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    L'Enfant d'en Haut
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    136 critiques spectateurs

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    hyboon
    hyboon

    3 abonnés 81 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 avril 2012
    Une tranche de vie lente et prévisible. Bonne interprétation, mais c'est tout. Je me suis ennuyé.
    proof81
    proof81

    2 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 avril 2013
    50 minutes sur le vol... J'abandonne. J'espère que tout l'intérêt du film se trouve dans la seconde partie... Mais j'en doute. Film plat, aucune sensibilité. Dans le genre, décrire la difficulté de certains, il y a nettement mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 4 mai 2012
    du Ken Loach ??? certains critiques pousse le bouchon un peu loin. Certes c'est bien filmé, mais il n'y a pas d'histoire. Le seul rebondissement se situe au 2/3 du film. On se dit: ça va démarrer. eh bien non. De l'ennui, de l'ennui, de l'ennui. Et la station de ski suisse donne même pas envie d'y aller.
    catherinet
    catherinet

    1 abonné 30 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 avril 2012
    je me suis ennuyée. il ne se passe quasiment rien, donc on filme longuement tous les gestes du héros. Inintéressant au possible. je me suis fiée aux critiques des spectateurs qui étaient majoritairement bonnes, je ne comprends pas...
    selenie
    selenie

    6 184 abonnés 6 168 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 avril 2012
    Film de la réalisatrice de l'original "Home", elle nous offre un film qui l'est un peu moins cette fois-ci car chaque minute nous fait penser aux frères Dardennes. L'histoire est cependant riche en émotion avec un (petit) twist dévoile un poil trop vite. Le parallèle entre les riches du haut et les pauvres du bas est judicieux même si la caricature est facile. Les acteurs est l'autre très bon point du film ; si Léa Seydoux est désormais une grande, le jeune Kacey Mottet Klein qui joue le frère est une réelle révélation. Notons aussi la présence efficace et étonnante de Gillian Anderson (ex Scully de X-files méconnaissable). Certaines scènes sont par contre peu constructive, avec une tendance à faire pisser partout les deux héros... Bof... Ce film est beau, assez dur au final, le face à face entre la soeur pessimiste et perdue avec le jeune frère optimiste, plus ambitieux donne un film loin d'être joyeux mais ancré dans une réalité bien actuelle. A conseiller de toute façon.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 139 abonnés 7 481 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mai 2012
    Après un premier film qui n’est pas passé inaperçu (Home - 2008), Ursula Meier continue de nous séduire avec son drame familial et social qui nous entraîne à la rencontre d’un jeune garçon de 12 ans et de sa sœur. Tous les jours, ce dernier quitte le domicile situé en bas d’une vallée pour se rendre en haut d’une station de sports d’hiver afin d’aller y voler des touristes (de leurs skis et autres accessoires) qu’il parviendra à revendre sans le moindre mal à son retour chez lui. Sans ressource financière, ce jeune garçon assure à lui seul les seuls revenus permettant à lui et sa sœur de ne pas mourir de faim (sa sœur cumulant sans cesse les petits boulots). L'Enfant d'en haut (2012) est une véritable claque, une plongée (hyper) réaliste dans la misère sociale au cœur d’une famille (peut-on d’ailleurs vraiment dire qu’il s’agisse encore d’une "famille" au sens propre ?). Ursula Meier impressionne car elle est parvenue à nous immiscer au cœur d’un tandem passionnant, où leurs joies et leurs peines se succèdent tout au long. A la distribution on retrouve (le prometteur) Kacey Mottet Klein, qui pour son jeune âge en impose face à la touchante Léa Seydoux. Sans oublier aussi la participation (autant en VO qu’en VF) de Gillian Anderson (qui interprétait Scully dans la célèbre série télévisée X-Files - 1993/2002), dont c’est un véritable plaisir de la retrouver sur grand écran.
    Akamaru
    Akamaru

    3 075 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2013
    Un film naturaliste et étonnant,presque une fable moderne sur le monde d'en bas(les cités HLM,les friches industrielles)et le monde d'en haut(les stations de ski,les touristes fortunés). Un gamin sans attaches autre que sa soeur dévergondée vole le matériel de ski pour le revendre ensuite. Il gagne sa croûte ainsi,tel un enfant sauvage,indomptable,qui ne connaît ni la peur ni la confiance. Ursula Meier,déjà repérée par "Home" filme Kacey Mottey Klein avec un amour qui évite tout misérabilisme et tout jugement. "L'Enfant d'en haut" semble donc très crédible lorsqu'il parle de précarité ou de rapport faussé à l'argent. Par dessus,se noue ainsi un drame intime sur les relations plus qu'ambiguës entre un frère et une soeur. Cette dernière est incarné avec conviction par Léa Seydoux qui se sert de son physique avantageux comme d'un instrument de travail. Si la fin évasive ne fait pas que des heureux et que l'évolution narrative est un brin prévisible,ce film,sur de très réalistes paysages alpins,emporte par l'incandescence de ses personnages.
    Christoblog
    Christoblog

    821 abonnés 1 668 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2012
    Le moins qu'on puisse dire, c'est que le début du film ne m'a convaincu. La mise en place des personnages et du décors (primordial) est un peu longuette, ou du moins, m'a paru telle. A posteriori, cette longue introduction à l'univers du film s'avère absolument nécessaire, tant il est inhabituel (la station de ski en haut, la misère sociale en bas, le télécabine au milieu).



