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Hastur64
222 abonnés
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2,5
Publiée le 20 avril 2013
La bande-annonce du premier film de fiction de Sandrine Bonnaire m’avait intéressé et la présence au casting d’Alexandra Lamy et William Hurt n’était pas pour rien dans cet intérêt. Je trouvais le paradigme de l’intrigue vraiment original et me réjouissait de voir ce film. Le générique terminé je ne peux me défaire d’une certaine déception, certes le film n’est pas inintéressant et le quatuor d’acteurs qui le portent vraiment bons, mais j’avoue m’être un peu ennuyé durant la projection. Il y a une volonté de ne pas faire dans le lacrymal qui est heureuse, mais cela se double d’une certaine rigidité de l’action qui empêche l’empathie du spectateur pour ces personnages. Ce manque d’émotions se double d’une volonté de ne pas expliciter les décisions et les motivations des trois personnages que sont le garçonnet, la mère et l’ex-mari, même si on les subodore ces ressorts décisionnels manquent pour ne pas trouver une partie de l’intrigue un peu trop abscons au point d’en être parfois à la limite de la crédibilité. La fin étant en plus très ouverte on ressent, peut-être de façon erronée, un manque dans la conclusion de cette histoire. Un film qui impressionne par sa sobriété, mais qui s’y complet malheureusement trop annihilant de ce fait toute émotion et donnant à voir au spectateur une histoire un peu froide et ennuyeuse qui pourtant partait d’un paradigme fort, à mes yeux insuffisamment approfondi dans les motivations des personnages pour que le spectateur se sente concernait par leurs péripéties.
j'ai bien aimé ce film de sandrine bonnaire pour cette fois ci derrière la caméra je l'aime bien en tant qu'actrice mais aussi en réalisatrice j'ai trouvé ce film touchant et émouvant sur un sujet assez délicat le deuil d''un enfant les acteurs sont justes bravo au petit comédien qui à de l'avenir une belle réalisation
Sandrine Bonnaire actrice à toujours témoignée d'une sensibilité à fleur de peau,d'une discrète élégance et d'une beauté un peu triste. Sandrine Bonnaire réalisatrice,utilise donc ces mêmes traits dans cette seconde mise en scène,proche de l'auto-fiction. "J'enrage de son absence" parle surtout de deuil impossible,de douleur indicible et de rêves vites rattrapés par la réalité. Un programme guère réjouissant mais sauve des eaux par la délicatesse et la pudeur de ses interprètes principaux. William Hurt joue en Français,cela lui donne une vulnérabilité supplémentaire. Alexandra Lamy,elle n'a besoin de cela pour faire partager cette même vulnérabilité. Le film peut se décrire comme un drame naturaliste. Il ne s'y passe pas grand chose. Les retrouvailles,les affrontements ou les séparations y sont feutrées,dans un climat presque doux et enveloppant. A vrai dire,et c'est ce qui est le plus gênant,on a du mal à comprendre les actes de cet homme quasi-antipathique qui n'inspire ni pitié ni chagrin. Et sans identification,point de salut.
Un bon drame avec une interprétation convaincante, et une tension qui monte crescendo, pour parvenir à un final impitoyable. Cependant, on a énormément de mal à s'identifier à ces personnages (ce qui est la limite du film). La distance avec le spectateur est telle que, même dans les moments forts, on reste presque insensible. Sandrine Bonnaire sait filmer la douleur, mais sa préférence de la froideur à l'émotion est contestable.
Chiant comme la mort, scénar improbable musique lourdingue qui surligne le pathos.;et surtout insupportable W Hurt constamment en train de faire la gueule, les larmes aux yeux , on lui donnerait des baffes...pour Lamy je ne dis rien, peut être bonne actrice mais dans un rôle marrant, je ne la trouve en outre absolument pas sexy, (comme une Lemercier par exemple) .Seul le gamin s'en tire.
Le premier film de Sandrine Bonnaire est maladroit, grossier, et bascule malgré la présence de William Hurt, dans la catégorie "Mauvais feuilleton de l'été". Dramatique mais pathétique.
Au début je dois dire que j'étais sceptique en voyant la scène de l'école, je m'attendais à un film d'une longueur incroyable. Eh bien non. Un film plein d'amour, d'humanité, de tendresse. De plus le casting, est tout simplement grandiose. Alexandra Lamy est au top niveau, le garçon aussi. Enfin bref, tout est génial, enfin ... presque. La scène final me laisse un peu sur ma fin avec cette violence, surtout que le film n'est pas axé autour de cela, c'est dommage. Mais dans l'ensemble regarder le, vous ne verrez pas le temps passé.
