatrice dont on attend déjà avec impatience le prochain opus.
    Hastur64
    Hastur64

    223 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 avril 2013
    Ce qui retient l’attention dans « L’enfant d’en haut » c’est la prestation époustouflante de Kacey Mottet Klein qui tient presque à lui seul le film sur ses épaules et qui jamais n’a de moments plus faibles dans son incarnation de ce jeune garçon entré de force dans les préoccupations d’adulte (principalement gagner de l’argent). Le film est tout en lenteur, peu d’action et une intrigue assez linéaire sans péripéties très marquantes, mais il n’est jamais ennuyeux du fait de l’attachement immédiat au personnage de Simon dont on brûle de savoir comment va s’orienter sa vie, dont on devine que l’on est à un tournant. Malheureusement si le film tourne bien dans l’ensemble, il manque tout de même le principal : une évolution des personnages dans un sens ou dans l’autre, or ils finissent le film comme ils l’avaient commencé, la sœur est toujours aussi irresponsable, le frère toujours aussi paumé et leur relation d’amour-haine reste identique. Le film se clôt sur une fin trop ouverte, aucune piste n’est réellement esquissée quant à ce qui pourrait arriver, pour que le spectateur y trouve son compte. On remarquera de façon plus anecdotique le casting légèrement international du film avec la présence de l’écossais Martin Compston (« Sweet sixteen ») et de l’américaine Gillian Anderson (« X-files »). Un film à voir pour l’interprétation de son jeune acteur et pour les coulisses pas toujours rose des stations de ski.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 octobre 2012
    Les fidèles lecteurs de ce blog trouveront peut-être un goût de déjà vu à cette critique, qui leur rappellera celles de " Charly" ou de " Tout est pardonné" : même décalage entre l'emballement de la critique et le profond ennui que j'ai ressenti, avec le sentiment lancinant d'être maintenu à l'extérieur de l'histoire. Ici, dans "L'Enfant d'en haut", la première demi-heure concentre cette impression : la caméra suit en plans serrés Simon qui de salle hors-sac en terrasse de café d'altitude accumule les larcins, le visage camouflé sous son casque et sa cagoule. La démarche intellectuelle de la réalisatrice (reserrer le cadre sur Simon pour montrer son extériorité à ce milieu de la montagne pour riches, par opposition aux plans larges qui découvrent le paysage tristement bétonné de la vallée industrielle) rend cette très longue scène d'ouverture encore plus ennuyeuse.
    L'apparition de Léa Seydoux et l'amorce d'une description des relations entre Simon et elle ouvrent une autre piste, vite refermée avec la fugue de la soeur irresponsable : revoilà Simon bien seul, et nous avec à devoir le suivre dans ces scènes interminables de rapine filmées dans la continuité. Alors, par intermittence, le récit descend de la station pour traiter de son véritable sujet, l'étrange relation entre Louise et Simon, où le gamin ramène l'argent à la maison alors que la soi-disant adulte est incapable de garder un boulot, et se met à soutirer à Simon son argent en passant de la supplication au chantage. Entre les deux, l'objet de ce chantage est l'amour dont de gamin élevé apparemment tout seul manque si cruellement, et que Louise ne lui offre qu'occasionnellement avant de laisser exploser sa dureté .
    La révélation du milieu du film parvient de façon éphémère à créer une tension et un enjeu ; mais la narration redevient vite décousue et l'on a à nouveau le temps de s'interroger sur l'intérêt de ce conte social qui louche sur les personnages des Dardenne, sans approcher la cohérence des frères de Seraing, loin s'en faut. Ursula Meier se tient à son choix : rester le plus extérieur possible de ses personnages, en les décrivant comme une entomologiste. Cette description organique que certains encensent m'a laissé perplexe : après 90 minutes de film, on n'en sait pas plus sur cette famille si particulière. On les voit s'ébattre dans une société suisse aussi clivée, on comprend bien leurs manques et leurs jeux relationnels, mais on ne sait finalement pas grand chose d'eux, de leur histoire et de leurs représentations.
    C'est sans doute ce parti pris d'extériorité qui n'a pas fonctionné avec moi, et qui explique pourquoi l'ennui s'est mêlé à l'agacement, malgré la qualité de jeux des acteurs (Kacey Mottet Klein, déjà vu dans "Home" et qui jouait Gainsbourg enfant dans le film de Joann Sfar, et Léa Seydoux, comme toujours excellente) et de vrais idées de mise en scène (la verticalité du récit, entre le haut et le bas symbolisé par le téléphérique, l'opposition entre l'emmitouflage du haut et la quasi-nudité du bas...).
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    ferdinand75
    ferdinand75