    Petit à petit, on s'attache donc aux personnages, qui au premier abord sont un peu insupportables : un petit voleur (exceptionnel Kacey Mottet Klein) et sa soeur (la toujours brillante Léa Seydoux).



    Le film m'a complètement convaincu à partir de sa scène centrale, déflagration esthétique, émotionnelle et narrative.



    Toute la deuxième partie se suit donc comme sur un petit nuage, l'intrigue s'égarant dans des chemins à la fois puissants et prévisibles, jusqu'à cette superbe séquence de fin d'hiver et de fermeture de station (ou de passage à l'âge adulte ?).



    La mise en scène d'Ursula Meier est spectaculairement discrète, réussissant par ces cadrages souvent très serré à nous faire ressentir les sentiments - compliqués - des deux protagonistes principaux. Il y a un peu d'Andrea Arnold dans la façon de filmer d'Ursula Meier dans cette deuxième partie, comme il y avait du Dardenne dans la première.



    Au final, malgré quelques scories et une entrée en matière un peu pesante, un film particulièrement marquant et accompli, que je conseille avec enthousiasme. D'autres critiques sur Christoblog : http://www.christoblog.net/
    Ti Nou
    Ti Nou

    489 abonnés 3 491 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 novembre 2012
    Pour son deuxième long-métrage, Ursula Meier réalise à nouveau un conte social. Il est plus crédible et moins hystérique que le précédent mais les enjeux du récit manquent de clarté et de force. C'est une fois encore dans l'interprétation que se trouvent les principaux atouts du film.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    204 abonnés 2 839 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 février 2019
    Une histoire âpre, et pourtant délicate, mais sans aucune once d'espoir pour les personnages. Les décors magnifiques et le contexte met à bas cette différence des liens. Les rencontres de Simon, magnifique Giliane Anderson, n'accordent au final aucune échappatoire sur la situation. Kacey Mottet Klein est épatant, ce qu'il démontrera encore dans Keeper.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 novembre 2012
    Très beau film , très dur et émouvant , parfois provocateur , une mise en scène très pudique . Le petit Kacey Mottet Klein est superbe , il a la physique parfait pour rôle , à la fois frêle et fort . Un très bon film
    Julien D
    Julien D

    1 194 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 avril 2012
    Tandis que les péripéties de ce contrebandier de douze ans sont pleines de vitalité, on découvre, au fur et mesure qu’avance le film, son quotidien difficile et ses relations ambigües au coté de sa sœur (Léa Seydoux, toujours aussi exquise !) font monter des sentiments très tristes qui rappellent le cinéma des frères Dardenne. Cependant, autour de ces deux personnages pleins d’émotions au cœur de jolis décors, le scénario n’avance pas. A part un rebondissement relativement prévisible au bout d’une heure, la trame narrative m’a semblé aussi absente que la mise en scène est simpliste et a un mal fou à prendre fin.
    willyzacc
    willyzacc

    78 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 avril 2012
    Les riches d'en haut, les pauvres d'en bas.. il vole pour survivre et sa soeur parasite sa vie en lui volant l'argent durement gagné. Aucun regard de la réalisatrice, elle filme sans juger, elle refilme la même chose encore et encore et on à juste envie de partir. Dommage le sujet était intéressant et Léa Seydoux vraiment fantastique, par-contre le petit.. j'ai vraiment eu du mal à le supporter. Un beau film mais vraiment trop mou..
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 avril 2012
    Home, de la même Ursula Meier, a été un des films les plus remarquables, les plus originaux, les plus intelligents des dix dernières années. Et un des plus grands rôles d'Isabelle Huppert. Qui peut oublier cette mère, murée dans sa folie au bout de son tronçon d'autoroute désaffectée? La Huppert était sublime. Le film était tellement bien que j'étais persuadée qu'Ursula Meier était suisse. Ben non. Française, dites donc! Cock a doodle doo! J'attends impatiemment de le revoir à la télévision où, que je sache, il n'est jamais passé sur une chaîne non cryptée. Lamentable.....