Mais qu'est-ce que ce film est sensé raconter? On ne peut s'identifier à aucun personnage et les relations entre eux sont soit maladroites soit involontairement malsaines. Quelle crédibilité de voir un homme bien propre sur lui (costume, rasage) passer des semaines dans une cave nourri par quelques gâteaux secs et des bières prises dans le frigo (sans que personne ne s'en aperçoive au passage) et un gosse qui s'attache aussi vite à ce fade personnage. ***"spoilers" si on veut (je ne vois pas trop ce qu'on peut spoiler dans un film de ce niveau)*** spoiler: Le gosse ne joue plus avec son meilleur ami pour passer un maximum de temps à jouer finalement tout seul dans cette cave ou au "mieux" de se faire parler de son "petit frère" qu'il n'a même pas connu et s'éloigne de plus en plus de son père qui n'a pourtant rien fait pour mériter ça, le pauvre bougre.
Si j'adore William Hurt jusqu'à présent, son jeu pâtit franchement du manque d'aisance en français (qu'on dirait parfois appris phonétiquement) et le jeune acteur est plutôt médiocre. Sans avis sur Alexandra Lamy, à voir sur d'autres films mais son phrasé brutal ne convient pas toujours à toutes les situations...
« J’enrage de son absence » peut enrager le spectateur, en l’occurence moi. Il y a comme une sorte de gâchis dans la première réalisation fictive de Sandrine Bonnaire (j'avais beaucoup apprécié son documentaire). Je diviserais son film en deux parties : la première avec la rencontre et le secret (je n’en dévoile pas plus) et la seconde, dans la cave. Et cette dernière partie sape toute la première partie qui semblait être une promesse. Le sujet était inattendu et ambitieux. Peut-être trop, car dans cette seconde partie, l’histoire se fige et se répète et j’ai eu du mal à y croire. Une fin brutale sur laquelle on peut fantasmer sur les regards champ contre-champ de l’enfant et de Jacques. De plus, globalement, la réalisatrice n’a pas su m’émouvoir. Je suis resté à distance, intrigué, cependant intéressé et finalement déçu. Cela dit, Sandrine fait un film honnête bien maîtrisé, et surtout a su éviter une musique sirupeuse ; aucun surlignement musical pour provoquer éventellement des larmes. La musique avait parfois des accents inquiétants. Un film frustrant, toutefois pour sa première incursion dans la fiction, Sandrine Bonnaire semble être une promesse en tant que réalisatrice. A suivre.
L'idée de départ est bonne mais Sandrine Bonnaire en fait une authentique catastrophe. Ce huis clos dans la cave aurait pu être intéressant quant il n'est que pesant et miséreux. Il n'y a pas grand chose à sauver dans ce film et c'est vraiment dommage. Pathétique.
Franchement pas terrible , histoire que l on a peine a croire , irrealiste , la realisation est moyennne , c'est surjoué , faussement dramatique , bcp defauts pour ce film a éviter
A part les commentaires dithyrambiques de la presse, dictés soit par un snobisme intello soit par les millions que rapportent un film, qui n'ont donc aucun intérêt pour moi et qui portent aux nues ce film, je constate que les spectateurs ont adoré ou détesté J'enrage de son absence. Pour ma part, je trouve que ce film quasiment absurde manque à la fois d'épaisseur et de finesse. .D'entrée, on plonge à pied joint dans le coeur de l'histoire sans aucune subtilité, sans que progressivement on nous y conduise. Mise en scène inexistante à moins que ce ne soit un parti pris de la réalisatrice, William Hurt sinistre qui fait la même tronche du début à la fin et une musique urticante à souhait. Mais le petit garçon joue bien et Lamy est impeccable. Ça se laisse regarder, sans plus.
Une histoire éprouvante que certains pourront trouver invraisemblable mais la force des acteurs, William hurt en particulier, font du film de Sandrine Bonaire, un moment d'émotion que l'on oubliera pas de sitôt.
Sandrine Bonnaire prend des risques pour un première fiction et il faut le saluer. Elle ose, une histoire de sentiments sans vouloir en faire trop. C'est un peu pour moi, le problème , il faut voir une sacré mise en scène et du bagou pour faire des comme ça , sans ennuyer le spectateur, malheureusement le film manque de relief à mon goût.