    548 abonnés 3 868 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2020
    Un film fort , dérangeant , dont on ne sait pas toujours quoi penser. On sent que c'est parfois "mal fichu", invraisemblable, irritant , et puis pourtant c'est un film qui marque et dont on se souvient parfaitement bien 6 mois après. C'est un film rigoureux, violent , "malsain" dans le sens où il est politiquement incorrect et ne respecte pas les règles. Les relations entre les deux acteurs principaux sont bien sûr complexes et l'on se doute qu'il y a un secret que le film dévoilera. C'est pesant , c'est étouffant, la vie dans la vallée est une sorte de voyage au bout du sordide , c'est le Lumpen Prolétariat du monde des Alpages. Même si il y a quelques moments de bonheur, mais ces moments sont chapardés , comme le sont les objets revendus dans la vallée . Tout est faux , tout est vol, "la propriété c'est le vol" , ce gosse n'a rien , ni les objets qu'il se réapproprie, , ni les sentiments qu'il croit ressentir, mais que personne ne peut recevoir. . Lea Seydoux est remarquable dans ce rôle si difficile , parfaitement juste , si écorchée , de fille perdue, sale , qui ne peut pas s'en sortir, y compris dans les scènes extrêmes. Son baton de survie c'est Kacey, mais lui aussi plonge . Ses montées à la station où il y a la "vraie vie " , des vraies familles, mais aussi des vrais travailleurs smicards, qui ne volent pas , mais qui voudraient bien, cette montée est en fait une descente, une descente aux enfers pour lui. Il s' approche du soleil , de la famille idéale, bien interprété par Gillian, mais tel Icare il va se brûler les ailes.. Ce n'est pas moralisateur du tout , c'est du cinéma "pur" , proche d'une sorte de cinéma "vero" des années 70. Mais avec un charme bluffant. On sort perturbé , secoué , mais tellement heureux d'avoir vu quelque chose de différent , et qui ose . Un film innovant , une "vraie " création artistique . Du cinéma quoi...
    Frédérique Z
    Frédérique Z

    11 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 janvier 2014
    On pourrait dire que l'histoire est peu crédible s'il y avait au moins une histoire mais il ne se passe pratiquement rien. Un gamin peu sympathique qui vole les riches pour entretenir une grande sœur même pas reconnaissante aux motivations incompréhensibles. Le seul événement, la sœur retrouvée inanimée, reste inexpliqué et sans suite. Ce film, sans queue ni tête, s'étire jusqu'à finir en queue de poisson. C'est trop d'honneur que de le comparer à "La vie rêvée des anges" qui était tout le contraire avec un vrai scénario et une psychologie des personnage.
    Myene
    Myene

    18 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 septembre 2013
    Un petit film au sujet inhabituel dans un environnement rarement traité. Les 2 interprètes ont été choisis avec soin et se mettent réciproquement en valeur. Dommage de ne pas avoir finit l'histoire!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 novembre 2013
    Un certain cinéma d'ôteur(il faut le dire avec emphase ça fait plus chic),dont la mode a été lancée par le très mauvais"La Rêvée des Anges",se complaît dans une misère crasse et une symbolique freudo-marxiste venue d'un autre âge,c'est ici le cas(j'ai bien compris l'intention de la réalisatrice de vouloir dénoncer les injustices du monde,mais Dieu-c'est un athée qui parle-que c'est lourd!).
    pelu
    pelu

    17 abonnés 1 074 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 février 2014
    Pas du tout convaincu par la maniere dont le film aborde ses sujets et les mets en oeuvre relation mère fils , sur fond de misère social , le rapport a l argent ,..... Tous cela sur une mise en scene pesante et douteuse pour moi meme si apparemment la réalisatrice et apparemment une valeur sûre.... Moi j adhère pas je me suis ennuyé et que fait gillian Anderson ici ??? Elle doit être vraiment en galère !! Lea seydoux joue bien j aime son stylemais globalement je suis pas convaincu dans ce film qui manque d âme et de rythme beaucoup trop lourd
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    751 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2013
    Même si j’ai trouvé que la mise en scène manquait de brio, j’ai tout de même passer un moment de cinéma attrayant devant "L’enfant d’en haut". Car, entre les très belles performances de Léa Seydoux et de Kacey Mottet Klein et aussi son histoire assez forte, ce drame français nous propose vraiment quelques moments de cinéma bien surprenant. Par contre, je suis vraiment frustré par rapport au peu de temps que possède le personnage incarnée par Gillian Anderson, celle-ci apparaît seulement quelques minutes et son personnage est si peu important dans le récit que l’on peut se demander ce que l’actrice de la série X Files y est venue y faire.
    titicaca120
    titicaca120

    384 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2012
    sans rien dévoiler une très joli chronique sur la vie d'un jeune garçon obligé d'aller voler les
    riches pour pouvoir juste manger.
    ses difficultés à se faire aimer par sa "soeur" pour qui il est prêt à tout.
    de bons acteurs et un scénario crédible.
    Léa Seydoux est magnifique.
    proof81
    proof81

    3 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 avril 2013
    50 minutes sur le vol... J'abandonne. J'espère que tout l'intérêt du film se trouve dans la seconde partie... Mais j'en doute. Film plat, aucune sensibilité. Dans le genre, décrire la difficulté de certains, il y a nettement mieux.
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 février 2014
    Un clivage mère vs enfant dans les hauteurs montagnardes. Vie à la débrouille, parce que vie partie du mauvais pied. Gamin de 12ans qui subvient aux désirs taiseux d'une mère qui le laisse pourtant à l'abandon. Est-ce que c'est si romanesque que çà veut nous le faire croire? Car, même si l'origine du projet me paraît bien réel, en tout cas l'histoire tiens de debout autrement dit. Mais a force de malentendu, ou peut-être seulement d'un point de vue que je n'arrive pas à décrypter, je ne vois pas trop où Ursula Meier a voulu mener sa barque.
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