    Même cadre de famille pathologique, plus resserrée encore, réduite ici à deux personnes, un gamin, et une fille encore assez jeune pour se faire passer pour sa grande soeur. Louise travaille (rarement), elle ne travaille pas, elle ramène des hommes qui la tabassent, ou l'abandonnent au bord d'une route, elle finit parfois ivre morte au pied de son HLM. Un HLM planté, non loin d'un centre industriel, dans une de ces vallées alpestres que la proximité de la montagne ne rend que plus sinistre. C'est Simon qui fait vivre la famille. Organisé et industrieux comme un hamster, il prend chaque jour deux bennes pour parvenir à une luxueuse station, très internationale, et là, il vole: de ces paires de ski qu'on abandonne, plantés dans la neige, pour aller becqueter, et qu'on ne s'étonne pas de retrouver en sortant, nous attendant sagement! Simon est un négociant avisé, il choisit de beaux skis, dernier modèle, mais aussi, en fonction des commandes, des masques, des gants. Il a des planques, il a des acheteurs: un saisonnier anglais d'un restaurant d'altitude pas plus honnête que lui, mais encore les gamins de la vallée, c'est qu'il leur fait des prix défiant toute concurrence. Il n'a aucun interdit, aucune barrière morale, il pique aussi bien dans le vestiaire des saisonniers que dans les porte monnaie /nounours des marmots d'une classe de neige. Tout s'achète, tout se vend, même la permission de dormir blotti contre Louise quand elle n'a plus de fric pour acheter ses cigarettes.

    Comme dans Home, le monde extérieur n'existe pas. En dehors de la famille, tout est irréel, juste un magasin peuplé de fantoches où on se sert, où on prend, où on prélève ce qui sera ensuite échangé contre un sandwich ou un paquet de pâtes. Pourtant, Simon a aussi parfois la tentation d'être reconnu pour autre chose que l'ombre furtive qui glisse, deux paires de skis sur les épaules. D'être aimé, tout simplement, cet amour qu'il attend désespéremment de Louise et qu'elle lui donne si mal. Devant une riche touriste anglaise (Gilian Anderson), tellement attentive à ses enfants, il fait l'intéressant.... Mais si Home était une histoire de folie, la mère étant manifestement un cas pathologique, Louise est juste une paumée, une pauvre fille, ce qui rend l'histoire encore plus pathétique.

    Louise c'est Léa Seydoux, magnifique, qui est bien une des jeunes actrices les plus prometteuses de sa génération, et Simon, c'est l'excellent Kacey Mottet Klein.

    Que de bons films en ce moment! Depuis mon retour de montagne, je nage dans le bonheur. Avec L'enfant d'en haut, on touche vraiment les cîmes.... Eh oui, c'est aussi le monde d'en haut, celui des riches, des heureux, face au monde d'en bas, celui des prolos. Simon achète, évidemment, en début de saison, son forfait remontées mécaniques, mais il n'a jamais skié. Et même pas d'envie d'apprendre. Ce n'est pas son monde. Il est, définitivement, un enfant d'en bas.

    Je vais juste faire une critique -qui porte sur la crédibilité de l'histoire. Combien de temps, à votre avis, un petit vendeur à la sauvette (skis, lunettes...) pourrait il tenir le long d'une route nationale SUISSE avant que la maréchaussée ne vienne mettre un terme musclé au négoce? 27 minutes? 33? Moins?

    Désolée pour cet a parté du à l'extrêmisation de mon sens logique, je vous le dis: ce film est un chef d'oeuvre. Souhaitons lui de ne pas être trop vite balayé par un tsunami de nanards.... bien français ceux là. A voir, à voir, à voir.
    JoRod
    JoRod

    58 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2012
    Justement récompensé par un Ours d’argent au dernier festival de Berlin, L’enfant d’en haut est le deuxième long métrage d’Ursula Meier après Home.

    Cette deuxième réalisation ne manque pas de qualité, c’est le moins que l’on puisse dire. Une réalisation forte, troublante mais tellement maitrisée s’accompagnant d’une mise en scène tout en douceur, justesse et pudeur. Etonnant pour un deuxième film.

    Trouvant souvent la vision juste où elle en tire le maximum de force, Ursula Meier évite habilement les dangers du mélodrame. Elle filme avec brio l’impact des rapports entre les deux personnages centraux et la vie qu’ils affrontent chaque jour.

    A la manière des Frères Dardenne, elle jongle entre précarité, misère sociale et relation ambiguë & compliquée des deux personnages. Elle ne tombe jamais dans le misérabilisme, le pathos ou le stéréotype et n’essaye jamais de trop en faire.



    Elle ne juge ni les personnages, ni leur situation. Et on finit par s’attacher à eux.
    La relation des personnages principaux est filmée avec tendresse, force mais aussi avec cruauté. Le seul bémol est que l’on a du mal à saisir la relation par moments.

    Le problème qui peut se poser avec ce genre de film, c’est l’importance que peut avoir la prestation des acteurs si tant est qu’elle soit mauvaise. Avec Ursula Meier il n’en est rien. Elle s’affirme comme une formidable directrice d’acteur. Léa Seydoux est tellement forte et le jeune Kacey Mottet Klein se montre tout simplement bluffant.

    Ursula Meier est une cinéaste à suivre incontestablement. Ma critique sur http://make-your-own-movies.over-blog.com/
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